Auteur : Sephy
Base : FF8
Genre : shonen aï / Romance / OOC et bien d'autre encore
Couple : à votre avis ?
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de Square & Co (pour pas changer)

Notes de l'auteur :
Et un nouveau chapitre !!! Un !!!!

Réponses aux reviews :

Ultimate : m'ci beaucoup pour ta review elle m'a fait très plaisir !! et voici donc la suite

Nahamy : gomen, j'ai mis un peu beaucoup de temps avant d'écrire la suite (trop de fics --). Pour répondre à ta question, j'avais envie que Squall et Seif soient (presque) seuls contre le monde entier…. Histoire de les rapprocher encore un peu plus ;)

CryNienna : j'suis vraiment contente que cette fic te plaise parce que je me suis beaucoup amusée avec le caractère de Squall mdr Voici donc l'avant dernier chapitre de cette histoire, avec une fin plus clair que dans And so (c'est pas dure, je sais)

Marya

Chapitre 7

Une jeune femme qui, le sourire aux lèvres traînait derrière elle son compagnon quelque peu réticent…

Un soupir…

Peut-être exaspéré ou peut-être de bonheur tout simplement…

Où était la comédie ?

Où se trouvait la réalit ?

Si tout cela n'était qu'un rêve, l'ancien chevalier espérait ne jamais à avoir à se réveiller. Car pouvait-on trouver plus cruelle que ce qu'il était en train de vivre ?

Deux prunelles aux couleurs émeraude…

Se posant sur sa silhouette et l'observant sans rien dire…

Avec douceur, il glissa son bras autour de la jeune femme afin de l'amener à lui.

Seifer : pourquoi tu fais ça ?

Toujours la même question…

Squall : et toi, pourquoi ne peux-tu pas rester tranquille ?

Toujours la même réponse…

Il en avait été ainsi depuis que son cadet était venu le chercher dans une prison située dans une forêt infestée de monstres.

Pourquoi le faisait-il ?

Ils avaient toujours été rivaux en tout alors pourquoi prenait-il la peine de le sauver chaque fois ?

Lorsqu'il avait posé cette question au président d'Esthar, ce dernier lui avait tout simplement ri au nez en lui disant qu'il devait certainement être aveugle pour ne rien voir.

Peut-être l'était-il au fond…

Squall : …dis-moi, à quoi ou plutôt à qui tu penses ?

Seifer : à toi…

Ne s'apercevant que trop tard de ce qu'il venait de dire, l'ancien chevalier ne put que détourner le regard, tout en se maudissant mentalement de son erreur.

De son côté, le seed sembla un instant surpris avant d'afficher un sourire on ne peut plus ravi et de se jeter à son cou, les faisant basculer par terre tous les deux.

Seifer : arggg !!!!

Squall : j'suis contenteuuuhhhh !!

Seifer : Squall…

Squall : Marya, je t'ai dit !! Ma-ry-a !!!!

Soupir…

Qu'avait-il fait pour mériter cela ?

Seifer : Marya, pourrais-tu te lever ?

Silence de réflexion…

Squall : nan

Seifer : Marya…

Comédie…

Vérité...

Où se cachait le vrai dans tout ceci ?

Squall, boudeur : tu viens juste de me dire que tu pensais à moi !!!

Seifer : hum… c'est vrai…

Squall : et ?

Seifer : et quoi ?

Squall : je peux savoir ce que tu pensais ?

Seifer : je ne sais pas…

Squall : Seif !!!

Seifer : on ferait bien de se relever avant que la fouine ne réapparaissait…

Squall : …

Seifer : mon ange ?

Squall : … on est réellement obligé de se lever ?

Eclats de rire…

Sincère…

Véritable…

Jamais personne, ne l'avait vu dans un état d'esprit pareil depuis qu'il était en détention…

Qui était cette femme ?

Voilà la question qui était sur toutes les lèvres mais que personne n'osait poser ouvertement.

Qui donc pouvait être assez cinglé pour épouser un type pareil ?

Car ce n'était pas comme si elle ne connaissait pas le passé de son époux. D'ailleurs comment aurait-elle fait pour ne pas savoir que ce dernier n'était autre que l'ancien chevalier de la sorcière, celui qui avait sacrifié des milliers d'innocents pour sa gloire personnelle !!

L'avait-il ensorcel ?

Impossible…

Le blond pouvait certes utiliser de la magie et des G-Forces mais ne pouvait invoquer des sortilèges.

Alors pourquoi ?

Regardant le jeune couple assis sur la pelouse, le zébulon tentait tant bien que mal de faire le point sur la situation.

S'ils étaient mariés depuis quinze mois à présent, elle aurait pu lui rendre visite lors de ces précédentes incarcérations. Hors elle ne l'avait pas fait.

Pourquoi ?

Deux solutions possibles : soit toute cette histoire n'était qu'une vaste comédie ayant pour but de faire annuler le procès, soit la jeune femme avait été dans l'indisponibilité de venir, tout simplement.

Intérieurement, il penchait assez pour la deuxième solution.

