La cérémonie de répartition était presque finie. Il ne restait plus que Aïrynn et Adrien.

Adrien était le meilleur ami d'Aïrynn. Ils avaient refusé d'être séparés et il avait fallu qu'Adrien soit du voyage pour que Aïrynn accepte de quitter l'Espagne.

« Fernando Adrien » appela le professeur Mc Gonnagall.

Adrien s'assit et mit le Choixpeau sur sa tête.

« Gryffondor » s'exclama le Choixpeau.

Adrien alla s'asseoir auprès de Fred et George qui lui souriaient.

« Potter Aïrynn » dit Minerva Mc Gonnagall.

Un silence saisit la salle. Personne ne savait que Harry avait une cousine portant ce nom.

Une personne plus que les autre avait ouvert des yeux ronds à l'invocation du nom. Drago n'en croyait pas ses oreilles.

Non… tout mais pas çà…

« Gryffondor »

Aïrynn était vraiment soulagée. Elle n'aurait pas aimé être séparée de ses amis et cousins. Elle alla joyeusement s'asseoir près d'Adrien.

« Au fait Harry, tu ne connaîtrais pas un certain Drago ? questionna t-elle juste après le discourt de Dumbledore ( qui expliqua les nouveauté au niveau des professeurs et des élèves.)

- Drago Malefoy ?

- C'est… un Malefoy ?

- Oui et croit moi, il est aussi fourbe et méchant que son père.

Et pourtant il était vraiment sympa hier quand on s'est rencontrés.

- Tu ferais bien de l'éviter ; son père est un mangemort.

Le lendemain matin fut pour Sévérina le début du cauchemar.

Lorsque les hiboux vinrent porter le courrier au petit déjeuner, celle ci reçu une enveloppe rouge.

Une beuglante ? Mais enfin qu'est ce que çà veut dire ? J'ai un mauvais pressentiment

C'est alors que la beuglante se mit à… chanter !

« JE T'AIIIME ! JE T'AIIIIIME ! COMME UN FOU, COMME UN SOLDAT !… »

Tout le monde s'était mis à rire et Sévérina souhaita rentrer dix milles pieds sous terre. Elle lanca un regard courroucé en direction de Sirius. Celui ci la regardait avec un sourire style Tu aime ma surprise chérie ? '

Et ce n'était pas fini ! Sévérina continua à recevoir des beuglantes musicales à chaque petit déjeuner ; Sirius lui avait jeté un sort qui faisait apparaître des cœurs derrière elle quand elle se déplaçait; Et la nuit, elle ne pouvait plus dormir tranquillement car une chorale d'elfes déguisés en Cupidons chantaient sous sa fenêtre. Mais le pire était qu'une rumeur circulait au sujet de Sirius et elle… et cette perruche qui volait à travers l'école en criant « C'était supeer Sirius ! Supeer Sirius ! »… elle n'allait pas rater la propriétaire de l'oiseau.

Lorsque Sirius dû aller de toute urgence en mission pour l'ordre du phénix, Sévérina jugea qu'elle avait là une excellente occasion de se venger. Les élèves n'étant pas au courant du départ de Sirius, et elle, étant chargée de le remplacer, Sévérina décida d'utiliser le polynectar pour prendre l'apparence de Sirius et semer un peu la pagaille parmis les élèves. Mais lorsque celui ci revint, il se rendit compte de la supercherie.

Sévérina venait d'entrer dans sa chambre et s'apprêtait à refermer la porte, quand Sirius s'y engouffra et, rapide comme l'éclair, il jetta la jeune( ?) femme sur le lit en lui arrachant sa baguette. Puis il verrouilla magiquement la porte avant de jeter la baguette dans un coin.

« Qu'est ce que tu fais ? dit Sévérina, en colère mais un peu inquiète. »

Qu'est ce qu'il a derrière la tête ?

Sirius monta à son tour sur le lit. Sévérina jugea plus prudent de s'éloigner mais Sirius la rattrapa par les cheveux, la fit coucher sur le lit et l'enjamba puis la coinça entre ses jambes pour enfin serrer dangereusement son cou entre ses mains.

« Qu'est ce que tu as fais pendant mon absence ? dit-il d'un ton volontairement menaçant .

- Moi ? Je t'ai remplacé comme prévu, répondit Sévérina d'un ton innocent.

- En prenant mon apparence ? dit Sirius plus menaçant.

- Hé bien, çà t'apprendra à embêter les gens avec des beuglantes musicales aux repas.

- Ne refait plus jamais çà.

- Peut-être bien si tu arrête de m'envoyer des beuglantes et de me lancer des sorts, dit Sévérina d'un ton de défit.

- Tu sais que je peux faire pire ?

- …

- Disons … passer aux choses sérieuses, dit Sirius en lui caressant légèrement la joue.

- Arrête çà, dit Sévérina d'une voix où perçait la peur. »

Sirius sentit qu'elle avait peur. Il eut pitié d'elle et décida d'arrêter de l'effrayer.

« N'ais pas peur mon ange, dit-il en l'embrassant. »

Puis il sortit de la chambre.

Mais la peur tourmenta Sévérina pendant toute la journée suivante.

Elle se surprit à marcher en rasant les murs, contre lesquels elle collait son dos dès que quelqu'un l'apostrophait dans un couloir. Elle ouvrait les portes entrebaîllées d'un coup de pied, histoire de ne pas se prendre un seau de limaces (ou pire) sur la tête. Elle vérifia une dizaine de fois que tous les ingrédients contenus dans les bocaux entreposés dans sa classe étaient bien ce qui était indiqué sur leurs étiquettes. Elle se lança un nombre incalculable de contre sorts au moindre phénomène suspect, se lava les mains à s'en écorcher la peau, et vérifia magiquement la moindre chose qu'elle devait absorber. Le soir venu, au dîner, les autres professeurs regardèrent, stupéfaits, Sévérina alors qu'elle jetait simultanément sur son assiette un sort de contre poison, de contre illusion - au cas où les innocents petits pois-carottes seraient des blocs d'allume-feu, un poulet en caoutchouc ou autres cochonneries - et de contre charme divers (si jamais l'instigateur de ce complot voulait en faire son esclave ou rendre ses cheveux oranges). Une fois rassurée, elle mangea en quarante six secondes chrono en jetant des regards méfiants autour d'elle, puis au grand étonnement des élèves, elle sortit précipitamment de la salle en faisant le moins de bruit possible et en rasant les murs, quitte à faire un grand détour, vu que passer entre les tables demandait beaucoup moins de temps. Puis, lorsqu'elle fut dans sa chambre, tout en vérifiant que son pyjama n'était pas ensorcelé, empoisonné, rempli de poil à gratter ou autre surprise, elle verrouilla sa porte et regarda sous son lit, derrière chaque meuble et chaque tenture. Ce ne fut qu'après un minutieux examen de deux bonnes heures qu'épuisée, elle consentit à s'effondrer dans son lit.

Madame Bibine, stupéfaite devant le manège de sa collègue, se pencha vers Sirius :

- Quelle mouche l'a piquée ?

- Je n'en sais strictement rien, chère madame, fit Sirius en finissant son yaourt avec l'innocence de l'agneau qui tète.

Seulement, Sévérina n'était toujours pas rassurée : Plus de beuglantes, plus de sortilèges. Elle soupçonnait Sirius d'avoir une idée derrière la tête.

Méfie toi de l'eau qui dort… et s'il avait vraiment l'intention de faire pire ?…

A force, elle tomba malade.