Part VIII
Un autre monde, pensa Buffy.
A partir du moment où Riley Finn lui avait dit que Naiura était réelle, pas un fragment de la fervente imagination de Cordélia Chase, Buffy s'était sentie comme si elle ne pouvait plus faire confiance à rien – rien du tout. Le sol sous ses pieds. Le ciel gris couvert au-dessus d'elle. Le lit qu'elle et Angel partageaient. Jenny Calendar. Tout cela pouvait disparaître en un instant.
En d'autres mots, Buffy se sentait plus ou moins de la même façon dont elle se sentait depuis des années. Depuis qu'elle avait atteint un cercueil pour glisser du lis entre les mains mortes de Willow Rosenberg, sa réalité avait semblé – moins que réelle.
Buffy avait entendu que ce monde était en danger, encore. Elle était préparée à se battre et mourir pour le défendre, encore. Elle ne se posait plus de question du bien ou du mal, si ça en valait la peine, si elle pouvait faire face au pire des scénarios. Elle l'avait déjà fait. Du moins, elle le pensait.
Et puis Angel avait choisi de mettre un terme à leur réalité – en effet, pensa-t-elle, les tués tous – en faveur d'une autre, où il vivait et travaillait loin d'elle. Où il aimait Cordélia Chase, pom-pom girl et reine des Terminales et totale chienne. Il avait regardé dans les yeux de Cordélia, puis avait regardé dans ses yeux à elle, et il avait quand même choisi Cordélia.
Buffy replia ses pieds sous elle, elle était en boule dans le fauteuil de Giles dans son petit bureau, essayant comme elle le faisait si souvent de créer un certain fragment de l'esprit de l'observateur – sa sagesse, son courage – ça la rendrait capable de faire face à ce qui allait arriver.
Comme elle le faisait souvent, elle échoua.
"Netquereu -- levitaph -- Acathla -- quereu --" La voix chanteuse de Wesley provenait de la pièce d'à côté, et la bibliothèque entière était remplie d'encens. Au centre de la bibliothèque, Wesley, Angel, Jenny et Cordélia était en train de d'exécuter le rituel qui lierait Cordélia à Acathla, lui donnant libre accès de mettre un terme au monde de Buffy et de ressusciter le sien.
Giles sera vivant, se dit-elle. Willow et Alex aussi. Elle essaya d'imaginer comment ils auraient tous été, un peu plus vieux, un peu plus sage. Est-ce que Willow serait toujours avec Oz? Après un moment, Buffy décida qu'elle le serait probablement. Ils étaient biens ensemble. Alex serait probablement toujours amoureux, toujours flirtant avec elle, attendant pour sa chance. Avec une secousse, elle réalisa que peut-être, juste peut-être, elle lui aurait donné cette chance. Avec Angel hors de sa vie – mais non. Apparemment elle était destinée pour une romance avec le torticolis Finn.
Frustrée, Buffy alla près de la fenêtre et regarda à l'extérieur. C'était la moitié de la matinée, mais le ciel était aussi gris que le crépuscule. Des rafales de verglas et de neige étaient dispersées contre la fenêtre, les branches des arbustes battant vers le bas. Elle essaya de se rappeler comment ça avait été avant. Est-ce que les arbustes avaient jamais fleuri? A quoi avaient ressemblé les branches de cet arbre ? Elle n'avait pris le temps de le remarquer.
"Hey." Elle se tourna à moitié pour voir Angel debout dans l'embrasure de la porte derrière elle. Il avait l'air incertain de sa bienvenue, ce qui montrait la compréhension de la situation. "Nous avons fini. Cordélia -- elle, euh, elle a juré à Acathla. Elle va aller louer une chambre d'hôtel pour se reposer." Il offrit sa main. "Nous devrions faire de même. Je veux dire, nous devrions nous reposer pour ce soir."
Buffy essaya de s'imaginer couchée à côté d'Angel dans le lit encore. Là maintenant, ça semblait aussi inimaginable qu'être dans ce lit sans lui avait semblé seulement un jour avant. "Ouais, ce soir. Quand nous mettons un terme à notre monde comme ça tu peux partir dans un meilleur avec Cordélia."
Il grimaça. Elle fut heureuse de le voir. "Buffy – ce n'est pas pour ça que j'ai voté de la manière dont je l'ai fait. Tu le sais."
"Je ne sais plus rien." C'était effrayant à quel point ces mots étaient vrais.
"Si je n'avais pas cru que c'était la meilleure chose pour tout le monde, je n'aurais pas voté de la manière dont je l'ai fait," dit Angel. Il s'approcha un peu plus près, et elle pouvait le voir essayer de décider s'il devait la toucher ou pas. Il choisit correctement et ne le fit pas. "Tu sais que je t'aime. Que je t'aimerai toujours. Même dans cette autre réalité -- Buffy, si nous ne sommes pas ensemble, si nous sommes avec d'autres personnes, je suis sûr que à l'intérieur, je t'aime toujours. Ca ne pourra jamais finir. Jamais."
Buffy passa sa main à travers ses cheveux. "Je suis sure que tu m'aimes toujours," dit-elle faiblement. "Juste comme une soeur. Peut-être qu'on sort dîner et qu'on se donne des conseils sur les rapports. Peut-être que j'envoi à Cordélia de la lingerie coquine pour Noël. Peut-être que j'AIME juste que tu baises quelqu'un d'autre. Hey, tu crois que tu donnes quelques conseils à Riley Finn pour donner du plaisir à une femme. J'espère bien. Je détesterais penser que Cordélia puisse être la seule à apprécier tes connaissances."
Angel ouvrit sa bouche comme pour lui répondre d'un ton dur, mais hésita. Après un moment, il dit simplement, "Tu es fâchée."
"Et tu es perspicace."
Angel s'éloigna d'elle -- ou de la fenêtre, ça pouvait être l'un ou l'autre – et se pencha contre le mur. Buffy pouvait voir la douleur dans ses yeux, mais elle ne pouvait pas s'arrêter. C'est la fin du monde, pensa-t-elle, du moins ce monde. Pas de futur. Pas de conséquences. Tout ce que nous avons est ce qui se passe maintenant.
Alors pourquoi suis-je en train de blesser l'homme que j'aime?
Alors qu'une douleur de culpabilité la poignarda, Buffy regarda plus loin, par la fenêtre une nouvelle fois. Pourquoi est-ce que je fais ça ? Pourquoi est-ce que je fais ça être tellement plus douloureux? Comme ça, ça sera plus facile à laisser partir ? Elle essaya de se rappeler la dernière fois qu'elle s'était sentie heureuse, et ça semblait tellement lointain --
Ensuite ses yeux atteignèrent l'horizon, où il faisait juste un peu plus brillant. Elle se rappela son rêve. Elle se rappela à quoi ça ressemblait de voler.
