EPILOGUE

Harry et Draco se baladaient dans le parc. Main dans la main. Au vu et su de tous.

L'épreuve qu'ils venaient de traverser leurs avaient permis de se trouver et de vaincre les préjugés que les autres ne manquaient pas de leur montrer.

Ils avaient gagné leur bonheur.

Dans la famille Malfoy, on ne comptait plus de mangemort.

Lucius avait rompu son alliance avec Voldemort lorsqu'il avait vu que ce dernier avait attaqué son fils via Carol-anne.

Grâce aux informations qu'il avait fourni, on avait pu vaincre le lord et plus aucune menace ne planait sur le monde des sorciers.

Le fait d'apprendre que son fils était homosexuel avait été un choc mais il avait finit par l'accepter.

Le couple se promenait près du lac. Ils s'assirent l'un contre l'autre et observèrent l'horizon.

Chacun perdu dans ses pensées. Ces pensées qui n'était en fait, le souvenir de la nuit qu'ils avaient passé après la mort de Carol-anne.

Flash back

Les professeurs sortirent en leur laissant de quoi rester cacher pour quelques temps. Les deux jeunes hommes étaient encore choqué. Etrangement, Draco réagissait mieux que Harry. Le professeur de potions lui avait laissé quelques fioles et des bocaux contenant des onguents et des breuvages pour se soigner. Draco savait comment les utiliser.

Des leurs départs, il s'était occupé de soigner les blessures qui parsemaient son corps. Il regardait Harry, qui restait à genoux, au pied du lit.

Il n'avait pas bougé depuis qu'il s'était effondré après la mort de Carol-anne. Le seul mouvement était celui d'un balancier, d'avant en arrière.

Le serpentard se doutait qu'il était en état de choc. Il était d'ailleurs étonné que Dumbledore ou Mac Gonagall n'est pas fait quelques choses pour l'en sortir.

Il se rappela soudain d'une phrase que le vieux fou avait prononcé avant de sortir.

« Seul l'amour sincère pourra le faire revenir, advienne que pourra. Mais j'ai confiance en lui, il saura quoi faire »

Il n'avait pas compris sur le coup mais maintenant qu'il y repensait, il se demandait si c'était en lui que Dumbledore avait confiance, ce qui expliquerait le clin d'œil qu'il lui avait fait après qu'il ai vu la mine dégoûtée de son directeur de maison.

Dumbledore est connu pour en savoir beaucoup sur ces élèves. Et il est proche de Harry.

Le cerveau en ébullition, Draco continuait de réfléchir a ce qu'il devait faire.

Devait-il avouer à Harry son attirance et, avec un peu de chance, il sortirai de sa léthargie.

Que se passerai t'il si il ne réagissait pas ? Draco avait peur de se faire rejeter. Il appréhendait que le gryffondor se moque.

Mais il espérait aussi que l'état de Harry lui ferai oublier ce qu'il lui dirai éventuellement.

Allez ! Je me suis assez posé de questions ! Depuis le temps, c'est l'occasion ou jamais !

Le blond s'approcha du brun. On voyait sa détermination dans le regard. Il saisi la tète du brun, la redressa et le regarda droit dans les yeux.

-« Potter ! J'en ai marre de souffrir et de me taire ! Ca fait un moment que je ressent certaines choses pour toi et j'ai compris qu'il s'agissait de quelques choses bien plus fort que je ne me l'imaginais. »

Harry restait stoic. Aucune réaction de sa part. Reprenant son courage à deux mains, Draco se jeta à l'eau.

-« Bon sang Harry ! Je t'aime ! Réagit merde ! » fit le jeune Malfoy, d'une voix entrecoupé de pleurs.

Il approcha sa bouche tremblante de celle de son vis à vis et, tout en fermant les yeux, effleura une première fois les lèvres charnues de Harry.

Une larme coula le long de la joue de ce dernier et un frisson parcourut son corps.

Draco sentit une main remontée le long de son dos et il découvrit avec bonheur le vert émeraude des yeux de l'orphelin.

Il n'eu pas le temps de s'y plonger car le gryffondor prit possession de sa bouche avec ferveur.

Il l'embrassa encore et encore, inlassablement.

L'impression que Harry prenait Draco comme une bouée de sauvetage.

Il s'accrochait à lui d'une telle force.

Draco n'était pas contre, bien au contraire.

Soupirant d'aise, il répondait aux baisers et aux gestes passionnées d'une fougue similaire.

Les mains se promenait, découvrant les corps respectifs de chacun.

Leurs souffles saccadés liés aux soupirs emplissaient la pièce.

Ils ne pensaient plus qu'à eux, qu'aux sensations qu'ils se prodiguaient.

Les caresses se faisaient plus audacieuses. Harry frémissait sous les mains expertes du blond, qui découvrait son intimité tendu et serré.

Avide, il parti lui aussi à la rencontre de l'objet de ses pensées.

Lorsqu'il prit la verge de Draco dans ses mains, il sentit un frisson le parcourir de tout son long.

Le serpentard avait introduit son doigt dans sa cavité anale…

Harry commença pas goûter de la langue, doucement, en léchant de-ci de-là, son corps se dandinant sous les va et vient des doigts experts de son amant.

Cela l'excitait encore et encore. N'y tenant plus, il happa le sexe gonflée dans sa bouche et, avec un mouvement de va et vient, il suça consciencieusement la verge.

Draco était au 7ème ciel tant la langue et la bouche du gryffondor lui faisait du bien. Il sentait l'extase arrivé et arrêta Harry.

Pour leur première fois, il voulait jouir avec lui.

Il l'avait préparer a son arrivée et le moment était venue. S'extrayant des membres de Harry, il se mit à genoux et vint se placer derrière le brun.

D'un regard il lu la peur dans les yeux. Redressant Harry, il lui donna un profond baiser qu'il espérait rassurant puis d'un mouvement de hanche, il entra en lui.

Comme s'ils étaient fait l'un pour l'autre, leurs deux corps s'emboîtèrent parfaitement leur arrachant des cris de jouissance.

Draco entama alors une langoureuse danse, ses hanches allant et venant, ses mains et sa bouche parcourant le corps du gryffondor, le caressant.

Et lentement, ils atteignirent l'extase. Draco se rependant en lui, et Harry dans la main de son amant.

S'écroulant, ils s'endormirent lovés l'un contre l'autre.

Ils avait du temps devant eux pour recommencer encore et encore …

Flash back

Un sourire aux lèvres, ils tournèrent leur tête et échangèrent un long baiser.

Leurs yeux se perdirent.

L'un s'égara dans la couleur émeraude, l'autre contemplait les deux saphirs de son aimé.

Au loin, retenti le chant d'un phénix.

Les deux hommes se relevèrent et rentrèrent au château.

Ils avaient leur premier cours a donner.

FIN