Il est vrai que s'il avait été dans la situation du blond, il aurait fait tout son possible afin que l'on ne trouve pas l'existence de son épouse qui aurait pu être un moyen de pression comme un autre.

La stupeur qu'il avait pu percevoir dans les prunelles aciers de son aîné à l'arrivée de la jeune femme pouvait pencher en cette faveur.

Restait un gros point d'interrogation…

Comment s'étaient-ils rencontr

Deux mains…

Se posant devant les yeux du président et lui cachant à présent l'ensemble de son champ de vision…

??? : qui est-ce ?

Sourire…

Retirant les mains de l'inconnu se trouvant derrière lui, il invita ce dernier à prendre place.

Laguna : cela faisait un petit moment, Sion…

L'intéressé lui adressa un regard lourd en signification

Sion : surveiller ton fils est loin d'être une partie de plaisir, crois-moi. D'ailleurs il ne me semblait pas que l'on pouvait avoir autant l'esprit tordu à son âge !!

Eclats de rire…

Laguna : du nouveau ?

Sion : hum… nos deux tourtereaux sont ensembles pour le moment et Kramer bis ne se doute de rien. Remarque que s'il est aussi idiot que son frère…

Laguna : quel seed ont-ils envoy ?

Sion : un espèce de blondinet avec un tatouage sur la joue

Laguna : Zell Dincht…

Finalement, cette évasion risquait de leur poser plus de problèmes que prévu

Sion : tu as l'air inquiet

Laguna : hum… il est le seul à savoir utiliser son cerveau

Sion : tu veux que je m'en occupe ?

Laguna : … je ne sais pas si c'est une excellente idée…

L'homme déposa un léger baiser sur la joue de son vis-à-vis avant de lui adresser son plus beau sourire.

Sion : ne t'inquiètes pas, il ne me verra pas…

Laguna, en faisant la moue : il y a intérêt !! j'ai pas réellement envie de lui expliquer pourquoi il existe un type comme toi sur cette fichue terre !!

Rires…

Sion : tu es bien cruel avec moi, grand frère… mais c'est pour cela que je t'adore…

Avant que, dans un éclat de brume, le président ne se retrouve à nouveau seul…

L'après-midi touchait presque à sa fin et, avec lui viendrait l'heure de la séparation, l'heure des adieux aussi…

Assis sur la pelouse, le seed sur ses genoux, le blond tentait tant bien que mal de trouver une solution pour que son cadet renonce à son idée. Seulement…

Squall : Seif…

Seifer : hum ?

Squall, en soupirant : je sais très bien que depuis tout à l'heure tu essaies de trouver une solution pour me dissuader de faire quelque chose. Seulement…

(silence)

Squall : seulement tu sais très bien que moi que tu n'en trouveras pas.

Comme pour appuyer ces dernières paroles, le brun fixa son compagnon droit dans les yeux, sans broncher.

Seifer : … tu pourrais au moins me dire pourquoi tu tiens tant à ce que je vive…

Squall : et toi, pourquoi tiens-tu donc tant à mourir ?

(silence)

Squall : ce n'est pas comme si tu n'avais personne qui tenait à toi ou que tu étais réellement coupable des crimes dont on t'accuse.

Seifer : j'ai tué… j'ai tué de mes mains des centaines d'innocents…

Squall : et alors ? Si tu ne l'aurais pas fait, j'aurais peut-être été à ta place, qui sait !!

Seifer : …

Squall : Seif, regardes-moi et réponds-moi franchement. Si tu étais à ma place à l'heure que tu ais, qu'aurais-tu fait ?

Seifer : … je me serais déjà certainement pas déguisé en fille…

Squall : pourquoi ? Tu me trouves pas mignonne ?

Disant cela, le brun se leva et fit un tour complet sur lui-même avant une main ne le ramène vers la poitrine du blond.

Seifer : trop… à mon goût…

Squall, moqueur : attention, je risquerais de prendre cela pour une déclaration !!

Seifer : Manzette !! Qu'aies-je fais l ?!!!

Il avait beau prendre un air pseudo dramatique mais ce qu'il venait de lui dire ne reflétait pas moins que la réalit : il avait littéralement flashé sur la « version féminine » du seed !!

Il fallait dire que celui-ci n'y avait pas été de main morte !!

Une jupe longue de couleur beige…

Un tee-shirt orangé lui arrivant au épaule…

Et ce petit chapeau qui lui donnait un air de la campagne et accentuait des prunelles vertes où brillait l'innocence que l'on pouvait conférer à la jeunesse.

Seifer : tu sais quoi ?

Squall : hum ?

Seifer : … je crois que… si je ne me savais pas condamné à mort, j'aurais demandé sur-le-champ ta main à ton père…

Squall : hum… tu sais que ça peut toujours s'arranger ça…

Là où la candeur fait place à la froideur…

Là où la joie cède à la rancoeur…

Squall : j'espère seulement que tu n'as rien contre les hommes !!

Un déclic…

Une explosion raflant la moitié du bâtiment…

Sion : … on dirait bien que la fête vient de commencer…