Part IV
Tout le monde la quittait, à la fin.
Son père était seulement le premier. Il était celui qui l'avait blessée le plus, de loin, mais il était juste un parmi tant d'autres. Après que son père l'ait quittée il y eut son premier observateur, tué par les mains d'un vampire. Ensuite Kendra, morte dans la dernière tentative de Spike et Dru pour conquérir la Bouche de l'enfer; Buffy les avaient pieutés pour la venger, mais ça n'avait rien fait pour atténuer le vide rongeant qu'elle sentait. Ensuite Faith, assassinée par l'Initiative pendant leurs premiers jours à Sunnydale; ils n'avaient même pas eu un corps à enterrer.
Ensuite Willow et Alex, tués par un démon peu après que l'Hivers soit apparu. Ensuite Oz, qui s'était excusé et avait fichu le camp de Sunnydale; il avait toujours été le plus brillant du groupe. Ensuite sa mère, qui était simplement décédée. Finalement Giles, vidé de son sang par un vampire – la dernière agonie, l'horreur ultime. Non, pas tout à fait l'ultime: Angel avait dû trancher la tête de Giles pour elle.
Angel était le seul qui ne l'avait jamais abandonnée. Après la mort de Kendra et de Faith, il avait été son rocher, son confort, son guide. Mais après la mort de Willow et d'Alex, ça avait changé. Elle avait eu besoin de tellement – plus que ce qu'il pouvait offrir. Peut-être plus que ce n'importe qui pouvait offrir.
Buffy avait besoin d'Angel pour mettre sa vie en bonne voie, et il ne pouvait pas. Ca n'était pas juste de s'attendre à ce qu'il fasse des miracles. Dans sa tête, elle comprenait ça. Dans son coeur, elle se sentait comme si la colère s'était accumulée toutes ces années jusqu'à la fin. Et pourtant, elle n'était jamais partie loin de lui. Comment pourrait-elle ? Il était tout ce qui lui restait. Tout ce qu'elle aurait jamais. Angel était la seule consolation pour toutes les douleurs dans sa vie; s'il ne pouvait pas arranger absolument tout, bien, elle prendrait ce qu'il pouvait donner: Compagnie. Sexe. Protection. Support. Force.
Il ne pouvait pas lui donner aucune de ces choses pendant qu'il roulait dans Los Angeles avec Wesley et Cordélia.
Elle essayait de le dire à Jenny et lui faire comprendre pourquoi c'était si dur de laisser Angel partir, même pour une nuit. Mais Jenny ne comprenait simplement pas.
"C'est une nuit," dit Jenny. Elle feuilletait certains vieux livres de Giles, cherchant pour n'importe qu'elle mention de Naiura. Ses coudes étaient posés sur le comptoir, et un de ses sourcils levé. "Et même toi peux survivre sans pour une nuit, pas vrai? Ou y a-t-il quelque chose à propos de l'appétit vampire-tueuse que je ne sais pas ? Non, ne me dis rien. Si je ne le sais pas, je préfère rester dans l'ignorance."
"Ce n'est pas à propos de sexe," dit Buffy. "N'avez-vous pas entendu un seul mot de ce que j'ai dis ?"
"Je t'ai entendue dire qu'Angel était la seule chose dans ta vie," dit Jenny. "Ce qui est ma façon de dire quelque chose comme 'qui suis-je, la boulangère du coin ?'"
"Nous sommes amies," dit automatiquement Buffy. "Mais – ça n'est pas la même chose que c'était avec Will et Alex. Tout comme Wesley n'est pas le même que Giles." Elle n'avait pas voulu le faire passer comme une attaque, mais elle pouvait dire que Jenny l'avait prit de cette façon. Jenny prit une profonde respiration, puis ferma son livre. "Mademoiselle Calendar – je n'ai pas voulu dire que --"
"Tu as simplement voulu dire que tu avais perdu ce qui comptait le plus pour toi," dit Jenny. "Devine quoi? Tu n'es pas la seule. Et si je peux vivre le reste de ma vie sans Rupert, tu peux apprendre à passer une nuit sans Angel."
