Auteur : Sephy
Base : FF8
Genre : shonen aï / Romance / OOC / …
Couple(s) : SxS ?
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de Square & Co (pour pas changer)

Notes de l'auteur :
Hum… je me demande si je ne devrais pas rajouter Drama…

Réponse(s) au(x) review(s) :

CryNienna : ben… après réflexion, j'ai décidé de changer ma fin…. Donc l'histoire sera un peu plus longue que prévu (au moins deux ou trois chapitres) et tout cela pour éviter que tu ne cours acheter des kleenex mdr


Marya

Chapitre 8

Un déclic…

Une première explosion raflant la moitié du bâtiment…

Seifer : wahh !!! mais qu'est-ce que…

Une voix…

Qui n'était que murmure…

Squall : chuutt !! Reste tranquille et continue de jouer la comédie !!

Des soldats…

Courant les armes à la main….

Squall : Seif ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai peur !!!

Seifer : c'est rien ma chérie, je suis l

Des pas…

Se rapprochant d'eux…

Seifer : qu'est-ce qui se passe ici ?!!!

Zell : si je le savais, crois-moi bien que je ne serais pas planté devant toi !!!

De mauvaise grâce, le blond saisit la main que lui tendait son cadet, tout en serrant de l'autre sa douce moitié qui affichait un regard on ne peut plus interrogateur.

Zell : pas de casse ?

Seifer : comme tu peux le voir…

Le zébulon opina de la tête. Certes, l'ancien chevalier allait être condamné à mort mais ce n'était pas une raison de le laisser crever là.

Zell : visiblement un groupe d'extrémiste à réussit à s'introduire dans le pénitencier…

Informations confidentielles mais peu importait.

Dans ce genre de situations, il préférait confier sa vie à cette personne qu'il n'appréciait pas vraiment plutôt qu'à l'un de ces soldats Trabaldien qui risquaient de lui tirer lâchement dans le dos.

D'un geste, il lui fit signe de le suivre avant de prendre la direction de la prison. De son côté, le brun jouait son rôle à la perfection si bien que, par moment, l'ancien chevalier avait réellement l'impression qu'il n'était qu'une pauvre femme fragile devant être à tout pris protég !!

Squall : … je peux savoir à quoi tu penses ?

Seifer : au fait que tu me rends complètement dingue !!

Squall : hum… hum… serait-ce une déclaration ?

Seifer : ça risque bien de le devenir si nous sortons vivant de tout ceci !!

Disant cela, il se jeta, avec sa moitié, derrière un mur pour éviter une rafale de mitraillette arrivant dans leur direction.

Zell : bon sang !! C'est quoi ce bordel ?!!!

Cette question, le blond se la posait aussi mais il se le garda bien de le dire. Seul son compagnon restait…. Enfin…

Seifer : perso, je sais que je finirais trouvé comme une passoire alors maintenant ou un peu plus tard….

Zell : tu essaie de faire de l'humour, Almasy… mais je te signale que tu as ta femme près de toi.

Seifer : s'il devait lui arriver quelque chose, crois-moi que je reviendrais de l'enfer pour te torturer !!

Zell : Maintenant !!

Prenant la main de la jeune femme, il se mit à courir en compagnie du seed, vers ce qu'il restait de l'énorme bâtisse.

Certes, elle s'était en partie effondrée mais elle n'en restait pas moins un bon rempart de protection contre ces personnes se trouvant à l'extérieur.

Soldat : chef !! Il n'y a plus aucun survivants parmi les prisonniers de l'aile Nord !!

Zell : manquait plus que ça !! Hey !! Toi !!

Au son de la voix, une silhouette se trouvant légèrement en retrait fit son apparition.

Zell : tu es arm ?

Hochement de tête

Zell : bien, dans ce cas, tu viens avec nous pour protéger la demoiselle… enfin, je veux dire madame…

Nouveau hochement de tête.

Seifer : ça vous arrive souvent d'engager des muets ?

Zell : la ferme, Almasy ou sinon j'te bute illico presto

Seifer : hum…. Permets-moi d'en douter. Je ne pense pas que Papi Kramer appréciait que tu me tue à sa place…

Le zébulon ne répondit pas…

D'ailleurs il n'avait rien à répondre car l'ancien chevalier avait juste sur toute la ligne. La seule raison pour laquelle il était toujours de ce monde était que Cid Kramer voulait le tuer de ses propres mains, et rien de plus.

Seifer : bon, on va o ?

Zell : … il existe un passage souterrain reliant la prison de Trablia à celle de la forêt…

Seifer : quand tu parles de la forêt, tu parles de cette vieille bicoque dans laquelle vous m'avez enfermé une semaine ?

Zell : woé…. Allez, avance !!

Seifer : mais après toi, très cher.

Reniflant, le seed prit la tête de la file, suivit par son aîné, l'épouse de ce dernier ainsi que le garde.

En dix minutes de marche, ils avaient dû tué une vingtaine de prisonniers, évité deux explosions spectaculaires et autant d'éboulements !!

