Auteur : Sephy

Base : FF8

Genre : shonen aï / Romance / OOC et bien d'autre encore

Couple : à votre avis ?

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de Square & Co (pour pas changer)

Notes de l'auteur :

Woé, ben si avec ce chapitre vous ne comprenez pas le pourquoi du titre, je ne peux absolument plus rien pour vous…

Marya Chapitre 5

Trablia…

Ce petit bout de territoire abrite le plus grand et le plus sécurisé pénitencier de ce monde.

Il est connu pour la dureté des sentences qui y sont infligés mais surtout par le fait que personne…

Personne n'a jamais réussi à en réchapper vivant…

Le gardien raccrocha le combiné d'un geste lent avant de tendre à son vis-à-vis sa carte d'identité, non sans lui adresser un regard des plus intrigués.

S'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'était pas attendu, c'était bien celle-l !!

D'un geste qu'il voulait aimable – après tout, il lui devait quand même un certain respect – l'homme d'une trentaine d'année l'invita à le suivre, non sans lui lancer un avertissement quant aux dangers que pouvait représenter certains prisonniers avant de l'introduire dans le bureau du directeur.

Gardien : Monsieur le directeur…

Directeur : vous pouvez nous laisser, Alfred [[1]].

Alfred : bien, monsieur le directeur…. Madame…

La jeune femme inclina légèrement la tête en signe de remerciement avant de prendre place sur le fauteuil que lui désignait son interlocuteur.

Directeur : veuillez nous excuser de vous avoir fait attendre aussi longtemps mais voyez-vous, nous avons malheureusement certaines procédures à suivre et elles ne sont pas toujours des plus rapides… surtout dans des cas comme celui-ci…

Femme : je comprends tout à fait, monsieur Kramer [[2]]. La sécurité est quelque chose de primordial dans tout pénitencier.

L'homme opina de la tête avant d'étudier soigneusement son interlocutrice.

Elle avait de longs cheveux châtains lui arrivant à mi-dos, des yeux couleur émeraude qui reflétaient une certaine inquiétude et une aura d'innocence…

Kramer : … je me demande comment elle a pu épouser un type pareil…

Secouant négativement la tête pour chasser ce genre de pensée, il plongea le nez dans le dossier qu'il tenait devant lui pour reprendre une certaine contenance.

Kramer : connaissez-vous les faits qui sont reprochés à votre époux ?

Hochement de la tête

Kramer : bien. Donc vous devez vous douter qu'il y aura un nouveau procès…

Nouveau hochement de la tête…

Bien sûr qu'elle le savait, tout comme elle savait très bien qu'elle allait être le verdict de celui-ci, ce qu'elle se garda bien de signaler.

Kramer : depuis son incarcération ici, votre mari s'est montré très peu coopérant, aussi nous avons été obligées de le mettre en cellule d'isolement pour éviter tout problème avec les autres détenus

Femme : ??? En isolement ? mais…

Kramer : ne vous inquiétez pas, il est en excellant sant !! Nous n'avons pas pour habitude de maltraiter nos pensionnaires !!

L'arrivée opportune d'un gardien dispensa la jeune femme de toute réponse, à son plus grand soulagement.

Gardien : Monsieur le directeur ?

Kramer : qu'y a t il ?

Gardien : Le prisonnier que vous désiriez a été amené dans le petit salon

Kramer : ah, très bien

Se retournant vers la « visiteuse », l'homme lui adressa son plus beau sourire avant de prendre la parole.

Kramer : eh bien je crois que votre époux vous attend…

Il était assez curieux de voir comment allait se passer ces « retrouvailles »…

Kramer : si vous voulez bien me suivre…

Des bruits de pas résonnant à intervalles réguliers sur les pierres glacées qui recouvraient le sol…

On venait pour lui, il le savait, il le sentait…

Pas que se fusse quelque chose de vraiment facile à prévoir, mais vu le nombre d'écho qu'il pouvait compter, ils étaient au moins quatre et donc…

Gardien : hey, le sorcier !!

Bruits de serrure…

Regards se croisant brièvement où chacun cherche à découvrir ce qui amène l'autre…

Gardien : …. Tu as de la visite…

Son deuxième bourreau, un type aussi glacial que l'était l'une de ses anciennes connaissances [[3]], le scruta un moment avant de lui faire signe de le suivre.

