Part V
Angel observa le visage Cordélia se changer un mélange de surprise et de plaisir. "Doyle?" haleta-t-elle.
L'homme irlandais du bar -- Doyle, apparemment -- sourit. "Ne me dis pas que nous avons été présentés," dit-il. "J'avais espéré pouvoir faire une bonne première impression pour une fois, et maintenant il semble que j'ai déjà fichu celle-ci en l'air."
A l'étonnement d'Angel, Cordélia s'approcha plus près et embrassa durement Doyle. Puis elle le regarda un moment avant de l'embrasser encore. "Allez!" dit-elle. "Donne-les moi!"
"Tu peux avoir tout ce que tu veux, chérie, vu comme on s'entend si bien."
"Je pensais qu'elle était amoureuse de toi," dit Wesley à Angel.
"Je le pensais aussi," répondit Angel. D'une façon absurde, il se trouva lui-même se sentir jaloux de ce Doyle.
Cordelia frappa Doyle sur le bras. "Ne te fais pas d'illusions, Monsieur-je-n'ai-jamais-demandé-une-fille-à-sortir-parce-que-je-suis-tout-timide-à-propos-de-moi-être-à-moitié-démon. Tu as raté ta chance. Mais j'ai besoin des visions, Doyle. Donne-les moi. Je suis prête. Je suis plus que prête." Elle embrassa Doyle une fois de plus, mais cette fois, Doyle sembla être trop étonné pour bien apprécier l'expérience.
"Comment as-tu su à propos de la chose à moitié démon ?" dit Doyle. "Suis-je devenu vert et ne l'ai pas remarqué?"
"Tu es aussi doux que la peau d'un bébé," lui assura Lorne. "Mais pas aussi doux que cette jeune femme ici."Il sourit à Cordélia. "Mince, tu ne perds pas de temps, pas vrai?"
"Je suis amoureuse d'Angel," dit Cordélia. "Je n'ai jamais été amoureuse de Doyle, bien que, je suis passée par une phase où je le trouvais vraiment attirant, malgré la chemise."
"Qu'est-ce qui ne va pas avec ma chemise?" protesta Doyle.
Angel jeta un oeil à la chemise en polyester orange et dorée. "Tout," dit-il. Pourquoi cela état si bon de dénigrer quelqu'un qu'il ne connaissait pas?
Parce que ce quelqu'un embrassait Cordélia. Angel ne sentait réellement rien pour elle, se dit-il – mais le monde qu'elle représentait, un monde où il avait un but et une signification, était déjà quelque chose qu'il était désespérer de revendiquer.
Ensuite il vit Cordélia sourire à sa plaisanterie, ses yeux sombres brillant avec amour; contre sa volonté, Angel senti un frisson de désir pour elle – juste pour qu'elle continue de lui sourire de cette façon, juste de cette manière.
"Donc tu n'es pas amoureuse de Doyle," dit Wesley, aussi analytique à rendre fou que jamais. "Evidemment tu n'es pas attirée par aucune sorte de magnétisme accablant --"
"Hey!" Doyle menaça Wesley du regard. "Des choses plus étranges sont arrivées. Pas beaucoup et pas souvent, je te l'accorde, mais de temps en temps."
"—donc, que diable es-tu en train de faire?" finit Wesley. Angel était heureux que la question ait été posée pour lui.
"Elle essaye d'avoir les visions," dit Lorne.
"Tu comprends ce qu'il se passe?" dit Angel.
"Alors ça, non, mon doux," dit Lorne. "Je suis aussi confus que toi, et ça veut dire quelque chose. Mais la star du petit écran vient juste de dire qu'elle avait besoin des visions, si j'ai bien entendu."
"Mes visions?" dit Doyle. "Ma carte de salutations du futur, la courtoisie des Puissances Qui Sont?" Il y avait cette expressions encore.