"Buffy – ne faisons pas ceci, ok?" La voix d'Angel était rauque. "Je sais que je t'ai blessée. Je suis désolé. Mais si ça se passe de la façon dont nous l'espérons, c'est notre dernier jour ensemble. Je ne veux pas qu'on le passe en se battant. Je veux juste être avec toi." Elle pouvait sentir quelque chose fondre à l'intérieur d'elle, devenir chaud et doux et fluide, alors qu'il murmura, "Allons à la maison. Si je pouvais juste – te tenir dans mes bras – tout semblerait tellement différent --"
Elle ouvrit la bouche pour dire oui. Et cependant, elle s'entendit dire "Non." Elle lança un regard par-dessus son épaule, et le regard du visage d'Angel détruisit presque sa résolution. Mais elle réalisa ce qu'elle voulait. "J'ai passé les cinq dernières années de ma vie à être terrifiée d'être seule. Je sais que je ne vais pas mourir ce soir, pas techniquement. Mais c'est comme si. Et je ne vais pas mourir effrayée."
"Buffy --"
"Qu'est-ce que tu m'as dit hier? Un jour ne va pas te tuer. Et il s'avère qu'un jour est tout ce qu'il me reste." Buffy leva la tête, ravalant des larmes. "J'ai seulement un jour pour apprendre comment être debout sur mes deux pieds à moi. Donc c'est ce que je vais faire."
Angel ouvrit sa bouche pour parler, puis la ferma encore. Finalement, il dit simplement, "Un baiser d'adieu?"
Un sanglot se logea dans sa gorge. Buffy ravala ses larmes, puis secoua la tête. "Je ne peux pas," lâcha-t-elle. "Si je le fais – alors je ne serai pas capable de -- Angel -- " Elle regarda le plafond, clignant vite des yeux. "S'il-te-plaît pars. Juste -- pars."
Elle ne regarda pas vers le bas, mais elle l'entendit partir. Et puis c'était finalement sécurisé pour pleurer.
"Ca fout tout en l'air," dit Faith. "Tu le sais, ça, pas vrai?"
"Ouais, je le sais," dit Riley. Tout ce qui se passait semblait toujours surréaliste pour lui -- son monde non-réel? Effacer les dernières années ? Sortir avec Buffy Summers? Il secoua la tête alors qu'il plaçait le petit sac de vêtements qu'il avait emprunté pour Faith sur le bord du lit du motel. "Bien que, je suppose que ça a du sens. Je veux dire, la manière dont nous vivions – c'était mauvais de tellement de façons. Je dois me sentir mieux que ça n'est pas vrai. Je veux dire, comme vrai."
Faith renifla d'une façon peu attractive alors qu'elle enlevait son bleu de travail sans forme, révélant son informe uniforme. "Donc allons-nous réellement faire ça? Aider ces gars à effacer ce monde, me renvoyer en prison? Et te condamner à sortir avec B, ce qui, laisse moi te dire, ne sera pas du gâteau."
"Evidemment nous allons le faire," dit Riley. "Nous l'avons dit."
"Ouais, je sais," dit Faith. "Je me demandais si nous étions peut-être en train de mentir."
"Bien, nous ne l'étions pas!" Riley croisa ses bras sur sa poitrine. "La règle de la majorité, Faith. Tout autre chose trahirait le processus démocratique."
Sa bouche se contracta, et elle mordit sa lèvre. Riley réalisa comment il sonnait, et ils éclatèrent de rire au même moment. Faith saisit ses côtés lors qu'elle s'effondrait contre le mur, et Riley tomba sur le lit. Aussitôt qu'il put récupérer son souffle, il haleta, "Je suis désolé que je sois un tel angle droit."
"Angle droit!" dit Faith, riant encore. "T'inquiète pas à propos de ça, Lee. Si t'étais pas si – angle droit – tu ne serais pas toi." Le sourire sur son visage était plus brillant, plus libre qu'il ne l'avait jamais vu. "Je dis pas que se serait une mauvaise chose. Je le dis juste."
Le couvre-lit bon marché sentait la cigarette, et Riley fronça les sourcils avec dégoût. "Pourquoi as-tu choisi cet endroit?" dit-il, s'asseyant.
"J'avais l'habitude de vivre ici," dit Faith, secouant les cheveux. "Un peu super chic, huh?"
"Nous aurions pu nous offrir un endroit plus sympa," dit Riley. "Ca n'aurait pas eut d'importance si j'avais vidé ma carte de crédit."
"Biensûr ça n'en aurait pas eut," dit Faith, ôtant son dessus.
Tout ce que Riley pouvait penser était, je suppose que les quartiers-mères ne lui ont jamais donné un soutien-gorge.
"Ca va bien là, Lee?" dit Faith, un sourire mauvais traversant ses lèvres. "Tu as l'air un peu pâle."
Elle poussa son pantalon vers le bas, et Riley fut positif qu'ils lui avaient donné des sous-vêtements, mais apparemment elle avait choisi de faire sans.
Faith – nue, magnifique et complètement "matière-des-faits" – flâna vers le lit, souriant toujours. Riley essaya de penser à quelque chose à dire, mais il ne pouvait pas faire grand chose à part la regarder. Il l'avait imaginée nue auparavant – ne le niait pas – mais tous ses fantasmes frustrer n'avait pas fort approché la vérité.
"Aujourd'hui est le dernier jour du reste de ma vie," dit Faith. "Je n'ai pas pris un vrai bain ou été bien et vraiment baisée en trois ans. Avant que nous explosions cette réalité, j'ai l'intention de changer ça. Je me peux me débrouiller moi-même pour mon bain, mais je pourrais utiliser de l'aide pour la baise. Ca te dit?"
"Je -- euh --" Riley prit une profonde respiration et dit, "Ouais. Définitivement. Je veux dire -- ouais."
"Ca en avait l'air." Elle fit un grand sourire alors qu'elle jeta un coup d'œil vers le bas, puis se retourna et se dirigea vers la salle de bain. Paresseusement, elle dit, "Je vais avoir toute cette eau chouette, chaude, pleine de vapeur couler. Dit, Lee?"
"Uh-huh?" Riley commença à défaire les lacets de ses bottes aussi vite qu'il le pouvait.
"Combien de temps peux-tu tenir ta respiration sous l'eau?"
Il commença à rire même alors qu'il déchaussa la première botte. "Nous sommes sur le point de le découvrir."
"Il n'est pas trop tard," dit Wesley. "Tu peux encore changer ton vote."
"Je ne veux pas changer mon vote." Jenny était assise dans sa salle de classe, fixant le bulletin d'affichage. Dans les lettres mousse vert-chaud, on lisait, "Octets d'analphabétisme d'ordinateur!" Wesley se rappela l'avoir aider à l'installer. Il avait coupé les lettres de la mousse. Se rappelait-elle de ça. Probablement pas.
"Jenny – s'il-te-plaît --" Wesley savait qu'il suppliait, détestait le son de ça dans sa gorge, mais ne pouvait pas arrêter. "Tu n'as pas à te martyriser toi-même. Ta vie est aussi importante que celle de n'importe qui. Même que celle de Rupert Giles. Elle l'est pour moi."
Elle haussa les épaules. "Elle ne l'est pas pour moi." Jenny essaya de lui sourire un petit peu. "Je suppose que ça sonne assez terrible, huh? Mais c'est vrai."
Wesley se détourna d'elle et commença à faire les cent pas en frustration. Ca l'effrayait de penser à quel point il avait été facilement disposé à jeter ce monde, si tenté qu'il ait été par les mots de Cordélia à propos d'une mission, d'un destin, d'un but. Il avait pensé égoïstement seulement pour son propre bien. Pas une fois il s'était demandé si cette réalité était la seule avec Jenny Calendar dedans.
