Titre : Baka! (chapitre 2 : Arrivée surprise)
Couple principal : Kyo x Yuki
Author : Miss Ery
Genre : Humour, Angst, Shonen ai (peut-être yaoi plus tard..?)
Disclaimer : Les persos ne n'appartiennent malheureusement pas... je m'amuse tout simplement avec eux ;)
Pour votre information, j'ai repris les personnages mais ai changé l'histoire de base.. Donc c'est normal si certaines choses semblent étranges. Vous pouvez aussi bien pensez que ce sont les mêmes personnages mais dans une dimension parallèle, si ça vous simplifie les choses...
Commentaires : J'ai un peu modifié le premier chapitre après l'avoir relu. Mes modifications ne touchent pas l'histoire mais certaines "formulations". Rien de bien grave, Je profite de ce petit espace que je me réserve pour remercier toute les personnes qui m'ont laissé des commentaires. J'apprécie beaucoup, autant les simples mots d'encouragement que les critiques constructives. Je vais tenter de ne pas vous décevoir ;)
Voici la version corrigée de ce chapitre, gracieuseté de ma bêta-lectrice, Aurore
À remarquer ; mon talent inné pour des titres des plus originaux...
"Mais voyons, Kyo-chan, il n'y à pas de quoi s'énerver, voyons!" Dit Shigure, tentant de calmer le jeune homme en colère.
"Pas de quoi s'énerver!" Hurla son cousin en retour, rouge de colère et qui n'avait pas l'air d'être sur le point de se calmer.
"Mais non voyons," ajouta l'écrivain avec son éternel sourire, " je t'avais déjà parlé d'Ayame, et j'avait mentionné le fait qu'il allait venir habiter chez nous..."
"Tu n'as jamais mentionné qu'il viendrait s'installer ici en fin de semaine, en emportant avec lui assez de bagages pour remplir une pièce au complet!" S'exclama avec indignation l'étudiant, en pointant l'immense pile de sacs de voyages, valises en tout genre et boîtes de toutes les grosseurs, empilées, tanguant dangereusement devant la porte d'entrée.
"J'aurais bien voulu te le dire, Kyo-chan--"
"Et cesse de m'appeler Kyo-chan!" Interrompit l'adolescent à la tignasse orangée en levant un poing menaçant.
"... mais tu n'arrêtes pas de m'interrompre lorsque je te parle." Acheva Shigure en poussant un petit soupir découragé.
Kyo ne trouva rien à répondre. C'était vrai, il ne l'avait pas laissé terminer lorsque son cousin lui avait parlé de son amant, deux jours plus tôt. Et il avait passé la journée précédente dans sa chambre, morose et confus, faisant l'école buissonnière. D'ailleurs Tohru était venue lui apporter les leçons de la journée après le repas, et après l'avoir aidé dans ses devoirs elle était repartie, pas tellement rassurée sur l'état du garçon, n'en sachant pas vraiment plus qu'à son arrivée.
Le jeune homme voulu demander tout les détails de cette affaire à l'auteur lorsque l'amant de celui-ci entra dans la maison. Grand et mince, très efféminé, une peau ivoire et des cheveux argent, tressés en une longue natte, le dénommé Ayame, portant une sorte de longue robe-veste de style chinoise - d'une bleu très sombre, décorée de quelques dessins et signes noir, argentés et bleus - souriait, portant dans ses mains fines et longues quelques bagages. Il déposa ses bagages sur le sol et s'en alla déposer un doux baiser sur les lèvres de Shigure, avant de regarder celui-ci d'un air inquiet mais surtout séduisant.
"J'espère que je ne dérange pas trop, mon amour!" Dit-il de sa voix claire et suave.
Il se tourna vers Kyo, eut une impression de surprise et s'approcha de celui-ci pour mettre ses mains sur les épaules du jeune homme, pour déclarer avec un sourire enchanté ;
"Mais tu ne m'avais pas dit que tu avais un cousin aussi mignon, Shi-chan! Il est adorable, magnifique spécimen des adolescents rebelles de nos jours... j'aurais sûrement quelques tenues qui lui siérait superbement." Déclara t-il à Shigure avant d'étreindre soudainement l'étudiant ;
"Tu veux bien me le prêter quelques temps?" Dit-il avec désinvolture.
Le lycéen eut besoin de quelques secondes pour bien comprendre tout ce que cela impliquait, mais sûrement de réaliser que cet individu, qu'il venait à peine de rencontrer - et déjà il sentait qu'il ne l'aimerait pas du tout! - le touchait et parlait de lui comme d'un objet! Sans attendre, Kyo repoussa brusquement le grand efféminé.
"Je ne suis pas un objet!" Cria t-il au couturier.