Buffy pensa comme Jenny devait être en train de pleurer. Elle ne pouvait pas voir pour sure à cause de ses propres larmes dans ses yeux. "Je vais passer une nuit sans Angel," dit-elle. "J'en ai seulement pas envie. J'ai dû faire sans beaucoup personnes pendant si longtemps. Je veux juste – je veux juste la seule personne que j'ai -- "
"Je sais," dit Jenny, un peu moins rudement. "Je dis juste – c'est seulement une nuit. Ca pourrait être bien pire. Au moins demain, Angel te reviendra." Après un moment de silence, Jenny se tourna et sorti de la bibliothèque, retournant dans son bureau, à sa propre peine. Buffy se sentit encore plus mal qu'avant.
Wesley avait pensé que Cordélia les aurait amenés dans son manoir à L.A. Il n'y avait pas vraiment pensé ou proposé une raison pour laquelle elle les aurait amenés dans une maison qu'elle ne considérait pas comme la sienne. Il savait juste que, en y pensant, il les avait imaginé dans une ridiculement immense maison, Cordélia assise sur un sofa de $50,000 alors qu'elle leur racontait d'autres histoires de ce monde qui n'avait jamais existé.
A la place, elle les avait amené dans un nightclub.
"Caritas,"dit Wesley. "C'est du Latin pour 'pitié'."
"Je comprends le Latin," dit sèchement Angel. Wesley oubliait parfois qu'Angel avait été éduqué au siècle où le Latin était une obligation pour tous les écoliers. "Nom inhabituel pour un nightclub."
"C'est un nightclub inhabituel," dit Cordélia. Après sa mélancolie et son silence dans la voiture, Wesley était surpris de voir que Cordélia semblait éveillée, même désireuse d'aller à l'intérieur. "Allez les gars. Nous sommes sur le point d'être éclairer. Pour les faits, pas pour être, vous savez, éclairer."
"Je ne devrais pas espérer," renifla Wesley.
Cordélia fronça les sourcils. "J'avais oublié à quel point tu avais l'habitude d'être si coincé."
"Avait l'habitude?" murmura Angel. Wesley décida de l'ignorer.
Aussitôt qu'ils franchirent la porte, Wesley réalisa exactement ce que Corélia avait voulu dire par "inhabituel." L'endroit était rempli de démons – bons, mauvais et neutres; laids et magnifiques, dangereux et inoffensifs. Des humains étaient là aussi : Avocats avec des costumes luisants et des visages soupçonneux, sorcières avec des colliers runes, des touristes avec des appareils photos jetables. Et le plus étrange de tout – ils étaient tous en train d'apprécier une nuit de karaoké.
"The moment I wake up (Le moment où je me suis réveillée) --" chantait un petit démon de couleur violet, "-- before I put on my makeup, (avant que je ne mette mon maquillage,) I say a little prayer for you(j'ai dit une petite prière pour toi) --"
"Bizarre," dit Wesley. "De toutes les activités capables d'apporter une sorte de trève entre les démons et les humains --"
"Ce n'est pas le karaoké." dit Cordélia. Elle souriait maintenant, et Wesley pouvait seulement décrire son expression comme un profond soulagement. "C'est ce qui se passe après. Allez." Elle tira familièrement sur le bras d'Angel, comme si elle l'avait fait des dizaines de fois auparavant, quand Angel la regarda fixement, elle se tendu et s'écarta.
Pour couvrir le malaise, Wesley dit, "Est-ce ici que tu as rencontré Naiura?"
"Non," dit-elle, puis soupira. "En fait, je l'ai convoquée. L'amnésie est une affreuse, affreuse chose."
Ils se firent un chemin à travers la foule jusqu'à une petite table près de la scène. Un démon vert avec de petites cornes rouges était assis tout seul, secouant la tête avec la musique, et buvait à petite gorgée ce qui ressemblait à un Sea Breeze. Alors qu'ils arrivaient à la hauteur de la table, Cordélia hésita avant de dire, "Lorne?"
Le démon vert -- Lorne – leva les yeux et fit un large sourire. "Bien, bonjour ma belle!"
"Tu te rappelles de moi?"Les yeux de Cordélia s'illuminèrent.
"Oublier un visage comme le tien? Jamais!" dit Lorne. "Laisse moi te dire, je ne rate jamais un épisode. La tension sexuelle entre Cordy et Todd? Que du chaud, bébé, ce soir!"
Le bonheur de Cordélia se fana en un instant. Ses épaules retombèrent. "Tu veux dire – tu te rappelles de moi seulement par la série. La série de cette réalité."
