Joyeux Noël Drago Malefoy !
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Un Noël à Poudlard qui sera peu ordinaire pour Drago, alors en septième année d'études...SLASH HP/DM...La fic sera écrite en quelques chapitres, pas beaucoup je pense, mais je verrai bien
Les chapitres seront courts, désolée
Le langage est parfois ordurier, mais c'est un choix personnel...Si avec son père j'imagine Drago comme assez "respectueux" (vous comprendrez vite ma notion du respect), en dehors de ça, je le vois plutôt avec un langage plus grossier. Pour inculquer le respect, faut bien savoir se montrer persuasif et dominateur, et pour moi le langage que j'appellerai "fort" aide.
Il y aura quelques scènes amoureuses, mais je ne pense pas érotiques, donc...
Ceci est un Yaoi, donc si vous n'aimez pas les relations gay, ben...Lisez pas, c'est pas la peine
ATTENTION : cette fic ne prend pas en compte le tome 6
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Et voilà, une ptite dédicace à ma Serpentard de mon coeur, ici nommée Mystery88...Gros bisous miss, j'ai fait ça pour toi qui adores les slash hp/dm, et j'espère sincèrement que ça te plaira !
Chapitre 1 : Deux lettres, un destin
"Très cher fils,
Je t' écris pour deux choses, les deux ayant leur importance, bien que j'en attache personnellement plus à une qu'à l'autre...Commençons donc par la nouvelle ayant le moins d'intérêt, si tu le veux bien...Il s'agit du fait que cette année, tu devras passer tes vacances à Poudlard car nous aurons (malheureusement, seulement j'ai bien peur de ne pouvoir agir autrement), ta mère et moi, à inviter une très importante famille du Ministère dont la femme ne supporte pas les enfants...Ne sois surtout pas indigné par ces lignes, car si je sais que tu as tout d'un homme, cette femme, elle, l'ignore, et porte une telle aversion à tout ce qui peut paraître junévile à ses yeux qu'il me sera impossible de te laisser rentrer au Manoir pour ces vacances...Comprends l'importance de cette invitation pour notre position au sein du Ministère, et conduits-toi en homme d'honneur, fils unique et dévoué à la cause du sang-pur, pour moi, pour ta mère, pour le Maître.
La seconde enfin est que j'ai la joie de t'annoncer tes futures fiançailles avec (je crois qu'il s'agit d'une de tes connaissances) la demoiselle Pansy Parkinson. Nous avons tout arrangé, avec son père, qui s'est fait une joie de te promettre la main de sa fille. Il s'agit d'un mariage honorable, et j'espère que tu t'en montreras digne, comme il se doit. L'union de nos deux familles de sang-pur ne sera que bénéfices, et je tiens à te dire que je ne tolérerai pas la moindre déception à ce sujet. N'oublie pas que je songe avant tout à ton avenir, qui se devra d'être glorieux, comme celui de tout Malefoy qui se respecte. Alors tâche de t'entendre avec ta future fiancée, tout au moins assez pour t'assurer par la suite un mariage réussi.
Avec toute mon affection, ton père
Lucius Malefoy."
Lorsqu'il eut fini de lire la missive de son père, dans la Salle Commune des Serpentard, Drago Malefoy s'effondra dans un des fauteuils moelleux qui se trouvaient devant la cheminée magique, les yeux écarquillés comme s'il venait de voir le Yéti, comme s'il espérait que le fauteuil allait l'engloutir ou qu'il se réveille en se disant que ça n'avait été qu'un simple cauchemar. Mais aucun de ces deux échappatoires ne semblait vouloir l'aider.
- Merde !
Assis à côté de lui, Goyle eut une de ses expressions de totale incompréhension qui lui donnait un air si idiot.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il.
Drago l'observa avec un dédain superbe mêlé d'exaspération...Etait-ce vraiment indispensable d'avoir un tel imbécile à ses côtés ? Après un petit moment de réflexion, le Serpentard finit par décider qu'après tout il n'avait rien à lui dire.
- Rien qui te regarde ! répliqua-t-il, mordant.
Goyle parut un peu surpris de la froideur du ton mais ne demanda rien de plus.
- Où est Crabbe ? Interrogea alors nerveusement Drago.
Il se tordait les mains derrière son dos, hors de vue de l'idiot qui fronça les sourcils.
- Aux toilettes.
- Encore ? Mais ça fait au moins un quart d'heure qu'il y est, il est tombé dans le trou ou il a pas trouvé le papier ?
Cette fois-ci, Goyle le regarda comme s'il était fou.
- ça fait même pas cinq minutes qu'il est parti, remarqua-t-il.
Drago se mordit les lèvres.
Voilà que je passe pour un imbécile...Mais pourquoi est-ce que mon "très cher" père tient tant que ça à me gâcher toutes mes vacances ? J'avais complètement oublié cette tradition de fiançailles...Pourquoi a-t-il absolument fallu qu'il ramène ça sur le tapis maintenant ? Surtout...Avec elle ? Déjà que je dois la supporter pour tout Poudlard, me dites pas que je vais AUSSI devoir ma la taper toute ma vie ? "Avec toute mon affection" ? Tu parles, quel enfoiré ! Quel cauchemar...