Mais soudain il reçut un puissant coup derrière la tête. Cela ne pouvait pas être Shigure, car celui-ci était à 2 mètres devant lui. Ayame était lui aussi à éliminer car il ne l'avait pas vu bouger et juste à voir sa carrure et ses manières, il doutait qu'il ne puisse frapper avec autant de force. Mais alors qui...?
"AAAH!" Fit Kyo en se retournant, pour voir qui l'avait frappé. Derrière lui se tenait Yuki, le regard glacial, tenant un sac de voyage dans une main, les bras le long du corps, impassible.
"Mais qu'est-ce que tu fous ici toi?"
"Ainsi tu n'es pas seulement bruyant au lycée, mais chez toi aussi. Tu maintiens ta moyenne, baka neko." Répondit le jeune homme d'un ton acide, tandis que son interlocuteur frottait avec douleur l'endroit où il avait été frappé, et où se tiendrait fort probablement une bosse dans quelques heures.
"Oh." Intervint enfin Shigure. Ni lui, ni Ayame n'étaient intervenus ou n'avaient sembler troublés par le geste de violence de Yuki. "Voilà un autre point que tu ne m'as pas laissé le temps de mentionner. Ayame a un jeune frère, qui se trouve être Yuki. Lui aussi va venir habiter chez nous. Mais, nul besoins de présentations, car, je croit que vous vous connaissez, n'est-ce pas?"
"Qu-quoi?" Balbutia Kyo, effaré. Il allait devoir habiter sous le même toit que ce sale rat? Non mais quel cauchemar! Déjà que pour une raison lui étant toujours inconnue, il se sentait embarrassé simplement à l'idée de ce qui s'était passé 2 jours plutôt - embarras et confusion qui l'avait poussé à justement ne pas se présenter à ses cours la veille - et maintenant on lui annonçait qu'il allait devoir endurer ce détestable individu pour un temps indéterminé?
"Ton cerveau est-il trop lent pour assimiler une information aussi simple?" Lança Yuki avec dédain.
"Je---!" Commença Kyo, mais il s'arrêta. Il n'avait pas envie de se disputer. Même si le comportement détestable du lycéen l'agressait toujours autant, le souvenir de l'autre jour l'arrêtait. Il avait honte. Mais pourquoi avoir honte? Ce n'était pas de sa faute et... et puis Yuki n'aurait pas dû le frapper aussi fort!
Presque complètement sûr de ses propres théories, l'adolescent ne répliqua donc pas et se contenta de se détourner pour se diriger vers les marches en marmonnant, montant à l'étage pour enfin s'enfermer bruyamment dans sa chambre. Sur cet entrefaite Ayame déclara ;
"Charmant. Tout simplement charmant."
Attablés autour de la table basse, Yuki, Ayame et Shigure mangeaient tranquillement, sans un mot. Après un moment de silence un peu désagréable, (surtout pour l'adolescent, parce qu'il fallait dire que cela devenait agaçant de voir Ayame et Shigure se faire des yeux doux, s'échangeant des bouchées de nourriture... on aurait dit un couple de nouveaux mariés!), l'étudiant finit par demander d'un air courroucé ;
"Quand est-ce que cet idiot de chat va venir manger? Sa part doit déjà être froide..."
L'écrivain interrompit ses minauderies avec l'homme aux cheveux longs, qui poussa un soupir de regret.
"Oh, il ne viendra sûrement pas manger ce soir. Je serais d'ailleurs presque étonné de le voir ressortir de sa chambre avant au moins deux jours." Déclara t-il en montrant de la main l'endroit approximatif où la chambre de Kyo se trouvait, avant de hausser les épaules avec un petit sourire découragé. Il était habitué aux sautes d'humeur fréquentes de son petit cousin, et cela ne l'affectait plus à présent.
"Eh bien qu'il reste dans sa chambre alors, ce stupide matou!" Commenta le jeune homme avec mauvaise humeur. L'absence du roux le frustrait, décidément. Et l'attitude immature et survolté de celui-ci l'agaçait au plus haut point. Presque plus que les minauderies des deux amants assis en face de lui.
"Ce n'est pas si simple que ça, Yuki-kun." Commença l'auteur, interrompant de nouveau les petites attentions que lui et Ayame ne cessaient de se donner. (À croire qu'ils étaient tous les deux en chaleur!). "Vous allez devoir partager sa chambre le temps que tout vos bagages soient ouverts et placés... comme ils sont très nombreux, ils vont remplir la chambre d'ami, celle dont tu étais supposé prendre possession. Enfin, une fois tout déballé, tu pourras t'y installer, mais en attendant..."