Il jeta lui un regard par-dessus son épaule; elle ne le regardait pas, juste ses divers disques ZIP et CD-ROMs, Tous méthodiquement organiser d'une manière dont rien d'autre dans sa vie ne l'était. Wesley avait juger sa colère quand il avait range un CD de rituel Calderash avec sa recherche technopaënne. Maintenant il savait mieux. Maintenant il la connaissait.
Elle portait un chandail rouge en cashmere et un col en V, et il savait qu'elle l'avait acheté au catalogue Land's End via leur site. Ses cheveux étaient tirés en arrière avec une pince parce qu'elle avait dû les couper elle-même – la plupart des professions de services étaient partie de Sunnydale depuis l'Hivers -- et elle n'avait pas fait un si beau travail. Sur son bureau était une tasse de café du musée des art modernes de New York, et il y avait un morceau en moins à la poignée de quand elle s'était faite attaquée par un vampire et l'avait assommé avec un montant de porte.
Wesley savait tout ça. Il savait sa saveur de glace préférée (sorbet aux poires), son musicien favori (Bjork) et la raison pour laquelle elle gardait un ours en peluche à l'arrière de sa voiture. Il savait que, en ce moment, elle regardait ses soigneux dossiers, pensant à la futilité de tout ça. Il savait que ses sentiments de futilité reflétaient les siens. Et il savait qu'elle n'avait aucune idée que son désespoir faisait un écho dans son cœur à lui.
Elle renoncerait à n'importe quelle réalité pour une avec Giles dedans, pensa-t-il. De la même manière que je renoncerais à n'importe quelle réalité pour celle-ci, avec elle dedans. Je ne peux pas la condamner pour ça.
Et cependant il le voulait. Colère et désespoir et sa perte finale et ultime l'avaient rendu fâché – pas contre Jenny, mais contre le destin. Il avait juré d'obéir aux souhaits de la majorité, et il le ferait. Peut-être qu'il s'engageait vers une vie meilleure. Mais c'était une vie sans Jenny.
Quand as-tu jamais eut une vie avec Jenny? pensa Wesley. Elle ne t'a jamais aimé, et ne l'aurait jamais fait. Son cœur est mort avec Rupert Giles.
La voix de Jenny brisa le silence. "Penses-tu que tu auras tes souvenirs de ce monde dans le prochain?" dit-elle. "Comme Cordélia les a. Te rappelleras-tu des deux réalités?"
"Je ne sais pas." dit Wesley. "Ca ne semble pas probable, mais comme rien de tout cela ne l'est. Peut-être."
"Feras-tu quelque chose pour moi?" Elle se leva de son bureau et marcha jusqu'à lui, et sa proximité était plus intoxicante, plus frustrante, qu'elle ne l'avait jamais été auparavant. "Diras-tu à Giles que – Dieu, qu'est-ce que je devrais lui dire?" Jenny clignait des yeux pour refouler ses larmes alors qu'elle saisissait le bras de Wesley. "Dis-lui que j'ai pu vivre quelques années en plus ici. Dis-lui que je l'ai toujours aimé. Que peut importe où je suis je l'aime toujours."
Wesley ne pouvait pas lui refuser. Il ne pouvait pas le vouloir. "Je lui dirai si je le peux," promit-il. "Mais -- Jenny --"
Elle pencha la tête sur le côté. "Qu'est-ce qu'il y a, Wes?"
Peut-être que c'était un jour entier à avoir écouter Cordélia Chase. Peut-être que c'était le savoir qu'il était seul avec Jenny pour ce qui semblait être probablement la dernière fois. Peut-être qu'il avait gardé le silence aussi longtemps qu'il l'avait pu, et ne pouvait plus le faire plus longtemps. Mais en un instant, Wesley sentit sa timidité et sa peur s'éloigner de lui, sentit une montée subite de courage dans son sang.
"Ta vie ne devait pas finir quand Giles est décédé. Tu as – tu avais des raisons d'être ici. Tu avais des raisons pour lesquelles vivre. Tu aurais pu avoir tellement plus, si seulement tu l'avais pris." Wesley savait qu'il se parlait à lui-même aussi, et ça le mettait seulement plus en colère. "Tu aurais pu avoir une vie qui valait la peine d'être vécue. Tu aurais pu avoir de l'amour." Et il saisit Jenny et l'embrassa, un long, lent, intense baiser différent de ceux qu'il avait osé donner à une femme auparavant.
Ses bras vinrent autour de lui, peut-être seulement par réflexes, mais il la serra encore plus près, pressant son corps contre le sien alors qu'il glissait sa langue à l'intérieur de sa bouche. Wesley était toujours étonné de son propre comportement quand il sentit Jenny commencer à répondre. Surprise et désire l'accablèrent presque alors qu'ils continuèrent de s'embrasser, encore et encore, faisant le moment durer.
Leurs lèvres se séparèrent. Jenny le fixa avec un choc non prétendu. Le courage qui avait inondé son esprit il y avait un moment sembla se faner jusqu'au noir, laissant seulement la réalisation de ce qu'il avait juste --
Wesley s'écarta. Alors que Jenny continuait de le fixer, sans voix, il dit, "Je -- oh – te demande pardon." Puis il se dirigea rapidement vers la porte avant qu'il ne puisse faire quelque chose d'autre, ou avant qu'elle ne puisse.
Cordélia était surprise qu'un des lit-et-petit-déjeuner de Sunnydale étaient toujours ouvert; à en juger par le plaisir des propriétaires quand elle était arrivée, ils étaient un peu surpris aussi. Avec l'Hivers d'Adam, elle était probablement la première cliente payante qu'ils aient eut depuis des mois. Ils avaient demandé une photo d'elle, une sur laquelle elle pourrait signer un autographe qu'il pourrait mettre dans le vestibule. Cordélia leur avait promis de leur en envoyer une, sentant plus de remords qu'elle ne devrait de faire une promesse qu'elle ne pouvait tenir.
Les affaires vont probablement mieux pour eux dans ma réalité, pensa-t-elle. Tu vois ? Voilà juste une nouvelle raison qui prouve que je fais la bonne chose.
Elle s'étendit sur le dos pendant un moment, attendant le sommeil qui ne venait pas. A la place, elle catalogua les meubles (bois de cerisier, lit baldaquin, armoires, vrai antiquité après un regard), les faibles dessins des fleurs sur le relief du papier peint (grande, commençant à faner, exagérées, comme des hydrangeas), et les dessins sur la lampe Tiffany (des lis d'eau en vert et rose et crème). Elle tenta de penser à ses répliques pour un des épisodes de "Cordy" qu'elle était censée tourner la semaine prochaine et réalisa, à son étonnement, qu'elle savait toujours chaque mots, la synchronisation, le blocage, tout entier. Elle tenta de se rappeler lesquelles des amies de sa mère avaient des jobs stupides et lesquelles étaient seulement stupides.
En bref, elle pensa absolument à tout excepté le fait qu'elle passait ses dernières heures dans un monde qu'elle avait créé et, plus tard cette nuit, détruirait.
