Disclaimer : Rien ne nous appartient excepté l’intrigue! De toute façon, on douterait bien que vous puissiez faire cette fic comme nous, à l’heure où nous l’avons imaginée, ce serait bien impossible... Ceci dit, nous ne tirons aucun profit (infâme et cruelle circonstance!) et tout le reste appartient à J.K Rowling.

Titre : How to deal with Death
Auteures : Les Moires (alias Laika la Louve, Tinkerbell7 et MissTick)
Genre : Humour/Humour (pourtant, elle est sérieuse!)
Rating : PG-13
Avertissement : Avis au gens qui ont une grande crainte du rire, autrement dit, les rirophobes (Pouloum poum tchi!), vous devriez immédiatement quitter cette page puisque vous n’êtes pas à votre place.
Nota Bene : Cet fic peut contenir des traces d’arachides...
Résumé : Vous êtes-vous déjà demandé comment vos héros mourraient? De façon glorieuse, loufoque ou même inattendue? Si vous êtes curieux, cliquez sur ce lien... À vos risques et périls, bien entendu!

RAR:
Ptite Elfe: Je ne crois pas que ce soit Dieu qui ait pris les photos de la Mort. Sûrement Archibald. Et bien sûr qu'il faut un appareil spécial pour prendre une photo de la Mort, sinon on ne verrait rien dessus... Je doute qu'elle accepte de te prêter une de ses faux, elle y tient vraiment beaucoup... peut-être que si tu la soudoyais... Mais bon, je ne crois pas... Sa première photo date du premier massacre qui est déjà arrivé sur cette Terre, donc de la disparition des dinosaures, on va dire! Je ne sais pas si Dieu boit de l'alcool, il va falloir que tu lui demandes toi-même! Bref, heureuse que tu apprécies notre fic, et voici le premier chapitre, comme ça tu pourras dire que tu as vraiment lu tous nos chapitres!

divergood: Contentes que tu trouves ça original, c'était notre but ultime! Voici donc le premier chapitre, un peu plus long que le prologue (en fait, beaucoup plus long...) En espérant que tu vas continuer à aimer notre fic ;)

Tigresse: Ouais, on a fait rire quelqu'un d'autre que nous! Héhé... Dépèche-toi de lire ce chapitre, je crois qu'il va encore plus te faire rire que le prologue!

freedomfighter9: Une petite précision: tu dis 'tu' dans ta review, alors qu'on est trois écrivaines! Le prologue, on l'a écrit ensemble, mais dorénavant tu pourras voir nos différents styles dans les trois parties de chaque chapitre. Essaie de deviner qui a écrit quoi :D

Ptite fleur la fee: Pour l'invention de la guillotine, on savait pas :S Faut dire qu'on a écrit ça vers minuit, et que c'était le moindre de nos soucis... Enfin, fait comme si on avait dit XVIIIe siècle au lieu de VIe. Ça marche? Loll! En tout cas, voici la suite, et on espère ne pas avoir fait de fautes de dates dans celle-là!

liaul: On continue, t'nquiète pas! Par contre, pour Sevi et Remus, je peux rien garantir... Mais fais-toi pas de bile, on n'est pas si méchantes avec nos victimes! touss touss

zagan: Mais bien sûr qu'on va continuer! En voici la preuve, juste en dessous... Bonne lecture!


How to deal with Death
Chapitre 1 - Comment soudoyer la Mort

9h16
Florence, Italie

La Mort se trouvait devant une lugubre ruelle, là où, selon son portable, son premier cas du matin depuis son 23-19 devait se trouver. Grognant contre les décalages horaires et les maudissant encore plus sous prétexte qu’ils n’avaient pas pensé à son métier éreintant, elle entra voir son client.

Au sol, dans une grande marre de liquide carmin, plus communément appelé "du sang", un homme, ou ce qui en avait sans doute été un, vu l’état de la "dépouille", y gisait, barbotant gaiement dans le fluide vital qui aurait fait la joie d’un vampire. Peut-être était-ce l’œuvre d’un de ces buveurs de sang en fait? Quoique ce ne soit pas leur style de trancher la tête de leur victime. Hmmm... Il le dirait bien, de toute façon.