"Quoi? Je vais devoir partager la chambre de cet idiot de chat?" Répéta Yuki après un instant - il avait fallu un peu de temps à son esprit pour bien réaliser la situation - en tentant de se contrôler avec toute la volonté du monde. Mais déjà les deux hommes étaient retournés à leur minauderies.
En effet, au moment où l'étudiant retournait son attention sur les deux amants, Ayame léchait un grain de riz resté sur le coin de la bouche à Shigure, qui le regardait comme il aurait regardé un énorme gâteau au chocolat. Exaspéré, Yuki décida que cela serait moins pénible d'aller retrouver l'autre adolescent, et sans un mot il quitta la salle à manger-salon. Ni l'écrivain ni le couturier ne prendraient conscience de l'absence de Yuki avant un bon moment, de toute façon.
Quelqu'un cogna sur le mur près de la porte ben quoi, les portes c'est des portes coulissantes, de bambou et de sortes de longues feuilles... cognez dedans et ça va se déchirer! Non mais, on brise pas la maison comme ça... Intrigué, car en temps normal Shigure ne cognait jamais à sa porte, Kyo leva la tête de son livre sur les arts martiaux.
"Quoi? Entrez."
Yuki ouvrit la porte coulissante et entra dans la pièce où il devrait dormir pendant un temps indéterminé, en tenant dans une main son petit bagage. Cela lui suffirait pour le moment, pensait-il. En voyant son adversaire de toujours pénétrer ainsi dans sa chambre, le roux ne put s'empêcher de s'exclamer ;
"Qu'est-ce que tu fous ici toi?"
"Tu ne changes pas beaucoup dans ta façon de poser des questions, toi..." Répondit Yuki avec un soupir découragé, faisant référence à ce que l'adolescent avait dit plus tôt, lorsque Ayame et Yuki étaient arrivés.
"Réponds à ma question!" S'obstina Kyo en suivant l'autre étudiant des yeux tandis que celui-ci étendait un second futon non loin du sien mais bon, la chambre est pas très grande, c'est pas qu'il veut... Erhm et déposait ses affaires à côté du futon en question.
"On va devoir partager la chambre jusqu'à ce que la centaine de bagages de mon imbécile de frère soit déballée et placée ailleurs. Et détrompe-toi, je suis aussi content que toi de devoir partager ta chambre..."
Le roux eut tout de suite un mauvais pressentiment. Cela ne finirait pas bien... lui et le (sale) rat trop longtemps dans la même pièce? Autant appeler l'agence funéraire tout de suite... ainsi que le décorateur. La chambre n'y survivrait sûrement pas elle non plus! Enfin, Kyo ne protesta pas. Il n'y pouvait rien, après tout... il lui faudrait endurer la présence de Yuki pendant un certain temps. Et, avec beaucoup d'efforts, il pourrait peut-être résister à ses sautes d'humeur incontrôlables.
La soirée ne s'était pas trop mal passée, finalement. Kyo avait continué à lire son livre sur les arts martiaux tandis que Yuki lisait un livre dans son coin, prenant soin que l'autre adolescent n'en voit pas le titre (bien sur, c'était un livre sur les potagers). Puis le plus efféminé des deux était allé dans la salle de bain - qui n'était pas très loin de la chambre de Kyo - pour mettre son pyjama. Cela causa un grand dilemme au roux, car d'habitude il dormait en boxer... mais cela lui semblait incongru en une telle situation, aussi il se résolut à sortir son pyjama du placard (pyjama qu'il ne portait jamais... d'ailleurs, pourquoi diable l'avait-il dans ses affaires?) et à aller l'enfiler dans les toilettes peu après son nouveau colocataire. Puis, d'un commun accord - enfin, commun accord, ils ne s'étaient pas réellement consultés; ils s'étaient tout simplement couchés chacun sur son propre futon :P et Yuki avait éteint la lumière. Le silence s'était ainsi installé dans la pièce, qui s'était d'ailleurs imprégnée d'une atmosphère un peu tendue, gênée, à la limite.
Quelques temps plus tard les deux adolescents dormaient, Yuki paisiblement, Kyo de façon plus agitée. Il avait faim. Voilà ce que ça donnait de sauter un repas par dépit, se gronda t-il en marmonnant dans son demi-sommeil. Il rêvait que le sale rat lui courait après avec un énorme gâteau au chocolat j'aime le gâteau au chocolat et lui en lançait des morceaux en riant de lui. Puis Kyo arrêtait de courir et se retournait, mais cela pour voir Yuki assis au milieu d'un énorme espace blanc, sans plancher ni plafond, replié sur lui-même comme la fois ou il l'avait espionné. Il tendit la main vers lui mais ne pouvait l'atteindre. Ses doigts s'agitaient dans le vide, n'y rencontrant que l'air... enfin, constata t-il avec étonnement, l'air semblait être palpable! Intrigué, oubliant presque que ce n'était qu'un rêve, il tâta le "vide" avec sa main. Le "vide" était empreint d'une douce chaleur, d'une douceur qu'il n'aurait pas deviner, et cela bougeait.
