L'univers de Roswell et tout ce qu'il inclut ne sont hélas pas ma propriété...
Petit résumé: A la fin de la saison 2, Max, Isabelle et Tess sont partis sur Antar mais Michael est resté pour Maria. Liz se sent très déprimée. Michael et Maria sont partis passer les vacances en France et ont finalement décidé de s'y installer.Liz fait la connaissance de Brian avant de perdre ses parents dans un accident de voiture.
Voilà la suite:
Chapitre 4
Liz essayait de surmonter son chagrin. Ses parents étaient morts il y a deux mois, mais elle allait toujours aussi mal. Elle continuait à aller au lycée et Brian s'occupait du Crashdown. Le jeune homme avait proposé à Liz d'arrêter de travailler mais elle avait refusé. Son travail l'empêchait de réfléchir à sa situation. Elle ne voyait pratiquement plus personne. Brian passait le plus clair de son temps avec la jeune femme. Il voulait lui remonter le moral. La voir dans cet état le rendait malade. Son employeur, M. Evans, avait accepté qu'il travaille moins pour qu'il puisse prendre la direction du Crashdown, ce qui soulagerait un peu Liz.
Brian venait de fermer le Crashdown et il cherchait Liz. Il savait qu'elle était rentrée, et il voulait savoir comment elle allait. Il la trouva dans le salon. Elle était à moitié allongée sur le canapé. Elle avait pleuré, ses yeux rougis en témoignaient. Il se rapprocha. Sur le divan, un cadre était retourné. Le jeune homme le prit. Il représentait Liz entre ses parents. Il posa le cadre sur la table basse et contempla la jeune femme endormie. Ses cheveux retombaient épars au milieu de son visage. Elle semblait épuisée, triste. Elle avait perdu cet insouciance qui autre fois l'habitait et la lueur qu'il avait vue briller dans ses beaux yeux noisettes s'était éteinte. Mais malgré tout, elle était belle, infiniment belle. Il ramena une mèche des cheveux bruns de la jeune femme derrière ses oreilles et s'assit à côté d'elle. Il aurait peut-être dû la réveiller et lui dire d'aller se coucher dans sa chambre mais il ne fit pas un geste. Il resta là, assis à contempler celle qu'il aimait. Il s'endormit sans s'en rendre compte.
Quand Liz se réveilla elle sentit une présence à ses côtés et elle se rendit compte que la nuit était tombée. Elle regarda le jeune homme assoupi à côté d'elle. Il se dégageait de son visage un sentiment de tranquillité, de sécurité. Liz ne s'était jamais rendue compte de la place que Brian avait pris dans sa vie. Au fil du temps, il était devenu bien plus qu'un ami. Bien sûr elle n'oubliait pas Max, mais curieusement, elle ne pensait plus à lui avec colère et tristesse comme auparavant. Le jeune homme s'agita dans son sommeil. Il semblait faire un mauvais rêve. Liz effleura alors ses lèvres d'un baiser. Elle se redressa et s'étonna elle-même de sa réaction. Elle vit le jeune homme ouvrir les yeux.
Brian faisait souvent le même rêve : il revoyait la femme qu'il aimait mourir. Il était habitué à ce souvenir, car c'était un souvenir. La première femme qu'il avait aimée avait été tuée sous ses yeux. Mais aujourd'hui, une chose avait changé : le visage de la victime était devenu celui de Liz. Il senti alors quelque chose d'étrange : il avait senti le parfum de Liz et la douceur caractéristique des lèvres de la jeune femme. Non, il n'avait pas rêvé : Liz l'avait embrassé. Il ouvrit les yeux et se redressa : elle était là, avec une expression de vive surprise. Apparemment elle n'avait pas voulu ce qui venait d'arriver.
- Je suis désolée, je n'aurai pas dû. Déclara-t-elle d'une voix incertaine
- Pourquoi t'excuses toujours, Ellie ?
- Comment ça ?
- Quand tu fais quelque chose, tu t'excuses toujours après.
