Chapitre 12

Harry ouvre la porte et voit Carol-anne sur celui qu'il aime.

Elle est assise en tête bêche, Harry ne voit que sa bouche et sa langue, se promenant sur le sexe de Draco.

Ce sexe qu'il a si souvent eu envie de satisfaire. Ce sexe qui ne réagit pas aux caresses experte de la petite garce.

Elle se dandine, son sexe sur la bouche de celui qu'il aime.

D'un pas, il s'avance. Sans faire de bruit.

Il pense que Draco est consentant. Il s'imagine qu'il l'a fait exprès.

Mais la posture ne lui semble pas normal.

Il continue de marcher sans bruit. Et puis il comprend.

Il le voit se débattre tant qu'il peut, il voit les chaînes qui le brident.

Il voit le bandeau qui l'empêche de crier.

Il voit la détresse dans son regard.

Il comprend que Draco n'a pas donné son accord.

Carol-Anne l'a trompé. Elle a profité de lui. Elle l'a fait chanté.

Elle allait payer.

D'un geste, Harry attrape sa baguette sur la valise près de son lit.

Et d'une voix déformé par la colère, il prononce la formule fatale.

Celle qu'il avait jurer de ne jamais prononcer.

Le corps de Carol-anne est pris de convulsion et disparaît dans une fumée verte.

Elle n'est plus qu'un douloureux souvenir pour chacun d'eux.

Des bruits de pas dans le couloir…

Des éclats de voix et une porte qui claque.

3 paires d'yeux regardant la scène.

Dumbledore, Snape et Mac Gonagall.

Harry en état de choc, prostré près du lit ou gît un Draco livide.

D'un coup de baguette, Severus détache le jeune serpentard.

Son corps est parsemé de lésion.

Les chaînes ayant servi à l'attacher sont d'un rouge vif.

Ces poignets sont lacérés par des brûlures ardentes.

Des griffures le long de son corps, des morsures ici et là.

Le sexe douloureux.

Draco n'est qu'une plaie.

Harry, secoué de sanglot, s'effondre lorsque sa directrice de maison s'approche.

Replié sur lui même, il pleure.

Dumbledore à compris.

Il sait...

Il expliqua tout ce qu'il savait sur Carol-anne.

Cette dernière n'était pas normale.

Elle était liée avec le lord noir.

Il l'a transformé en mangemort nymphomane.

Une mante religieuse humaine.

Et elle s'en était prise à Draco...

C'est qu'il n'était pas si mauvais qu'ils croyaient.

Et Harry l'avait sauvé.

Il savait aussi.

Il comprenait la nature des sentiments des deux garçons.

Maintenant ils devaient les laisser panser leur blessure l'un l'autre.

Il devait s'occuper des formalités liés à l'utilisation d'un sort impardonnable par Harry.

Il se retourna pour demander à ces deux collègues de faire le nécessaire pour rendre cette pièce incartable.

Il fallait les cacher le temps de tout expliquer. Leur laisser de quoi tenir quelques jours.

Ils allaient se retrouver seuls.