Coucou! me revoilà pour publier le douxième chapitre qui voit réapparaitre un personnage que l'on connait déjà et surtout un fait, un lien, une chose qui laisse supposer que ce passé est loin d'être aussi calme que ce que Harry aurait voulu... D'ailleurs vous pourrez voir par vous même dans le chapitre 14... qui devrait par ailleurs répondre plusou moins aux attentes de certaines d'entre vous désireuse d'un élément perturbateur... M'enfin... je pars demain, jeudi 14 juillet et je ne serai de retour que dans longtemps... le 7aout... Ce que ça peut-être long parfois trois semaine! lol! En tout cas j'espère que vous m'aurez laisser des commentaires pour mon retour!

Tous ls personnages sont à JKR sauf ceux que vous ne connaissiez pas avant...

Chapitre 12

Echos

Son regard était fixé sur le plafond. Comment pouvait-il exprimé un seul instant les sentiments qu'il ressentait ? Il n'y avait rien pour ça… C'était tellement puissant, tellement euphorique qu'il ne parvenait pas à s'endormir pourtant cela faisait déjà deux heures qu'il était étendu dans son lit, attendant que Morphée vienne le cueillir. Mais elle ne venait pas, comme si elle tenait à respecter les sentiments que le jeune homme ressentait à les avoir vus ainsi. Lorsque la porte de la salle commune des Gryffondor s'était ouverte, il ne s'était pas attendu à ça. Il avait imaginé voir apparaître James ou Lily, mais certainement pas les deux en même temps, et encore moins James portant Lily sur son dos. Autour de lui, un silence étrange était tombé sur la pièce comme si tous les Gryffondor présent à ce moment là n'en croyait pas leurs yeux et restaient stupéfaits devant ce miracle qui venait de se réaliser. Qui aurait pu croire ça un jour ? Personne, lui mis à part… Et à cet instant là, un sourire étrange avait naquit sur les lèvres du jeune homme. Un sentiment intense s'était emparé de son cœur tandis que James s'approchait d'eux pour venir poser Lily sur le canapé sous les regards ébahis de Sirius, Remus, Etoile et Peter. Puis James avait eu un éclat de rire rayonnant tandis qu'il se passait une main dans les cheveux. Et lorsqu'il avait rouvert les yeux, son regard s'était posé sur le sourire de Harry. Son regard s'était éclairé, comme s'il comprenait à cet instant là, que la pseudo prémonition du garçon était fondée. Il lui rendit son sourire avant de commencer à expliquer bruyamment comment il avait sauvé la vie de la jolie Evans alors qu'elle se faisait attaquer par une fille destinée à devenir plus tard Bellatrix Lestrange, la futur assassin de Sirius… Le cœur de Harry s'était étrangement serré en entendant ses mots. Il avait soudain été pris d'une pulsion de violence que James avait remarqué. Puis il avait fait 'avoir un mauvais souvenir lié à une femme s'appelant Bellatrix. Les autres l'avait cru, sans poser de question et il s'était calmé à la simple vue de James et Lily côte à côte sur un canapé. Dans le fond de la salle, Harry avait remarqué que Paul tournait étrangement en rond et il ne fut pas étonné de voir le sourire narquois que lui lança Sirius lorsque Nihm et Chris entrèrent dans la salle commune main dans la main. Ils étaient restés tous ensemble durant encore quelques minutes puis chacun avait rejoint son dortoir avant de sombrer dans le néant, tout comme Harry à ce moment là. Cette nuit là, il voulait rêver. Il voulait revoir les visages de James et Lily lorsqu'ils avaient été côte à côte sur le canapé. Il voulait les revoirs indéfiniment pour pouvoir graver ses visages à tout jamais dans sa mémoire.