"Oui, comme les autres 22.9 millions spectateurs chaque semaines, je regarde la série. Mais la partie 'cette réalité' – c'est du genre 'la suite au prochain épisode', chérie."
Wesley le coupa. "Les souvenirs de Cordélia ont été trifouillés."
"Non, ils ne l'ont pas été," insista Cordélia. "La réalité a été trifouillée. Pas ma mémoire. Je veux dire, je me suis souvenue comment trouver cet endroit pas vrai ?"
"On peut argumenter à propos de ça toute la nuit," dit Angel. "On ne va jamais trouver une réponse ."
"Si, nous allons le faire," insista Cordélia. "Aussitôt que j'aurais chanté."
"Chanté ?" dirent Angel et Wesley à l'unisson.
"Je ne connais pas son Q.I, mais elle trouvé mon M.O (motus operandi - façon d'agir)," dit Lorne. "Quand les gens chantent, leur âmes se mettent à nu, et je peux les lire. J'ai un petit coup d'œil de leur passé, peut-être une prévision pour leur futur. C'est pour ça que les gens et les sortes de personnes viennent chez Caritas. Pour apprendre leur destin. Et puisse que les gens chantent, pourquoi pas un karaoké ?"
Angel s'assit lourdement à la table. "J'ai vraiment cru qu'il y avait quelque chose derrière tout ça," murmura-t-il à Wesley. "Mais non. Cordélia Chase est simplement devenue dingue."
Wesley ne pouvait pas le contredire.
Riley prit la position de sentinelle à la porte, faisant signe aux gardes de partir. Son rang était assez haut pour éviter ce genre de devoir s'il le choisissait, mais il voulait entendre ce qui allait se dire ici – et il savait maintenant que Maggie Walsh lui disait seulement ce qu'elle voulait qu'il entende.
Elle était assisse à la grande table maintenant, lui jetant en regard avec un sourire trop connaisseur. Dr. Walsh pouvait le lire facilement. Ca ennuyait Riley qu'elle sache ce qu'il préparait et ne se sentait pas obligée de faire quelque chose à propos de ça. Il aimait penser qu'il pouvait être un problème pour elle, s'il le choisissait.
Mais, alors tu ne choisis jamais, n'est-ce pas? Pensa-t-il.
Nairua s'était assise à côté de Walsh, ne la reconnaissant pas. Le démon bleu-argenté n'avait pas l'air de d'ignorer délibérément Walsh autant qu'elle semblait être indifférente à sa présence. Riley demandait une telle nonchalance, l'enviait même.
La porte s'ouvrit, et Adam entra. Sa face tordue et son corps lourd trahissaient rarement n'importe qu'elle émotions, mais il réagit à Naiura. Riley ne pouvait pas exactement dire comment – il pouvait seulement voir une certaine tension, une certaine hésitation.
Naiura sourit. "Salutations, Adam. C'est un plaisir de te rencontrer. Je suis Naiura. Me connais-tu?"
"Je sais les choses qui ont été dites," répondit Adam de sa voix habituel grave, polie. "Je sais les choses qui ont existé."
"Alors tu sais que je suis d'une dimension très différente de la tienne," dit Naiura. Elle croisa ses longues, minces mains devant elle. "Et que je souhaite rentrer chez moi."
"J'avais réalise qu'il devait en être ainsi." dit Adam. "Mais vous n'avez pas indiqué clairement pourquoi je devrais vous aider."
"Donne-moi le temps." sourit Naiura, ses dents blanches de requins en contraste avec sa peau de couleur ardoise. "Tu me le dois, Adam. Bien plus que tu ne le sais."
Maggie Walsh se poussa en arrière. "Il vous le doit?" railla-t-elle. "Il n'est vivant que depuis trois ans, et j'étais présente tout ce temps. Et je ne me rappelle pas que vous lui ayez fait aucunes faveurs."
Naiura ne fut pas déconcertée. "Tu me le dois aussi, femme."
"Elle a raison," dit Adam. Il fallut un moment à Riley pour réaliser qu'il réprimandait Walsh à la place de Naiura. "Si ce n'était grâce au travail de Naiura, vous et moi seriez morts, Mère." Riley sentit ses yeux s'ouvrir grand; il se battit pour empêcher sa mâchoire de tomber.
