Auteur : Sephy

Base : FF8

Genre : OOC / Shonen Ai

Couple(s) : aucun

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de Square & Co (pour pas changer)

Notes de l'auteur :

Ne chercher pas le pourquoi ni le comment du titre pour le moment, ça viendra plus tard…

Blabla : pensées des personnages

Marya Chapitre 2

Six heures quart…

Le seed venait tout juste d'achever, enfin si l'on pouvait le dire ainsi au vu de ce qu'il restait de l'animal, son vingtième T-Rex de la matinée.

Légèrement essoufflé, il se laissa tomber sur le sol couvert de sang, dos contre un arbre tropical [[1]] lorsqu'il perçut un sifflement admiratif provenant de sa gauche.

Zell : eh bé, c'est toi le responsable de ce carnage ?

Par carnage, le zébulon entendait les « restes » ou plutôt la bouillie de T-Rex qui les entouraient, donnant à l'endroit un aspect quelque peu surréaliste.

Squall, en soupirant : ah… c'est toi…

Zell, en haussant les épaules : tu connais quelqu'un d'autre assez fou, mis à part toi, bien sûr, pour venir dans la serre de si bonne heure ?

Le brun prit néanmoins la peine de vérifier l'heure avant de lui répondre.

Squall : non…

La pile électrique ou monsieur bretzel, comme on le surnommait dans l'école, était l'une des rares personnes que le chef des seeds appréciait un tant soit peu. quoique c'était un bien gros mot puisque cela se limitait à avoir une conversation avec lui qui durait plus de dix minutes....

Peut-être parce qu'il était le seul à voir au-delà des apparences et à être un tant soit peu moins manipulable que les autres…

Squall : …mais pas assez pour voir au-delà du masque…

Machinalement, il s'empara de la main que lui tendit son vis-à-vis pour l'aider à se relever avant de rengainer sa gunblade.

Zell : ça fait longtemps que t'es ici ?

Squall, en secouant la tête : moins d'une heure…

Ce qui signifiait qu'il n'avait probablement pas dormi de la nuit…

Mentalement, le blond se demanda ce que son camarade pouvait bien faire de ces nuits.

Oh, bien sûr, il y avait des rumeurs qui courrait dans la BGU comme quoi il aurait jeté son dévolu sur une danseuse de Balamb et qu'il passait le plus clair de son temps avec elle.

Mais il n'y prêtait pas foi et ce, pour deux raisons majeures. La première était que rien n'était officiel et que, personne ne connaissait le nom de l' heureuse « élue ». Et ensuite, parce que le seed ne faisait pas parti de ce genre de personne à cacher ses relations.

Il pouvait le dire rien qu'en le regardant se battre ou évoluer dans la BGU. Il n'était pas du genre à avoir honte de ce qu'il avait lui-même choisit.

Squall : … j'ferais mieux d'aller me changer avant que les folles de servir me tombent dessus.

Zell : hum

(silence)

Zell : dans ce cas, on se revoit à la cafète pour le p'tit dej ?

Squall : … aah…

Sur un signe de la main, le jeune homme prit la direction des dortoirs nan sans se promettre d'être plus vigilant à l'avenir.

Car il était certes fatigué par sa nuit blanche, mais pas assez pour ne pas avoir remarqué le regard scruteur de son cadet.

Squall : … va falloir que je me méfie un peu plus de lui…

Fort de cette bonne résolution, il continua sa router vers sa chambre, ignorant délibérément les regards interrogateurs que lui lançaient les professeurs sur son chemin quant à ses habilles couverts de sang…

****

Le seed laissa tomber ses feuilles sur son bureau dans un énième soupir. Il venait de passer en revu toutes les solutions possibles afin de faire sortir son ami d'enfance du pénitencier dans lequel il était retenu, mais toutes s'étaient avérées non concluantes.

Squall : … il doit bien avoir une façon d'entrée dans ce fichu truc sans éveiller l'attention !!!

Car là était tout le problème. Il ne devait absolument pas se faire repérer lorsqu'il irait le récupérer.

Squall : mais pourquoi il faut que ça tombe sur moi ?!!!

??? : quelque chose ne va pas ?

Le brun releva la tête pour tomber nez à nez avec le tireur d'élite qui le dévisageait d'un air sceptique.

Irvine : désolé, j'ai toqué mais personne n'a répondu

(silence)

Irvine : un problème

Squall : … nan, ce n'est rien c'est juste que…

D'un geste machinal, il désigna la pile de dossiers qui traînait sur un coin de son bureau

Irvine : ah…. Je comprends

Le seed se retint de justesse de ne pas lui adresser un sourire ironique en pensant qu'il lui était facile de leur faire croire ce qu'il voulait.

Cette fichue pile, il ne l'avait même pas effleurer de la journée !!

Squall : tu voulais quelque chose ?

Le ton était désinvolte mais suffisamment intéressé pour mettre le nouveau venu en confiance

Irvine : hum… j'aurais besoin d'une autorisation de ta part

Squall : autorisation ?

Il fronça les sourcils ne voyant absolument pas de quel sujet voulait parler le dragueur de service.

Voyant que son « chef » attendait de plus amples informations, ce dernier s'exécuta.

Irvine, en se grattant la tête : en faite, d'habitude c'est Cid qui me donne ce genre d'autorisation mais comme il est absent cette semaine…

Squall : et ?

Pour toute réponse, son vis-à-vis lui tendit un formulaire auquel il ne comprit strictement rien.

Squall, en soupirant : c'est pour quoi et j'en fais quoi ?

Irvine, gên : ah oui !!

Squall : …

Irvine : c'est un formulaire m'autorisation à interroger un prisonnier

Squall : ah….

Regardant la feuille d'un peu plus prêt, il remarqua que celle-ci venait de…

Squall : ??? Trablia ?

Rapidement, il parcoura ce qu'il y était noté à la recherche d'une chose précise qu'il trouva d'ailleurs assez vite.

Se méprenant sur son trouble [[2]], le cow-boy se pencha au-dessus du bureau et lui indiqua un endroit.

Irvine : euh… c'est ici pour la signature

Squall : ah… merci

Irvine : si tu pouvais remplir le verso aussi…

Squall : ??? Verso ?

Le seed retourna la feuille et manqua de faire un arrêt cardiaque en voyant ce que son vis-à-vis voulait lui faire remplir : une mise en isolement.

Irvine : d'habitude, Cid me signe une autorisation d'interrogatoire libre mais là, j'crois pas que ce soit nécessaire…

Squall, ironique : …vive l'insouciance….

Visiblement, le tireur ne se rendait pas compte de la portée des paroles qu'il venait tout juste de prononcer et des efforts que faisait son compagnon pour ne pas le trucider sur place.

Enfin, ça se fut jusqu'à ce qu'il remarque un paragraphe dans la foule de formulation bizarre que comportait la demande d'autorisation.

Squall, nochalement : tiens, c'est nouveau, les condamnés peuvent recevoir de la visite ?

Irvine : oui, mais seulement de la famille proche….. Ça fait parti du nouveau règlement. Mais bon, c'est certainement pas ce prisonnier là qui recevra une quelconque visite

Squall : hum…

Là-dessus, le brun enchaîna sur une conversation d'ordre plus général, histoire de lui faire oublier leur discussion.

Ce n'est qu'une fois le Playboy partit qu'il se permit d'afficher un sourire on ne peut ravi.

Il venait de trouver la solution à son problème…



[1] Oui, y a des arbres dans la serre !!!

[2] Woé, sont tous des idiots dans cette fic