- Je ne sais pas. Là, je n'aurais pas dû.
- Pourquoi ?
- Comment ça pourquoi ? Parce qu'on est amis ! La jeune femme s'était levée et faisait les cent
pas dans la pièce.
- Et maintenant pourquoi es-tu nerveuse ? Si tu as envie de faire quelque chose, fais-le ! Et ne t'excuses pas après.
Le jeune homme avait dit ces paroles en regardant Liz dans les yeux. Il était resté assis et ne se serait jamais douté de se que fit la jeune femme. Elle vint devant lui, se pencha et elle l'embrassa. Pas un petit baiser. Elle l'embrassa avec ardeur, passion. Elle s'accrochait à lui comme un noyé à sa bouée de sauvetage. Elle se mit à califourchon sur ses genoux et noua ses bras autour de son cou. Brian la prit par la taille et la força à se rapprocher. Ce que Liz ignorait, c'était qu'elle jouait avec le feu. Elle avait 18 ans, mais lui en avait 25. Et c'était un homme, qui plus est un homme qui la désirait. Il essayait de garder le contrôle sur ses émotions, il ne pouvait pas se laisser aller. Liz était malheureuse et elle ne cherchait qu'un moyen d'aller mieux. Il mit fin au baiser mais ne lâcha pas la jeune femme pour autant. Il murmura tout contre son oreille :
- Pourquoi fais-tu ça, Ellie ? Sais-tu que tu me mets à la torture ? Je te désire à un point que tu n'imagines même pas. Mais, toi, tu ne m'aimes pas. Et même si c'était le cas, je ne veux pas que se passe, pas comme ça. Je veux que tu le fasses pour d'autres raisons que pour aller mieux et que tu le regrettes après.
Liz plongea les yeux dans ceux du jeune homme et dit après l'avoir à nouveau embrassé :
- Et si je te disais, que je te veux Brian. Tu es plus qu'un ami et je ne le sais que depuis peu. Je ne veux pas que tu t'en ailles. Je veux que tu restes avec moi. Je ne le fais pas pour aller mieux car avec toi, je n'ai pas besoin de ça pour me sentir bien. Je le fais parce que j'en ai envie et je te promets qu'après je ne regretterai rien.
Brian plongea son regard dans celui de celle qui venait de lui parler. Il ne croyait pas à ce qui lui arrivait. Mais ce qu'il lit dans les yeux de sa bien aimée fit tomber ses dernières résistances. La lueur était revenue ! Elle brillait plus forte que jamais au fond de ses yeux. Alors, d'une voix émue, il déclara :
- Je t'aime Ellie. Le sais-tu ?
- Maintenant je le sais. Mais tous ceux à qui j'ai dit à quel point je tenais à eux sont partis.
- Moi, je ne te laisserai jamais.
- Je t'aime, Brian. Murmura la jeune femme
Liz n'en revenait pas de ce qu'elle venait de dire. Mais elle ne put réfléchir plus longtemps. Le peu de raison qui lui restait s'envola quand Brian l'embrassa. Il sema des baisers dans son cou, sur sa nuque. La jeune femme fut parcourue d'un frisson quand elle sentit les mains du jeune homme passées sous son pull. Elle déboutonna sa chemise et sans qu'elle ne s'en rendit compte, Brian la souleva et l'emmena dans sa chambre. Il la déposa sur son lit. Là, il découvrit chaque parcelle du corps de Liz et lui prodigua milles caresses. Elle découvrit un monde dont elle ignorait tout et qui n'était pas pour lui déplaire. Quant Brian vint en elle, une explosion de sensations l'emporta à la dérive vers un autre monde. Elle oublia tout. Puis Brian se laissa retomber à côté de Liz. Il la prit dans ses bras et ils sombrèrent tous les deux dans un profond sommeil.
Liz ouvrit les yeux et rencontra un regard émeraude. Elle s'étira langoureusement. Et encore tout ensommeillée lança :
- Salut toi !