"Dans la réalité dont je me souviens, elles étaient mes visions," dit Cordélia. "Après que tu me les ais données. Après --" sa voix mourut.
Angel essaya de mettre tout ensemble. "Tu veux dire que tu avais des visions – tu avais des pouvoirs? Tu pouvais voir le futur?"
Wesley eut l'air plutôt dépité. "Tu ne nous as jamais dit cela."
"Excuse moi, mais je semblais déjà folle!" protesta Cordelia. "Dire, et oh, par ailleurs, j'étais une médium aussi – bien, ça ne semblait pas comme si ça allait aider mes chances."
Le visage de Doyle devint pale comme la mort; bien qu'Angel venait juste de le rencontrer, il sentit immédiatement que quelque chose n'allait vraiment pas. "Qu'est-ce qu'il y a?" dit Angel. "Si c'est à propos du truc 'réalité différente', on peut expliquer."
"J'ai déjà compris l'image," dit Doyle. Il prit une profonde gorgée de son Gini et s'effondra su le bar. "C'est juste qu'il y a juste un seul moyen de renoncer aux vision. Ca implique embrasser quelqu'un --"
"Ouais, ouais, on a compris ça," dit Angel, essayant de changer de sujet.
"-- comme je disais, embrasser quelqu'un juste avant que tu ne meurs."
Cordélia inclina doucement la tête. "J'aurais dû le deviner," dit-elle. "Que mourir était le déclenchement, pas juste embrasser. Ca explique beaucoup."
Angel mit deux et deux ensemble et fixa Doyle. "Tu veux dire – dans l'autre réalité – tu es mort."
"Tu es parti comme un héro," dit Cordélia. Ses yeux étaient humides de larmes non versées. "Si ça peut aider. Tu as sauvé un tas d'hommes et de femmes et d'enfants, sans mentionner Angel et moi."
"Ca aide un peu," dit Doyle. Il était circonspect maintenant, et Angel ne pouvait pas le blâmer. "Ce qui aide plus est le fait que je suis en vie ici dans cette réalité."
La réalité que nous essayons de changer, réalisa Angel. Si nous récupérons le monde dont Cordélia se rappelle – ce monde qui sonne comme tous les rêves que j'ai jamais eut, légèrement corrompu – alors nous allons tuer cet homme. Cordélia l'avait réalisé aussi, il pouvait le voir; la main qu'elle levait à son visage tremblait. Angel lui saisi le bras et lui donna une compression rassurante; il ne manqua pas le regard noir que Wesley lui donna alors qu'il faisait le geste.
"Ce qui fait vraiment, vraiment fait chier," continua Doyle, " est le fait que je suis supposé vous aider à faire ce que vous êtes en train de faire, ce qui je soupçonne fini avec une pierre tombale à la place du 'nous vous prions d'agréer l'expression de nos salutations distinguées'."
"Attends," dit Angel. "Tu le sais, et tu veux nous aider?"
"'Veux' est peut-être un peu fort pousser,"dit Doyle. "Une façon vachement trop forte, en faite. Mais j'ai eu une vision de vous trois, juste comme ça. Je sais que vous vous dirigez vers un danger sérieux. Et je sais que c'est mon boulot de vous aidez quoi que vous décidiez de faire. C'est une chose d'enfer à faire pour un homme, lui demander de signer sa propre mort garantie. Mais les Puissances ne sont pas ce qu'on appelle juste." Il vida le reste de son Gini en une grande gorgée.
"Non," dit catégoriquement Cordélia. "Elles ne sont pas justes. Je commence penser que se sont des belles salopes, si tu veux savoir la vérité."
Wesley dit, "Vous voulez dire, même si le pas que nous prenons maintenant – au sujet duquel, par ailleurs, nous n'avons pas le plus léger indice – mène à la destruction de cette réalité et la restauration de l'ancienne, vous nous aiderez? Même si ça veut dire votre propre mort?"