xoxoxoxoxox

Des images. Il y a des tonnes d'images qui coulent sous ses yeux. Des choses passées. Des choses de son passé. Des choses qui ne se produiront pas avant une vingtaine d'années à cette époque. Des choses qu'il ne devrait pas voir.Pas à ce moment ! Pas maintenant alors qu'il est si heureux. Le cimetière passe sous ses yeux. Le corps de Cédric. Il se débat contre l'ennemi invisible qui lui inflige tout ça. Il lutte désespérément et en vain pour chasser son cauchemar. C'est impossible. Il n'y parvient pas. Le serpent. Il se revoit dans le corps du serpent, approchant lentement vers le corps endormis de Mr Weasley. Il voit ses crochets s'ouvrir et se planter dans la chair d'un des rares adultes en qui il ait confiance. Il sent une fois encore le sang couler dans sa gorge tandis qu'il tente en vain de se débattre contre lui-même. Il voit. Un bras squelettique vient de se lever vers une silhouette encagoulée. Voldemort. Il est furieux car ses fidèles ont échoué même si les choses sont sur le point de s'arranger. Et la porte lui ait jeté à la figure. La porte noire du département des mystères… Il ne veut pas la regarder. Il lutte désespérément de toutes ses forces, de toute son âme… sans succès. Ses visages… il voit les visages de Ron et d'Hermione, pâles, immobiles comme des statues de cire. Ils sont étendus l'un à côtés de l'autre dans la Grande Salle. Tous les élèves… ils sont étendus eux aussi comme morts… Et lupin ? Ses yeux sont en train de se fermer… mais il sourit. Harry veut hurler mais il n'y parvient pas. Ils sont tous morts ! Et Lupin sourit à l'idée de retrouver ses meilleurs amis. Non il ne veut pas ! Ils ne peuvent pas lui faire ça ! Ils n'ont pas le droit de l'abandonner ! Le décor s'efface et s'apaise. Dans une chambre sombre, un être hurle à la mort. Ce n'est pas un homme. Face à lui des dizaines de silhouettes encagoulées tremblent de peurs incapables de comprendre ce qui arrive à leur maître. Toutes ces choses que Harry ne supporte pas d'avoir sous les yeux. Toutes ces choses qui le mettent dans une tristesse folle et un désespoir sans fin, il les voit aussi. Et par le lien qui les unis, il ne le supporte pas. Harry se met à hurler également. Il hurle si fort que sa gorge en souffre. Il hurle si fort que tout le château s'éveille. Il hurle si fort que l'autre aperçoit sa présence. Il hurle. Un hurlement sans fin qui finit par le réveiller lui. Son cœur bat à tout rompre. Son corps est couvert de cette étrange sueur froide qu'il déteste tant. Il n'arrive pas à se redresser et c'est Chris qui le fait pour lui. Chris dont le visage est aussi pâle que ceux de Ron et Hermione. Pâle en raison de son inquiétude. La porte s'ouvre, les Maraudeurs entrent. Harry veut se prendre la tête dans les mains. Il veut étouffer ces cris. Il n'y arrive pas. Il ne dispose plus de son corps. Il est épuisé…

-Allez chercher Dumbledore vite ! Hurle une voix qu'il n'entend pas. Qu'il n'entend plus.

Il n'avait pas pris le temps de réfléchir. Il n'avait même pas chercher à analyser la situation comme il l'aurait fait en temps normal. L'essentiel à ce moment là, c'était Harry et l'état déplorable dans lequel il se trouvait. Cela faisait déjà plus d'une heure que le jeune Gryffondor ne cessait de bouger dans son sommeil en laissant entendre un mélange confus de plainte et de sanglots. Lui, il avait longuement hésité, puis se souvenant des conseils de sa Grand mère, il avait choisi de ne pas réveiller Harry dans son étrange crise, comme s'il avait s'agit d'un somnambule, réveiller l'un d'eux pouvant entraîner de grave conséquence (on va faire comme si j'en était certaine !). Puis soudain, alors que ses gémissements semblaient sur le point de s'atténuer, il s'était mis à hurler. Hurler de toutes ses forces comme si sa vie en dépendait. Son cri s'était fait de plus en plus puissant de sorte que l'on entendait déjà l'agitation des autres dortoirs lorsque Chris s'était penché sur son camarade… A ce moment là, Harry avait ouvert les yeux. Un regard étrange, presque effrayant qui avait fait trembler le jeune homme tandis que la porte s'ouvrait laissant entrer les Maraudeurs. Il ne savait rien de ce qui avait pu créer une telle réaction chez Harry. Il ne le connaissait pas suffisamment pour savoir si une telle réaction était normale chez le jeune homme. Il n'avait pas cherché à comprendre. Son ordre avait traversé ses lèvres avant même qu'il l'ait envisagé comme une sorte de coup du destin qui lui prédisait que c'était la seule chose à faire… Sirius était parti en courant pour aller chercher le directeur pendant qu'un amas impressionnant commençait à se former autour de la chambre, un amas que ni James, ni Remus ne parvenaient à dissiper. Il fallut donc attendre l'intervention de la préfète Lily pour que les élèves des différentes années daignent regagner leurs dortoirs sans explications tandis que le petit groupe de sixième année se regroupait autour de Chris qui avait réussi à remettre sur pied un Harry tremblant et incapable d'articuler le moindre mot. Les minutes passèrent ponctuées, des regards suspicieux échangés par les Maraudeurs et Lily alors que Harry, pâle comme un linge voyait son cauchemar défiler une nouvelle fois devant ses yeux ouverts. Il avait peur de les fermer. Peur que la fatigue causée par cette épreuve inattendue, ne le plonge dans un semi sommeil qui risquerait de lui faire revivre ce cauchemar. Il avait peur de comprendre. Etait-il réellement possible que les choses qu'il avait vu aient été un entraperçu de ce qui s'était déroulé depuis leur départ… Etait-il possible que Ron, Hermione, Lupin et tous les autres, élèves comme professeur soient passés derrière le voile de la mort ? Non. C'était impossible. Il ne pouvait en être ainsi. Dumbledore lui avait certifié que leur voyage serait sans danger, mais il commençait à vraiment en douter. C'est alors que le pire vint se glisser dans ses songes. Un idée terrible qui lui avait échappé jusque là. Il eut un haut le cœur à l'instant même où Sirius entrait dans la pièce suivit des professeurs McGonagall et Dumbledore. Le visage du vieil homme semblait légèrement inquiet, mais pas autant que ce qu'Harry avait déjà pu voir à son époque. Quant à la professeur de métamorphose, elle semblait avant toute chose outrée par le fait que les Maraudeurs et Lily n'aient pas regagné leurs dortoirs comme le reste des élèves.