Apparemment il n'était pas le seul à être surpris; Naiura se redressa et leva ses sourcils plumeux. "Comment peux-tu savoir ça?"
Adam sourit – une vue rare et terrible. "Je comprends toutes les réalités. Je peux sentir quand elles changent autour de moi, quand elles sont recrées. J'ai connu tellement de manipulation dans le passé, et je comprends maintenant que la réalité dans laquelle nous vivons est une récente de vos créations. Dans la réalité qu'il y avait avant, ma Mère et moi sommes morts il y a longtemps." Adam se tourna vers Walsh, et son sourire devint encore plus horribles. "Les choses étaient très différentes entre nous, Mère."
"Je ne comprends pas," dit Walsh. Ses mains serraient étroitement sa planchette. Riley pouvait voir ses articulations blanches. "Ca – ça n'est pas la réalité?"
"C'est la réalité," dit Naiura. "Maintenant. Et peut-être désormais. Mais pas avant."
"Vous nous avez donné la réalité que nous possédons maintenant," clarifia Adam. " La vue que vous m'accordez ne me révèle cependant pas pourquoi vous l'avez fait."
Naiura commençait à se relaxer encore, son sourire s'élargit; Riley figura que la conversation prenait le chemin qu'elle voulait qu'elle prenne. De son côté, il savait qu'il était toujours en état de choc. La réalité n'était pas -- réel. Ou l'était-elle? Sa tête le ferait souffrir plus tard quand il essayerait de résoudre ça. Pour le moment, il se concentrait sur ce que disait Naiura. "Je peux seulement changer la réalité quand et lorsque je suis sollicitée pour le faire. Les limitations de mon pouvoir dans ce royaume sont sévères. Durant des siècles, j'ai tordu le destin de cette façon – réunir des amants éloignés, changer les résultats des guerres, et d'autres choses ridicules et terrestres. Mais finalement, il y a deux jours, une fille m'a appelée et a fait une très -- vague -- requête." Naiura rit, un son que Riley trouva beau et attirant malgré lui. "J'ai vu un moyen de répondre à sa réclamation et d'atteindre mon propre but. Le résultat est maintenant la réalité que vous habitez."
"Votre propre but,"dit Adam. "Quel est-il?"
"Rentrer à la maison," répondit Naiura. "Et je crois que vous avez trouvé les moyens."
Angel ne pouvait pas ôter ses yeux de Cordélia. Comme personne d'autres dans la pièce. Ils regardaient tous, écoutaient tous – tous consternés.
"Youuuuuu're heeere, there's nothing I feeeear, (tu es là, il n'y a rien que je craigne)" chanta Cordelia, sa voix se fissurant sur les notes. "I know my heart will go onnnnnn—(et je sais que mon coeur continuera encore--)"
"Ca répond à la question," dit Wesley. Angel se tourna vers lui et souleva un sourcil, et Wesley haussa les épaules. "J'ai toujours suspecté qu'elle chantait en play-back dans l'épisode musical." Angel secoua la tête et retourna regarder Cordélia.
Elle pense qu'elle m'aime, pensa-t-il alors qu'il étudiait son visage, retourné dans les lumières roses et blanches de la scène. Pourquoi penserait-elle jamais ça? Angel savait trop bien que son amour était plus un fardeau qu'une bénédiction; Buffy ne l'avait jamais mit en mots, du moins pas devant lui, mais il comprenait que c'était vrai. Buffy était tellement blessée, dans une telle solitude et un tel besoin désespéré; elle méritait quelque qui pouvait se consacrer à elle, lui donner du bonheur et de la joie dans sa vie. Angel portait son obscurité avec lui, ses souvenirs et sa culpabilité et sa peine qui l'empêchait d'être capable de sortir Buffy de sa dépression actuelle. Ils pouvaient seulement souffrir ensemble – mais ils étaient destinés à se soutenir l'un l'autre, et Angel avait stoppé depuis longtemps de demander pourquoi.
Pourquoi une fille comme Cordélia – riche et magnifique et réussissant plus qu'elle n'aurait jamais rêver – voulait s'imaginer amoureuse de quelqu'un comme lui?
Peut-être que ça a quelque chose avoir avec la mission dont elle parle, pensa Angel. Elle ne pense pas seulement que nous sommes romantiquement impliqués; elle croit que nous sommes partenaires dans quelque chose. Quelque chose de plus grand que juste nous autres. Quelque chose qui a vraiment de l'importance.