"Tu ne peux pas défier les Puissances." C'était Cordélia qui lui avait répondu, son visage tiré. Pendant un moment, elle semblait bien plus vieille et plus formidable qu'Angel avait jamais pensé qu'elle puisse être. "Si tu le fais, elles te le font payer. J'en suis la preuve."
"Merde, regarde toi," dit Doyle. "Aussi blanche qu'un fantôme, tremblant comme une feuille. Et tu n'es pas celle qui est supposée mourir. Qu'est-ce, au nom du Christ et de ses apôtres, qu'elles t'ont fait à TOI?"
"Elles m'ont volé ma mémoire," dit Cordelia. "Et parce que ma mémoire était partie, j'ai fini par effacer mon monde entier. Notre monde entier."
"Ca va aller," dit Angel, projetant une confidence qu'il ne sentait pas. "Nous allons trouver la bonne chose à faire, et comment la faire. Nous avons juste besoin de temps pour la trouver, c'est tout. Mais -- hey – nous avons la formation d'observateur de Wesley, et les visions de Doyle, et les pouvoirs de Lorne – quels qu'ils soient – et nous t'avons toi. Tes souvenirs d'avant. Tout ça va s'additionner pour trouvez quelque chose, pas vrai?"
"Et nous t'avons toi," dit Cordelia. "Ne t'exclu pas."
Wesley fit un pas entre eux, séparant Angel et Cordélia, pas si subtilement. "Il suffit de le dire, nous savons maintenant notre situation. Nous avons un groupe de personnes avec diverses qualifications qui peuvent être utiles. Ca n'a pas d'importance à quel point la situation peut paraître effrayante, il semblerait que les choses ne vont aller que de mieux en mieux."
A ce moment-là, quelqu'un tira avec un bazooka dans la salle.
Angel attrapa Wesley et Cordélia, les poussant au sol avec une vitesse surhumaine. Doyle et Lorne frappèrent le plancher un dixième de seconde plus tard, juste comme le bazooka explosa la scène. Un flash de chaleur dessécha la peau d'Angel alors des débris de bois et de métal déchiraient l'air. Il sentit quelque chose lui transpercer le dos – rien de gros, rien de fatal – et tira Cordélia plus près de lui, pour mieux la protéger.
Démons comme humains criaient et couraient. Au moins un des vampires était en feu; Angel le vit hésiter sur ses pieds, trébuchant vers la sortie, avant de se transformer en un tas de cendres. Un démon furry se rua vers la porte arrière, puis fut frappé par un jet de balles, tirées d'une arme automatique. Il s'effondra, mort ou agonisant.
Lorne haleta, "Tu te rappelles ce truc que j'ai vu dans ton esprit, Cordélia? Ce truc à propos du club étant détruit ? Je savais que nous aurions dû en parler plus tôt."
"Cordélia?" dit Angel. "Tu sais ce qui se passe?"
"Pas exactement," dit-elle, toussant à cause de la fumée. "Mais j'ai une idée – et si mon idée est juste --"
"Quoi?" dit Doyle.
A l'étonnement d'Angel, Cordélia sourit. "Alors cette réalité est sur le point de devenir meilleure."
"Attention, mesdames et messieurs et affreuses créatures non-vivantes de la nuit!" Un jeune homme progressa dans le club en lente combustion, un air conquérant accompagnant ses pas. Il avait un tissu noir autour de sa tête; une longue veste noire pas différente de celle d'Angel. Et il berçait une grande mitraillette dans ses mains. "Mon nom est Charles Gunn. Et nous sommes sur le point de trier quelques petites choses."
Riley avait été formé comme un commando, et il savait comme être immobile. Pas immobile de la manière dont la plupart des gens sont immobiles, mais absolument libre de mouvements. Il pouvait respirer si peu profondément que sa poitrine ne se levait ou s'abaissait pas, pouvait « fermer » ses muscles en une complète immobilité et cependant être prêt à frapper encore en un instant. Il avait eu une abondance de formation, une abondance de pratique. Les trois dernières années, il avait perfectionné sa technique pendant qu'il poursuivait des démons de toutes les variétés à travers les rues de Sunnydale.
