Alors, en réponse à l'une de mes deux rare revieweuse (lol) je sais effectivement ou je vais puisque j'ai déjà 13 chapitre d'écrits et le 14eme est en cours d'écriture... je sais même comment tout doit se terminer puisque les dernier chapitre sont déjà écrits! en faite j'attends juste d'avoir un peu plus de reviews pour me mettre à poster normalement! Ah oui et j'ai encore des problèmes pour faire apparaitre les paroles vu que les tiret ne passe pas alors s'il y a des bug c'est normal!
Chapitre 3
Le temporel
Comme à chaque rentrée la grande Salle était extrêmement bruyante en ce repas de début d'année. Les élèves s'interpellaient à tout rompre sans faire attention au fait qu'ils empêchaient leur voisin de discuter tranquillement. Mais Harry ne partageait pas leur enthousiasme. Il n'arrivait même pas à comprendre que ceux qui l'entouraient réussissent encore à trouver le courage de rire alors que Voldemort était plus présent que jamais. Mais eux, tous ces élèves qui partageaient sa vie et son monde durant de si longues périodes, ils ne pouvaient pas comprendre ce qu'il ressentait. Ils ne se rendaient certainement pas compte du fait que Harry Potter, ce Harry que certains avaient connu les années précédentes, était mort. Il était mort une première fois en voyant son parrain passer à travers le voile. Mais ça ne s'était pas arrêter là. Il était mort une seconde fois en apprenant le contenu de la prophétie et le poids qui pesait sur ses épaules. Comme s'il n'avait pas suffisamment de problème comme ça…
Il n'en avait parlé à personne. Cet élément de sa vie, il aurait voulu l'oublier. L'enfermer quelque part au fin fond de son cœur et réussir à faire comme s'il n'en savait rien… Mais il n'y arrivait pas. Il ne pouvait pas oublier qu'il serait soit forcé de devenir un assassin, soit d'être tué. Il n'en pouvait plus. Il ne pouvait plus supporter les messes basses de Ron et Hermione qui avaient peur de le blesser lorsqu'ils souhaitaient parler de Sirius. Il ne supportait plus d'être sans cesse sous l'œil d'un adulte. Il ne supportait plus de sentir sans cesse l'œil magique de Maugrey pointer sur lui. Et par dessus tout, il en avait plus que marre que Dumbledore demande en permanence à Lupin de lui demander comment il se portait. Il n'avait pas envie de parler de ça avec Remus pour que le directeur s'assure qu'il allait encore à peu près bien... D'ailleurs il n'avait envie de parler à personne. Parce que tout ceux qui lui était cher ne savaient comment se comporter avec lui pour ne pas le blesser, et que tous les autres ne comprenaient rien à sa douleur… Il enfouit sa tête dans ses bras sur son assiette pendant que McGonagall terminait d'appeler le dernier élève de la liste des premières année. Dumbledore se leva réclamant le silence d'un geste de la main. Aussitôt, les conversations cessèrent et toutes les têtes se tournèrent vers la table des professeurs, celle de Harry mise à part.
"Chers élèves, je commencerai cette nouvelle année par un discours bien plus sombre que tous ceux que j'ai pu prononcer jusque là à des élèves dans mas vie, déclara Dumbledore en posant ses yeux bleus sur Harry. Voldemort est bien de retour parmi nous. Plus puissant qu'à l'époque où il avait disparu et bien plus dangereux. Je ne peux vous cacher que les Mangemorts sont partout. On ne peut pas savoir qui en est et qui est innocent, j'espère simplement que tous les élèves présent dans cette école n'ont rien à se reprocher… Je vous demanderai d'être plus unis que jamais pour faire face à la sombre époque qui nous attend et de faire très attention aux choix que vous pourriez être poussé à faire dans les temps à venir… Il est aussi de mon devoir de signaler que tous les système de sécurité de l'école ont été renforcés car il est probable que Voldemort cherche à s'attaquer à l'école. Enfin, j'aimerai également clarifier pour sa mémoire le fait que Sirius Black a toujours été innocent. Il n'a jamais commis les crimes dont on l'accusait et la seule chose que l'on pourrait lui reprocher serait d'avoir voulu venger ses meilleurs amis en poursuivant celui qui les avait livrés à Voldemort, soit Peter Pettigrow qui sert actuellement le mage noir…"
Les têtes quittèrent un instant Dumbledore des yeux, suivant du regard le chemin emprunté par Harry. Il avait les poings particulièrement serré lorsqu'il franchit les portes de la grande salle. Personne ne se leva pour le suivre. Tout le monde savait que s'il était sorti s'était qu'il ne voulait plus entendre parler de tout ça… Dumbledore garda un instant les yeux fixés sur la porte par laquelle Harry était sorti, puis balayant la table des lions du regard il ajouta :
"Pour remettre une note plus gai dans tout cela, je vous demanderai d'accueillir chaleureusement Chris Allbright qui nous vient tout droit de Salem et étudiera ici pour la fin de sa scolarité. Je vous présenterai également le professeur Lupin qui se chargera de nouveau des cours de défenses contres les forces du mal durant toute cette année !"