Il ne pouvait prendre le risque de répondre à la question muette de son prisonnier avec la présence des chiens de garde à ses côtés.

Pourtant, il ne savait trop pourquoi mais celui qui fut autrefois l'homme le plus craint de la planète, remontait d'un cran dans son estime…

Cinq bonnes minutes plus tard, le blond se retrouvait dans une grande salle de bain sans aucun toutou pour le surveiller…

Seifer : … c'est quoi le hic ?

??? : … il y a aucun piège, si c'est ce que tu cherches…

Se retournant avec lenteur, il se trouva nez à nez avec l'un des visages qui l'agaçait le plus en ce moment.

Seifer : … que me vaut la présence du grand manitou dans ces lieux très reculés ?

Ignorant délibérément la remarque désobligeante de son aîné, le zébulon lui désigna la pile de vêtement qui se trouvait non loin de lui.

Zell : je te sers de garde du corps pour la journée, si c'est ce que tu veux savoir…

Seifer : mouais…

Il était guère convaincu par les paroles du seed. Après tout, qui croirait la personne responsable de sa situation actuelle ?

Tournant le dos à son interlocuteur, le blond entra sous la douche et ne prononça pas le moindre mot jusqu'à ce qu'ils sortirent tous deux de la pièce.

Dans sa tête, toutes sortes de questions allaient bon train : et si l'hérisson disait la vérit ?

Il était vrai que les gardes avaient été plutôt prévenant avec lui pour une fois. Quelle en était la raison ?

Il n'allait certainement pas tarder à en connaître la réponse…

Seifer : par Hyne, pourquoi j'ai la désagréable impression que quelque chose va encore me tomber dessus ?

Pressentiments étranges…

Seifer : je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais déjà le regretter…

Résignation…

Le blond pénétra à l'intérieur du petit salon réservé habituellement aux hauts dirigeants en visite…

Assis derrière son bureau, le président fixait d'un air inquiet la pendule de l'horloge.

A cette heure-ci, nul doute que son fils devait déjà être à l'intérieur du pénitencier.

Dans un geste lasse, il passa sa main dans ses longs cheveux noirs. Toute cette histoire lui avait brusquement fait prendre cinq ans de plus.

Avait-il eu raison de lui parler de tout ça ? N'aurait-il pas mieux valu que son fils ne sache rien ?

Autant de questions qu'il savait inutile mais qu'il ne pouvait s'empêcher de se poser mentalement.

Son fils était toute sa vie désormais. Et le perdre reviendrait

Laguna : … fais attention à toi, Squall…

Lorsque la porte du petit salon s'ouvrit à nouveau, personne ne put dire qui, des personnes présentes en cet instant, fut le plus surpris.

Le directeur, qui voyait pour la première fois le masque impassible de son prisonnier faire place à un ensemble d'émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres…

Le seed, qui s'attendait à tout, sauf à voir une ravissante demoiselle se jeter au cou du blond…

L'ancien chevalier qui ne compris que ce qui lui arrivait qu'en réceptionnant une certaine boule brune dans ses bras…

Ou encore la jeune femme qui constatait avec surprise que les larmes qu'elle versait était non feinte…

Ne sachant que dire ou que faire de plus, l'ensemble des gardiens s'effacèrent pour laisser le couple seul.

Seifer : mais qu'est-ce que tu fous l ?!!!

Dans sa voix ne transparaissait aucune colère, juste de l'inquiétude, de l'inquiétude pour cette personne assez folle pour venir le rejoindre ici.

Squall : tu me manquais trop…

Paroles murmurées aux creux de l'oreille…

Seifer : idiot…

Résumant à elles seules le besoin de deux êtres de se revoir…

Seifer : merci d'être venu… d'être venu pour moi…

Le besoin de se sentir exister…

Le besoin de savoir l'autre toujours à ses côtés…

Squall : je serais toujours là pour toi, Seif… toujours…

Et une promesse d'enfant venant de se concrétiser…

[1] J'suis à cours d'inspi pour les noms débiles

[2] Woé, j'ai décidé que le Directeur serait un Kramer aussi

[3] l'auteur ne vise absolument personne…