Disclamer : Ses persos ne sont pas à moi…y sont à chais plus qui….
Couple : 03+04 en foooooorce :3
Note : bonjours à tous !
Alors je vous préviens tout de suite que cette fic est fixée sur Trowa et Quatre ( mes deux choupinous kôa ! xD)
Et qu'il n'y aura pas d'autres couples, voilà….
Bonne lecture…
PS : je sais, ce chapitre n'est pas très long mais je ferais mieux la prochaine fois ;-)
ECHEC AVENTAGEUX
Chapitre 1
La silhouette étendue sur la plage bougea légèrement, d'abord les bras ensuite le bras, le blond porta une main tremblante à son front.
Il grogna contre les douleurs aiguës qui se propageaient à vitesse grand V dans ces membres.
Quatre roula sur le côté pour pouvoir s'asseoir, ses yeux s'écarquillèrent et une sourde plainte franchit aussitôt ses lèvres pâles.
Son coeur battait la chamade...il avait tellement mal.
Il reprit ses esprits en se concentrant sur une respiration lente et profonde, apparemment il s'était démis une épaule…
Il s'élança brutalement vers l'avant, trouvant enfin une postion assise.
Le blond resta ainsi quelques secondes, essayant de jauger les dégâts physiques.
Plus de peur que de mal, quelques estafilades de-ci de-là, une épaule déboîtée et un incroyable mal de crâne.
Il se leva tant bien que mal, balayant des yeux l'étendue de sable.
Une forme se levait également un peu plus loin.
Trowa.
Il étouffa un cri de surprise, et comme s'il avait eu besoin de cette vision, de nombreux souvenirs se bousculèrent dans sa tête meurtrie.
Flash backDes portes avions de OZ en pleine mer.
Les MADS confiant la mission de « tous » les détruire, aux pilotes 03 et 04.
Sandrock plantant ses épées dans le béton des pistes des portes-avions pour les faire couler.
Heavy Arms faisant de même mais à l'aide de ses missiles.
Des renforts MS de Oz plus nombreux que d'accoutumée.
Une embuscade…
La peur du blond…
L'impassibilité du châtain…
Des explosions.
Et ensuite, le vide complet…
Fin du flash back- " Trowa, TROWA", ses cris allant crescendo le petit blond accéléra le pas, usant ses dernières forces sur le sable.
Trowa s'approcha de lui à grands pas, d'apparence imperturbable, il dissimulait avec aisance l'inquiétude qui l'avait gagné à la vue de l'arabe en piteux état.
- " Comment vas-tu ? Tu n'es pas blessé ?" demanda le blond à bout de souffle et les larmes aux yeux.
- « Je n'ai rien » répliqua le français avec un pincement au coeur« toi par contre… ».
Quatre porta inconsciemment sa main sur son épaule blessée et bafouilla la tête basse :
- « Je crois que je me suis déboîté l'épaule ».
- « … »
- « Où crois-tu que l'on soit ? »
- « …Je n'en sais rien » répondit le mercenaire laconiquement.
Quatre soupira et détourna ses saphirs inquiets des émeraudes impavides.
- « Où sommes nous » murmura l'arabe, réfléchissant à voix haute.
Trowa jeta un coup d'œil à la montre qu'il portait au poignet gauche, le cadran en verre était brisé, néanmoins l'aiguilles des secondes fonctionnait toujours.
Quatre reprit la parole, expliquant les faits selon lui :
- « Apparemment, nous avons été éjecter de nos cockpits, et les courants marin ont dût nous emporter jusqu'ici……cette île ne devait pas se trouver très loin de la zone de bataille, ce qui est étrange, c'est que j'ai étudié les cartes, et elle n'apparaissait dans aucunes d'elles ».
Trowa hocha la tête en signe d'incompréhension mais se reprit vite.
- « …Il faut chercher du bois, si l'on se fit au soleil, il va bientôt se coucher » fit remarquer le mercenaire.
Quatre opina tristement de la tête et suivit le châtain qui n'avait pas attendu son consentement pour agir.
Le blondle talonnait les larmes aux yeux, d'une part pour la douleur que lui causait son épaule, et d'autre part, pour l'indifférence que le méché lui portait.
Il était impossible à Quatre de sonder l'âme du mercenaire son mal de crâne était bien trop violent et puis de toute façon il avait déjà essayer…en vain.
Il devait certainement le prendre pour un « pauvre fils à papa qui chouinait pour des broutilles ».
C'est sûr que pour un mercenaire, une épaule luxé ne devait pas représenter grand chose.
Le petit arabe releva la tête pour fixer le grand brun qui marchait toujours.
Ce dernier jeta un objet sur le sable que Quatre identifia quelques secondes plus tard…
C'était le téléphone portable de Trowa…
Le pilote de Sandrock n'eu même pas le temps de poser une quelconque question que le châtain s'arrêta et se retourna lentement pour luifaire face.
- « Il a prit l'eau, il est donc inutilisable…j'espère que les autres vont réussir à nous retrouver » ajouta t'il le regard perdu dans l'immensité du liquide salée qui s'étendait à perte de vue derrière eux.
Quatre prenait peu à peu réellement conscience de la situation dans laquelle ils se trouvaient…
Ils étaient perdu au beau milieu de nulle part…
Ils allaient devoir survivre en attendant des renforts qui n'arriveraient peut-être jamais…
- « Nous n'avons plus de temps à perdre » estima le châtain en dévisageant le pilote 04, « on va se trouver un coin tranquille » et tout en parlant il leva sa main à la hauteur de l'épaule démise de son vis-à-vis, la palpa quelques instant le plus doucement possible.
Quatre ne put réprimer plus longtemps un cri de douleur, amplifiant par la même occasion son mal de crâne extrêmement douloureux.
Il avait la sensation que sa tête allait exploser, la tenant fermement entre ses mains crispées.
Il se plia en deux, les yeux débordants de larmes brûlante, essayant d'étouffer ses gémissements.
Trowa s'abaissa vivement à son niveau, surprit et très inquiet de la réaction du jeune blond.
- " QUATRE! Qu'est-ce que tu as?"
- " Laisse-moi j'ai tropmal" protesta, en sanglotant,le pilote 04 autant que ces forces le lui permettaient.
Mais chaque cri que l'arabe poussait entaillés un peu plus le coueur du français, c'est dans ces moments là où l'on se sent inutile, mon petit ange laisse moi t'aider pensa le châtain.
Alors il fit quelque chose qu'il ne se pensait pas capable de faire un jour.
Doucement, il enlaça l'arabe, se balançant très légèrement d'avant en arrière.
Chuchotant des paroles incompréhensibles à l'oreille du garçon qui pleurait dans ces bras.
Une de ses grande main passant et repassant inlassablement dans les cheveux doux couleur blé.
Quatre se sentait tellement serein au creu de ses bras, il s'y sentait apaisé.
Le blond ne comprenait rien à ce que lui racontait le mercenaire…
C'était sûrement du français………
Trowa arrêta ses mouvements et se tût.
Le silence était lourdement retombé.
Ils'écarta un peu constatant que le blond s'était endormi sur son épaule, abattu par la douleur et la fatigue.
On dirait un ange...Il est tellement beau...pensa le méché esquissant un sourire.
Il se redressa agilement et porta sans difficulté Quatre sur son dos, évitant précautionneusement de toucher l'épaule blessée.
Dès que le blond se réveillerai, il le soignerai…
Mais pour l'instant il fallait trouver un coin pour la nuit…
A suivre...