Pour le moment, il l'utilisait dans le cœur des quartiers généraux de l'Initiative, contre ses propres hommes. Riley n'avait jamais prévu de faire cela, mais il devenait vachement meilleur pour s'adapter.
Les gardes tournèrent aux coins, lui donnant approximativement une minute, quarante-cinq secondes avant que la prochaine équipe n'arrive en vue. Riley tomba du plafond, vérifia pour être sûr qu'il n'y avait personne dans l'ombre. Rapidement et silencieusement, il alla près de la porte 941 et composa le code. Ca le marquerait comme celui qui avait fait ça, plus tard. Mais plus tard, il espérait, ça n'aurait pas d'importance.
Alors que la porte se referma silencieusement derrière lui, Riley pu entendre un mouvement du lit de camp. Ils étaient dans l'obscurité totale, donc il ne pouvait pas voir son visage. Il ne savait pas si ses capacités de tueuses la laissaient le voir, mais juste au cas où, il dit calmement, "Faith, c'est moi."
"Je l'avais deviné," dit-elle calmement. "Ils ont fait toutes leurs expérimentations de privation de sommeil il y a des années. Je ne devinais pas qu'ils en avaient encore à faire. Quoi qu'il en soit, je savais que tu me payerais une visite une nuit ou l'autre."
"A oui?" Riley avait pensé que Faith le prenait pour un soldat de l'Initiative droit comme une flèche. Il espérait que tout le monde le pensait. S'il ne dupait personnes, ils pourraient avoir plus de problèmes qu'il ne l'avait pensé.
"Biensûr," dit Faith. Il pouvait entendre la tension dans sa voix. "Tu n'obtiens pas quelque chose pour rien dans ce monde. Je sais cela. Tu as été sympa avec moi, Lee. Tu m'as apporté des casses-croûtes de qualité, ne les as pas laissé me faire trop de test effrayant en une fois. Donc je devine que c'est à mon tour d'être sympa avec toi, huh?"
Dans son choc, Riley ne pouvait penser à rien à dire. Il savait que son visage devait être un masque de pur étonnement et consternation, mais apparemment Faith ne pouvait pas le voir après tout. Alors que ses couvertures firent un bruissement – apparemment étant retirée – elle continua, "Ca ne me dérange pas. Diable, ça fait un long moment que je n'ai plus été étendue, et pour un gars blanc de l'Iowa, t'es plutôt bien. Promets-moi juste que j'aurais quelque chose en retour, ok? On fera quoi que tu veuilles, mais j'aimerais au moins m'en sortir avec quelque chose d'autre que ma main droite pour changer."
"Whoa," dit Riley. "Arrête juste là. Faith – ce n'est pas ce que je – comment peux-tu penser que je te forcerais à --"
"C'est pas un viol si je dis oui," dit Faith. "N'agis pas tout innocent avec moi, Lee. Tu es venu ici pour me baiser. Je vais te laisser faire. Laissons le doux entretien et les mensonges hors de ça, ok? Je suis dans une cage et tu me garde dedans, donc çà va pas être romantique, même si tu m'apportes de la compote de pomme en plus demain."
"Je n'essaye pas d'être -- Faith – tu ne comprends pas." Il était trop surpris – et, contre sa volonté, trop excité – pour penser de façon cohérente. Il se dit lui-même, concentre-toi, bon sang.
"Qu'est-ce que je ne comprends pas?" Il l'entendit se lever, le doux son de ses pieds nus contre le sol en béton. Riley haleta comme ses mains vinrent à sa boucle de ceinture; elle ne la défit pas, mais elle l'attira légèrement plus près, bassin d'abord. "Tu veux jouer bien noble, prétendre que c'est spontané?" Son visage n'était pas loin du sien maintenant, il pouvait sentir le faible frottement de sa respiration contre sa peau. "Ca marchera pas, Lee. Je sais que tu veux me baiser."