Doyle, pensa-t-elle. Jenny Calendar. Je ne les tue pas, je sais ça. Mais c'est presque pire, ce que je fais. S'ils meurent ce soir, au moins ils auront eut ces dernières années. C'est mieux de devoir mourir que – que de n'avoir jamais été.
Mais alors que dire de Giles? Et Willow, et Alex ? Ou même Connor – dans cette réalité, Connor n'est jamais né.
Cordelia se rappela Connor de comme un bébé, et ensuite de comme un homme, et ensuite il était temps de compter les fleurs sur le papier peint encore.
A la fin, de frustration, elle décida de sortir et prendre un verre; peut-être qu'après un verre de vin elle pourrait se relaxer et enfin avoir quelques précieuses heures de sommeil. D'un autre côté, pensa-t-elle, puis-je l'avoir à cette heure-ci? Il est quoi, minuit, et je ne pense pas que je puisse faire face à manger seule dans un restaurant. Où pourrais-je avoir un verre ?
Cordelia sourit. Au moins le Bronze était toujours le même – tables de piscine irritables, chaises en fer pendant à l'escalier, et barmans qui se fichaient de l'heure et de la légitimité de la carte d'identité. Elle commanda un de verre de "house white," ce qui était la qualité d'alcool habituellement utilisé comme un antiseptique, et se prépara à s'asseoir sur une chaise en fer quand trois personnes en plus passèrent la porte.
"C'est le dernier jour de ma vie," dit Doyle. "Si tu penses que je le passe sobre, tu es un fou."
"Je suis avec toi là," répondu Gunn. "Tu crois qu'ils ont du Colt 45 dans ce trou?"
"Un pari plus probable qu'une bonne inspiration de Guinness," dit Doyle.
"Et un Sea Breeze décent?" intervint Lorne. "Oubiez ça. On sera chanceux de trouver un Michelob Light – et une star de cinéma une ravissante, changeuse de réalité nous attendant."
Les deux autres la regardèrent; Doyle fit un grand sourire et Gunn fit une sorte de haussement d'épaule. Cordélia sourit en retour et fit un signe de la main; elle avait cru qu'elle voulait être seule, mais leur vue l'avait réchauffée plus qu'elle ne l'avait cru possible. Ils arrivèrent et s'assirent autour d'elle – un cercle d'hommes attentifs, juste comme le Bronze dans le bon vieux temps, pensa-t-elle.
"Bien, chérie, je vois que tu ne pouvais pas dormir non plus," dit Doyle. "Maintenant, moi, je n'ai seulement plus que quelques heures à être conscient pour me noyer dans la bière, donc tu peux comprendre pourquoi je suis éveillé. Mais toi?"
Elle soupira. "Ca n'est pas plus facile pour moi, crois-le ou non."
La serveuse passa près d'eux et regarda Lorne, alarmée. "Votre visage --"
"J'ai perdu un pari," répondit Lorne sans à-coup. "La bière la plus sombre de la maison pour les deux gens ici, et je vais prendre une vodka rouge."
Gunn regarda Cordélia, une drôle d'expression sur le visage – comme si il voulait parler, mais n'était pas sûr de lui. Il n'avait pas retenu ses mots avec elle depuis des années. "Donc – donc tu préfères être une combattante de démons plutôt qu'être une célébrité. Comment ça se fait?"
"Regarde-le de cette façon," dit Cordélia avec un haussement d'épaule. "Tu pourrais faire face à des vampires fous dans une allée ou Joan Rivers sur la carpette rouge. Lequel tu choisirais?"
Lorne grimaça. "Au moins tu peux tuer les vampires."
"Exactement." Cordélia hésita, puis prit la main de Doyle dans la sienne. "Doyle, il y a certain truc que je ne t'ai jamais dit --"
"Génial!" sourit Doyle. "Est-ce que se sont des mots d'amour éternel? Des confessions de chauds, suants et secrets désirs ? J'accepterai que tu me dises que tu me dois beaucoup d'argent."
Elle rit. "Aucune chance. Mais – tu étais un gars génial. Plus que ça. Tu étais un homme bon. Je ne t'ai pas assez apprécié le temps où tu étais avec moi. Je souhaiterais que nous ayons eut plus de temps ensemble, et tu vas toujours me manquer."
Maintenant, tu vois? pensa Cordélia. C'était simple. Mais ses yeux étaient remplis de larmes de la même façon.
Les yeux de Doyle avaient l'étincelle qu'elle savait signifiait qu'il était touché, mais qu'elle savait également qu'il ne l'admettrait jamais. "C'est vraiment très gentil," dit-il. "Mais chauds, suants désires auraient été encore mieux."
"En parlant de chauds, suants désires," dit Lorne, "quand j'ai lu en toi, sweetie, je jurerais que j'ai eu un flash de toi dans un collage-de-lèvres avec Wesley Wyndham-Price. Est-ce que mon troisième œil m'a trompé ?"
Cordélia rougit. "C'était juste -- rien. Je veux dire, un béguin. Nous sommes tous les deux passer au-dessus de ça. TELLEMENT au-dessus."
"Et ici, moi qui pensais que j'avais quelqu'un chose de spécial," protesta Doyle. "Toi et moi avons presque eut un truc, et toi et Angel avez toujours un truc, et maintenant il s'avère que tu « colles » tes lèvres à celles de l'Anglais efféminé aussi? Est-ce que tu viens d'une sorte d'univers magique où tout le monde est amoureux de toi ?"
"Non!" protesta Cordélia, pointant Gunn. "Il n'est pas amoureux de moi."
"Tu m'étonnes," dit Gunn. "Je n'vais pas chercher les filles blanches." Il lança un regard menaçant à Cordélia. "Pourquoi tu ris?"
Cordélia fit un grand sourire. "Tu ne sais pas tout à propos de toi --"
Lorne le coupa, "En parlant d'amour et de désires et de fins du monde, regarder qui boude."
Elle suivit le geste de Lorne jusqu'au petit balcon du Bronze. Angel était debout là, regardant vers le bas – pas eux, mais un endroit sur la piste de danse où personne n'était. Il semblait perdu du monde, un contour noir sur du noir, rien de plus. D'une façon ou d'une autre, Cordélia se sentait comme si elle s'incrustait, le regardant, et cependant et elle ne pouvait pas détourner les yeux.
Gunn dit, "Est-ce que quelqu'un va me mettre dans le coup de ce concept vampire-avec-un-âme?"
Lorne secoua la tête. "Ca prendrait plus de temps qu'il ne reste dans cette réalité. De toute façon, Cordélia est sur le point d'avoir une petite conversation avec lui, et ça nous laissera la voix libre pour revenir su notre débat des divas du Motown."
"Non, je ne le suis pas," dit Cordélia. "Je veux dire, pas à moins qu'il descende ici – ou s'il --"
"Si les gens n'avaient pas déjà introduit "la reine du démenti" dans le langage courant, ils devraient l'inventer pour toi," dit Lorne. "Fais-y face, ma belle, tu as deux possibilités devant toi. Tu peux rester ici à débattre si tu vas lui parler pendant une heure avant que tu ailles lui parler, ou tu peux juste aller lui parler. Laquelle devrais-tu choisir ? Rappelles toi ce que j'ai dit plus tôt à propos de cette réalité n'ayant plus beaucoup de temps."