-Alors, que nous vaut cette agitation ? Demanda Dumbledore d'un ton doux, tout en affichant un sourire faussement enjoué.

-Harry… gémissait dans son sommeil, commença Chris en haussa les sourcils avec ce qui ressemblait à de la méfiance. Puis soudain il s'est mis à vraiment hurler comme si quelque chose de terrible c'était produit…

Dumbledore fronça les sourcils, comme si l'homme de 1974 était soudain envahi par les souvenirs de celui de 1996 et ce qu'il connaissait des rêves de Harry. Son regard se fit extrêmement intense puis il fit apparaître un brancard sur lequel Chris installa Harry tandis que le reste de la petite troupe se jetait des regards intrigués sous le coup d'œil mauvais de McGonagall qui suspectait que les jeunes gens n'avaient pas dans l'optique de retourner se coucher (phrase pas très clair il est 23h22, ça doit être normal, si y a besoin d'explication dites le moi !) Dumbledore se redressa les sourcils froncés, puis faisant signe à Chris de le suivre, il se tourna vers les Maraudeurs avant de déclarer d'un ton doux :

-Vous pouvez retourner vous couchez en paix, jeunes gens. Votre ami ne craint rien et vous aurez besoins de toutes vos capacités pour votre examen d'enchantements…

Un sourire enjoué naquit sur les lèvres de Sirius tandis que Lily écarquillait des yeux horrifiés à l'idée qu'elle n'avait pu préparer cet examen surprise. Le professeur McGonagall leva les yeux au ciel pour marquer son agacement avant d'ajouter d'un ton sec :

-N'oubliez pas de prévenir vos camarades ! Mais maintenant retournez vous coucher et je ne veux pas la moindre discussion !

Les garçons et Lily obéirent sans joie pendant que Dumbledore quittait la salle en compagnie des pseudos cousins Brangsburn.

xoxoxoxox

L'infirmerie était silencieuse. Personne ne disait mot. Pourtant il était évident qu'une multitude de question avait besoin d'être posées. Des questions pour se rassurer. Des questions pour comprendre, des questions pour analyser… Une simple chandelle éclairait leurs trois visages marqués de traits différents tandis que deux d'entre eux gardaient les yeux rivés sur le troisième avec une expression intense. Le récit de Harry était effrayant, et pourtant Dumbledore ne paraissait pas vraiment inquiet. Du moins… Il ne paraissait pas aussi inquiet que lorsque Harry l'avait vu à la fin de l'année précédente au moment où il avait appris l'existence de la prophétie. Le visage du vieil homme était marqué par une profonde réflexion tandis que ses yeux, regardant sous ses lunettes en demi-lune, étaient à la fois vagues et puissants. Il poussa un soupir sous le regard des deux adolescents puis finit par murmurer :

-Ainsi donc tu as vu tous les élèves de ton époque étendus sur le sol en masse inerte ? Comme s'ils étaient morts ? Et il en était de même pour les professeurs c'est bien cela Harry.

-Oui… murmura le jeune homme la voix rauque. Mais… il y avait cette expression sur le visage du professeur Lupin… comme s'il était heureux parce qu'il savait qu'il allait revoir des êtres chers… Alors… je pense… qu'il est mort… comme tous les autres…

Dumbledore ne le regarda pas. Il ne leva pas les yeux, ne cilla pas. Il se contenta de tourner la tête en signe de négation. Ce n'était pas ça et le directeur le savait. Un sentiment d'appréhension mêlé à de la joie s'empara d'Harry tandis qu'il espérait que la réponse de Dumbledore n'aurait rien d'alarment. Le directeur croisa ses doigts sous son menton avant de relever lentement la tête vers son jeune interlocuteur. Ils échangèrent un long et pénétrant regard sous l'œil inquiet de Chris. Au bout d'une minute qui paru interminable, le professeur Dumbledore déclara :

-Il est fort probable Harry que tu aies eu un écho de ton époque… Mais cela ne correspond pas vraiment à ce que tu as pu croire jusque là. Ce que tu décris et en particulier l'expression sur le visage du professeur Lupin n'est autre que l'une des répercussions du Temporel. Son action veut que lorsque des gens sont en voyage dans le temps, le reste du monde soit plongé dans un profond sommeil qui éviterait ainsi des répercussions directes sur la vie de certaine personnes si des modifications devaient survenir durant votre présence ici.