Son attitude était allée trop loin. Riley s'éloigna juste assez pour retirer sa ceinture de ses mains. "NATURELLEMENT je veux te baiser," dit Riley. "Tu es magnifique, et tu es sexy, et tu me fais vivre un enfer, ce qu'il m'arrive d'aimer chez une femme, malheureusement pour moi. Je devrais être DINGUE de ne pas vouloir te baiser, et d'une façon ou d'une autre, l'Initiative ne m'a pas encore rendu dingue. Cependant, que tu le crois ou non, même pas toi es chaude assez pour m'inciter à me pencher sur le fait d'utiliser une femme qui n'a pas le choix dans tout ça. Ou me faire arrêter de penser à propos de tout sauf ce qui se trouve entre tes jambes, parce que j'ai réellement des choses plus importantes à l'esprit. T'es toujours avec moi?"
"Oh. Um. Ouais." Faith sembla surprise. "Merde, Lee. Je suis désolée."
"Sauve ça. On en parlera une autre fois," dit Riley. "Et dans un autre endroit."
Il entendit Faith prendre une respiration. "Qu'est-ce que tu veux dire?"
"Je veux dire que, il y a de gros problèmes ici."
"Défini gros," dit Faith.
"Ouvrir un passage en enfer serait la définition de gros."
"Quoi" La voix de Faith était un petit peu trop forte; Riley mis sa main pour couvrir sa bouche. Ses doigts trouvèrent ses lèvres dans l'obscurité, et il essaya difficilement d'ignorer la secousse qu'il sentit. Elle murmura, ses lèvres bougeant doucement contre sa paume. "C'est le dernier projet de la reine des chiennes ?"
"C'est le dernier projet d'Adam," répondit Riley. "Adam et un certain démon qui est arrivé ici aujourd'hui. Il y a plus que ça – quelque chose à propos de décalage de réalités, et cimenter une réalité, et du sang --"
"Ca sonne réellement encourageant." Faith décala son poids légèrement; Riley savait sans le voir qu'elle se préparait subconsciemment pour de l'action. "Qu'est-ce qu'on va faire à propos de ça?"
"J'y ai pensé toute la journée. Et j'ai réalisé -- ici, il n'y a rien qu'on puisse faire."
"Tu m'as réveillée et m'a obtenue toute excitée à propos de sexe potentiel juste pour me dire ça? Putain, Lee, la prochaine fois, attends jusqu'au matin."
Elle était excitée? Riley poussa la pensée de côté. "Nous avons besoin d'aide," dit-il. "Nous avons besoin de Buffy Summers et qui que ce soit qui l'aide en ce moment. Toi et moi ne pouvons rien faire pour ça d'ici. Ce qui veux dire que nous devons sortir et obtenir de l'aide."
"Sortir. Tu veux dire – s'échapper."
Riley laissa sa main balayer contre le côté du visage de la tueuse pour un moment avant de l'écarter. "Je sais les risques. Mais nous savons tous les deux que nous allions devoir essayer ça un de ces jours. Je pense qu'aujourd'hui est le jour."
La voix de Faith trembla alors qu'elle répondit. "Lee – quand j'ai essayé avant – ils m'ont toujours attrapé. Toujours. Et ils ont utilisé ces choses sur moi – ces choses qui choquent –je parle comme une dure à cuire, je veux dire, je SUIS une dure à cuire, mais eux me tenant et m'envoyant de l'électricité jusqu'à ce que je crie et me mette en colère et m'évanouisse – je ne peux pas le revivre."