Elle ouvrit la bouche pour argumenter, puis porta juste son verre à ses lèvres, et vida le reste de son vin. "Je vous verrai au crépuscule," dit-elle.
"Fais attention, princesse,"dit Doyle alors qu'elle montait les premières marches.
Princesse. Cordélia fit un signe d'aurevoir à Doyle une fois de plus, puis alla près d'Angel.
Il ne se tourna pas quand elle l'approcha, mais elle savait qu'il en était conscient. Assez sûr, alors qu'elle venait à ses côtés, il dit, "C'est ici que ça c'est produit la première fois."
"Oui," dit Cordélia, surprise qu'il s'en souvienne. "C'est ici que je t'ai vu pour la première fois. Je ne pensais pas que tu m'avais remarquée."
Angel la regarda ensuite, ses yeux à la fois sympathiques et peinés."Ca n'est pas ce que j'ai voulu dire."
"Oh. Juste. Pas l'univers centré sur Cordélia. Ils me dissent que c'est réel, j'ai juste quelques problèmes à le croire." Elle poussa son propre embarras plus loin. "Où quoi s'est passé la première fois?"
"C'est où Buffy et moi avons rompu." Il le dit si simplement, et cependant elle le connaissait trop bien pour ne pas savoir la profonde vague de peine dans sa voix. "Je suppose – nous ne sortions pas vraiment ensemble avant, mais nous étions impliqués, et puis elle a découvert que j'étais un vampire, et il semblait que la seule chose que nous pouvions faire était laisser l'autre partir. Nous ne le voulions pas, mais nous pensions que nous le devions. Elle me donna un baiser d'aurevoir, et la croix que je lui avais donné brûla ma poitrine. J'ai cru que c'était tout. J'ai cru que c'était la fin.."
Cordélia n'avait jamais su qu'Angel et Buffy avaient, à l'origine, décidé de ne pas s'impliquer tous les deux. Elle pouvait entendre le désir dans la voix du vampire, et elle se détesta pour la façon dont son envie brûlait et se tordait en elle. "Tu as dit – la première fois. Je pensais, dans cette réalité, que vous n'aviez jamais rompu. Encore je veux dire."
"Aujourd'hui," dit-il faiblement. "Elle veut partir de ce monde de ses propres conditions. Indépendante. Et ça signifie sans moi."
"Oh, Dieu." Cordélia sentit son corps devenir froid, et elle saisit son bras. "Est-ce à cause de moi? Je suis désolée – je ne voulais pas te blesser --"
"Ce n'est pas toi," dit-il. Ses yeux vinrent sur elle brièvement, puis retournèrent à l'endroit sur la piste de danse, sans aucun doute, une Buffy et un Angel ombrageux étaient toujours debout dans sa mémoire. "Pas seulement toi. Elle n'a pas aimé découvrir que nous étions -- sommes – amoureux, dans cette autre réalité. Mais ce n'est pas pour ça que Buffy a rompu avec moi."
Angel était tellement blessé, et Cordélia était déchirée entre son propre ressentiment égoïste de sa douleur d'avoir perdu Buffy et la simple pulsion de le prendre dans ses bras, le réconforté de n'importe quel moyen qu'elle puisse. Elle coupa en mettant sa main sur la sienne. "Est-ce que tu veux me dire pourquoi?" murmura-t-elle. "C'est ok si tu ne veux pas."
Il hésita pour un moment, puis dit, "Les choses n'ont pas été bien entre nous depuis un long moment. Je ne sais pas pourquoi ça a changé pour nous, mais ça l'a fait. C'était comme si je ne pouvais plus l'aider. Comme si je pouvais seulement la blesser. Je ne disais jamais la bonne chose ou faisais la bonne chose – peut-être qu'après un moment, j'ai cessé d'essayer." Angel grimaça alors qu'il ferma les yeux, incapable de regarder les ombres du passé plus longtemps. "Je croyais qu'elle avait besoin de moi. Et si c'était faux? Et si je l'avais seulement retenue tout ce temps?"
"Angel, non," dit Cordélia, serrant sa main. "Tu ne retiens pas les gens. Ne le sais-tu pas?" Il tourna finalement sa tête pour lui faire face alors qu'elle murmura, "Tu as cette façon à propos de toi – tu peux juste regarder dans mes yeux, ou dire quelques mots, et soudainement c'est comme si -- comme si je suis plus forte, et plus intelligente, et meilleure que je ne l'ai jamais été. Et ce n'est pas seulement moi. Tu as ce cadeau Angel. Tu fais les gens voir ce qu'ils sont, et ce qu'ils peuvent être. Tu les fais croire en eux. Alors nous croyons tous en toi."
Elle s'était attendue à ce qu'il doute d'elle. Peut-être qu'il lui pose des questions. Dans ses meilleurs jours, qu'il la remercie. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il l'embrasse.
Angel, pensa-t-elle, la voix de son esprit parlant quand elle ne le pouvait pas. La bouche d'Angel était sur la sienne, ses lèvres refroidies, son corps proche. Sa tête s'inclinait en arrière, et son sang tourbillonnait dans sa tête, et elle ne pouvait pas voir, pouvait pas parler, pouvait pas penser. Il y avait seulement le nom Angel, et l'homme qui la serrait étroitement contre lui, l'embrassait, la faisant se sentir comme si elle ne pourrait jamais être assez proche de lui.
Quand ses lèvres se séparèrent des siennes, il murmura fiévreusement, "Je suis désolé."
"Non – ne sois pas désolé." Cordélia prit une profonde, tremblante respiration. Leurs yeux se rencontrèrent. Elle pouvait voir son regret, sa peine, son angoisse. Elle savait, avec une conviction qui la transperça jusqu'au noyau, qu'il ne l'avait pas embrassée par amour. Il aimait toujours Buffy. Mais il voulait se sentir comme quelqu'un qui pouvait avoir de l'importance, quelqu'un qui avait quelque chose à donner. Buffy ne pouvait pas lui donner ça. Elle pouvait.
Elle pensa à la réalité où elle voulait retourner, ses problème, ses complexités. Elle sentit la main du vampire, toujours étroitement sur sa taille, et se rappela comment sentaient contre sa peau nue une nuit au ballet. Elle pesa le pour et le contre de ça, fit sa décision, et le regarda dans les yeux. "Viens à mon hôtel avec moi."
Angel fit non de la tête, répondant automatiquement. Mais ses mains ne quittèrent pas le corps de la jeune femme. "Je ne devrais pas. Tu -- Cordélia, tu mérites d'être avec l'homme que tu aimes. Ca n'est pas moi. Nous ne sommes pas différents – mais ça n'est pas moi. Je ne suis pas l'homme que tu aimes. Je ne suis pas l'homme qui t'aime."
"Shhh." Cordélia posa ses doigts contre sa bouche. "Nous ne nous aimons pas l'un l'autre. Mais nous pouvons nous réconforter l'un l'autre. Et Angel – l'homme qui m'aime – il a une malédiction. Il ne peut pas me faire l'amour, pas vraiment – pas sans risquer de perdre son âme pour toujours. En fin de compte, il va se sentir tout mal et onéreux à ce sujet, comme s'il me prenait quelque chose. Comme si la manière dont nous nous sentons à propos de l'autre ne pouvait pas avoir plus d'importance que d'enfoncer A dans la fente B."