-Mais vous nous aviez dit qu'aucune modification ne serait engendrée professeur ! Vous auriez du nous dire ce qui risquait d'arriver aux autres durant notre voyage ! S'écria Harry le visage toujours aussi pâle.

-Si j'ai tais cette vérité Harry, c'est tout simplement qu'il y a peu de risque que vous changiez le cours du temps à cette époque et en ce lieu, répondit posément le vieux directeur. Puis… je te l'ai déjà dis, mais le monde que nous connaissons où sommes amenés à connaître en 1996 ne saurait être pire. Quels que soit les changements apportés, s'il doit y en avoir, il est fort improbable qu'ils aggravent la situation de notre côté…

-Mais… si jamais les gens doivent disparaître, ils vont souffrir ? Demanda Chris la gorge plus sèche que ce à quoi il s'était attendu.

-Non, Le temporel permet au gens plongés dans le sommeil de revivre un souvenir heureux, répondit Dumbledore avec un sourire légèrement triste. Le sourire qu'avait le professeur Lupin s'explique ainsi, il vivait probablement un souvenir doux et chaleureux en compagnie de tes parents, de ton parrain et de celle qu'il aime. Qui sait, peut-être vous y trouviez vous également en raison de la merveilleuse étrangeté de la boucle du temps… Quand à tes amis, Harry, il est fort possible que ce soit grâce à eux que tu as eu cet écho. L'un d'eux te voyait certainement dans son souvenir et tu en as été inconsciemment le réceptacle. Je pense que tu n'as pas à t'inquiéter pour si peux…

-Mais je n'avais pas fini professeur…coupa le jeune homme en portant sa main à sa cicatrice d'un geste tremblant.

Dumbledore haussa un sourcil une lueur étrange allumée dans le regard. Chris en avait fait de même tout en se redressant contre le pant de mur sur lequel il s'était appuyé depuis son entrée dans l'infirmerie. Il encra ses yeux sur Harry, détaillant avec une insistance démesurée chacun des gestes de son ami. Cette façon de porter sa main à sa cicatrice était anormale. Même pour Chris qui ne connaissait Harry que depuis peu de temps, cette manière d'agir laissait penser que le garçon avait un mauvais pressentiment. Comme s'il craignait quelque chose qu'il avait déjà vécu avant leur rencontre. Harry poussa un soupir, le cœur battant plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Admettre cette vérité face à Chris et Dumbledore la rendrait plus menaçante encore à ses yeux. Il avait peur. Peur qu'en étant le réceptacle des échos de Ron ou d'Hermione, Voldemort ressente ce que lui même ressentait et qu'il comprenne beaucoup plus tôt que prévu l'avenir qui l'attendait. Qu'adviendrait-il si en assimilant ces informations, Voldemort décidait de tuer James et Lily dans les jours à venir ? Le sort du monde sorcier en serait totalement bouleversé… Le cœur du jeune homme se resserra à cette sinistre pensée tandis que Dumbledore demandait d'un ton doux et encourageant :

-Alors Harry, qu'avais-tu d'autre à dire ? Qu'est-ce qui peut bien te faire paraître si inquiet ?

-Je… ce qui m'a fait hurlé à la fin… murmura Harry en gardant les yeux volontairement baissés. C'est que… Voldemort s'est aperçu de ce que je ressentais. Il l'a ressenti aussi et s'il ne sait pas encore qui je suis, il a vu des choses qu'il n'aurait pas du voir avant de les commettre dans la vingtaine d'années à venir.

Dumbledore cligna des paupières à plusieurs reprises, comme s'il avait l'espoir de mieux comprendre la situation en rouvrant les yeux. Puis il se leva lentement avant de se diriger vers la fenêtre pour regarder le fin croissant de lune qui brillait au-dessus de la forêt interdite. C'était normal que le jeune homme soit inquiet mais il était fort improbable que Voldemort prête attention aux échos dont avait été victime Harry surtout si ceux ci n'étaient pas vraiment clairs. Il en aurait sûrement été autrement si Harry avait revu la scène de la mort de ses parents mais ça n'avait pas été le cas. Voldemort n'avait pu voir que quelques choses et encore ce n'était pas certain. Il était fort probable qu'il ait uniquement sentit la douleur mentale de Harry puisque d'après les dires de ce dernier, le mage noir semblait éveillé et entouré de ses Mangemorts… Et c'était sans compter sur l'existence de la prophétie…

-Je crois Harry que tu n'as pas vraiment à t'inquiéter de cette histoire, finit-il par murmurer d'un ton doux. D'abord parce qu'il est fort improbable qu'à l'heure actuelle Voldemort prête attention à de telle chose et ensuite car il reste la prophétie… Et quoi qu'il advienne tu ne dois pas oubliée qu'elle sera faite ce qui te place en position d'invulnérabilité à cette époque. Enfin, il se peut que Voldemort ait uniquement reçu ta douleur mentale et qu'il n'ait pas vu tes souvenirs où tes échos… Par conséquent, il risque de faire impasse sur cette affaire pour se concentrer sur son accès au pouvoir. A l'heure actuelle il n'est pas aussi puissant que celui qui va tuer tes parents dans quelques années et il ne se laissera certainement pas entraîner dans une histoire saugrenue pour la simple raison qu'il a soudain ressenti une forte douleur…