Brian se pencha et l'embrassa puis lui répondit :
- Salut à toi aussi. Alors, bien dormis ?
- Comme un bébé. Cela faisait tellement longtemps que ça ne mettais pas arrivé.
- Je me demande bien ce qui a pu changer pour que tu dormes aussi bien.
- Je me le demande bien aussi ! le taquina-t-elle
- Là, tu me vexes !
- Ah bon ? Ce n'était pas mon intention. Mais quelle heure est-il ?
- Il est 10 heures.
- Déjà ! Et le Crashdown ? Qui s'en occupe ?
- Pas moi en tout cas ! Non, j'ai prévenu les employés qu'on fermait exceptionnellement.
- D'accord. Liz se lova contre Brian avant de se redresser brusquement. Quand as-tu téléphoné aux employés ?
- Tu dors peut-être jusqu'à dix heures, ma petite marmotte. Mais moi j'étais levé aux aurores !
- Tu es bien courageux. La jeune femme se leva et entoura le drap autour de sa poitrine.
- Où vas-tu ?
- Prendre une douche. Et m'habiller.
- Je suis invité à la douche ? demanda Brian avec une lueur de désir aux fond des yeux
- Je ne sais pas…répondit-elle taquine
Puis elle partit en direction de la salle de bain et lança un sourire ensorceleur à son amant. Ce dernier ne se fit pas prier et la suivit jusque dans la douche où il lui fit l'amour.
Liz vivait sur un petit nuage. Cela faisait maintenant six mois qu'elle était avec Brian. Les vacances d'été venait de commencer. Liz travaillait à mi-temps comme secrétaire pour le père de Max. L'extraterrestre était parti depuis maintenant un an. Liz ne s'était inscrite à aucune université mais elle allait suivre des cours de gestion par correspondance. Elle avait trop de travail entre le Crashdown et le cabinet. Et aussi avec son petit ami. Elle avait catalogué Max au rang de premier amour. Elle ne l'avait pas oublié et ne le pourrais jamais mais elle s'était résignée. Et elle aimait Brian. Elle en était sûre mais elle ne lui avait jamais parlé des " extraterrestres ", ni de sa " résurrection ". Par contre, elle lui avait parlé de Maria et de sa " trahison ".
Aujourd'hui Liz vérifiait les comptes du Crashdown et cela l'ennuyait profondément. Elle fixait du regard le crayon à papier qu'elle tenait dans la main et elle se demanda soudain pourquoi il était jaune. On voyait des crayons à papier jaunes dans tous les magasins mais jamais des…rouges par exemple. Elle ferma les yeux sentant le mal de tête venir et repensa à ses crayons à papier rouges. Elle sourit et rouvrit les yeux. Elle les referma puis elle les rouvrit à nouveau. Non, ce n'était pas une hallucination ! Le crayon qu'elle tenait à la main était rouge ! Alors que deux minutes auparavant il était jaune ! Liz se concentra à nouveau sur le crayon en l'imaginant turquoise. Et ce qu'elle vit lui fit froid dans le dos : le crayon devenait progressivement turquoise. C'était elle qui changeait la couleur du crayon ! Puis une foule de souvenirs lui revint à la mémoire : Isabelle changeant à volonté la couleur de son maquillage, de ses vêtements et de ses objets grâce à ses pouvoirs. Elle l'entendit lui expliquer qu'ils lui permettaient de changer les couleurs en " jouant " avec les molécules de l'objet. Puis elle revit le double de Tess, Ava qu'elle avait rencontré quand Max était parti à un sommet avec Tess, lui dire que comme Max l'avait ramené à la vie, elle était différente. Et elle se revit contacter Max alors que ce dernier était à des centaines de kilomètres pour le prévenir qu'il était en danger. Liz ne savait plus quoi penser ! A nouveau, l'équilibre des derniers mois s'écroulait. Elle se leva et fit les cent pas. Des pouvoirs ! Il ne manquait plus que ça ! Et aucun extraterrestre en ville qui puisse lui apprendre à les contrôler! Tant qu'elle ne faisait que changer les couleurs, il n'y avait aucun danger. Elle n'entendit pas Brian entrer. Elle ne se rendit compte de sa présence que quand elle le vit saisir le crayon turquoise.