"Ils se compliquent beaucoup trop la vie de nos jours, ces tueurs, pensa la Mort. La guillotine faisait un bien meilleur boulot autrefois... Dommage qu’ils aient aboli cette loi de s’en servir au bureau!"

Au-dessus du corps, un spectre, qu’on aurait pu qualifier de l’âme de cette personne, flottait. La Mort s’en approcha d’un pas qui, on aurait pu le jurer, ne touchait pas le sol.

-Vous êtres le mort... Je présume? déclara-t-elle en sortant un carnet d’une des poches dissimulées de son élégante, mais ample, cape noire, déposant sa faux à la lame dentelée contre le mur de pierre le plus près.
-Heu..., ne trouva qu’à dire le concerné.
-Ça commence bien, marmonna-t-elle. Alors, votre nom?

Elle sortit un stylo dont elle testa la fiabilité (de nos jours, avec toutes ces industries qui cherchaient à se concurrencer sur leurs prix, ils auraient aussi bien été assez toqués pour rayer l’encre de la fabrication! Rien à voir avec ces bonnes vieilles plumes de l’an 501!) sur la marge de la minuscule feuille de son calepin (par manque de budget, ils avaient tout réduit au bureau!)

-Quoi...? Attendez, vous dites que... Je suis MORT?
-Non, non. Pas mort! Vous êtes simplement à l’état de corps froid et rigide où le sang a cessé de circuler, et dont le cœur a cessé de battre, ce qui fait que vos cellules se sont toutes arrêtées et que vous êtes désormais en processus de décomposition. Mais bref, assez parlé.

Elle retira sa capuche.

-Bon alors, vous êtes le cas D252, votre nom?
-Vous êtes une FEMME?

Elle leva les yeux vers lui.

-Bien sûr! Vous croyiez que j’étais quoi? Une croquette peut-être? LA Mort, c’est féminin! On ne dit pas LE Mort! Enfin... On dit dans certain cas le mort, mais c’est en parlant d’un être passé au trépas... Bref, passons. Votre nom?
-Zabini, Blaise.
-Bien. Sexe?
-Quoi? Vous voulez savoir quand pour la dernière fois j’ai...
-NON!
-Bon, bon...

Il sortit une bourse de son jeans.

-Vous voulez combien? Dix gallions et vous me fichez la paix?

Il sortit les dix gallions mentionnés tandis qu’elle le regardait avec de gros yeux, ce qu’il ne manqua pas de percevoir.

-D’accord. Quinze gallions...
-Laissez la question sur votre sexe. Vous êtes un mâle, votre mentalité le prouve bien. Âge?
-Dix-huit ans tout frais. Vous voyez bien que je ne peux pas mourir. Je suis dans la fleur de l’âge! Imaginez toutes les belles choses du monde que je vais manquer!
-Nationalité?
-Je n’étais pas coupable! C’est de l’injustice!
-Nationalité, monsieur Zabini?
-Oh! J’ai pigé! C’est un coup de Surprise sur prise version sorcier! Où est la caméra?
-Votre nationalité, monsieur Zabini? s’énerva la Mort.
-Je suis Anglais, se résigna-t-il.
-Circonstances de la mort?
-On m’a tranché la gorge, ça ne se voit pas? lâcha-t-il soudain avec colère, regardant son corps en piteux état, qui gisait sous lui.

La mort le regarda de ses yeux bicolores violets veinés de bleu.

-En fait, reprit-il, la Mafia italienne m’a surpris dans cet endroit ce soir. Je venais chercher euh... l’argent de placement de retraite pour ma grand-mère que je leur avais euh... emprunté. Et j’ai l’impression que euh... Ils n’ont pas apprécié cet emprunt et m’ont... tué. Faut dire que l’équivalent de un million d’Euros ça ne passe pas très... inaperçu. Je serai prévenu pour les prochaines fois, même si...