Ce sentiment – ce sens d'être deux parts d'une seule, servir une cause qui valait la peine de vivre ou de mourir pour – c'était intoxiquant. Angel pouvait se rappeler quand s'était senti de cette façon à propos de Buffy. Ca vous liait ensemble. Les hallucinations de Cordélia pouvaient être fausses, mais elles avaient la palette d'émotions correctes. Et il ne pouvait pas nier que la pensée d'avoir une mission à lui résonnait avec puissance à l'intérieur de lui – même si c'était impossible.
"Goooo on and onnnnnn! (continuera encore et encore!) " finit grandement Cordélia – aussi grandement qu'elle pouvait en tout cas. Le public fut silencieux pour un moment, puis applaudit chaleureusement, célébrant la star plutôt que la chanson. Elle leur sourit faiblement et descendit les marches vers Lorne. Angel se tourna pour regarder le démon lui-même --
La bouche de Lorne était grande ouverte. Il avait apparemment renversé son Sea Breeze à un moment donné durant le numéro, mais ne l'avait pas remarqué; une flaque énorme couvrait sa table. Angel tapa Wesley sur l'épaule alors qu'il se levait. "Je pense que quelque chose ne va pas avec ce type Lorne," dit-il.
"Ma parole," dit Wesley. "S'il a les oreilles sensibles, pas de questions, après CA."
Ils arrivèrent à la table de Lorne presque qu'en même temps que Cordélia. A la surprise d'Angel, elle souriait à l'état sonné de Lorne. "Qu'est-ce que je t'ai dit?" dit-elle avec un grand sourire.
Sa question sortit Lorne de sa stupeur. "Sainte Vache," dit Lorne. "Et, n'étant pas un Hidoux, je ne fais pas les louanges des bovins trop souvent. Mais ce que tu m'as montré --"
"Qu'est-ce que tu as vu?" dit Angel.
"Normalement, mon grand, je te dirais que ce que j'ai vu n'est pas tes affaires," répondu âprement Lorne. "Mes lectures sont personnelles. Mais puisse que ça se produit, ce sont tes affaires. Il s'avère que nous nous connaissions vachement mieux, jusqu'à récemment."
Angel dit, en hésitant, "Tu veux dire – le monde dont elle nous parle, celui dont elle se souvient --"
"Est 100 véritable," répondit Lorne. "Crois-moi, il n'y a aucune raison pour que je m'imagine finir comme la nounou de ton bébé. Dans un sens totalement officieux, bien sûr, mais tu ne fais pas beaucoup de babysitting sans gagner une paire de crédit."
Angel regarda fixement Lorne, puis regarda Cordélia, qui le regardait avec un mélange de triomphe et d'espoir. Il essaye de penser à quelque à dire, mais pu seulement sortir, "Nounou?"
Ca ne pouvait pas être réel. Une mission. Un enfant. Aimer Cordélia et pas Buffy. Ca ne pouvait pas être réel. Quelque chose d'autre se passait, quelque chose de plus étrange que ce qu'il connaissait.
Wesley était apparemment arrive à la même conclusion. "Mr. Lorne --"
"Mon nom de famille est en fait Deathwok, si tu peux le croire," dit Lorne. "Donc s'il-te-plaît reste au nom de base. C'est le moins que tu me doivent, depuis que dans la réalité précédente, tu m'as frappé à la tête avec quelque chose de très émoussé, et non, je ne parle pas de notre star télé ici ."
"Hey!" dit Cordélia. Mais ensuite elle se relaxa et sourit. "Vous savez, je m'en fiche. Même être à nouveau taquinée par vous les gars est bien."
Une mission. Une raison d'être ici. Ca ne pouvait pas être vrai. Angel voulait que ça soit vrai, et il ne faisait pas confiance à ses propres désires.
"Lorne," dit Wesley, sur un ton de maître d'école, "Tu réalise que nous avons besoin d'une certaine vérification de tes capacités."
"Biensûr," dit Lorne. "Donc, lequel de vous, jeunes homes, va basculer le micro ? Il y a certains autres points de cette autre réalité que je veux clarifier—une particulièrement à propos d'un groupe de garçons venant ici et détruisant l'endroit --"
"Je chanterai," dit Angel obscurément. Il n'avait pas chanté depuis longtemps, mais il se rappelait bien que la performance de Cordélia était susceptible de lui faire honte. Cependant, il figura que son embarrassement n'était pas la chose la plus importante. "Lis-moi. Je veux savoir ce que les – croyances – de Cordélia ont avoir avec moi."