- Tiens, c'est drôle ! Un crayon à papier turquoise. Je n'en avait encore jamais vu. Où l'a-tu trouvé ?
- Oh, je ne sais pas. Ca fait longtemps que je l'ai. Mais toi, où étais-tu passé ?
- Viens là ! Il faut que je te parle.
Il prit Liz par la taille et l'entraîna dans le salon. Il la fit asseoir sur le canapé et s'assis sur la table basse en face d'elle. Puis il lui prit les deux mains. La jeune femme se sentit soudain très nerveuse. Et elle dit :
- Brian, qu'est-ce qu'il y a ? Tu commences à me faire peur là !
- Ce n'est pas mon intention. En fait, voilà, je me jette à l'eau. Je t'aime et il semblerait que ce soit réciproque alors… Voudrais-tu venir vivre avec moi ? J'ai acheté une petite maison à la sortie de la ville et tu as ta propre voiture. On pourrait garder cette maison pour les soirs où on ne voudrait pas rentrer chez nous et…
- Brian, arrêtes ! D'abord, tu parles trop vite. Et tu as acheté une maison ?
- Oui, une petite avec jardin. Elle est magnifique mais si elle ne te plaît pas on pourra toujours la vendre.
Liz l'embrassa. Il voulait vivre avec elle ! Elle n'allait tout de même pas refuser !
- Je t'aime ! Et bien sûr que je veux vivre avec toi ! Alors j'emménage quand ?
Pour toute réponse, Brian la souleva et l'emporta dans la chambre.
Liz regardait Brian s'afférer à la cuisine. On avait l'impression que rien ne pourrait le déconcentrer. Liz vivait avec lui depuis maintenant quatre mois et cela faisait dix mois qu'ils étaient ensemble. Elle regarda sa tasse de café. Depuis le temps qu'elle l'avait dans la main, le café était froid. Elle vérifia que Brian ne la regardait pas et elle passa la main au-dessus de sa tasse. Le café se réchauffa immédiatement. Et oui, elle avait développé ses pouvoirs. En fait juste la manipulation des molécules. Ce qui lui permettait de faire beaucoup de choses. Elle s'entraînait dès qu'elle était seule.
- A quoi penses-tu ?
La voix de Brian la fit sortir de ses pensées.
- Oh ! A rien. Pourquoi ?
- Au fait, ce soir je te réserve ta soirée. Habillée mais pas trop.
- Hum, la dernière fois que vous avez réservé ma soirée M. O'Connell, vous avez tenté de me séduire. Que me réservez-vous cette fois ?
- Rien de spécial. Il l'embrassa et prit sa veste. Prête à 19 heures, ok ?
- A vos ordres, mon capitaine !
Elle fit un salut militaire et embrassa Brian. Ce dernier sortit. Liz était pensive. Brian était différent. Il lui avait demandé de se préparer avec une sorte d'appréhension dans la voix. Elle se ressaisit, elle se faisait trop d'idées. Elle prit son sac, son manteau et ses clés de voiture puis partit pour le Crashdown qu'elle devait ouvrir.
Elle passa le reste de la journée à travailler au Crash, elle aida les serveuses, et dû résoudre un conflit avec le cuisinier qui refusait de se faire aider par un apprenti. Le soir, elle ferma l'établissement à 17 heures, encore une fois pour " raisons exceptionnelles " et rentra chez elle. Elle prit une douche et revêtit une robe en velours bordeaux foncée qui descendait jusqu'au pied mais avec une fente sur le côté droit remontant à mi-cuisse. Elle boucla légèrement ses cheveux et elle se maquilla légèrement. Elle se mettait du rouge à lèvres quand elle entendit Brian rentrer. Elle lui cria qu'elle arrivait puis passa des bottes en velours noires remontant sous les genoux, prit une longue veste noire et descendit. Brian était très élégant dans son costume gris anthracite. Elle descendit et l'embrassa. Puis ils partirent.