Il continua ainsi son babillage. La mort remonta son ample manche pour vérifier sa montre solaire à vingt-quatre aiguilles datant de cette époque où Arès avait été son amant secret alors qu’Hercule devait effectuer ses douze travaux. Et en toute modestie, elle avait su le distraire formidablement, selon les dires d’Aphrodite, qui le fréquentait depuis ces quelques trois derniers siècles. Un exploit pour elle! Mieux valait, pourtant, ne pas parler trop en mal de cette pimbêche, on disait, d’après les dernières analyses du Mont Olympe, que les cellules cérébrales avaient des oreilles désormais... Perdu dans ses pensées, elle ne remarqua pas le fait que Blaise avait finit son long récit (endormant?) dont il aurait certainement pu tirer profit s’il avait pu l’écrire... Mais triste loi du Destin (un autre de ses bons amis!), il était mort.

-Très bien, monsieur Zabini, c’est noté.

Elle termina rapidement son griffonnage d’un homme pendu tout près des informations qui concernaient le cas D252. À ses heures perdues, le dessin lui plaisait bien... Et c’est justement le cas, d’une heure perdue!

-Votre marque de bonbon préféré?
-Oh, je vous en prie! (Il se jeta à genou et se pendit à sa cape sous son regard dégoûté) Je veux rester sur terre!

La Mort eut un sourire de vampire.

-Je suis certaine que vous feriez un excellent animal de foire avec votre corps décapité! Je vois déjà les grands titres d’ici! "L’homme-décapité-funambule! Très bientôt sur les planches de vos théâtres!".
-Mais... Vous pourriez... me réparer ça, non?
-Euh... Je le pourrais, en effet, mais je n’en ai pas envie et je ne suis pas Dieu, mon gars. Alors, ton bonbon, qu’on en finisse! C’est que je n’ai pas que cela à faire, moi!
-Caramel dur, mais je NE veux PAS mourir!

Elle le regarda un moment, puis gribouilla un truc sur son calepin et le regarda à nouveau.

-Voulez-vous exercer le métier de fantôme à jamais et pour l’éternité, en hantant résidences et autres lieux de ce monde?

Il y eut un bref silence.

-Non.
-Dans mon métier on dit que vouloir mourir ne tue pas. Suivez-moi.

Fiche du mort D252:

Nom: Zibidi, Zobidi, (Zibidi, Zobidi, Boum! Avez-vous vu ce film classique de Disney? "Cendrillon?" Magique!) Zabini! (Enfin!) Zabini, Blaise.
Sexe et âge: Masculin. (Il n’y a qu’un homme pour vouloir me soudoyer avec de l’argent...), 18 ans (dans la fleur de l’âge d’après lui! Mon œil ouais! J’ai cinq milliard d’années et je n’ai toujours pas une ride!)
Nationalité: Anglaise
Circonstances de la mort: S’est fait tuer par des hommes de la Mafia Italienne à qui il a emprunté un million d’Euros ou quelque chose qui ressemblait à cela...
Friandise préférée: Caramel dur! (Miam! Ce type à du goût! (Sans sous-entendus!))

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10h07
École de Poudlard, Pays de Galles

-Première porte à gauche, puis tout de suite à droite, marmonnait la Mort en consultant la carte du château que lui avait confiée Archibald. Ah! C’est ici! Mot de passe... Crotte au fromage.

Une fois la gargouille disparue, la Mort monta l’escalier tournant (vive le progrès!) et cogna à la porte.

-Entrez, mademoiselle la Mort, retentit une voix de l’intérieur.

Surprise, celle-ci pénétra dans le bureau.

-Vous saviez que je viendrais?
-Je me doutais bien que mon heure était venue, répondit le vieillard. De plus, je vous avais vue arriver par la fenêtre. Une dragée surprise?
-Non merci. Je vois que vous vous êtes résigné à mourir. Vous me suivrez sans faire de chichis?
-Je m’y suis résigné, je n'ai jamais dit que je voulais! Un Fizwizbiz?

La Mort soupira et sortit son calepin. Elle nota au haut de sa feuille le code du mort, V328, avant de lui demander son nom.

-Dumbledore, Albus Percival Wulfric Brian. Une chocogrenouille?
-Non, merci. Âge et sexe?
-Aux dernières nouvelles, je suis un homme. Pour ce qui est de l’âge, j’ai perdu le compte. 105, 106 peut-être. Un fondant au chaudron?

La Mort leva les yeux de sa fiche.

-Vous n’essayeriez pas de me soudoyer, par hasard?
-Ça paraît tant que ça?
-Oui...
-Vous ne voudriez pas des cacahuètes?
-Non mais... pourriez-vous tout simplement répondre à mes questions?