"Tu veux dire – on n'a jamais – on n'a jamais fait --"
"Jamais passé la partie du baiser," dit Cordélia. Elle trouvait que mentionner que leur choyante session avait été le résultat d'une possession fantomatique serait complètement hors sujet. "Nous ne pouvions pas. Nous ne pouvons pas. Est-ce que tu comprends? Mais ici -- Angel, toi et moi pourrions -- " Elle déglutit difficilement, continuant. "Si je pouvais lui dire que nous avions fait l'amour – que je savais comment c'était d'être avec lui, qu'il m'avait donné tout ce qu'il pouvait me donner dans un lit, que j'avais juste besoin de lui qu'il m'aime – ça aiderait, je crois."
"Tu ne pourras jamais faire l'amour avec ton Angel," dit-il. "Mais tu veux faire l'amour avec moi."
Juste les mots – faire l'amour avec moi – firent Cordélia vouloir tournoyer. Elle murmura, "Oui. Juste une fois, Angel – juste pour avec toi une fois --"
Il l'embrassa encore, la saisissant étroitement contre lui, tellement étroitement que ça blessait presque. Tellement de ceci est mal, pensa Cordélia. Mais tellement ne l'est pas.
Rudement, Angel dit, "Allons-y."
La chambre de Cordélia était un endroit ruché, féminin. Papier peint Brocart et dessus de lit en dentelle. Cela fit Angel se sentir plus hors de milieu qu'il ne le faisait déjà.
Il trompait Buffy (non, Buffy avait rompu avec lui, elle ne le voulait plus, elle ne l'avait plus voulu depuis si longtemps et Cordélia le voulait), et aurait dû se reposer avant le combat (comment pourrait-il dormir, comment pourrait-il penser, comment pourrait-il faire autre chose que de sentir la douleur d'avoir perdu Buffy?), et il était sur le point d'aller dans un lit avec une femme qu'il n'aimait pas.
Une femme qu'il souhaitait aimer.
"Bien," dit Cordélia. Elle semblait aussi inconfortable que lui. Elle ôta son parka -- non, le parka de Buffy que Cordélia avait emprunté – mais à part ça, elle ne fit aucun mouvement pour se déshabiller. Elle ne le regardait même pas. "Même pas un peu mal à l'aise ici, hein?"
"Je suis désolé," dit Angel. Il ôta son propre manteau, souhaita pour un cintre pour le cuir, puis pensa à la fin de l'univers et le laissa juste tombé. "Je devrais faire quelque chose de viril. Arracher tes vêtements ou te jeter sur le lit. Quelque chose."
"Cela sonne bien," dit Cordélia avec espoir. Mais elle était aussi incertaine que lui. Leurs yeux se rencontrèrent pendant un moment, puis ils regardèrent tous les deux plus loin encore.
"Cordélia – avant que nous fassions ça --" Angel prit une profonde respiration, puis se lança. "Je ne veux juste pas prendre avantage – je ne veux pas faire quelque chose de stupide parce que je suis blessé --"
"Angel," Cordélia déposa ses mains de chaque côtés du visage du vampire. "Tu ne prends pas avantage de moi. Je ne prends pas avantage de toi. Tu as besoin de te sentir aimer. J'ai besoin de savoir comment c'est de te faire l'amour. Nous pouvons être là l'un pour l'autre, juste pour aujourd'hui. Si tu veux."
Ses cheveux étaient longs et doux et sombres. Ses yeux brillaient avec amour et désir. Angel sentit les derniers brins de sa résolution tirer et casser. "Ok," murmura-t-il.
"Ok," dit-elle. Mais ils étaient toujours debout là, se fixant l'un l'autre.
Angel cassa le moment en prenant sa main alors qu'il s'asseyait au pied du lit, la tirant après lui. "Ton Angel – celui dont tu te souviens, celui que tu aimes – qu'est-ce que tu crois qu'il aurait fait?" Il passa une main à travers les cheveux de Cordélia. "Comment – comment aurait-il voulu que ça soit? Votre première fois ensemble."
Elle hésita, puis l'étreint étroitement, reposant sa tête contre son torse. Angel la serra, la berça doucement d'avant en arrière. Il frotta ses cheveux, sentant la douce courbe de son cou. Sa voix étouffée dit, "Je pense – je pense qu'il aurait voulu que ça soit lent. Gentil. Doux."
"Je peux faire ça." Angel la poussa un peu en arrière juste assez loin pour que son visage se penche vers le sien. "Je peux aller lentement." Doucement, tellement doucement, il abaissa sa bouche contre la sienne une nouvelle fois.
Ce baiser n'était en rien comme celui du Bronze – tellement rempli de douleur, tellement dur, tellement rude. Cette fois, il se laissa lui-même sentir; la bouche de Cordélia était si douce, sa langue si chaude, sa saveur si agréable et réelle. Il apporta ses mains jusqu'à son visage, traçant le long de la ligne de sa mâchoire pendant qu'ils s'embrassaient profondément.
Les mains de Cordy tirèrent sa chemise, ses doigts tendu, son col tendu contre son cou. Il avait oublié comment on se sentait – quand on était saisi tellement désespérément, serré tellement étroitement. Voulu à ce point.
Angel glissa une main derrière son dos à la base de son cou, alors il pouvait soutenir son visage contre le sien, l'empêcher de briser leurs baisers même pour un instant. Avec son autre main il commença à la toucher – frôlement doux, gentils du bout de ses doigts contre son dos, son ventre, la profondeur entre ses seins. Alors qu'elle arquait contre lui, l'invitant à la toucher plus, Angel se sentit gonfler, devenir dur, devenir chaud. "Cordélia," murmura-t-il contre ses lèvres. Elle se tendit légèrement, et il la regarda, surpris et consterné. "Quoi – ais-je fais quelque chose de mal?"
"C'est juste – pourrais-tu – m'appeler Cordy?"
Il l'appellerait n'importe comment. Ferait n'importe quoi. "Cordy," dit-il. "Tu es Cordy."
Elle l'embrassa encore, encore plus profondément cette fois, et ses doigts tremblants commencèrent à déboutonner sa chemise. Le corps d'Angel semblait se noyer avec de la chaleur presque vivante, la chaleur de son corps se transférant au sien, appelant quelque chose de lui qui avait été silencieux pour trop longtemps. Les mains de la jeune femme glissèrent le long de son épaule, lui enlevant sa chemise en un doux bruit de tissu. Le bout de ses doigts laissant des lignes de picotements sur ses épaules, ses bras. Il l'imagina le toucher partout, et quelque chose en lui fondit et mena.
"Cordy," murmura-t-il encore, l'appelant par le nom qu'elle voulait, le nom lui étant donné par l'homme qu'il aurait pu être. Angel lui ôta son chandail, et elle arrêta de le toucher juste long assez pour lever les bras et l'aider. Elle portait un soutien-gorge à lacet vert écume, cher et séduisant. Cordélia le fixait aussi, comme si elle était déchirée entre ses désirs physiques et quelque chose d'autre qui pouvait seulement être -- "Es-tu timide?" murmura-t-il. "Ne t'ais-je pas – vue auparavant?"