- ça va ?
Goyle avait l'air légèrement inquiet, ce qui énerva encore plus le blond. Il détestait être aussi lisible ! C'était une preuve de faiblesse, il l'avait compris depuis longtemps déjà. Et Drago Malefoy n'était pas faible. Jamais ! Des ses yeux bleu glaçon, il fusilla le garçon face à lui.
- Oui.
Peu désireux d'énerver plus celui qu'il considérait comme son supérieur, Goyle n'insista pas. Pourtant, lorsque Crabbe revint près d'eux, et que Drago lui lança vertement "Eh ben, t'en as mis du temps !", ce dernier remarqua que son "ami" le regardait de travers.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il, agressif.
Mais Crabbe leva les mains en l'air, comme un voleur pris en faute.
- Mais...Rien...
Et re-merde...Voilà que je me mets à passer pour un parano...De mieux en mieux...
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Toute la journée, Drago tenta d'esquiver les tentatives que l'on pourrait qualifier de "pot de colle" de Pansy qui, croyant à un jeu de séduction, continuait ses rires gras et ses regards langoureux, que Drago aurait fui comme la peste s'il l'avait pu. Mais, pire qu'un chien de chasse, la jeune fille le suivait partout, et si par malheur le blond arrivait à la semer, elle le retrouvait à cinq cent mètres à la ronde. A un tel point que Drago se demandait même si elle n'avait pas un mouchoir de lui avec son odeur pour le renifler et le retrouver par son odeur.
Et pourtant (-encore heureux- pensait Drago) elle ne semblait pas au courant des fiançailles prévues. Pourtant, comme le garçon s'en doutait, elle ne tarda pas à être au courant.
En effet, environ deux jours après la lettre de Lucius à son fils, elle reçut au petit déjeuner une lettre qui la fit bondir de joie, à tel point que ses oeufs au bacon finirent leur triste vie sur le sol carrelé de la Grande Salle. Sur les joues de la jeune fille s'étalaient des taches roses d'émotion. Elle regarda quelques instant Drago, ouvrant la bouche et la refermant sans avoir rien pu dire tant elle paraissait émoustillée. Puis, n'y tenant plus, elle se jeta au cou de Drago avec un bruit d'enfer si bien qu'une bonne vingtaine d'élèves autour d'eux ne tardèrent pas à tourner les yeux vers eux avant de pouffer de rire dans leur serviette. Drago, rouge comme une pivoine, tentait tant bien que mal de s'arracher à l'étreinte de la jeune fille, murmurant des vagues "Pansy, lâche moi !" mais cette dernière ne semblait absolument pas les entendre. Bien au contraire, lorsqu'elle le laissa enfin (c'est à dire après environ vingt minutes pendant lesquelles tous les élèves gardaient leurs yeux scochés sur le "couple", ne sachant trop s'ils devaient en rire ou s'enfuir de frayeur), ce fut pour clamer un sonore :
- Ho mon Dieu, Drago ! Je suis si heureuse qu'on se fiance !
Un silence de mort régna alors dans la salle. Toutes les conversations s'éteignirent en un seul instant.
Sachant qu'il ne pouvait pas tomber plus bas, honteux au possible, il resta un instant -un instant seulement- immobile, le regard vide, horrifié, avant de s'enfuir à toutes jambes en slalomant entre les tables des différentes maisons, sans prendre garde à l'endroit vers lequel il se dirigeait. Il courait, c'était tout ce qui importait. Il courait loin, loin de Pansy, loin de son père qu'il haïssait une fois de plus, loin de la foule des élèves qui pour la plupart hurlaient de rire dans la Grande Salle, les autres le regardant comme si un Ronflak Cornu venait d'apparaître soudainement devant eux. Tous, il les fuyait tous.
Lorsqu'il s'arrêta enfin, hors d'haleine, il s'aperçut qu'il se trouvait dans un coin parc, si éloigné que l'on ne distinguait plus que les plus hautes tours. Devant lui, calme et paisible, presque rassurant, un bout du lac projetait l'ombre du croissant de lune qui diffusait sa lumière à travers les yeux. Avec un énorme soupir de soulagement, il remarqua que personne ne l'avait suivi et qu'il était donc totalement seul. Et cette solitude le berça encore un peu. Il s'assit dans l'herbe, épuisé, encore honteux, mais plus calme. La dernière chose qu'il vit avant de s'endormir était une constellation qui brillait de tous ses feux...Qui semblait le protéger de son rayonnement. Et, sans savoir trop pourquoi, il décida que cette constellation serait son porte-bonheur.
Ce ne fut que plus tard qu'il se rendit compte qu'il s'agissait de la constellation du Lion.
Et voilà...J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à laisser des coms pour me dire ce que vous pensez du début de ma fic, j'en serai ravie !
bisous à tous, et + pour un nouveau chapitre !
kaléa-chan