Harry acquiesça d'un léger signe de tête. Dumbledore avait raison. Il lui avait déjà dit avant leur départ à Chris et lui que la prophétie devait être faite quoi qu'il advienne et que par conséquent lui et Neville était destinés à naître puisqu'ils étaient les deux plus visés par la prophétie du professeur Trelawney. Durant quelques secondes un silence pesant plana sur la salle avant que finalement, le directeur se lève en faisant signe à Chris de rejoindre le dortoir. Il s'avança vers la porte de l'infirmerie en suivant le garçon, puis, avant d'abandonner Harry à sa solitude, il déclara :

-Il n'est pas impossible que tu reçoives d'autres échos cette nuit, et peut-être même une surprise de ceux qui te sont chers…

Le garçon cru déceler dans le regard du vieil homme une lueur d'amusement qui avait parfaitement remplacé l'inquiétude qu'il avait affiché avant de connaître les songes d'Harry. Il accorda un sourire au jeune homme avant de sortir en refermant la porte derrière lui. Le regard d'Harry parut songeur durant quelques secondes puis il se laissa retomber sur son oreiller tout en cherchant à se souvenir l'expression sur les visages de ses meilleurs amis lorsqu'il les avait vu étendu dans la Grande Salle du Poudlard de 1996…

xoxoxoxox

Lorsqu'il rouvrit les yeux, le soleil berçait la pièce de doux rayons lui donnant presque l'impression d'être dans un rêve. Il ne s'était jamais aperçu lors de ses précédents séjour à l'infirmerie que la pièce était si blanche. Il se redressa difficilement puis attrapa ses lunettes sur sa table de chevet à tâtons. Il était bien décider à regagner la tour des Gryffondor afin de contredire toutes les rumeurs qui pourraient circuler à son sujet avant le début des cours… une vieille habitude. Il se dégagea des couvertures puis sortit de l'infirmerie à pas de loup afin de ne pas alerter Mrs Pomfresh. Les couloirs étaient encore déserts et Harry compris le pourquoi du comment en jetant un coup d'œil à sa montre. Il avait déjà rater le premier cours et les autres élèves devaient probablement être en cours de métamorphose à cette heure là… Pour lui qui souhaitait passer inaperçu, c'était raté ! Il monta les marches menant à la tour des Gryffondor quatre à quatre (22h22, faut faire un vœux ! et mince, qui fait des rimes…) puis passa le portrait de la grosse dame après lui avoir dit le mot de passe qui s'avérait être la dernière formule qu'il avait étudier en Sortilèges. La salle commune était déserte mis à part une silhouette installée devant la cheminée. Le jeune homme passa derrière le canapé sans attirer l'attention puis s'empressa de remonter dans son dortoir pour se changer et peut-être même aller en cours pour rassurer Chris et les Maraudeurs. Cependant, lorsqu'il redescendit dans la salle commune, son sac sur les épaules, quelque chose le figea dans son élan. Un geste simple mais qui pourtant l'avait marqué. Un geste qu'il avait vu faire des dizaines et des dizaines de fois lorsque emportée par l'une de ses folies, elle s'était installée là pendant que lui essayait désespérément de faire ses devoirs de potions en maugréant contre le professeurs de défenses contre les forces du mal. Il s'approcha lentement de la silhouette occupée à tricoter puis la dévisagea avec amusement. Son cœur rata une pulsation.
Les traits fins, ses cheveux bouclés redressés par de petites barrettes argentées afin de lui permettre de faire son activité sans avoir de cheveux dans les yeux, elle gardait son regard, noisette encré sur ses aiguilles sans faire attention à celui qui la regardait avec autant d'insistance. Soudain, elle fit une pause avant de redresser la tête vers la cheminée comme si elle était plongée dans une grande réflexion. Lui, il la regardait le regard vague, trop surpris pour comprendre ou même chercher à le faire… Finalement elle tourna la tête dans sa direction avant de déclarer avec amusement :

-Enfin, Harry, pourquoi tu ne t'assoies pas au lieu de me regarder comme si j'étais un fantôme ?

Le jeune homme laissa échapper une exclamation de surprise tout en faisant le tour du canapé pour mieux l'observer. Un mince sourire s'étalait sur ses lèvres fines tandis qu'elle le regardait d'une manière identique à celle qu'elle avait toujours employé pour lui. Pleine de sentiments chaleureux à l'égard du jeune homme. Mais à cet instant là, de l'amusement se lisait pleinement dans son regard, comme si elle avait parfaitement compris ce qui se passait autour d'eux, contrairement à son ami. Hermione poussa un soupir en levant les yeux au ciel avant de demander avec une pointe d'agacement dans la voix :

-Harry ! C'est inutile de me regarder ainsi ! Je sais parfaitement que tu es surpris, mais ce n'est pas une raison pour me regarder avec autant d'insistance ! C'est très malpoli de dévisager les gens ainsi !