Wesley inclina la tête. Cordélia rit, un peu nerveusement. "Je n'aurais jamais pensé que je serais heureuse de t'entendre encore chanter du Manilow."
Angel la regarda. "Qu'est-ce que tu as dit?"
Cordélia fit une pause, puis réalisa ce qu'elle venait de dire et commença à sourire largement. "J'ai dit -- Je n'aurais jamais pensé que je serais heureuse de t'entendre encore chanter du Manilow."
Angel se rapprocha un peu plus près. "Quelle chanson?"demanda-t-il. "Quelle chanson penses-tu que je vais chanter?"
Elle fit un pas plus près en retour, comme ça leur visage être près l'un de l'autre, et son visage rougissait d'excitation. "'Mandy,'" murmura-t-elle. "Tu vas te lever et chanter 'Mandy,' parce que tu es un tel doux vieux jeux que tu pense que c'est joli."
Wesley se moqua. "Ne sois pas absurde. Personne ne pense que -- Angel?"
Angel continuait de regarder le visage de Cordélia avec un lent, et naissant émerveillement. Elle pourrait avoir inventé le bébé, pensa-t-il. Elle pourrait avoir rencontrer Darla ou Drusilla une fois, et elles pourraient lui avoir raconter à propos du ballet. Il y a probablement des écrits de mon histoire avec Acathla. Et n'importe qui me connaissant pourrait avoir deviner que je voudrais avoir une raison de penser que je méritais de vivre. Mais il n'y a personne, personne sur la terre, vivant ou mort, qui ait jamais su que j'aimais "Mandy."
Sauf Cordélia.
Il murmura, "C'est vrai, n'est-ce pas?"
"C'est vrai," dit-elle, et elle prit sa main dans la sienne. "Tout est vrai. Angel, est-ce que tu me crois ? Oh, Dieu, je t'en prie dis-moi que tu me crois."
"Angel?" Wesley les regardaient dans une franche incrédibilité.
"Je crois – je crois que oui," dit Angel à Cordélia. Il sentit quelque chose passé au-dessus de lui, le soulagé d'un poids qu'il n'avait pas réalisé qu'il portait. Pour la première fois en cinq ans, Angel se sentit étrangement, passionnément libre. "Je te crois."
Elle fit un cri de plaisir et jeta ses bras autour de lui. Angel se raidi et recula, s'éloignant lui-même plus loin. Le poids réapparut à nouveau, aussi vite qu'il était parti. Cordélia le regarda, blessée premièrement, ensuite en comprenant. "Ca ne résout pas exactement tout nos problèmes, pas vrai?" dit-elle.
"Je pense plutôt que ça devrait les doubler," dit Wesley.
Riley marchait aux côtés du Dr. Walsh, espérant attirer son attention. Sûrement, elle ne laisserait pas Adam donné à cette créature Naiura l'accès à leur dernière trouvaille. Riley ne comprenait pas encore entièrement ce que c'était, mais il avait appris que personne d'autre ne le faisait. Ils savaient seulement que ça possédait une grande puissance, ce qui était une vachement bonne raison de garder Naiura ou n'importe quelle créature comme elle bien loin de ça.
Mais encore, ça faisait des années que les raisons de l'Initiative pour quoi que ce soit semblaient ne plus être sensées pour Riley.
Ils atteignèrent la porte de la chambre des recherches, et Walsh entra le code, poussa la carte. Alors que les portes s'ouvrirent, Naiura rentra de façon grandiose, Adam à son côté. Walsh les suivit, et Riley la suivit. Il vit Dr. Walsh lui lancer un regard – son autorisation dans cette zone était limitée – mais elle ne le défia pas ouvertement.
La pierre géante était debout au milieu de la pièce, divers morceaux de poussières et de débris encombrant le sol tout autour d'elle. Riley réalisa que ça avait été une boîte, une sorte d'enveloppe – et que la boîte avait été ouverte. A l'intérieur --
"Magnifique," murmura Naiura.
Walsh leva un sourcil. "Si vous le dites. Je le trouvais quelque peu grotesque."