Quelques applaudissements retentirent pendant que Lupin se levait maladroitement pour quitter la table. Il passa à côté de la table des Gryffondor puis s'arrêta à la hauteur de Chris. De nouveau il jeta un regard étrange au garçon avant de se pencher vers lui pour murmurer :
"Le professeur Dumbledore souhaiterait vous voir dans son bureau après le repas en compagnie de Harry."
Il n'attendit pas la moindre réponse. Il n'attendit même pas de voir si le jeune homme allait lui poser une question. Il se contenta, une fois son message achevé de reprendre sa route droit vers le hall d'entrée de l'école. S'entendre rappeler que son meilleur ami était mort, s'entendre rappeler que le seul Maraudeur qu'il portait encore dans son cœur l'avait abandonné lui avait coupé la fin. Il se fichait éperdument du fait qu'il était professeur et qu'en tant que professeur, il aurait du assister au repas de début d'année. Pour une fois dans sa vie il ne se souciait pas du fait de passer inaperçu. Les autres pouvait bien le remarquer, il n'en avait rien à faire… Il n'avait pas vraiment envie d'être seul. Il voulait juste ne plus voir tous ces visages indifférents à la terreur dans laquelle ils étaient tous plongés. Il souhaitait seulement voir le visage de ce garçon. Un garçon dont les traits étaient identiques à ceux de l'un des meilleur ami qu'il eut jamais eu. Probablement la seule personne à partager sa souffrance, si ce n'est à la ressentire plus violemment encore…
Il n'était pas parti bien loin. Il s'était juste éclipsé. Quitter la grande Salle lui avait fait du bien. Ne plus sentir le regard de Dumbledore braqué sur lui, lui avait presque fait ressentir de la joie. Il lui avait montré qu'il lui en voulait encore. Il lui en voulait de lui avoir dit le contenu de la prophétie juste après la mort de Sirius. Il lui en voulait de ne pas lui avoir mentionné tout ça lorsque quelques années plus tôt, il lui avait dit que le nombre de prédiction réelles de Trelawney s'élevait à deux, profiter de l'occasion eut été si facile… Mais surtout, il lui en voulait de tenir absolument à se tenir en responsable… Dumbledore n'était pas responsable. Pas plus que Rogue, Malefoy, ou même lui… Cette fois son coupable il l'avait. Ou plutôt il les avait…
Le premier c'était Queudver. Queudver qui s'était fait passer pour un ami de ses parents. Queudver qui les avait trahis. Queudver par la faute de qui Sirius avait passé douze ans à Azkaban pour rien. Queudver, encore lui, qui avait redonné un corps à Voldemort et lui avait transmit le sang du garçon, pour l'immuniser contre le poison qui avait détruit le mage noir, soit l'amour de Lily à son fils…
Mais il n'était rien en comparaison avec l'autre. Son maître. Le seul vrai coupable de l'histoire. Sans lui, rien ne serait arrivé. Il n'y aurait pas eu de Mangemorts. Il n'y aurait pas eu tous ces morts. Pettigrow ne les aurait pas trahis. Ses parents seraient encore vivant. Sirius également… Les yeux le piquèrent douloureusement. Il savait qu'il n'était plus capable de pleurer. Il l'avait déjà trop fait, la nuit lorsque les autres dormaient, avant de réajuster au petit matin, le masque de froideur qu'il s'était forgé pour qu'on lui fiche la paix. Mais à ce moment là, même s'il n'en avait plus la force, même s'il n'en avait plus la capacité, il n'avait qu'une envie : fondre en larme. Eclater en sanglots, là, sur les marches qui menaient au parc du château. Sous les étoiles qui brillaient déjà en ce début de soirée, il voulait pleurer. Pleurer pour soulager son âme. Pleurer pour soulager son cœur, sous cette étoile récemment apparue, le soir de la mort de Sirius…
Un froissement d'étoffe retentit à côté de lui. Il ne dit rien, ne tourna pas la tête. Il se contenta de garder son regard froid, incapable de pleurer devant qui que ce soit. Le silence qui s'était installé entre les deux êtres dura longtemps, du moins, à leurs yeux. Il n'y avait pas un souffle de vent. Pas un animal auquel ils auraient pu s'intéresser. Alors pourquoi rester là, comme ça, sur des marches, assis côtes à côtes sans échanger le moindre mot. Harry ne l'avait pas repoussé. Il savait pertinemment de qui il s'agissait. Il n'y avait qu'une seule personne qui soit capable de respecter ainsi ses silences. Il n'y avait que lui pour rester en sa compagnie de longues minutes en réussissant à l'apaiser. Il n'existait personne d'autre à sa connaissance qui dégage cette odeur. L'odeur fraîche de quelqu'un de pur, incapable du moindre mal s'il n'y était pas contraint. Il n'y avait plus que lui…
"Qu'y a-t-il professeur ?" Finit par demander Harry d'une voix rauque, pleine d'une maturité neuve, acquise uniquement par la souffrance.