Etant dans la pénombre depuis un bon moment, le chef des seeds put se permettre de prendre un air complètement blasé à chaque fois qu'il entendait un corps tomber.

Cela lui faisait autant d'effet que ces soaps à la tél

Le soldat qui le suivait s'en aperçut mais ne dit rien, n'ayant nullement l'envie de se retrouver réduit à l'état de viande haché. Car, pour être totalement indifférent à un tel spectacle, il fallait être fou ou bien suicidaire !!!

Squall : aie !!!

Seifer : qu'est-ce qui se passe ?

Squall : je crois que l'un de mes talons s'est emmêler à un fil…

Seifer : ??? Un fil ?

(silence)

Zell : p'tain de bordel de merde !!! Tout le monde court !!!!!

Un déclic…

Seifer : cours sans moi, hors de question que je laisse ma femme ici !!

Zell : bon sang, Almasy !! Tout va sauter !!!

Seifer : nan !!!

Squall : vas-y !! ne fais pas attention à moi…

Seifer : mais….

Une énorme déflagration…

Propulsé à dix mètres de là, la tête du blond heurta violement l'un des murs de la pièce dans laquelle il s'était trouvé propulsé.

Sang…

Se relevant péniblement, il se rendit à l'endroit où se trouvait il y avait encore quelques instants son cadet pour y découvrir un grand cratère…

Était-il réellement mort ?

Déclic…

Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que la personne qui lui avait pointé un flingue sur la tempe n'était autre que le zébulon.

Il ferma les yeux…

De toute façon, avec la blessure qu'il avait à la tête, il ne pourrait pas aller très loin.

Sang…

Mais ce n'était pas le sien.

Ce ne pouvait pas être le sien !!

Alors dans ce cas…

Se retournant lentement, il aperçut le corps sans vie du blond, baignant dans une mare carmine. Mais ce n'était pas ça qui le troublait le plus.

Ce qui le trouvait n'était autre que ces deux prunelles d'un bleu océan qui le fixait avec une moue un peu déçue.

Squall : … j'ai perdu mes lentilles…

Seifer : idiot !! C'est tout ce que tu trouves à me dire ?

Squall : bah…

Seifer : je t'ai cru mort, Squall !!! Mort !!!

Ne pouvant plus supporter une telle pression, l'ancien chevalier se laissa tomber par terre.

Squall : hey, Seif, ça ne va pas ?

Sur ses joues…

Des larmes…

Squall : p'tain !! T'es vachi amoch !! j'aurais peut-être dû mettre moins de souffre dans le mélange…

Jamais il n'aurait cru qu'il en verserait pour lui…

Squall : hey !! Seif ? Tu vis toujours ?

Deux bras…

Encerclant la fine silhouette du seed en un geste possessif…

Seifer : … j'ai eu si peur de te perdre….

Squall : chuuttt !! Ne t'avais-je pas dis que je te protègerais au péril de ma vie ?

Seifer : justement, sombre idiot !! T'ai-t-il déjà arriver de penser que je ne voulais pas que tu meurs ?

Squall : tu es sûr que tu ne t'aies pas cogné la tête trop fort ?

Seifer : qui sait…

Disant cela, le blond embrassa langoureusement son cadet avant de lui passer sa chevalière au doigt.

Squall : ??? qu'est-ce que…

Sommeil…

Seifer : … un Almasy tient toujours ses promesses, tu devrais le savoir, Loire !!

Etrangement, il sentit ses paupières devenir extrêmement lourde et avait à présent tout le mal du monde à garder ses yeux ouverts.

Seifer : tu sais… j't'aime vraiment bien en fille, mais j'préfère ton sale caractère d'enfant capricieux…

Squall : woé ben la prochaine fois, l'enfant capricieux de laissera aller sur la potence !!

Rires…

Squall : tu ferais bien de te reposer, maintenant…

Seifer : … hum…

Se laissant aller contre la poitrine de son cadet, l'ancien chevalier ferma finalement les yeux sous ces dernières paroles…

Seifer : bonne nuit, Marya…

Sans se douter un seul instant que…

Squall : Bonne nuit…. Seif…

Des larmes se mettaient à couler le long des joues de sa douce moiti

Des bruits de pas…

Il ne bougea pas…

Squall : … peux-tu faire quelque chose pour moi ?

Ne sachant que trop bien ce qu'il attendait de lui, l'homme sourit.

??? : tu es un personnage étrange, Squall Loire…

Squall : et toi une ombre bien mystérieuse….

??? : chaque personne possède des secrets qu'elle ne souhaite pas voir dévoil

Squall : j'ai déjà entendu ça quelque part…

??? : tiens, toi aussi ?

Le seed sourit devant la pointe d'ironie qui perçait la voix de la personne se trouvant juste à ses côtés avant de reporter son attention à la silhouette se trouvant dans ses bras.

« Ne t'inquiètes pas…

Où que tu sois,

Je veillerais continuellement sur toi…. »