Il savait ce que ça lui coûtait de montrer de la peur et désirait la prendre dans ses bras. Si elle ne l'avait pas tenté avec ses désires, il l'aurait fait. "Quand tu as essayé de t'échapper avant, tu étais seule. Tu ne le seras pas cette fois. Je connais cet endroit, Faith. J'ai les codes de sécurité, les autorisations, tout. Je pense que nous pouvons sortir, si on y va maintenant."
Elle fut calme pendant un autre moment. Puis elle dit, "Que diable !."
Cordelia essaya vraiment dur de ne pas rire. Gunn était en train de faire sa meilleure routine de gang, son attitude des rues et son bandeau noir bizarroïde – qui lui avait dit que le bandeau lui donnait l'air coriace plutôt que stupide? Mais elle le connaissait, et parce qu'elle le connaissait, elle savait que ce raid était sur le point de tourner vraiment différemment de celui qu'elle se rappelait de la réalité précédente.
Evidemment, ça n'avait pas l'air très différent pour le moment --
"J'ai aucun problème avec les humains dans la pièce," dit Gunn. Il arpentait le périmètre de la salle, lançant des regards furieux aux gens tremblants et aux non-personnes au sol. "Tu as zéro écaille, zéro corne et un pouls normal, tires-toi de ton plein gré."
Doyle murmura, "Je n'ai aucune écailles ou cornes pour le moment. Tu crois que je suis net?"
"Reste juste baissé," dit Cordélia. "Laisse-moi régler ça." Elle vit le visage d'Angel changer de la surprise à la désapprobation, à la peur alors qu'elle se releva, mais elle n'avait pas peur. C'était juste Gunn, après tout. Elle le connaissait même s'ils ne le savaient pas – même si Gunn ne le savait pas.
"C'est vrai," dit un membre du gang de Gunn. "Virer ton beau cul d'humaine d'ici."
"Charles?" dit-elle, croisant ses bras devant elle. "Qu'est-ce que tu crois que tu fais au juste?"
Gunn lui lança un regard menaçant. "Je crois que je conduis un raid dans bled à démons " dit-il. "Qu'est-ce que tu crois que tu fais au juste? Jouant à ma prof de deuxième année ?"
Elle sourit malgré elle. "Mrs. Mills, juste? Celle qui a totalement abandonné les plans de leçon et lu 'l'oiseau bleu" à un groupe d'enfants impressionnable de huit ans?"
"Qu'est-ce que – comment diable sais-tu ça?"
"J'en sais beaucoup sur toi," dit Cordélia, s'approchant plus près de lui. Avec ce regard fermé et sinistre se remplacer par l'étonnement, Gunn semblait plus comme lui-même. Elle sentait déjà la tension se dissiper d'elle. "C'est une très longue histoire, mais je te connais. J'ai combattu des démons et vampires avec toi. J'ai également été voir 'le Seigneur des Anneaux' avec toi. Trois fois, ce que j'ai consenti parce que Viggo est trop sexy, PAS parce que je me transforme en une sorte de fan-gecko."
"Ca te dérange d'expliquer comment on a fait tout ça, et que je ne te connaisse même pas?" Gunn recula de quelques pas, rétablissant la distance entre eux.
"Tu me connais," dit calmement Cordélia. Par-dessus l'épaule de Gunn, elle pouvait voir quelques démons profiter de la distraction pour sortir furtivement. Malgré sa croissante confiance que la situation était sur le point d'être arrangée, Cordélia ne dit ou fit rien pour les arrêter. "Tu ne le sais pas , mais tu me connais."
"Attends une seconde -- " Gunn plissa ses yeux alors qu'il la dévisageait. "Tu es cette fille de la TV. La série qui passe juste après 'Will and Grace,' pas vrai?"
"Pas de LA." Elle détestait déjà le fait et l'existence même de Cordy!" "Si je te déballais ça d'un coup, ça aurait l'air vraiment fou --"
"Non, sûrement pas," dit sèchement Lorne de sa place au sol. Doyle étouffa un rire. Cordélia fit comme si elle ne les entendait pas. Gunn avait besoin d'être calmé et convaincu, et elle était sûre qu'elle pouvait faire les deux.