"Rien. C'est juste que tu n'es pas le seul à ne plus supporter les visages indifférents à ce qui se passe. Mais tu ne peux pas non plus leur en vouloir, Harry. Ils sont hors de tout cela. Ils ne te comprenaient pas l'année dernière lorsque tu criais la vérité, et maintenant qu'ils la connaissent, ils ne peuvent toujours pas te comprendre car tu as fais un pas en avant. Et ce pas qui te place bien loin devant eux, tu l'as fait seul. Maintenant, quoi qu'il arrive, je doute que ceux qui te sont le plus proches puissent te comprendre."
Remus marqua une pause, le regard posé sur le lac. Il attendait de voir ce que lui répondrait Harry. Il lui avait dit le fond de sa pensée, se laissant submergé par ses sentiments, comme l'avait fait Lily avec lui, de nombreuses années plus tôt. Maintenant, il gardait les yeux fixés droit devant lui, ignorant volontairement le regard que Harry avait posé sur lui.
"Pourtant, vous, vous arrivez à exprimer ce que je ressens, murmura le garçon d'un ton désespéré."
"Oui, peut-être, mais je crois que le fond de ta pensée me dépasse tout de même Harry, répliqua doucement Lupin. Si je te comprends un tant soit peu, c'est sûrement parce que les personnes qui m'étaient le plus chères ont toutes disparues les unes après les autres. Et ces personnes, il se trouve que nous les avons en commun… Tes parents, Lily et James puis Sirius… Puis il y en a d'autres que tu n'a pas connu parce qu'elles sont mortes trop tôt mais qui auraient pu être à mes côtés aujourd'hui… Etoile et Nihm, les meilleures amie de ta mère… Tellement d'autres qui sont partis trop tôt…"
Harry le regarda longuement, les sourcils légèrement froncés. Peut-être que Lupin le comprenait bien plus que ce qu'il pouvait croire. Ses paroles lui avaient fait un bien fou. Peut-être était-ce parce que c'était lui qui les avait involontairement demandé, qu'on les lui avait dites au moment où il en avait besoin, sans pour autant le forcer à les écouter. Il détourna ses yeux de Remus puis poussa un léger soupir avant de murmurer d'un ton à peine audible :
"Je suis content que vous soyez là professeur."
Remus ne répondit pas mais laissa apparaître sur son visage prématurément marqué un sourire doux qui soulagea encore davantage le cœur du jeune homme. Il se leva lentement, puis s'apercevant que les élèves commençaient à quitter la grande Salle pour rejoindre leurs salles communes, il signala à Remus qu'il allait se rendre chez Dumbledore, à contre-cœur certes, mais qu'il le ferait tout de même. Il adressa un faible bonsoir au professeur puis pris lentement le chemin du bureau du vieux directeur.
Lorsqu'il arriva devant la gargouille qui masquait le bureau de Dumbledore, il fut surpris de reconnaître aux côtés du directeur, le garçon du train, Chris. Le fils de Nihm… Il avança lentement, affichant un visage froid devant le directeur. Il ne voulait pas montrer que son échange avec Remus l'avait grandement soulagé. Il salua brièvement Dumbledore d'un signe de tête et jeta un mince coup d'œil à Chris qui ne semblait pas savoir plus que lui la raison de sa présence devant le bureau du directeur. Dumbledore leur accorda un sourire chaleureux avant de déclarer d'un ton paternel :
"Bien, puisque nous sommes tous réunis, nous n'avons plus qu'à monter ! Bulle de Gnome !"