Le directeur – ou plutôt, l’ex-directeur - hocha la tête.

-Bon, reprit la Mort. Votre nationalité?
-Anglais d’Angleterre. Mais ma grand-tante était Néo-Calédonienne, et mon troisième cousin de la fesse gauche est né à Ouagadougou. Et je crois avoir un ancêtre Danois, aussi.
-Un instant, je finis d’écrire tout ça, l’informa la Mort en écrivant frénétiquement.
-Vous êtes bien certaine que vous ne voulez pas de sorbet citron?

La Mort leva les yeux au ciel, exaspérée.

-Mon cher Dumbledore, vous êtes conscient que je suis immortelle, et donc que je n’ai pas besoin de manger?
-Bon, d’accord, message reçu, soupira Albus en remettant dans sa poche l’amas de friandises qui s’était accumulé sur son bureau.
-Eh oh, pas si vite! J’ai dit que je n’en avais pas besoin, pas que je n’en voulais pas! s’exclama-t-elle en attrapant au vol un paquet de gomme Trident.

Ignorant le ronchonnage de Dumbledore, la Mort se mit une gomme à saveur de menthe dans la bouche et reprit la fiche.

-Chirconshtanches de votre mort? demanda la Mort en mâchouillant sa gomme.
-De vieillesse, tout simplement. Au-delà de cent ans, c’est assez difficile de faire autrement.
-Après le 23-19 de cette nuit, ça fait changement... dit la Mort en notant la réponse.
-Le quoi?
-Rien, rien. C’est un code du métier, vous ne pouvez pas comprendre.

À ce moment, la mélodie de ‘Hava Nagila’ retentit de sous la cape de la Mort. Celle-ci sortit d’une pochette intérieure un téléphone cellulaire orange fluo.

-Veuillez m’excuser.

Pendant que la Mort parlait au téléphone, Albus en profita pour accrocher au mur une photo de lui-même, sous celle d’Armando Dippet.

-Un Z17?! Où ça?... C’est beau, je m’y précipite après ce V328. Merci.

Après avoir éteint le cellulaire, elle se retourna vers le directeur, assis à califourchon sur son bureau, à côté de son ancien corps.

-Une dernière question, pour un sondage, continua la Mort en reprenant son calepin. Quelle est votre friandise préférée?
-Je dirais le sorbet citron. Ou peut-être la chocogrenouille. Il faut dire que les Fizwizbiz aussi sont délicieux. Mais pas autant que les Smarties. Fred et George m’ont aussi présenté toutes leurs inventions, plus délicieuses les unes que les autres...
-Je crois que c’est assez, monsieur...
-Vous êtes sûre que vous ne voulez pas une crème canari?
-Merci d’avoir coopéré. Veuillez me suivre.
-Bon, d’accord...

Fiche du mort V328:

Nom: Dumbledore, Albus Percival... etc.
Sexe et âge: Masculin, incroyablement vieux
Nationalité: Je n’ai pas trop compris. Quelque chose comme anglo-chino-néo-danois.
Circonstances de la mort: Vieillesse. Comme c’est banal.
Friandise préférée: Tout ce qu’il y a de possible et imaginable sur cette terre.

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11h11 (touche une faux)
Paris, France

Elle détestait Paris. Tous ces gens heureux, ces lumières aveuglantes, cette odeur de petits pains chauds et ce gros tas de ferraille inutile lui donnait envie de dégobiller.

"N’importe quoi" pensa-t-elle en passant à côté d’une foule attroupée autour d’un mime en plein spectacle.

Le cas A408 n’était pas bien loin. Elle n’eut qu’à repérer les gyrophares hurlants d’une ambulance pour le trouver. "Le" était en fait une jeune femme d’environ dix-huit ans qui gisait sur le pavé, le cou dans un angle de quarante-cinq et de quatre-vingt-dix degrés.

Soupirant, elle s’approcha de l’âme qui sanglotait sur son corps sans vie.

-Mademoiselle?

La jeune femme se tourna vers elle, le visage baigné de larmes.

-Pouvez-vous me tenir ça le temps que je remplisse votre dossier? Oh et faites attention, c’est un cadeau de Lucifer... dit-elle en lui tendant sa faux.