"Ecoute-moi bien, ok?" Cordélia lui offrit ses mains. "Tu as une enfance difficile. Tes parents sont partis assez tôt, et il n'y avait personne sauf toi et ta sœur Alonna." Les yeux de Gunn s'obscurcirent, et Cordélia réalisa que quelque chose dans cette réalité avec quelque chose en commun avec la sienne. "Tu l'as perdue aux mains des vampires, et tu te blâme de n'avoir pas pris soin d'elle. Mais tu prends soin de tellement d'autres personnes – tu n'es pas heureux à moins que tu ais quelqu'un à t'occuper. Pendant longtemps c'était ton gang, et ensuite c'est devenu tes amis."
Gunn secoua sa tête doucement en étonnement. "Tu es dans ma tête."
"Tu avais l'habitude d'être plutôt bon à entrer dans la mienne aussi," dit-elle gentiment. "Nous sommes amis, que tu t'en rappelles ou pas. Et je peux t'aider, si tu me laisse faire. Mais ça ne te mène nulle part ça. Tu es juste en train de blesser et d'effrayer des gens. Tout n'est pas maléfique dans ce bar tu sais? Arrête de te battre si fort contre le monde. Juste -- écoute, ok? Ecoute quelqu'un qui te connaît. Je te connais."
Il étudia son visage, et elle pouvait voir le Charles qu'elle connaissait scintillait sous la surface de ce visage. Toute son intelligence, son amitié, sa compassion – tout était là dedans, enterrer bien profondément, mais elle pouvait l'atteindre. Peut-être qu'elle l'avait déjà fait.
Ensuite Gunn mis son arme à l'épaule et la pointa droit devant elle.
Elle haleta. "Qu'est-ce que tu fais?"
"Tu es dans ma tête," répéta-t-il. "Tu n'es pas normale – pas tout à fait humaine. Tu es ici pour me confondre, pour m'empêcher de continuer ma mission. Bien, tu ne m'arrêteras pas."
Son corps devint froid alors qu'il approcha son doigt de la détente -- oh, Dieu, elle avait eu si tort --
"Attends!" Angel était sur ses pieds en un flash, debout entre elle et Gunn. "Ne fais pas ça."
Cordelia tira sur le bras d'Angel. Elle murmura désespérément, "Qu'est-ce que tu fais? Il va te tuer!"
"Il ne te tuera pas," murmura Angel. "Je le laisserai pas faire."
"Ne fait pas quoi, vampire?" Gunn semblait plus sure de lui-même. "Tu te reflètes pas dans le miroir là-bas, donc je sais ce que tu es."
"Ouais, ben, je sais ce que tu es," dit Angel. "T'es un gamin qui est trop effrayé des ombres de la nuit pour faire n'importe quoi sauf leurs envoyer des coups."
"Es-tu dans ma tête aussi?"
"Non," dit Angel. "Je sais pas une putain de chose à propos de qui tu es. Mais je sais ce que tu es sur le point de devenir, et je ne pense pas que tu va l'aimer."
"Un tueur tu veux dire," dit Gunn. "Je tue depuis un moment maintenant."
"Je ne te blâme pas. Il y a beaucoup de chose là dehors qui ont besoin d'être tuées."
"Toi inclus," rétorqua Gunn.
"C'est une façon de voir les choses," dit Angel. "Une autre façon de les voir – tu étais juste sur le point de tuer un être humain, une femme qui n'a rien fait d'autre que t'offrir son amitié."
"Cette nana sait toutes SORTES de trucs flippant --"
"Elle en sait à propos de moi aussi," dit Angel. "Et à propos de certains de ces gars là par terre." Wesley s'agita un peu faiblement. "Elle n'a rien fait pour blesser aucun de nous. Elle essaye juste de nous aider tous, toi inclus—même malgré le fait que tu es venu ici avec un bazooka et un groupe de têtes chaudes qui est trop occupé à chercher un combat pour regarder à autre chose."