-Ex…excuse moi Hermione… c'est seulement que j'ai un peu de mal à comprendre ce que tu fais là… maintenant… balbutia Harry en s'asseyant maladroitement à côté de son amie. Enfin… tu ne devrais pas être ici…

-Je n'en suis pas si sûre, déclara-t-elle avec un amusement de nouveau perceptible. Tu es dans mes souvenirs Harry, n'oublies pas que j'ai eu mes BUSEs dans toutes les matières et que j'ai même réussi les ASPICs blanc que je me suis amusée à passer pendant les dernières vacances ! Je ne suis pas idiote et je sais parfaitement ce que ça veut dire !

-Ah oui ? Répliqua Harry en haussant un sourcil avec un air dubitatif. Et qu'est-ce que ça veut dire dans ce cas là ?

Il était certain qu'elle faisait fausse route. Le Temporel n'était certainement pas le genre de chose que l'on pouvait voir mentionner dans n'importe quel livre de sorcellerie ! Il était bien trop précieux ! Sa valeur était inestimable et Harry s'en doutait bien. Dumbledore leur avait précisé à lui et Chris que seul les personnes aux intentions les plus pures pouvaient utiliser le Temporel, cependant même avec cette protection, la machine n'était pas infaillible. D'une certaine manière, cela ne restait qu'une « machine » qui était donc capable d'être trompée. Et pour les conséquences qu'une tromperie pourrait entraîner, l'existence du Temporel devait être maintenue la plus secrète possible afin que des personnes telles que Voldemort ne cherchent à accomplir leurs sombres desseins. Un mince sourire apparut sur les lèvres du jeune homme tandis qu'il voyait la réflexion dans laquelle s'était plongée Hermione. Il patienta quelques secondes puis croisant ses bras sur son torse d'un air narquois, il finit par déclarer :

-Alors Hermione, tu donnes ta langue au chat ? ça m'étonnerait beaucoup que tu arrives à comprendre ce qui nous arrive !

-Et moi je crois bien que tu as tort ! Ricana la brune en continuant à faire bouger les aiguilles dans ce qui semblait vouloir constituer un bonnet. J'ai déjà lu dans un vieux livre de la réserve -j'avais eu l'autorisation du Professeur McGonagall- qu'un homme avait eu l'impression de rêver durant une durée indéfinie de ses propres souvenirs et en particuliers les plus heureux. A son réveil, il s'est aperçu que tout les gens de son entourage avait subi le même sort. Il a passé le reste de sa vie à faire des recherches pour comprendre ce qui leur était arrivé et il a fini par découvrir la vérité…

Elle marqua une pause en observant avec satisfaction l'expression hébétée qui était apparue sur le visage de son voisin. Il gardait la bouche légèrement entrouverte, comme s'il avait du mal à comprendre tout le sens des paroles que lui disait la jeune fille. Elle était vraiment fabuleuse ! Jamais il n'aurait du douté, comme d'habitude ! Hermione était certes une petite « Miss-je-sais-tout » mais il était indéniable, qu'elle faisait preuve d'une culture et d'une curiosité à toute épreuve et ce dans l'unique but de compenser son ascendance Moldue, ce qu'elle réussissait plus que bien. Harry se raidit sur le canapé en marmonnant quelques paroles mauvaises pour lui même tandis que la jeune fille s'humectait les lèvres avant de poursuivre son explication.

-Il a donc fini par découvrir que cette sensation était due en réalité au voyage qu'un sorcier avait fait dans le temps afin de découvrir l'identité de l'assassin de ses parents. Ce voyage avait été fait grâce à un objet nommé le Temporel qui ne pouvait être utilisé qu'à des fins bénéfiques, par une personne aux intentions pures. Hors tout me porte à croire que tu t'es toi même servi de cet objet lorsque Dumbledore t'a convoqué dans son bureau le soir de la rentrée… A en juger par ta tête, j'ai comme l'impression de ne pas m'être trompée !