A408 hoqueta. Peut-être qu’elle n’était pas habituée de voir son corps déformé et la Mort lui tendant une faux dentelée modèle 1730 en parfait état.

-Mais... Vous êtes une femme! s’écria-t-elle.

Oh, pas une autre!

-Parfaitement, répondit-elle sèchement en retirant sa cagoule, dévoilant sa chevelure flamboyante. Maintenant si vous voulez bien répondre à mes questions...

Elle prit son carnet et son stylo à encre rouge préféré et regarda la jeune femme abasourdie.

-Nom et prénom?
-Euh... Parkinson, Pansy.
-Sexe et âge?
-C’est assez évident, il me semble!
-Avec la chirurgie plastique, on ne peut se fier à rien de nos jours.

A408 fit la moue mais finit par répondre qu’elle était une femme de dix-huit ans épanouie. Se gardant de lancer une réplique mordante, la Mort continua son interrogation.

-Nationalité?
-Anglaise.
-Circonstances de votre mort?

Parkinson eut un spasme violent et un tic apparut au niveau de son œil. La Mort recula prudemment. Habituellement, les clients réagissaient plutôt mal à la question numéro quatre.

-De ma mort? Mais vous êtes cinglée! Je ne suis pas morte!!
-Je ne veux pas vous contredire, mais oui.

A408 bondit et s’accrocha désespérément à un pan de la robe de la Mort.

-Vous ne comprenez pas. Je ne peux pas mourir si jeune ! Je n’ai presque pas eu le temps de profiter de mon corps parfait et... et je venais tout juste de m’acheter une paire de Gucci à 500 Euros. Vous savez à quel point elles sont introuvables? Je VEUX pouvoir les porter, madame la Mort!

Le regard de celle-ci glissa vers les dites chaussures à talons aiguille en miettes sur le pavé.

-Je crois qu’elles ne vous seront plus très utiles...
-Mais...
-Si j’ai bien compris, l’interrompit la Mort, vous vous êtes cassé le cou en tombant en bas de ce trottoir, et ce grâce à vos Gucci, et vous voulez revivre pour les porter à nouveau?
-Oui mais...

La Mort se dégagea de son emprise et griffonna sur son carnet.

-Écoutez… commença A408. Il doit bien y avoir un moyen de remédier à cette fâcheuse situation...
-Si vous voulez me soudoyer, sachez qu’on m’a déjà fait le coup un bon million de fois.

Il y eut un moment de silence.

-Vos cheveux, lâcha Parkinson.
-Quoi mes cheveux?
-Ils sont en manque de volume.
-Attendez. Vous êtes en train de dire que mes cheveux manquent de ressort?!
-Et votre teint est fade. En plus, avec vos cheveux roux, vous ressemblez à une carotte frisée.
-Mais dites donc! Vous êtes gonflée de me dire ça! Je ne ressemble pas à un bouledogue, moi! s’indigna la Mort.
-Je ne dis pas ça pour être méchante! se défendit A408.

La Mort roula des yeux et lui arracha sa faux des mains.

-Et si je vous arrangeais ça?
-Non.
-Ça ne me prendrait que dix minutes.
-Non.
-Je suis persuadée que... Lucifer tombera sous le charme.
-J’ai dit NON!!!

Parkinson déglutit.

-Votre sorte de friandises préférées? Le Paradis fait un sondage, ajouta-t-elle en la voyant ouvrir la bouche.
-Oh. Eh bien... Chocogrenouille.
-Merci d’avoir coopéré. Si vous voulez bien me suivre...

Fiche du mort A408:

Nom: Bouledogue à talons aiguille Parkinson, Pansy
Sexe et âge: Féminin, 18 ans
Nationalité: Anglaise
Circonstances de la mort: Tombée du trottoir grâce à ses « magnifiques » chaussures Gucci et s’est cassé le cou (mémo personnel : ne pas oublier de la mettre sur la liste des meilleures morts)
Friandise préférée: Chocogrenouille


Nous espérons que vous avez apprécié ce premier chapitre de How to Deal! N'hésitez surtout pas à nous laissez une petite review, si vous vouez qu'on se dépêche à écrire la suite!

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