"Hey." Un des membres du gang vint plus près de Gunn. "Tu va le laisser te dire cette merde?"
"La ferme," dit Gunn. Il étudiait le visage d'Angel beaucoup plus attentivement qu'il n'avait jamais regardé celui de Cordélia. Elle dû réprima l'envie de se jeter devant Angel, ou au moins de le pousser au sol, hors du danger.
Angel continua, "Cordélia dit que tu as perdu une soeur, et que tu te sens responsable." Gunn inclina la tête presque imperceptiblement. "J'ai perdu une soeur aussi, et c'était ma faute. Je sais comment c'est de porter cette culpabilité tout le temps. Mais tu ne peux laisser ça te forcer à faire des choses pires que ce que tu as fait en premier lieu."
"Et qu'est-ce que tu penses au juste que je vais faire?" La voix de Gunn était tendue.
Une des mains d'Angel partit en arrière et s'enroula autour de celle de Cordélia. Elle réalisa avec une secousse de panique qu'il pensait qu'il y avait une bonne chance que Gunn frapperait après ce qu'il dirait ensuite; il n'y avait rien qu'elle puisse faire sauf serrer sa main à son tour. Angel répondit finalement, "Je pense que tu vas faire ce que ta soeur voudrait que tu fasses."
Gunn fit un petit bruit dans le fond de sa gorge. Il resta tendu, près, pour un autre – et puis laissa l'arme tomber.
Cordélia laissa échapper la respiration qu'elle ne savait pas qu'elle retenait. Du sol, elle entendit Wesley murmurer, "Remarquable."
Les autres membres du groupe ne pensaient pas cela. "Merde, mec, qu'est-ce que tu fais?"
"Vous comprendrez," dit Gunn. Quand ils ne bougèrent pas, Gunn pointa son arme vers le plus proche de lui. "Tirez-vous juste d'ici. On parlera de ça à un autre moment, compris?"
"C'est des conneries," dit un membre du gang. "Tu stoppes rien du tout. On reviendra." Ils commencèrent tous à sortir, et les divers humains et démons du sol commencèrent à soupirer, s'étendre et grogner alors qu'ils se remettaient sur leurs pieds.
Cordelia regarda Angel, presque incapable de contenir sa fierté jaillissante. "Te voilà." Angel souleva un sourcil. "Le gars dont je suis tombée amoureuse."
Angel détourna le regard pour un moment, embarrassé et incommode. Puis il dit, "Il a l'air d'un type bien. Je souhaiterais – je souhaiterais être plus comme lui. Dans cette réalité-ci."
"C'est toi," dit-elle. "C'est tout toi. Crois-le."
"Je souhaiterais que je puisse," murmura-t-il.
"Tu peux," dit-elle, lui souriant. "Je le fais."
Doyle se mit à genoux. "Je pense que nous méritons une pinte de bière gratuite, pas vous?"
Gunn avait toujours comme s'il pouvait casser à tout moment, mais il inclina lentement la tête. "Maintenant ce type – IL est sensé."
"Une tournée pour tout le monde," convenu Lorne. "Si nous n'étions pas amis avant, on le sera après quelques bières."
Cordelia pensa, je ne pouvais pas parler à Gunn, mais Angel pouvait. Elle commença à réfléchir à ce que ça voulait dire, à propos de la façon dont elle voyait toutes les personnes autour d'elle, et son estomac se tordit inconfortablement. Elle posa une main tremblante sur ses lèvres. Elle avait pensé que se serait si facile, mais --
Angel, peut-être concerné par son silence, toucha son épaule alors qu'il souriait gentiment. "Est-ce que ces mecs étaient aussi fou dans l'autre réalité?"
Elle secoua la tête. "Ils étaient BIEN pire."
