Pseudo: Florinoir
Titre: Ichi
Genre: angst, shonen ai, souvenirs,souvenirs(tintintintintin... désolée...), OOC
Couples:Hin,hin,hin...
ICHI
Il était une fois... Un petit garçon. Un petit garçon doux et un peu timide, dans une petite communauté. Il vivait chez de la famille à lui, sa mère étant partie en emmenant sa grande soeur avec elle, et le laissant, sans un mot d'éxplication. Oh, bien sûr, les adultes savaient. Mais les adultes expliquent rarement aux enfants,quand l'affaire est triste... La femme qui l'avait mit au monde ne lui avait laissé qu'un nom. Eric. Eric avait sept ans. Eric était chatain et avait les yeux emeraudes, cachés par une frange inégale. Eric était seul, mais Eric revait encore.Il lisait, faisait de longues ballades en solitaire, malgré son jeune age. On le savait responsable, et de toute façon, on s'en foutait un peu... On le laissait exister à sa guise, et il s'en trouvait satisfait. Eric avait beaucoup lu sur le bonheur, et ne pensait pas encore l'avoir atteint. Et il esperait de tout coeur qu'il arrive le plus vite possible... Et il arriva un beau matin, quand un arrivage de camion surgit dans le village, et s'arreta 2 kilomètres plus loin...
Comme tout le monde, Eric fut curieux. Il apprit qu'il s'agissait de camions millitaires, et qu'ils étaient là incognito. Qu'il ne fallait rien dire à l'exterieur, sous peine de térribles punitions. Parfois, des hommes musclés aux visages durs venaient s'approvisionner, ne parlant à personne, mais dardant un regard noir et lourd de menace sur les villageois trop curieux à leurs goût... Le lieu où ils étaient installés, autrefois un grand pré, était entouré de pallissades opaques, et le perimètre était surveillé... Parfois l'on entendait des cris... Parfois...
Eric aurait donné beaucoup pour voir ce qu'il se passait dans cet endroit interdit; car sous ses dehors doux et reservé, il cachait un tempérament aventurier et courageux. Et tandis que les habitants abandonnaient leurs intérrogations par peur, lui se sentait de plus en plus intrigué...
Et un jour, il eut une occasion de connaître les secrets du lieu presque maudit par la communauté. En effet, les tuteurs de Trowa avait une petite exploitation de laiterie, rien de bien prétentieux, quelques vaches dont ils revendaient les fruits pour subsister. Et il se trouve qu'il y avait une grande demande de lait de la part des mysterieux visiteurs... Toutes les semaines, une camionette se garait devant la ferme, les hommes aux visages fermés chargeaient des bidons à l'arrière, payaient comptant et repartaient presques sans un mot. Et, bien entendu, personne ne faisait attention à l'enfant silencieux et tellement discret qui les observaient attentivement...
Bref, au bout de 2 semaines, il perçut un moment où il n'y avait personne pour observer l'arrière de son passeport pour les réponses à ses questions. Certains payaient, et ceux qui devaient surveiller s'étaient légèrement éloignés, suffisament pour Eric qui se faufila sous une bâche inutilisée et abandonnée, sans doute utile en cas de mauvais temps, qu'il avait repéré, au fond du camion. Il avait remarqué que les hommes se contentaient de survoler l'endroit du regard. Le coeur battant, il sentit la camionette s'ébranler et pria très fort pour ne pas être decouvert... Mais il se sentait très excité!
Au bout de cinq minutes, il sentit un petit arret, entendit des voix, une porte coulisser et 2 minutes après, l'arret fut définitif. L'enfant eut l'immense chance de pouvoir sortir de sa cachette sans être vu grace à un petit incident qui éloigna les gardes. Il ne se rendit pas compte de la chance qu'il avait eu de ne pas se faire prendre... Ni de ce qu'il avait risqué...
Toujours est-il qu'il se retrouva dans un grand hangard, se faufilant entre les véhicules...
Quant il sortit, il faisait déjà nuit. Il avença, parmi une sorte de petit bois qu'il reconnu comme celui attenant au pré. Le hangard était donc à l'entrée de la petite forêt, se situa-t-il. Il déboucha sur une surface plane, avec de petits batiment grisatres, sans fenêtres. Tapi derrière un arbre, il vit qu'il y avait 4 batiments formant un carré, avec au centre une cour entourée de barbelés, éclairée par des spots accrochés à un mirador. Il frissona en discernant une silhouette armée...
Et il se rendit alors véritablement compte de son action, et de sa situation: il était caché, tremblant dans un petit bois, et il venait de penétrer dans un lieu interdit... La peur prit alors le dessus sur l'excitation du début, et commença à reculer precipitamment au fond du bois, en proie à une panique grandissante.
Et c'est alors qu'il entendit:
Ne bouge plus.
AC 195.
Il ouvrit les yeux, et mit un moment avant de se souvenir où il était. Il était dans des draps et sentait sous lui le moelleux d'un matelas. Une chambre, plongée dans la pénombre.
Que...
Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions que la porte s'ouvrit brusquement pour laisse apparaître Duo et Quatre en mode ultra-protecteurs qui se jettèrent quasiment sur lui:
Trowa!! Comment tu vas? Ils t'ont pastropamochéscesenfoirésonespèrentrahlessalaudsonvasapelerSallytuvasvoirtuvasêtresurpiedstrèsvite!!