"Tu as vu jusque là," chuchota-t-elle. "Tout comme moi. Mais ceci – ceci est plus ou moins quand --"
"Je veux te voir." Angel embrassa le coin de sa mâchoire, le long de la ligne de son cou, la petite cavité à la base de sa gorge. "Je veux que tu me voies."
Cordélia soupira, un long, frissonnant souffle. Puis elle s'éloigna légèrement de lui et ôta son pantalon, le laissant tomber au pied du lit. Sa culotte était assortie au soutien-gorge. Elle avait des courbes – hanches que vous pouviez tenir, seins que vous vouliez goûter --
La mémoire d'Angel "clignota" vers Buffy – minuscule, petite Buffy fin-roseau, si fragile, si délicate – et pour un moment le froid était revenu sur lui encore, refroidissant son cœur et son désir.
Mais ensuite il regarda dans les yeux sombres de Cordélia, grands ouverts et incertains. Elle ne savait pas comment il se sentirait à propos d'elle – s'il la voudrait, et en un instant Angel compris que son inquiète était pour aussi pour l'autre Angel. Il vit son besoin et peur aussi clairement qu'il sentait les siens. Seulement là il sut que ce qui se passait entre eux dans cette chambre, dans ce lit – ce serait à eux, et à eux seuls. Ce n'était pas à propos de sa perte de Buffy, ou son essai de l'attacher. C'était à propos de Cordélia. C'était à propos de deux personnes effrayées prenant leur seule chance d'être près l'un de l'autre. De se donner l'un à l'autre.
Il devait bien ça à Cordélia, juste pour lui avoir fait croire.
"Tu es magnifique," murmura-t-il. "Tu le sais ça, n'est-ce pas?"
Une ombre de son ancien sourire flotta sur son visage. "Dans cette réalité, j'ai gagné l'Award Maxim de 'Sexy de l'année'. Ca m'inclus un peu dedans," confessa-t-elle. "Mais ceux-là – ceux-là étaient d'autres gars. Tu es le seul qui ait jamais importé."
Les doigts de Cordélia accrochèrent sa ceinture; quand Angel ne résista pas, elle la déboucla, puis commença à déboutonner son pantalon. La chaleur revint inonder son corps alors qu'elle tirait sur sa taille; il se leva juste assez longtemps pour laisser son pantalon et son boxer tomber sur le sol. Nu, il resta debout devant elle pendant un long moment, ne cachant rien à la façon dont les yeux de la jeune femme suivait la longueur de son corps, la façon dont ses lèvres se séparèrent légèrement alors qu'elle se laissait fixer son pénis durcissant.
Elle frissonnait, et Angel réalisa que sa réaction physique n'était peut-être pas entièrement due à l'excitation. "Viens ici," chuchota-t-il, faisant un pas autour du bord du lit et retirant les couvertures. Il se glissa dans le lit, faisant de la place pour elle à côté de lui; elle rampa jusqu'à lui – sa poitrine sortant presque hors des tasses de son soutien-gorge à lacets – et se courba à son côté. Angel drapa les couvertures au-dessus d'elle, sauvant la chaleur de son corps pour eux deux. "C'est mieux."
"Oh," respira Cordélia tandis que la main du vampire se déposa sur la légère bosse de son ventre. "Oui."
Angel l'embrassa encore, long et humide et lent. Sa bouche était si chaude, si large. Elle goûtait comme le bon vin et quelque chose d'autre – quelque chose tellement plus riche --
Les ongles de Cordélia éraflèrent légèrement le long de son dos, le faisant s'arquer contre elle et gémir. Encouragée, elle l'érafla un peu plus fort, l'embrassa plus profondément. Il poussa son genou entre ses jambes -- oh, Dieu, peau douce et le lacet de ses sous-vêtements, humide et blet contre sa cuisse. Cordélia bougea contre lui, se frottant contre sa jambe, et il regarda, excité, alors que son visage enregistrait la satisfaction pure, charnel du contact.
Angel caressa ses seins; elle remplissait ses mains, chaude et douce, et il pouvait sentir ses mamelons se serrer contre ses paumes, même à travers le tissu. Il tira sur l'une des brides, la poussant outre son épaule. "C'est magnifique," dit-il. "Et ça doit partir."
"Heureusement." Cordélia s'assit à moitié, brisant le contact entre leur corps pour quelques secondes qui semblèrent trop longues. Mais il regarda alors qu'elle plia ses bras derrière elle, détacha le soutien-gorge et le laissa tomber. La vue de sa poitrine en entier, ses larges, sombres mamelons, rendit Angel encore plus dur, le sang coulant dans son déjà-épais pénis tellement vite que ça blessait presque.
Il la recoucha; poussant ses épaules contre le lit. Cordélia fit un petit pleur tandis qu'il prenait un de ses mamelons en bouche, dodu entre ses lèvres, doux contre sa langue. Il la suça gentiment, aimant la façon dont elle se tordait sous lui, cherchant à la fois pour évasion et dégagement. Angel souleva la tête plus loin seulement long assez pour murmurer, "Cordy," avant qu'il ne bouge vers l'autre sein, pour la taquiner une fois encore avec la même excitation. Elle poussa un cri encore -- oh, Dieu, elle était bruyante, et il aimait bruyante, et il n'avait même pas encore commencé – et son pénis frottait contre l'une de ses jambes alors qu'elle se contorsionnait, et c'était déjà tellement bon --
"Angel," souffla-t-elle, "S'il-te-plaît – je veux --"
"Dis-moi ce que tu veux," murmura-til, espérant que son souffle serait frais contre ses mamelons serrés. Elle frissonna, et il sourit. "Tout ce que tu veux."
"Je veux te goûter." Cordélia l'embrassa fougueusement, sa langue faisant des choses à l'intérieur de sa bouche voulant suggérer tout le reste qu'elle voulait faire. Le pénis d'Angel palpita si fort que pour un moment qu'il cru qu'il allait peut-être venir juste maintenant, se vidant contre sa cuisse.
Son visage devait avoir enregistrer l'excitation qu'il n'avait pas été capable d'exprimer. Cordélia sourit sciemment alors qu'elle le décalait sur son dos et commença à l'embrasser en faisant son chemin vers le centre de son torse. Angel attrapa le bord de la tête du lit avec les deux mains; la verrière de dentelle au-dessus d'eux secoua. Juste alors que sa langue plongea dans son nombril, elle s'arrêta. Après un moment, Angel haleta, "Oh, Dieu, ne t'arrête pas maintenant."
"Je – c'est juste --" Elle le regarda, presque comiquement effarée. "Je n'ai jamais été avec un gars incirconcis avant. Est-ce différent ? Je ne veux pas le faire de travers."
"Tu ne vas pas le faire de travers," dit Angel dans une précipitation. "Tout ce que tu fais ne va pas être de travers."
Cordélia eut l'air toujours incertaine, et Angel – se forçant lui-même dans quelque patience qu'il pouvait rassembler – lâcha la tête du lit. Il prit sa main dans la sienne et l'enroula autour de son pénis. Juste le touché de sa peau chaude, douce le fit grimacer, et ça lui prit un autre moment pour être capable de parler. "Fais ça," haleta-t-il, utilisant ses doigts pour lisser le dos de son prépuce. "Juste comme ça."
