Une vie sans Max
C'est ma première fanfic alors soyez indulgent. Mon histoire se passe à la fin de la saison 2 juste après le départ de Max. Quelques petits changements :
- Personne ne sait que Tess a tué Alex. Il n'y a jamais eu de pacte entre Tess et Kivar.
- Max, Tess et Isabelle sont partis sur Antar et Mickëal est resté.
1ère Partie
A l'heure qu'il était, il devait être parti. Liz n'en revenait pas, Max n'était plus là. Elle ne le reverrait sans doute plus jamais, n'entendrait plus le son de sa voix, ni son rire. Il était parti avec ELLE, Tess. Elle se sentait tellement triste, comme vide de l'intérieur. Elle n'avait qu'une envie, s'effondrer sur son lit et pleurer toutes les larmes de son corps. Ses deux dernières années, elle avait entièrement consacré sa vie aux quatre extraterrestres. De toute façon avait-elle eu le choix ? Max lui avait sauvé la vie et lui avait révélé son secret en trahissant par la même occasion ses amis. Après cela, pouvait-elle faire comme si de rien n'était et reprendre sa vie là où elle l'avait laissée ? Non, cela aurait été impossible. Mais maintenant, le fragile équilibre qu'elle avait forgé depuis deux ans s'écroulait d'un coup. Max, l'homme ou plutôt l'extraterrestre qu'elle aimait était parti, la laissant seule. Il était parti avec une autre après lui avoir dit qu'il l'aimait.
1. Liz, ça va ?
La voix de sa meilleure amie la tira de ses pensées. Maria n'avait pas l'air d'aller mieux qu'elle. Après tout n'avait-elle pas, elle aussi, perdu celui qu'elle aimait ? Mais Mickëal ne l'avait pas laissé tomber pour une autre, non, il était parti pour réaliser son rêve : retourner chez lui.
Est-ce que cela fera une différence de toute façon ?
- A vrai dire, je ne crois pas, lui répondit son amie avec un faible sourire. Je voulais juste que tu saches que tu n'es pas seule. Que je suis là et que je te comprends. J'aime Mickëal et lui aussi est...Mickëal !!! Mais ... que ... comment ???
Maria avait les yeux comme des soucoupes. En se retournant, Liz comprit tout de suite pourquoi. La silhouette de Mickëal se détachait dans l'embrasure de la porte du Crashdown. Maria fila comme une fusée et sauta dans les bras de l'homme de sa vie. Ils s'embrassèrent passionnément et un faible espoir naquit dans le cœur de Liz. Quand Mickëal s'écarta de sa petite amie, il la regarda tout en gardant un bras possessif autour de la taille de Maria :
- Il ne pouvait pas rester Liz, déclara-t-il, je suis désolé, vraiment. Max le voulait, mais il ne le pouvait pas et tu le sais aussi bien que moi. Puis il se tourna vers Maria. Je t'aime, et j'ai compris que chez moi c'est ici, auprès de toi.
Liz se sentait vraiment mal. Elle aurait dû être heureuse pour son amie mais elle haïssait son bonheur. Mickëal était resté, mais pas Max. Maria dû comprendre la tristesse de son amie car elle fit un pas vers elle. Mais Liz recula et dit :
- Non, ce n'est pas de ta pitié dont j'ai besoin. Je ... j'ai ... j'ai besoin d'être seule. Je ... il faut que je réfléchisse. Je suis désolée. Vraiment.
Et Liz partit en courant s'enfermer dans sa chambre. Là, elle s'assit sur son lit. Elle regarda le cadre sur sa table de nuit : la photo à l'intérieur représentait Max et Liz avant qu'Alex ne meure et avant que la jeune femme ne reçoive la visite du Max du futur. Ils étaient ensemble et heureux. Max avait passé un bras sur ses épaules et la dévorait des yeux. Ils souriaient tous les deux. Elle prit le cadre et retira la photo. C'était fini. Elle, Max, leur histoire. Elle regarda à nouveau la photo et se remémora tous les moments passés avec Max. Le jour de la fusillade au Crashdown, quand elle était sortie de sa torpeur et qu'elle avait vu le visage du jeune homme penché sur le sien. Elle le revoyait, montré le ciel avec son index pour lui dire qu'il venait de « là-haut ». Elle se rappelait leur premier baiser. Les larmes lui montèrent aux yeux. Sa vie avait commencé le jour où son regard avait croisé celui de Max. Aujourd'hui que lui restait-il ? Sa vie avait tourné autour de Max Evans, Max Evans était sa vie. Liz Parker, la jeune fille insouciante de 17 ans, amoureuse d'un alien, avait disparu. Pour l'instant, elle n'était que ruines. Elle rangea la photo dans un des tiroirs de sa commode entre deux pulls, et elle s'assit sur le bord de son lit. Elle fut prise de sanglots convulsifs et se mit à pleurer. Elle pleura une bonne partie de la nuit, et ne s'endormit que vers 4 heures du matin complètement désespérée.