La gargouille pivota lentement permettant ainsi aux deux garçons de passer à la suite du directeur. Harry restait de marbre, ne laissant pas paraître sur son visage le moindre signe d'appréhension. Pourtant, le fait de ne pas savoir ce que pouvait bien lui vouloir Dumbledore le rendait anxieux. Lorsqu'ils furent arrivés dans la pièce circulaire où nombre de portraits étaient endormis, Dumbledore fit apparaître des fauteuils de Chintz afin que les garçons puissent s'asseoir devant lui. Il contourna son bureau sous le regard de Fumseck puis s'assit lentement avant de fixer ses yeux sur les deux garçons par dessus ses lunettes.
"Bien… Je suppose que vous vous demandez pourquoi vous êtes ici tous les deux alors voilà… je vais vous proposez un voyage assez… particulier… Un voyage que vous ferez ensemble si vous l'acceptez."
"Quel type de voyage ?" Demanda Harry un sourcil froncé.
Dumbledore et Chris tournèrent la tête vers lui. L'un parce qu'il était ravi que le jeune homme ne repousse pas sa proposition avant même qu'il ne l'ait dite. L'autre parce qu'il était surpris du ton que le brun employait face à l'adulte respectable qu'était le vieux directeur. Ce dernier jeta un regard perçant au jeune homme puis déclara :
"Eh bien, il s'agirait d'un voyage dans le temps, déclara posément Dumbledore en fixant Harry. Un voyage dans le Poudlard de 1974."
Ni Harry ni Chris n'ouvrirent la bouche. Ils gardaient les yeux rivés sur Dumbledore avec tant de surprise que le directeur s'en amusa et leur accorda un sourire. Ils avaient très bien compris. Il leur proposait de faire un voyage à l'époque où leurs parents étaient encore en vie, à l'époque où ils avaient 16 ans également… Harry sentait son cœur battre de plus en plus fort. Toute sa rancœur à l'égard du directeur s'était envolée d'un seul coup. Le souvenir de l'incroyable sensation qu'il avait ressentit dans la pensine de Rogue lui envahit la mémoire sauf que cette fois il était en mesure de parler à son père. Il secoua légèrement la tête pour revenir à la réalité puis fronça un sourcil. Pourquoi Dumbledore lui proposait-il un tel voyage ? Qu'est-ce que ça pouvait bien leur apporter ? Puis… qu'adviendrait-il s'il se faisait à cette époque et qu'il ne voulait plus regagner la sienne et tout le malheur qui y régnait ? Et pourquoi Chris ?
"Je vois que ma proposition vous laisse perplexe, déclara Dumbledore en continuant à fixer intensément les garçons."
"Je comprends que vous proposiez ça à Harry, déclara Chris en lui jetant un bref coup d'œil. Mais pourquoi moi ? Il y a plein d'autres élèves dans cette école qui sont orphelins et dont les parents étaient élèves à Poudlard en 1974."
"C'est exact. A vrai dire, je pensais avant de te rencontrer, à envoyer Neville en voyage avec Harry. Mais quand je t'ai vu après avoir demander à ton grand père de revenir, je me suis aperçu que tu méritais peut-être plus ce voyage que Neville. Harry et toi, avez vécu beaucoup de choses graves. Vous avez beaucoup plus de points communs que ce que vous pourriez croire. Vous avez eu des enfances difficiles malgré le fait que vous viviez chez des parents à vous. Vous êtes tous les deux orphelins. Vous n'avez pas eu d'ami véritable avant d'entrer à Poudlard… Et on vous reproche l'arrogance que vous avez héritée de vos parents ! Mais le plus important c'est que vos parents étaient amis. Nihm était la meilleure amie de James et à mon avis elle est pour beaucoup dans le fait qu'il ait finit par conquérir le cœur de ta mère Harry…"
Dumbledore marqua une pause en les fixant tour à tour. Oui, c'était exactement comme auparavant. Les quatre. Si ressemblants et si différents. Comme ça qu'ils avaient toujours été et qu'ils seraient toujours… Les garçons étaient d'accord pour faire ce voyage, il l'avait lu dans leurs yeux avant même d'avoir expliqué pourquoi il avait choisi Chris plutôt qu'un autre. Il posa sa main droite sur son cœur et appliqua une légère pression sous le regard méfiant du survivant. Doucement, il extirpa de son cœur, l'objet le plus précieux jamais porté à la surface du monde. Le Graal des sorciers. Et c'était lui qui l'avait en sa possession. Délicatement, il posa l'objet argenté sur son bureau pendant que les deux adolescents observaient la petite sphère avec intérêt.