"Juste comme ça," murmura-t-elle, son souffle chaud contre la tête exposée de son pénis. "Compris."
Et puis sa bouche fut sur lui, si chaude et humide qu'il crut qu'il allait exploser. Angel attrapa la tête du lit encore, tellement fort qu'il aurait du la casser. Sa langue donnant des petits coups autour de la verge, pressée contre le bon endroit eu bout. Il combattit l'envie de pomper en elle, mais il ne put s'empêcher de bouger ses hanches juste un petit peu, juste la plus faible imitation de la poussée. Puis Cordélia commença à sucer – sucer dur, tellement de pression que cela sentait comme si son pénis n'avait jamais été si dur, si fort, si désespéré de venir --
"Stop, stop," haleta-t-il, s'éloignant. Ses lèvres firent un bruit lisse alors qu'il se dégageait de sa bouche. Quand Cordélia le regarda avec confusion, il parvint à dire, "En toi. Veux être – en toi."
"Alors sois en moi," murmura-t-elle. Les longs cheveux de Cordélia traînèrent le long de sa peau alors qu'elle rampa pour l'embrasser sur la bouche une fois encore. Angel ôta sa culotte, les deux tâtonnant pour la bouger sans briser le baiser. Elle était mouillée dans ses mains, et son odeur était épaisse dans la chambre.
Alors qu'elle écartait ses jambes pour lui, Angel jeta un regard à son corps nu pour la première fois. Elle était incurvée et dorée dans la faible lumière, une femme de fantasme, mais si réelle, si près, il pouvait difficilement le supporter. Il la toucha gentiment, rapidement, partout – seins, dos, clavicules, genoux. "Cordélia -- Cordy --"
"Oui?" Sa respiration était peu profonde, et Angel pouvait entendre à quel point son cœur battait vite. Il la regarda et la vit en entier – la beauté de son corps, le courage de son esprit, son humour, sa fierté, son impulsivité, tout entier.
"Il t'aime," dit calmement Angel. "Je sais qu'il t'aime."
Larmes – soit de soulagement soit de joie, il ne pouvait le dire – remplirent ses yeux. "Je l'aime aussi."
Il plongea ses doigts entre ses jambes, sentit les doux plis de son vagin contre sa peau. Puis elle prit son pénis dans sa main et le guida, juste où il avait besoin d'être – et ensuite elle s'empala sur lui, la chaleur de la vie, tellement bien ajusté, tellement bon.
Cordélia gémit et Angel la saisit juste à la taille, la tirant plus près, s'enfonçant plus profondément. Quand il descendit complètement en elle, pendant un long moment il ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas penser. Il pouvait seulement sentir le battement de son cœur contre son pénis, pouvait seulement la regarder alors qu'elle caressait son torse, puis porta sa main jusqu'à ses seins,
Angel pouvait prendre un conseil. Il prit un de ses seins dans sa main, faisant des cercles autour du mamelon avec son pouce. Elle fit un bruit de satisfaction bas, fredonnant. Il porta son autre main à la jointure de leur corps, chercha et trouva --
"Oh, oh, oh Dieu, Angel --" haleta Cordélia, puis fit un cri incohérent alors qu'il commença à la masser là, juste là.
"Cordy," murmura Angel. Cordélia commença à bouger au-dessus de lui, tordant ses hanches d'une façon qui était mi-poussée, mi-cercle. Il attrapa le mouvement immédiatement, faisant des spirales avec elle, poussant en elle alors qu'ils venaient. Ses doigts firent pression en elle tandis qu'il était le plus profondément possible en elle, encore et encore, les deux ressentant la chaleur et la pression de l'autre au même moment, dans le même rythme, construisant le tempo et le plaisir alors qu'ils venaient.
Elle jeta la tête en arrière alors qu'elle gémit encore, un son si profond en elle qu'il put sentir les vibrations contre son propre corps. Ses longs cheveux sombres lui collaient à la peau avec sa sueur. Elle était vivante avec chaleur – elle était chaleur, et il était enterré si profondément en elle que c'était comme s'il était en feu.
Angel la massa juste un plus fort, un peu plus vite, et son gémissement se transforma en un cri de pur plaisir. Le corps de Cordélia se tendit, et il sentit les contractions de son orgasme, serrer contre son pénis. Il le sentit puis –la variation du cadena-glissant (je ne sais pas ce que c'est, c'est tout ce que j'ai trouvé) dans son cerveau et son intestin lui dit qu'il allait venir à tout moment, tout moment --
Puis il n'y eut rien sauf la chaleur et la lumière et la sensation, le tirant à l'intérieur jusqu'à ce qu'il soit juste une lueur vacillante de sensation – puis explosa, à l'extérieur et à l'extérieur, de mieux en mieux, sortant de lui, hors de sa peau, se renversant en elle dans une précipitation qui effaça tout le reste.
Cordélia s'effondra sur lui, sa poitrine lourde contre son torse. Quand Angel pensa qu'il pouvait bouger à nouveau, il parvint à attraper les couvertures et les tira autour d'elle, les enveloppant tous les deux ensemble. Elle respirait fort, son corps couvert de sueur et chaud. Il l'étreint aussi étroitement qu'il pouvait; ses muscles ne semblaient pas vouloir obéir. Il tremblait à cause de l'émotion et de la pure délivrance, et elle tremblait. Pendant un moment ils ne dirent rien, se serrèrent juste l'un l'autre tandis que les tremblements passaient.
Finallement, il murmura, "C'est un homme chanceux. Cet autre moi."
Elle ne leva pas sa tête de son torse, mais elle se tourna pour que sa joue contre sa peau et leurs yeux se rencontrèrent. "Il n'aura jamais ça, tu sais. Ce que toi et moi venons de partager – Je ne pourrais jamais lui donner."
"Il a ton amour,"dit Angel. "Aussi incroyable que ceci était – je pense que ton amour vaut bien plus."
Elle sourit doucement. "Je lui dirai ça."
Il regarda son visage – tellement magnifique, tellement effrayée, tellement perdue – et toucha sa joue avec le bout de ses doigts. "Dis-lui -- " Angel ferma les yeux pendant un moment et chercha dans ses souvenirs. Puis il lui sourit une nouvelle fois. "Dis-lui qu'une fois, de retour en Irlande, alors qu'il était un garçon, il escalada une montagne. Peut-être pas une montagne je suppose, mais c'était une dure journée de travail. Son père lui avait interdit de le faire, et donc il y avait le frisson aussi." Il joua une mèche de ses cheveux sombres. "Quand il – quand j'ai atteint le sommet, je pouvais voir toute la campagne. J'étais fatigué, et mon cœur battait la chamade mais c'était tellement beau. J'étais tellement fier – d'avoir été capable de monter si haut, de savoir que le pays que je regardais était à moi. J'étais haut dans le ciel, alors c'était comme si le paradis était tout autour de moi."
Angel embrassa gentiment Cordélia, puis murmura, "Dis-lui, qu'après que nous ayons fait l'amour – c'est comme ça que je me suis sentit. Juste comme ça."
"Oh, Angel." Cordélia prit une respiration profonde, tremblante. Elle dit, "Tu ne devrais pas dire des choses comme ça."
"Pourquoi pas?"
Son sourire était faible. "Tu vas me faire tomber amoureuse de toi aussi."