"Le moyen de rentrer à la maison est toujours magnifique," dit Naiura.
"Ca ouvre un passage vers une dimension démoniaque," dit Adam. "Je l'avais déjà senti. C'est votre maison ?"
"Ca l'est – assez prêt," dit Naiura, fascinée. "D'ici, je peux trouver mon chemin. Rien ne retiendra mes pouvoirs là."
"Donc, vous souhaitez que j'ouvre ce passage," dit Adam.
"Tu es assez proche de l'humain pour le faire," dit Naiura. "Seulement quelque chose en partie humaine – un vampire ou un zombie, ou toi, quoi que tu sois – peux utiliser son sang pour le faire."
"Pourquoi?" dit Riley. Ils le regardèrent tous, irrités par son inhabituelle cassure du silence. Mais il se redressa un peu plus et continua. "Pourquoi ouvrirait-il un passage vers une dimension démoniaque? Ca le détruirait lui en même que tout le reste."
"Pour cimenter cette réalité en place," dit Naiura.
"C'est la réalité!" insista Walsh. "Vous avez dit que vous l'aviez changée; je ne peux pas vérifier cela, mais je sais ce qui est réel maintenant"
Naiura ricana, "C'est réel parce que je suis dedans. Quand je pars – quand mon influence sur ce royaume cesse – alors les choses se décadreront ? Elles changeront. Je ne sais pas encore exactement comment. Mais je sais qu'il ne faut pas beaucoup de changements pour que vous deux cessiez de vivre, et que votre pouvoir à Sunnydale prenne fin."
Riley était confus, mais Adam semblait comprendre. "Ouvrir le passage pour un court temps relâcherait une grande puissance sur la Bouche de l'enfer," dit-il. "Vous pourriez passer au travers. Et quand je le fermerais, utilisant mon sang, alors cette réalité deviendra la seule réalité. Maintenant et pour toujours."
"Tu vois?" dit Naiura, ravie de sa compréhension. "Nous pouvons tous avoir ce que nous voulons. Nous pouvons tous avoir ce dont nous avons besoin. Nous tous." Elle posa ses mains aux pieds du démon de pierre. "Je ne pouvais arriver près de ceci, la dernière fois. Je n'en ai pas eu la chance, mais je l'ai maintenant."
"Quelqu'un d'autre l'a utilisé avant?" dit Walsh.
"Quelque d'autre," convenu Naiura. "Quelqu'un d'autre qui avait juré son sang à Acathla."
Riley s'assura qu'il se souviendrait du nom. Acathla. Acathla.
Cordélia pleura tout le long de "Mandy". Elle ne pouvait pas s'en empêcher et ne le voulait pas.
Un moment donné, Wesley se pencha près d'elle et dit, "Allez, maintenant. Ce n'est pas SI mauvais."
Elle rit à travers ses larmes. "Non, ça ne l'est pas," convenu-t-elle. "C'est merveilleux. C'est magnifique."
Lorne inclina sagement la tête. "C'est comme ça que vous savez que c'est de l'amour."
Elle rayonna vers Angel sur la scène; elle pensa qu'il la regarda encore une fois, mais il se concentrait la plupart du temps sur le téléprompteur, trébuchant sur les notes. "You came and you gave without taking – (tu vins et donna sans prendre) and I sent you away (et je te renvoi plus loin) -- " chanta Angel, serrant le micro étroitement dans ses mains.
Il avait l'air mal à l'aise. Il avait l'air sérieux. Malgré la véritable horreur du moment, il avait l'air plein d'espoir. En bref, il ressemblait à son Angel – à l'homme qu'elle aimait.
Angel me croit, pensa Cordélia. Il me croit, même avec toute cette folie. Cet Angel n'était pas son Angel, pas exactement – mais la différence ne semblait pas avoir beaucoup d'importance. Quand elle était amnésique, elle avait été troublée et déconcertée par l'adoration incontestée d'Angel; maintenant elle savait très bien comment il s'était senti. Quand vous aimiez quelqu'un, vous aimiez plus que les souvenirs et expériences partagées. Vous aimiez sa pure vérité, l'esprit ou l'âme ou de n'importe qu'elle façon dont vous l'appeliez. La partie qui ne changeait jamais – vous l'aimiez aussi.