Kyo ouvrit soudainement les yeux à cette constatation. Cela bougeait! Il lui fallut quelques secondes pour que ses yeux s'adaptent à l'obscurité. Et enfin, il découvrit ce qu'il tâtait depuis un moment déjà... et qui n'était rien d'autre que le visage de Yuki. Laissant échapper un petit cri de surprise, les yeux ronds, le jeune homme se sentit embarrassé en pensant qu'il avait roulé jusqu'au futon de son nouveau colocataire pour se mettre à tâter son visage en rêvant. Encore heureux que le tâté ne se soit pas réveillé!
Tentant d'analyser son rêve des plus étranges, les pensées du roux furent pourtant interrompues par un grondement sourd provenant de son ventre. Sa faim lui revenait, et devenait franchement insupportable..! Sans attendre, Kyo se leva et, passant par-dessus le jeune homme efféminé qui dormait toujours tranquillement, sans savoir ce qui s'était passé, il fit glisser la porte coulissante en faisant attention de ne pas faire trop de bruit. Qu'est-ce qui lui disait que Yuki n'était pas plus violent à son réveil? Honnêtement, après les derniers coups reçus par le sale rat, l'étudiant préférait éviter que cela se reproduise. Du moins, aussi longtemps qu'il pourrait se retenir. Le lycéen poussa un soupir de soulagement en sortant de sa chambre, refermant avec précaution la porte derrière lui. Mais il n'eut pas le temps de faire un pas qu'il entendit des bruits venant de la chambre de Shigure, à quelques pas de là. Ébahit, rougissant légèrement, la seule pensée que le jeune homme eut fut ;
"Ils ne font pas ça... ici... maintenant... tout de suite...! C'est pas vraaaaaaaai!"
Sans attendre un moment de plus, Kyo se détourna vivement, fit glisser la porte coulissante et se retrouva de nouveau dans sa chambre, adossé contre la porte, découragé. Il se doutait bien au fond de lui que ces deux-là feraient plus que s'embrasser et se faire des minauderies à n'en plus finir, mais tout de même... il ne pensait pas en être "témoin". Chassant toutes ses pensées embarrassantes, oubliant même momentanément la faim qui le tiraillait quelques minutes auparavant, Kyo retourna se coucher sur son futon.
Il lui fallut une bonne demi-heure avant de retrouver le sommeil, et heureusement pour lui ce fut plus à cause de la faim que dût aux activités nocturnes de l'écrivain et de son amant.
Le lendemain matin, Yuki s'éveilla avec difficulté. Se soulevant sur un coude, il se frotta les yeux avec paresse. Il n'était pas du matin, et détestait particulièrement les premières heures de la journée. À ce moment-là il était toujours dans un état presque comateux, dans le style zombie. Reposant sa main sur le sol, il découvrit avec une certaine surprise que sa main était à présent posée sur la cheville de Kyo.
... la cheville de Kyo? Le cerveau de Yuki analysa enfin ce que cela voulait dire, et l'adolescent suivit des yeux la cheville de son colocataire forcé. Celui-ci avait finit par se dévêtir pendant la nuit, ne portant plus que son boxer. Emmêlé dans ses couvertures, les cheveux en bataille et la bave sur le bord de la bouche, c'était beau à voir!
"Idiot de chat..." Fit l'étudiant en détournant les yeux, légèrement embarrassé par le roux. Il déplaça la jambe de Kyo sans ménagement et se leva péniblement. Une nouvelle journée venait de commencer. La première où lui et Kyo étaient "demi-frères" officiellement.
Qu'est-ce qui les attendaient dans les semaines à venir?
Voilà la fin du chapitre 2, déjà! J'espère qu'il vous à plû. Et j'espère que vous avez appréciez mes sous-entendus... hé hé Je suis désolée si il vous semble que ce chapitre est dénué d'action... cela vient, dans le troisième chapitre. Non je ne sait toujours pas combien de chapitres cette histoire va durer. Me connaissant, je peux être très productive un moment puis arrêter soudainement, en manque d'inspiration, et continuer ce que j'ai commencé seulement plus tard. Je m'en excuse d'avance si il advient que c'est le cas. Enfin... N'hésitez pas à commentez, surtout! ( oh le beau langage tout bien dit et tout... et pourtant l'est minuit --;;; aller, au dodo les tits n'enfants :P ).