Maria était lovée contre Mickëal. Elle aurait dû se lever et retourner chez elle auprès de sa mère mais elle ne voulait pas. Pas après ce qui s'était passé aujourd'hui. Mickëal, son ami, son amour mais aussi son amant était resté, pour elle. Une seule ombre venait ternir ce bonheur : Liz. Elle avait senti la détresse de son amie et elle ne pouvait rien faire.
A quoi penses-tu ? lui demanda Mickëal
- A Liz. Elle était si triste. Ce doit-être si dur pour elle. Et je ne peux pas l'aider, je suis totalement impuissante.
- Laisse-lui le temps de se remettre. De toute façon, on ne peux rien faire. Max est parti et elle doit se faire à cette idée et ...
- Il est partie avec Tess, Mickëal !! Il n'est pas parti seul, il est parti avec une autre ! C'est çà le pire, ce qui est le plus dur à accepter.
Elle survivra, Maria
Oui, mais dans quel état sera-t-elle après ?
Je n'en sais rien
Les deux amants se turent. Ils restèrent dans les bras l'un de l'autre puis sombrèrent lentement dans le sommeil.
Le lendemain, Maria ne vit pas Liz au lycée. Il ne restait qu'une semaine de cours mais ce n'est pas pour çà que la jeune femme s'inquiétait. Le moral de Liz devait être au plus bas et la savoir seule l'ennuyait. Elle passa le reste de l'après-midi avec Kyle et Mickëal. Puis elle passa voir sa mère à qui elle avait téléphoné le matin même. Elle eu droit à une leçon de morale ( la plus grande peur de sa mère était qu'elle tombe enceinte à 17 ans). Quant elle prit son service au Crashdown où elle travaillai comme serveuse, les parents de Liz lui apprirent que cette dernière avait demandé des vacances et qu'elle n'était pas sorti depuis hier soir. Les parents de Max et d'Isabelle avaient prévenu ceux de Liz de l'identité secrète de leurs enfants et de Mickëal. Il trouvait cela normal. Demain, eux et Maria allait prévenir la mère de la jeune femme (ce qui n'allait pas être du gâteau). Maria essaya de voir Liz, mais sa meilleure amie ne lui ouvrit même pas la porte de sa chambre.
Le reste de la semaine se passa de la même manière. Maria, Mickëal et Kyle étaient toujours ensemble et leurs parents se réunissaient souvent pour essayer de comprendre ce qu'avait été la vie de leurs enfants ces deux dernières années.
Les vacances étaient commencées depuis bientôt une semaine et Maria passait le plus clair de son temps chez Mickëal. Un soir, après avoir dîner, Maria se leva pour commencer à débarrasser la table quand Mickëal déclara tout de go :
- Vis avec moi
Maria n'en crut pas ses oreilles. Lui avait-il vraiment demandé de vivre avec lui ou alors perdait-elle la tête ?
- Tu veux bien répéter ce que tu viens de dire là ?
- Je t'ai demandé : vis avec moi déclara Mickëal.
Le jeune homme se leva et se rapprocha. Il enlaça sa petite amie et la regarda dans les yeux :
- Alors ?
- Tu es sérieux ? Parce que si c'est une blague, elle n'est pas drôle !
- Je suis extrêmement sérieux. Je t'aime comme un fou, tu ne comprends pas ? Ma vie c'est toi et je veux pouvoir te regarder dormir, te serrer contre moi à toutes heures du jour ou de la nuit, je veux pouvoir avoir ces longues discussions qu'on a et piquer des fous rire. Je veux être avec toi, Maria. Alors ?
- Je...Enfin...Bien sûr !!! Oh Mickëal, je...
La jeune femme n'eut pas le temps de répondre. Le jeune homme avait capturé ses lèvres dans un baiser passionné et l'entraîna vers le lit où ils firent l'amour une bonne partie de la soirée.