Cordélia voulait toujours récupérer leur monde désespérément, mais pour la première fois depuis qu'elle était arrivée aux fashion awards, elle se sentait certaine qu'elle récupérerait ce monde. Elle avait Angel à ses côtés à nouveau. Maintenant qu'ils étaient ensemble, ils trouveraient un moyen. Ils l'avaient toujours fait. Ils le feraient toujours.
"And I need (et j'ai besoin de) --" Angel avait l'air encore plus incommode qu'avant, mais il alla courageusement chercher la dernière note: "Youuuuuu! (toi !)" Wesley grimaça. Lorne boucha ses oreilles. Même Cordélia sentit son sourire hésiter pendant un moment.
Mais il l'a fait pour moi, pensa-t-elle. Il l'a fait pour trouver une solution pour nous. Cordélia rit à travers ses larmes et applaudi furieusement alors qu'Angel quittait la scène. Personne d'autre ne frappait des mains, mais Cordélia s'en fichait.
Angel lui souriait d'un air désabusé comme il marchait vers leur table. "Même toi ne vas pas réclamer une autre."
"Je ne te ferais pas ça," dit Cordélia. "Enfin, en fait, je le ferais, mais pas ce soir. Tu as vu toute l'histoire, n'est-ce pas, Lorne?"
"En version cinéma technicouleur," dit Lorne "N'es-tu pas le petit paquet de singularités psychologiques? Tu pourrais chanter tout le catalogue des Emmy Awards, et je n'aurais toujours pas vu tout de fond en comble. Pas que je veuille que tu chantes," ajouta-t-il à la hâte.
"Peux-tu m'en dire plus?" dit Angel. "A propos de cette vie que Cordélia et moi avons ensemble? Et Wesley," ajouta-t-il, après coup. Wesley eut l'air peiné. Bizarre, pensa Cordélia. Ils ne se connaissent même pas l'un l'autre ou s'inquiète à propos de l'un l'autre, dans cette réalité – et ils s'entendent mieux.
Ensuite elle se rappela de – ce qu'était devenu le bébé, ce qui était arrivé avec l'adolescent durant son amnésie – et elle dû réprimer une montée subite de colère. Cordélia se rappela elle-même: Retiens Wesley pour ça, qui vous a réellement mit dans la merde.
"Je peux te dire qu'elle t'a donné la vraie histoire," dit Lorne. "Tu étais assez le champion dans ces parts, il semble. Faisant de bonnes actions, redressant les maux, occasionnellement sortant des limites profondes, mais, hey, tout part au lavage. Cette réalité-ci est plus claire pour moi, bien que, et dans cette réalité, mon pote, tu as sacrément besoin d'un changement ou deux. Peux-tu dire 'être prisonnier'? Tu en en train de t'enterrer dans les congères(amas de neige), et il est grand temps que tu t'en sortes."
Uh-huh, pensa Cordélia. Il y a du trouble dans le paradis Buffy-Angel. Elle savait qu'elle ne devrait pas s'en inquiéter dans cette réalité, sachant que ça n'allait plus durer que pour quelques jours, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de sentir une lueur chaude de satisfaction. Puis elle vit la douleur dans les yeux Angel, et elle se sentit honteuse et confuse.
"Ok, revenons à la réalité originale pour une seconde,"dit Cordélia. "Je sais que je nous ai fourré dans cette merde, mais comment on s'en sort?"
"Nous avons besoin de prêter un peu d'attention à cette réalité aussi," dit Lorne. "De grandes choses se préparent, et elles ne présagent rien de bon."
"Peux-tu expliquer un peu plus, oh, concrètement?" dit Wesley.
"C'est un genre de méli-mélo pour moi," confessa Lorne, "Mais je connais un fêlé qui parle à propos d'une partie de ça depuis un bon moment. Je pensais juste qu'il avait trop bu – ici, ça arrive – mais je commence à penser, que vous les gars êtes les pièces manquantes de son puzzle."
Lorne se leva sur ses pieds et se dirigea vers le bar; Cordélia et les autres le suivirent. "Qu'est-ce que tu veux dire?" dit-elle. "Quelqu'un d'autre se rappelle ma réalité?"
"Je ne suis pas sûre," dit Lorne, faisant un geste vers une figure effondrée sur le bar. "Pourquoi ne lui demandes-tu pas?"
La figure se retourna. Cordélia haleta.
"Vous êtes là," dit Doyle. "Il était temps que vous vous montriez."