Le jeune homme profita de la seconde de silence necessaire pour qu'ils puissent reprendre leurs souffles pour intérroger Wufei qui se tenait un peu en retraît et qui regardait d'un air éffaré les deux piles électriques;
Que s'est-il passé?
Le Chinois se reprit et répondit:
Toi et Yui étiez en mission, mais il s'agissait d'un piège. On vous a retrouvé il y a trois jours dans une cellule de la base privée de Kushrenada. Vous êtes resté captifs une semaine environ.
Heero?
La chambre d'à coté. Il tape son rapport. Sally lui a interdit de bouger, il s'est fait amoché les jambes. Comme toi.
Ce n'est que là qu'il prit conscience de ses jambes platrées.
Hm.
Besoin de quelque chose?
Non... Merci.
On reviendrat tout à l'heure! Reposes-toi, compris?!
Oui Quatre...
A plus Trowichou!
Ils sortirent de la pièce après un dernier "shazi d'Americain" grommelé par Wufei. Le français referma les yeux. La mission... La cellule... Et ce rève qui était revenu... Mais impossible de se souvenir de quoi il parlait... Cependant il se rapellait l'avoir déjà fait... Il soupira, decidant de ne plus y penser tant que ses idées seraient encore confuses; il avait la sensation que ce rève était important, que ça concernait son passé oublié, et il ne voulait pas fausser ses reflexions. Trowa allait se rendormir quant il sentit quelqu'un entrer et s'installer sur la chaise à coté de son lit. Gardant les yeux clots, il murmura:
Tu ne devais pas rester allongé?
Hn.
Le chatain eut un sourire intérieur. Il imaginait sans peine la bataille qu'il y avait dut avoir pour la question du plâtre, bataille vraisembablement remportée par le pilote du Wings au vu de sa silencieuse apparition... Il rouvrit les yeux et regarda son frère d'arme, attendant.
Voilà mon rapport, dit ce dernier en lui tendant son laptop.
Trowa alluma la petite lampe de chevet sur la table de nuit. Heero le regardait, une expression neutre sur son visage fin, son regard impassible en parti caché par les mèches brunes indisciplinées retombant devant. Mais la connaissance qu'avait les pilotes des autres étant ce qu'elle était, le jeune Français repéra la lueur de douleur tapie au fond des prunelles marines de son cohéquipier. Assurement, le Japonais avait du s'aider du mur pour marcher...
S'abstenant de tous commentaires, il parcourut le rapport et redonna le portable en hochant la tête, signe de son accord de la relatation des faits. Heero hocha la sienne en retour et s'appreta à s'en aller quant il entendit un bruit de pas dans les escalliers. Le pilote d'Heavy arms vit alors le jeune homme se tendre et essayer d'amorcer une discrète retraîte vers le placard du mur du fond, non sans jeter un regard signifiant clairement à Trowa "tu me dénonce,t'es mort.". Mais l'état de ses jambes n'aidant pas, il ne put se cacher à temps et, acculé, fit face à un Wufei au sourire narquois, avec l'expression dite:" j'essayais pas de me planquer mais d'éviter de voir vos sales tronches et si tu contredis omae o korosu!!".
Allons, Yui, sois raisonnable. Sally t'avais dis de ne pas te lever, c'était la condition pour ne pas te mettre de platre...
Je suis parfaitement opérationnel, gromella tête-de-mule Yui
Tu vas t'écrouler, ça se voit que tu te force...
Chang...
Pas de ce ton là avec moi. Sinon...
Sinon? Brava l'adolescent en mode j'ai-les-jambes-qui-vont-lâcher-mais-ça-m'empechera-pas-de-te-mettre-une-branlée;
Le Chinois eut un sourire carnassier:
Sinon... MAXWELL!! WINNER!! DEVINEZ QUI S'EST LEVE SANS AUTORISATION?!
Le Japonais, qui étais déjà devenu pâle à l'écoute du cri , prit une interesante teinte de blanc en entendant les rugissements et les trépignements se rapprochant de la chambre. Prit de panique, il tenta une esquive vers la fenètre en desespoir de cause, mais la porte s'ouvrit alors à toute volée sur un tandem de super-protecteurs-de-cohéquipiers-suicidaires-malgrès-ces-derniers fulminant:
HEERO YUI!! s'écrierent-ils d'une même voix tonitruante.
Celui-ci, tentant de faire oublier sa tentative de fuite, se retourna le plus dignement qu'il put malgrè ses jambes clairement en surchauffe et les défia du regard.
Je n'ai plus besoin d'être allongé... Ne vous avisez pas d'approcher! Omae o... DUO!! POSE MOI TOUT DE SUITE!! QUATRE, JE T'INTERDIT DE ME MENACER AVEC TES CALMANTS!
Et alors qu'il se faisait emporter vers sa chambre:
WUFEI!! TU ME PAIERAS CA!! TROWA! JE T'INTERDIS DE SOURIRE!! OMAE O KOROSU TOUS!! BAKAS!!
TBC...
Notes: Ouais!! 1ere fic sur !
Heero: Oh joie...
Florinoir: Depuis quand tu fais de l'ironie toi?
Trowa: ...
V'là,tout est dit(Duo:tu parles.../Florinoir:t'as envie de crever?!)!! Ben, si vous lisez, un p'tit mot serait sympa mais c'est comme vous le sentez! Faite moi savoir si vous voulez une suite!