Liz ne savait pas si elle survivrait un jour. Max était parti depuis un mois. Maria et Mickëal étaient partis en vacances en France. Le père de Kyle avait retrouvé son poste de shérif mais avant il était parti avec son fils dans une région des Etats-Unis, mais Liz ignorait laquelle. Ils ne reviendraient pas avant un mois. Une fois de plus, elle était seule. Même ses amis étaient partis ! Elle avait repris son travail au Crashdown. Elle se dirigeait vers une table quand son père l'appela. Elle se retourna et quand elle se remit en route, elle heurta de plein fouet une personne. Elle leva les yeux. L'arrivant était un homme d'1m85, châtain foncé d'environ 25 ans et qui la regardait avec des yeux vert émeraude exprimant une grande surprise.
- Je suis désolée, vraiment, déclara pitoyablement Liz en regardant l'état de la veste du jeune homme
- Ce n'est rien. Mais plutôt que de vous inquiéter pour ma veste vous devriez penser à vous. Vous allez bien ?
- Je suis un peu surprise, extrêmement gênée et aussi un peu sonnée je dois dire.
- Laissez moi vous aider. Déclara le jeune homme en prenant le plateau des mains de Liz et en se penchant pour ramasser les verres tombés.
Une serveuse arriva avec un balai et nettoya par terre et ramena le plateau et les morceaux de verre.
- Venez avec moi, je vais vous nettoyer votre veste tout de suite. Avec un peu de chance, il ne restera aucunes taches. Déclara Liz en montrant la porte menant aux vestiaires puis dans sa maison.
Le jeune homme la suivit sans rien dire mais paru étonné et aussi légèrement gêné quant il pénétra dans le salon des Parker.
- Vous croyez que ça ne va pas déranger les propriétaires de venir ici ? demanda-t-il
- Cela m'étonnerais. Je suis leur fille. Je m'appelle Li...Elizabeth Parker. Déclara-t-elle en lui tendant la main
- Brian, Brian O'Connell. Il prit la main qu'elle lui tendait et la porta à ses lèvres.
- Vous n'êtes pas d'ici, vous. Déclara-t-elle en souriant pour la première fois depuis le départ de Max
- Cela se voit tant que ça ?
- Les hommes d'ici ne sont généralement pas aussi galants. Donnez-moi votre veste. Alors dîtes-moi d'où venez-vous ?
- D'ici et d'ailleurs
- C'est très précis. Vous ne voulez pas me le dire ?
- Vous le découvrirez
- Ah bon?
- Nous pourrons en parler lors de notre rendez-vous. déclara-t-il avec une assurance déconcertante
- Nous avons rendez-vous ? Demanda-t-elle en le regardant dans les yeux. Vous êtes bien sur de vous M. O'Connell !!
- Avec vous, je ne suis sûr de rien. Mais s'il vous plait appeler moi Brian. Et je vous appellerais Liz. Elizabeth est bien trop long. Cela vous dérange-t-il ?
Liz était complètement perdue. Qui était donc cet homme qui croyait qu'elle allait lui accorder un rendez-vous et qui se permettait de lui donner ainsi un surnom. Elle ne voulait pas qu'on l'appelle Liz. Cela lui rappelait trop de souvenirs.
- Pourriez-vous éviter Liz ? Je déteste ce surnom, déclara-t-elle en détournant le regard
- Il vous appelait ainsi ?
- Qui ??
- Celui que vous aimez ?
- Qui vous fait croire que je suis amoureuse ?
- Quand j'ai prononcé Liz, votre regard s'est voilé et j'y ai lu de la souffrance. Seule une peine de cœur peut faire cet effet là. Mais, soit, si vous ne voulez pas Liz, je trouverai autre chose. Ne croyez pas qu'Elizabeth me dérange. C'est un prénom magnifique mais trop long. Maintenant je dois y aller. Au revoir. Car je vous assure que nous allons nous revoir, mademoiselle Elisabeth Parker. Un temps. Vous savez, quel qu'il soit, ce ne peut être qu'un imbécile pour avoir laissé tomber une aussi belle femme que vous.
Sur ces mots, Brian prit sa veste et s'en alla. Plantant du même coup Liz au beau milieu du salon. Elle était complètement ébahie. Et aussi très intriguée. Peut-être que sa vie allait prendre un nouveau tournant après tout ? Qui sait ce que lui réservait l'avenir avec, à Roswell, un homme aussi énigmatique que Brian O'Connell ?
Si vous avez des commentaires, qu'ils soient bons ou mauvais, vous pouvez me les envoyer à l'adresse suivante :
sabryna@club-internet.fr
J'essaierai de publier la seconde partie aussi vite que possible.
