Chapitre 3

Une rencontre inattendue

« C'est de ma faute! Entièrement de ma faute…c'est de ma faute! »

Elen ne cessait de se répéter cette idée qui l'obsédait depuis qu'elle avait apprit qu'Elrond était décédé. Viaud, leur serviteur à Fondcombe, était venu la rejoindre au Gondor pour lui en informer.

« Elrond attendait impatiemment votre retour! » Avait rajouté Viaud.

Pourquoi n'était-elle pas partit pour les terres immortelles comme il en avait été convenu? Pourquoi avoir été si égoïste et avoir fait à sa tête en partant clandestinement voir son père? Bien sûr elle ne regrettait pas d'avoir rencontré Aragorn. Seulement n'aurait-elle pas pu en parler d'abord à Elrond? Tout en se rendant à leur destination, ils auraient bien pu passer par le Gondor d'où elle aurait pu dire adieu à son père. Elle avait agit sans conscience.

« C'est de ma faute! »

Contrairement à son habitude, Elen n'était pas allé dîner en compagnie de son père. Elle n'avait aucunement faim et Aragorn n'avait pas vu d'objection comprenant la raison. Elle avait plutôt opté pour une bonne promenade dans l'enceinte du château. Le village était grand et même si elle était au Gondor depuis près d'un mois, elle n'en avait pas encore parcourut la totalité. Par cette nuit orageuse, le temps était lourd et brumeux. Les haut murs de pierres assombrissaient davantage les chemins dallés, abandonnés par les villageois. Alors que la nuit était avancée, les gens dormaient ou du moins étaient au chaud dans leur maison. La pluie commença bientôt à tomber rudement et elle du entrer dans le premier magasin encore ouvert à cette heure. En fait, ce n'était pas un emplacement de marchant et elle le remarqua qu,en très peu de temps. C'était un bar, le plus connu au Gondor. Servant à la fois pour un restaurant, il était moins mal venu pour une princesse d'y entrer. Elle décida de s'asseoir près d'un foyer tout au fond de la salle dont seule lumière était de quelques torches, et commanda un thé pour se réchauffer. Alors qu'elle sirotait son breuvage, elle entendit bientôt une voix familière non loin d'elle. Elle se retourna discrètement, mais son haut dossier lui cachait la vue quelque peu. Cependant, elle put tout de même reconnaître le propriétaire de la voix. C'était Legolas. Il était placé de sorte qu'elle ne voyait que son visage. Sion compagnon, grand fut-il, lui était présenté de dos. L'étranger, paraissant vieil homme de ses long cheveux blancs et gris, portait un habit et une cape d'un blanc si éclatant qu'il paraissait futile en un tel endroit sombre. Non loin de lui, avait0il posé une canne munie d'un joyau tout au bout.

Vous m'avez bien l'air soucieux, cher Legolas! Dit alors l'étranger.

Vous avez bien sur apprit pour Aragorn qui a retrouvé sa fille venue de Fondcombe!

Bien sur!

Cette dernière est bien attristée depuis qu'elle aura apprit la mort d'Elrond.

Il est bien normal Legolas. Auriez-vous réagit autrement?

Legolas soupira.

Non…bien entendu. Mais elle croit que c'est de sa faute. Et c'est ce qui m'inquiète.

Pourquoi le croirait-elle?

Elrond l'aura attendu à Fondcombe, croyant en son retour.

Bien au contraire, ce sera un bien bon présent qu'elle lui aura offert!

La mort est un présent pour vous! S'écria sèchement Legolas.

L'étranger ne se laissa pas démonté pour autant.

- Ceux qui auront quitter Fondcombe au voyage vers les terres Immortelles sont décédé bien avant Elrond par une attaque d'Orques. On ne sait trop comment mais les orques auront eu l'information de ce départ.

- Donc Elen aura donné quelques jours de plus à Elrond sur nos terres!

- D'ailleurs, qu'il en soit été autrement, Elrond ne serait plus à cette heure.

Elen n'en revenait pas. À cette instant, un poids énorme qui lui avait pesé pendant près de deux jours, partit. Ce n'était pas réellement de sa faute si Elrond était mort et de plus, elle avait coopéré à lui donnée une semaine de plus à vivre.

- Ce que vous venez de me dire est à Elen qui devrait être destinée. À cette heure, elle doit pleurer on ne sait où…

Elen se leva et Legolas ne put continuer sa phrase car il l'avait aperçu. L'étranger se tourna vers elle et lui sourit gentiment.

- Étiez-vous là depuis longtemps Mlle Elen? Demanda l'étranger.

Elen alla s'asseoir à leur table.

- Assez pour qu'un énorme poids me libère et puisse enfin me laisser respirer.

L'étranger se mit à rire. Voyant que la tasse de thé d'Elen était vide, l'étranger fit renouveler le contenu par un serveur passant près d'eux.

- Merci. Lui dit-elle.

Elle but quelques lampés, puis releva la tête vers l'étranger.

- À vous entendre parler tout à l'heure, vous m'ayez bien l'air au courant de tout ce qui se passe concernant la guerre qui se prépare. Quand est-il donc?

L'étranger posa son verre et huma une pipe tranquillement adossée sur sa chaise.

- Peut-être devriez-vous allez vous reposer d'abord! Proposa Legolas à l'avis de l'étranger.

Elen manqua s'étouffer avec son thé brûlant.

- Vous êtes Gandalf?

Celui-ci la regarda et approuva.

- Elrond m'a beaucoup parlé de vous! Plus particulièrement de la communauté de l'anneau. J'ai toujours voulut rencontrer ses composants.

Elle leur expliqua qu'Elrond lui racontait continuellement l'histoire de l'anneau lors de son enfance et comment il lui avait caché que l'histoire était véridique.

- Eh bien vous aurez la chance de revoir la communauté se remettre sur pied, Elen.

Celle-ci ne comprenait pas.

Gandalf marqua une pause.

- Sauron est de retour. Fini-t-il par déclarer.

- Comment est-ce possible?

- On ne sait trop comment, mais il a put revenir par l'intermédiaire d'un être sans autre pouvoir que le mensonge et la sombre jalousie.

- Qui est-ce?

Encore une fois, Gandalf parut hésiter.

- Celui qui aura livré les elfes de Fondcombe aux orques depuis des années. Celui qui aura jalousé ton grand-père depuis des années.

- Cessez ces mystères à la fin Gandalf. Qui est-ce?

- Viaud.

- Viaud? Ce n'est pas possible…il a une erreur! Il aura toujours été là pour moi et Elrond et…

- Et c'est le seul qui ait survécu à l'attaque des orques. Termina Gandalf.

Elen ne pouvait le croire.

- Et qu'a-t-il crée pour qu'une telle guerre se déclare?

- Un anneau, bien entendu. Mais cette fois il n'y a rien pour le détruire. Même les flammes et la lave du volcan à lequel il aura été crée ne pourra le détruire comme le premier l'a été autrefois.

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