Le garçon se renfrogna sous le regard amusé d'Hermione. Le matin même il s'était attendu à tout sauf à ce qui devait suivre en fin de journée ! Comment aurait-il pu imaginer qu'il assisterait aux premiers rapprochements entre sa mère et son père, puis qu'il aurait ce que Dumbledore avait appelé des « échos » de son époque le tout avant de se retrouver face à face avec Hermione dans une salle commune plus que vide ! Il voulu bougonner mais au final n'en eu pas le courage. Hermione ! Il avait tellement envie de lui raconter ce qu'il était en train de vivre qu'il ne savait plus par où commencer. En le voyant se redresser brusquement sur le canapé et faire quelques mouvements avec les mains, comme s'il cherchait la meilleure façon de débuter son récit, Hermione éclata d'un rire léger, emprunt de joie. Elle posa une main sur son cœur, secouée de ce rire qu'elle ne réservait qu'à ses amis. Le voir ainsi, gai et souriant, après avoir passé deux mois avec une enveloppe charnelle ayant quasiment perdu l'usage de la parole suite à la mort de Sirius, la rendait heureuse. Elle était heureuse pour lui. Pour une fois, il semblait profiter d'un bonheur réel et qui n'était destiné qu'à lui. Quelque chose que ni elle, ni Ron ne pourrait jamais comprendre, même en y mettant toute leur volonté. Ce bonheur que Harry vivait depuis quelques semaines aux côtés, de James, Lily et Sirius, c'était le seul cadeau que l'on pouvait lui faire. Le seul cadeau qui puisse lui faire vraiment plaisir dans la triste époque dans laquelle ils vivaient. Le rire de Hermione cessa. Elle posa son regard sur Harry et lui fit signe de débuter son récit d'un simple battement de cils.

-Chris et moi, nous avons été envoyés en 1974, à l'époque où nos parents étaient en sixième année. Nous sommes à Gryffondor et nous vivons en permanence avec eux, comme si nous existions vraiment. Nous avons été acceptés par les Maraudeurs et c'est moi qui étais censé faire le gai lors de la première pleine lune de l'année… J'ai laissé entendre à mon père que lui et ma mère finirait ensemble et tout à l'heure je les ai vu se parler enfin « normalement » après qu'il l'ait sauvée des griffes de Bellatrix…

Il s'était levé en parlant, incapable de tenir en place. Il faisait les cents pas dans la salle commune sous le regard touché de la jeune fille. Puis il s'était stoppé. Il s'était arrêté devant la cheminée de pierre, encrant durant quelques secondes son regard dans les flammes orangées qui dansaient. Le souvenir de la tête de Sirius, dansant au milieu de ces flammes lui revint en mémoires en une blessure douloureuse, qui ne s'était pas refermée et ne se refermerait jamais. Derrière lui, la brune avait posé ses aiguilles et s'était levée à son tour, pour le rejoindre dans ce recueillement qu'elle venait de comprendre. Elle s'arrêta à côté de lui, attendant qu'il parle avec cette compassion étrange qu'elle avait toujours eu à son égard lorsqu'il allait mal.

-Je pense qu'elle aurait pu tuer ma mère si on l'avait laissé faire…murmura Harry la voix rauque. Et comme elle n'a pas pu le faire, c'est sur Sirius qu'elle va se venger… Est-ce que je peux la laisser faire ça ? Est-ce que je vais partir sans agir ? Sans l'empêcher de commettre ses atrocités ? Est-ce que je suis fou au point de quitter cette époque en lui permettant de détruire les parents de Neville et de me prendre l'un des êtres les plus chers que je vais avoir… Ici, tout est différent… dans le dortoir de ma mère, il y a la mère de Neville. Elle passe son temps à sourire parce qu'elle amoureuse de celui qui doit devenir son mari, le père de son fils… Mais ne serait-ce que dans dix ans, ce fils sera comme orphelin à cause de cette…

-Harry… murmura Hermione la voix tremblante.

-Tu pense que je dois repartir comme si de rien était ? Sans faire quoi que ce soit pour l'entraver dans les actes qu'elle sera capable de commettre ? Hermione… je ne peux rien faire contre Voldemort, mais elle… elle m'a pris mon parrain, elle aurait pu prendre ma mère si on lui en avait donné l'occasion… Je ne peux pas la laisser faire…

-Mais Harry… coupa la jeune fille en le regardant les yeux larmoyants. Tu n'es pas comme elle justement, tu n'es pas un assassin… Même si ça te coûte, tu ne dois pas agir contre Bellatrix parce que c'est le genre d'action qui risquerait de changer le cours du temps tel que nous l'avons connu…

Durant l'espace d'un instant, il ne dit rien, les yeux rivés sur la cheminée. Il ne fit pas attention au fait qu'Hermione lui avait pris le bras et sanglotait contre son épaule comme pour écouler le chagrin que lui ressentait mais qu'il était incapable de montrer car trop fière. Devait-il lui dire ? Est-ce qu'il devait lui faire part de la prophétie et du fait qu'elle se trompait ? Il inspira profondément avant de se tourner légèrement vers Hermione pour la prendre dans ses bras et la réconforter.