C'est ma première fanfic alors soyez indulgent. Mon histoire se passe à la fin de la saison 2 juste après le départ de Max. Quelques petits changements :
- Personne ne sait que Tess a tué Alex. Il n'y a jamais eu de pacte entre Tess et Kivar.
- Max, Tess et Isabelle sont partis sur Antar et Mickëal est resté.
1ère Partie
A l'heure qu'il était, il devait être parti. Liz n'en revenait pas, Max n'était plus là. Elle ne le reverrait sans doute plus jamais, n'entendrait plus le son de sa voix, ni son rire. Il était parti avec ELLE, Tess. Elle se sentait tellement triste, comme vide de l'intérieur. Elle n'avait qu'une envie, s'effondrer sur son lit et pleurer toutes les larmes de son corps. Ses deux dernières années, elle avait entièrement consacré sa vie aux quatre extraterrestres. De toute façon avait-elle eu le choix ? Max lui avait sauvé la vie et lui avait révélé son secret en trahissant par la même occasion ses amis. Après cela, pouvait-elle faire comme si de rien n'était et reprendre sa vie là où elle l'avait laissée ? Non, cela aurait été impossible. Mais maintenant, le fragile équilibre qu'elle avait forgé depuis deux ans s'écroulait d'un coup. Max, l'homme ou plutôt l'extraterrestre qu'elle aimait était parti, la laissant seule. Il était parti avec une autre après lui avoir dit qu'il l'aimait.
1. Liz, ça va ?
La voix de sa meilleure amie la tira de ses pensées. Maria n'avait pas l'air d'aller mieux qu'elle. Après tout n'avait-elle pas, elle aussi, perdu celui qu'elle aimait ? Mais Mickëal ne l'avait pas laissé tomber pour une autre, non, il était parti pour réaliser son rêve : retourner chez lui.
Est-ce que cela fera une différence de toute façon ?
- A vrai dire, je ne crois pas, lui répondit son amie avec un faible sourire. Je voulais juste que tu saches que tu n'es pas seule. Que je suis là et que je te comprends. J'aime Mickëal et lui aussi est...Mickëal !!! Mais ... que ... comment ???
Maria avait les yeux comme des soucoupes. En se retournant, Liz comprit tout de suite pourquoi. La silhouette de Mickëal se détachait dans l'embrasure de la porte du Crashdown. Maria fila comme une fusée et sauta dans les bras de l'homme de sa vie. Ils s'embrassèrent passionnément et un faible espoir naquit dans le cœur de Liz. Quand Mickëal s'écarta de sa petite amie, il la regarda tout en gardant un bras possessif autour de la taille de Maria :
- Il ne pouvait pas rester Liz, déclara-t-il, je suis désolé, vraiment. Max le voulait, mais il ne le pouvait pas et tu le sais aussi bien que moi. Puis il se tourna vers Maria. Je t'aime, et j'ai compris que chez moi c'est ici, auprès de toi.
Liz se sentait vraiment mal. Elle aurait dû être heureuse pour son amie mais elle haïssait son bonheur. Mickëal était resté, mais pas Max. Maria dû comprendre la tristesse de son amie car elle fit un pas vers elle. Mais Liz recula et dit :
- Non, ce n'est pas de ta pitié dont j'ai besoin. Je ... j'ai ... j'ai besoin d'être seule. Je ... il faut que je réfléchisse. Je suis désolée. Vraiment.
Et Liz partit en courant s'enfermer dans sa chambre. Là, elle s'assit sur son lit. Elle regarda le cadre sur sa table de nuit : la photo à l'intérieur représentait Max et Liz avant qu'Alex ne meure et avant que la jeune femme ne reçoive la visite du Max du futur. Ils étaient ensemble et heureux. Max avait passé un bras sur ses épaules et la dévorait des yeux. Ils souriaient tous les deux. Elle prit le cadre et retira la photo. C'était fini. Elle, Max, leur histoire. Elle regarda à nouveau la photo et se remémora tous les moments passés avec Max. Le jour de la fusillade au Crashdown, quand elle était sortie de sa torpeur et qu'elle avait vu le visage du jeune homme penché sur le sien. Elle le revoyait, montré le ciel avec son index pour lui dire qu'il venait de « là-haut ». Elle se rappelait leur premier baiser. Les larmes lui montèrent aux yeux. Sa vie avait commencé le jour où son regard avait croisé celui de Max. Aujourd'hui que lui restait-il ? Sa vie avait tourné autour de Max Evans, Max Evans était sa vie. Liz Parker, la jeune fille insouciante de 17 ans, amoureuse d'un alien, avait disparu. Pour l'instant, elle n'était que ruines. Elle rangea la photo dans un des tiroirs de sa commode entre deux pulls, et elle s'assit sur le bord de son lit. Elle fut prise de sanglots convulsifs et se mit à pleurer. Elle pleura une bonne partie de la nuit, et ne s'endormit que vers 4 heures du matin complètement désespérée.