"Ceci est le Temporel, déclara Dumbledore. Miss Granger vous en a-t-elle déjà parlé ?"
"Non, professeur."
"Cet objet est unique au monde. Peu de gens peuvent le toucher et encore moins peuvent s'en servir. Pour cela il faut avoir les intentions les plus pures qui soient. Cet objet permet aux gens de voyager dans le temps, mais surtout, il permet que celui qui dispose du temporel à l'époque où vous allez vous rendre comprenne absolument tout de ce qui se passe à notre époque. Or cette personne est la même en 1974 et en 1996, ce qui veux donc dire qu'à votre arrivée en 1974, je récupérerais mes propres souvenirs…"
"Donc, c'est grâce à cet objet qu'on va aller là-bas, murmura Harry pour lui-même. Mais… je suis le sosie de mon père non ?"
Dumbledore se leva et plaça ses mains devant les deux garçons. Il murmura une formule à peine audible et aussitôt Harry sentit des changements s'opérer en lui. Il sentit qu'il grandissait et s'étoffait légèrement. Ses yeux le picotait lui indiquant qu'ils étaient en train de changer de couleur et de forme. A l'arrière de son crane un chatouillement lui fit prendre conscience que ses cheveux allaient peur-être enfin devenir coiffable. Ce changement n'était pas du tout douloureux comme le polynectar et une petite voix en lui, lui disait que ces changements dureraient bien plus longtemps… Il rouvrit lentement les yeux et aperçu aussitôt le regard ébahi que lui lançait Chris. Il se tourna vers le miroir que le directeur venait de faire apparaître puis sursauta en s'apercevant qu'ils avaient désormais l'air de jumeaux. Sauf que Harry portait des lunettes et qu'une mince cicatrice en forme d'éclair barrait son front…
"Je crois que ce déguisement devrait faire l'affaire, déclara Dumbledore avec un sourire. Vous serez Chris et Harry Brangsburn, venus de Salem. Vos parents seront décédés et vous serez sous ma tutelle. Faites attention à ce que vous direz là-bas, il ne faudrait pas que l'un dise que sa mère ressemble à Lily et l'autre à Nihm… Ces deux là étaient tous ce qu'il y avait de plus différents… Pour finir ne vous inquiétez pas de votre retour. Si vous souhaitez garder le souvenir de ce qui se sera passer là-bas, vous ne l'oublierez pas, mais si au contraire, vous souffrez de devoir regagner notre époque, le Temporel effacera de votre mémoire le voyage. Le moment de votre retour venu, vous devrez dire toute la vérité à vos parents."
"Quoi ! S'offusqua Harry ? On ne risque pas de changer le cours des choses en faisant ça ?"
"Le monde ne saurait être pire Harry, murmura tristement Dumbledore. Ce que tu as trouvé au ministère est comme le temporel. Elle devait être faite, et elle le sera encore, ce qui ne remet pas en question vos naissances… Pour le reste, nous verrons bien ce qui adviendra."
Harry ne dit rien et hocha faiblement la tête pour signaler au directeur qu'il avait compris. Il se leva, imité de Chris qui cependant semblait bien moins sûr de lui… Dumbledore se leva également tout en saisissant avec précaution le temporel. Il vint se placer devant les deux garçon puis plaça leurs mains respectives sur la petite sphère avant de l'effleurer du bout de sa baguette. Il recula légèrement en leur murmurant de faire attention. Lentement, leurs visages commencèrent à s'effacer de la pièce dans un mélange confus de couleurs. Il savait qu'à l'extérieur de son bureau, le monde entier était en train de plonger dans un sommeil forcé qui ne cesserait qu'au retour des deux garçons. C'était une particularité du Temporel. Endormir le monde afin que si de grands changements survenaient, personne ne s'en rende compte… Personne sauf ceux qui voyageait et celui à qui appartenait le Temporel. Comme les autres il allait s'endormir et il espérait juste qu'il se réveillerait avec le retour des garçons…
Voilà laissez des reviews s'il vous plait!