-Je ne suis pas encore un assassin… murmura-t-il d'un ton plus rauque que ce qu'il aurait voulu. Trelawney a un jour prédit que viendrait un enfant à la fin du mois de juillet dont les parents se seraient par trois fois opposés au mage noir et que Voldemort choisirait et marquerait. Se faisant il devait être temporairement détruit, mais à son retour, il n'y aurait pas d'autre solution que la mort de l'un pour que l'autre survive… « et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit » c'était la dernière phrase de la prophétie… Donc je dois soit mourir, soit devenir un assassin…

Hermione avait redressé la tête, le visage rougit et envahi par les larmes. Elle hoqueta à plusieurs reprises, incapable d'articuler quoi que ce soit puis, au bout d'un temps elle balbutia qu'ils trouveraient une solution, comme ils l'avaient toujours fait auparavant. Elle ne pouvait pas laisser Harry disparaître, c'était ainsi que les mots avaient traversé ses lèvres. Harry lui accorda un faible sourire tandis qu'ils retournaient s'asseoir sur le canapé main dans la main.

-Tu ne vas rien faire d'insensé, n'est-ce pas ? Demanda-t-elle après avoir séché ses larmes au cours d'un léger silence.

-Non… je ne sais même pas si je préviendrais mes parents de ce qui doit leur arriver, murmura le garçon en se prenant la tête dans les mains. A des moments je me dis que c'est ce qu'il faut que je fasse pour les sauver… puis l'instant d'après je cesse d'être égoïste et je me souviens que… d'une certaine manière, leur mort a permis une importante rupture dans le règne de Voldemort… Sans ça… nous serions peut-être tous morts…

-Même si je comprends ce que tu veux dire Harry, et que je partage ton avis de laisser les choses se faire, comme elles se sont faites la première fois, le mot égoïste me gêne lorsque c'est pour toi que tu l'emploies… Harry, tu es la personne la plus généreuse que je connaisse ! Tu pense toujours aux autres avant de penser à toi bien que tu soies… beaucoup plus malheureux que nous ! Tu as vécu des choses qui nous sont inimaginables, tu as connu l'enfance la plus difficile qui soit, et malgré cela tu penses encore aux autres avant de penser à toi. Si quelqu'un à le droit d'être égoïste sur cette terre, c'est bien toi Harry. Alors profites du temps qui t'est donné prêt de tes parents et de Sirius. Ne pense pas à ce que tu devras faire au moment de ton départ pour l'instant. Vis au jour le jour, en oubliant un peu ce qui t'attends chez nous. Et lorsque le moment sera venu, alors tu chercheras si tu dois oui ou non dire ce qui les attend à tes parents. Et si jamais tu le fais, réfléchie bien à la tournure de tes phrases et de tes explications…

-Merci Mione… murmura Harry sans la regarder. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi et tes conseils…

-Pas grand chose je le crains… soupira la jeune fille avec un sourire amusé.

Ils se redressèrent subitement. Une vibration dans l'air les avait pris au cœur, comme si quelque chose se passait à l'extérieur. Quelque chose qui allait mettre un terme à cet entretien irréel et pourtant extrêmement vivant. De nouveau une onde étrange passa, survolant la salle commune et leur faisant froid dans le dos. Le souffle étrange semblait sur le point d'opérer une troisième fois lorsqu'une voix s'éleva de nulle part…

-Harry ! Harry ! Réveille toi !

Le jeune homme tourna la tête en cherchant à comprendre ce qui se passait. Puis il s'aperçu avec horreur que son corps semblait en pleine dissolution. Hermione face à lui le regardait avec un sourire triste comme si elle était déçue de le voir déjà s'en aller. Elle lui adressa un simple signe de la main en faisant apparaître sur ses lèvres les mots « profites en, mais ne tardes pas trop… » Puis alors qu'il voulait tendre la main vers elle pour la retenir, son image fut balayée dans un souffle, comme du sable fin l'aurait été sur une plage déserte. Et Hermione se retrouva seul dans la pièce, un sourire triste sur les lèvres tandis que ses souvenirs allaient reprendre leur cours, faisant cesser cette si agréable phase de lucidité…
Lorsqu'il ouvrit les yeux, les Maraudeurs et Chris étaient penchés sur lui. La lumière baignant l'infirmerie était clair, exactement comme lorsqu'il avait ouvert les yeux dans son écho… Au pied du lit, Peter était occupé à manger quelques bonbons sous le coup d'œil passablement mauvais de Chris. James le regardait avec intensité cherchant visiblement à comprendre ce qui lui était arrivé pendant que Sirius s'amusait à plaisanter sur le fait que pour une fois, il n'était pas là à cause de Remus, remarque que ce dernier ne semblait pas vraiment apprécier… Harry se redressa en attrapant ses lunettes posées sur sa table de chevet. Il afficha un léger sourire sur les lèvres de ce visage qui n'était pas vraiment le sien puis l'image d'Hermione traversant son esprit il déclara doucement :

-J'ai comme qui dirait l'envie de profiter un maximum de cette journée et du temps qui nous est imparti…

tadam! Voilà c'était le dernier chapitre avant trois longues semaines d'absence... comment vais-je faire pour me passer de mon PC pendant trois semains... :'( ... snifff... pour me réconforter lâchez les reviews s'il vous plait!