Maria était lovée contre Mickëal. Elle aurait dû se lever et retourner chez elle auprès de sa mère mais elle ne voulait pas. Pas après ce qui s'était passé aujourd'hui. Mickëal, son ami, son amour mais aussi son amant était resté, pour elle. Une seule ombre venait ternir ce bonheur : Liz. Elle avait senti la détresse de son amie et elle ne pouvait rien faire.
A quoi penses-tu ? lui demanda Mickëal
- A Liz. Elle était si triste. Ce doit-être si dur pour elle. Et je ne peux pas l'aider, je suis totalement impuissante.
- Laisse-lui le temps de se remettre. De toute façon, on ne peux rien faire. Max est parti et elle doit se faire à cette idée et ...
- Il est partie avec Tess, Mickëal !! Il n'est pas parti seul, il est parti avec une autre ! C'est çà le pire, ce qui est le plus dur à accepter.
Elle survivra, Maria
Oui, mais dans quel état sera-t-elle après ?
Je n'en sais rien
Les deux amants se turent. Ils restèrent dans les bras l'un de l'autre puis sombrèrent lentement dans le sommeil.
Le lendemain, Maria ne vit pas Liz au lycée. Il ne restait qu'une semaine de cours mais ce n'est pas pour çà que la jeune femme s'inquiétait. Le moral de Liz devait être au plus bas et la savoir seule l'ennuyait. Elle passa le reste de l'après-midi avec Kyle et Mickëal. Puis elle passa voir sa mère à qui elle avait téléphoné le matin même. Elle eu droit à une leçon de morale ( la plus grande peur de sa mère était qu'elle tombe enceinte à 17 ans). Quant elle prit son service au Crashdown où elle travaillai comme serveuse, les parents de Liz lui apprirent que cette dernière avait demandé des vacances et qu'elle n'était pas sorti depuis hier soir. Les parents de Max et d'Isabelle avaient prévenu ceux de Liz de l'identité secrète de leurs enfants et de Mickëal. Il trouvait cela normal. Demain, eux et Maria allait prévenir la mère de la jeune femme (ce qui n'allait pas être du gâteau). Maria essaya de voir Liz, mais sa meilleure amie ne lui ouvrit même pas la porte de sa chambre.
Le reste de la semaine se passa de la même manière. Maria, Mickëal et Kyle étaient toujours ensemble et leurs parents se réunissaient souvent pour essayer de comprendre ce qu'avait été la vie de leurs enfants ces deux dernières années.
Les vacances étaient commencées depuis bientôt une semaine et Maria passait le plus clair de son temps chez Mickëal. Un soir, après avoir dîner, Maria se leva pour commencer à débarrasser la table quand Mickëal déclara tout de go :
- Vis avec moi
Maria n'en crut pas ses oreilles. Lui avait-il vraiment demandé de vivre avec lui ou alors perdait-elle la tête ?
- Tu veux bien répéter ce que tu viens de dire là ?
- Je t'ai demandé : vis avec moi déclara Mickëal.
Le jeune homme se leva et se rapprocha. Il enlaça sa petite amie et la regarda dans les yeux :
- Alors ?
- Tu es sérieux ? Parce que si c'est une blague, elle n'est pas drôle !
- Je suis extrêmement sérieux. Je t'aime comme un fou, tu ne comprends pas ? Ma vie c'est toi et je veux pouvoir te regarder dormir, te serrer contre moi à toutes heures du jour ou de la nuit, je veux pouvoir avoir ces longues discussions qu'on a et piquer des fous rire. Je veux être avec toi, Maria. Alors ?
- Je...Enfin...Bien sûr !!! Oh Mickëal, je...
La jeune femme n'eut pas le temps de répondre. Le jeune homme avait capturé ses lèvres dans un baiser passionné et l'entraîna vers le lit où ils firent l'amour une bonne partie de la soirée.
Liz ne savait pas si elle survivrait un jour. Max était parti depuis un mois. Maria et Mickëal étaient partis en vacances en France. Le père de Kyle avait retrouvé son poste de shérif mais avant il était parti avec son fils dans une région des Etats-Unis, mais Liz ignorait laquelle. Ils ne reviendraient pas avant un mois. Une fois de plus, elle était seule. Même ses amis étaient partis ! Elle avait repris son travail au Crashdown. Elle se dirigeait vers une table quand son père l'appela. Elle se retourna et quand elle se remit en route, elle heurta de plein fouet une personne. Elle leva les yeux. L'arrivant était un homme d'1m85, châtain foncé d'environ 25 ans et qui la regardait avec des yeux vert émeraude exprimant une grande surprise.
- Je suis désolée, vraiment, déclara pitoyablement Liz en regardant l'état de la veste du jeune homme
- Ce n'est rien. Mais plutôt que de vous inquiéter pour ma veste vous devriez penser à vous. Vous allez bien ?
- Je suis un peu surprise, extrêmement gênée et aussi un peu sonnée je dois dire.
- Laissez moi vous aider. Déclara le jeune homme en prenant le plateau des mains de Liz et en se penchant pour ramasser les verres tombés.
Une serveuse arriva avec un balai et nettoya par terre et ramena le plateau et les morceaux de verre.
- Venez avec moi, je vais vous nettoyer votre veste tout de suite. Avec un peu de chance, il ne restera aucunes taches. Déclara Liz en montrant la porte menant aux vestiaires puis dans sa maison.
Le jeune homme la suivit sans rien dire mais paru étonné et aussi légèrement gêné quant il pénétra dans le salon des Parker.
- Vous croyez que ça ne va pas déranger les propriétaires de venir ici ? demanda-t-il
- Cela m'étonnerais. Je suis leur fille. Je m'appelle Li...Elizabeth Parker. Déclara-t-elle en lui tendant la main
- Brian, Brian O'Connell. Il prit la main qu'elle lui tendait et la porta à ses lèvres.
- Vous n'êtes pas d'ici, vous. Déclara-t-elle en souriant pour la première fois depuis le départ de Max
- Cela se voit tant que ça ?
- Les hommes d'ici ne sont généralement pas aussi galants. Donnez-moi votre veste. Alors dîtes-moi d'où venez-vous ?
- D'ici et d'ailleurs
- C'est très précis. Vous ne voulez pas me le dire ?
- Vous le découvrirez
- Ah bon?
- Nous pourrons en parler lors de notre rendez-vous. déclara-t-il avec une assurance déconcertante
- Nous avons rendez-vous ? Demanda-t-elle en le regardant dans les yeux. Vous êtes bien sur de vous M. O'Connell !!
- Avec vous, je ne suis sûr de rien. Mais s'il vous plait appeler moi Brian. Et je vous appellerais Liz. Elizabeth est bien trop long. Cela vous dérange-t-il ?
Liz était complètement perdue. Qui était donc cet homme qui croyait qu'elle allait lui accorder un rendez-vous et qui se permettait de lui donner ainsi un surnom. Elle ne voulait pas qu'on l'appelle Liz. Cela lui rappelait trop de souvenirs.
- Pourriez-vous éviter Liz ? Je déteste ce surnom, déclara-t-elle en détournant le regard
- Il vous appelait ainsi ?
- Qui ??
- Celui que vous aimez ?
- Qui vous fait croire que je suis amoureuse ?
- Quand j'ai prononcé Liz, votre regard s'est voilé et j'y ai lu de la souffrance. Seule une peine de cœur peut faire cet effet là. Mais, soit, si vous ne voulez pas Liz, je trouverai autre chose. Ne croyez pas qu'Elizabeth me dérange. C'est un prénom magnifique mais trop long. Maintenant je dois y aller. Au revoir. Car je vous assure que nous allons nous revoir, mademoiselle Elisabeth Parker. Un temps. Vous savez, quel qu'il soit, ce ne peut être qu'un imbécile pour avoir laissé tomber une aussi belle femme que vous.
Sur ces mots, Brian prit sa veste et s'en alla. Plantant du même coup Liz au beau milieu du salon. Elle était complètement ébahie. Et aussi très intriguée. Peut-être que sa vie allait prendre un nouveau tournant après tout ? Qui sait ce que lui réservait l'avenir avec, à Roswell, un homme aussi énigmatique que Brian O'Connell ?
Si vous avez des commentaires, qu'ils soient bons ou mauvais, vous pouvez me les envoyer à l'adresse suivante :
sabryna@club-internet.fr
J'essaierai de publier la seconde partie aussi vite que possible.