La soirée touchait à sa fin. Brian avait emmené Liz dans un restaurant français très chic. Ils se baladaient dans le parc quand Brian la fit asseoir sur un bac. Il s'assit en face d'elle et prit la parole :
- Tu reconnais cet endroit ?
- Oui, c'est ici que nous nous sommes embrassés pour la première fois.
- Et c'est ici que j'ai compris que je t'aimais. Ellie, je suis fou de toi, et tu ne peux pas savoir à quel point tu me rends heureux. Je sais que ta vie n'a pas toujours été facile et que tu veux garder certaines choses pour toi. De mon côté, c'est la même chose. Mais je t'aime et je n'imagine pas passer le reste de ma vie sans toi.
Le cœur de Liz battait la chamade. Elle était heureuse. Brian ne savait pas à quel point elle l'aimait. Et quand elle entendit la suite, son sang ne fit qu'un tour.
- Ellie ce que j'essaie de te dire est que je veux que tu deviennes ma femme. Alors, Elizabeth Parker, voulez-vous m'épouser ?
Liz sentit les larmes lui montées aux yeux. Brian était à présent agenouillé devant elle et lui tendait un écrin ouvert et renferment une bague magnifique : la bague fine en or blanc était sertie d'une magnifique émeraude. Liz essaya de parler mais aucuns sons ne franchit ses lèvres. Brian semblait être de plus en plus nerveux :
- Ellie ? Tu n'es pas obliger de dire oui, si tu ne veux pas.
- Non, ce n'est pas … C'est que … Je suis … Mais bien sûr que j'accepte ! Si tu savais comme je t'aime !
Brian passa la bague à son annulaire et embrassa Liz. Elle contempla la bague et sourit à son fiancé. Son fiancé ! Elle était fiancée ! Il voulut dire quelque chose mais la jeune femme l'en empêcha en l'embrassant. Puis ils rentrèrent main dans la main. Ils passèrent le reste de la soirée à se montrer la force de leur amour dans la maison de Liz.
Liz se réveilla avec un sentiment d'euphorie puis regarda son fiancé qui dormait à côté d'elle. Elle effleura sa joue d'un baiser et se leva. Elle alla se préparer un verre de jus d'orange. Elle tenait son verre à la main et était perdue dans ses pensées. Elle n'entendit pas Brian rentrer et quand il l'enlaça, elle sursauta et renversa son verre.
- C'est malin ! Regardes dans quel état tu m'as mise, Brian ! Tu es fou de me faire peur comme ça ?
- Je suis désolé ! Je ne voulais pas.
- Ce n'est pas grave, tu sais ? Il n'y a pas mort d'homme !
- Je sais. Il l'embrassa. Je vais te chercher un autre pull. Ne bouges pas.
Brian avait envie de rire. Si Liz avait vu la tête qu'elle avait faîte ! Il monta dans la chambre et ouvrit le tiroir de la commode de sa fiancée. Il prit un pull et quelque chose tomba à terre. Il se pencha et ramassa ce qui s'avérait être une photo. Il la regarda. La photographie représentait Liz avec un jeune homme brun et ils se tenaient enlacés, heureux, amoureux. Brian sentit une sourde colère montée en lui. Il était en colère contre lui-même. Qu'est-ce qu'il avait pu être bête ! Il aurait du s'en douter. Il y avait certains signes qui auraient dû le mettre sur la voie ! Il posa le pull et descendit, la photo à la main, dans la cuisine. Il était temps qu'il ait une petite conversation avec sa fiancée.
Liz venait de finir de laver quand elle sentit la présence de Brian derrière elle. Elle se retourna et resta figer sur place. Son sourire disparu. Brian avait l'air furieux. Ses traits étaient tirés et la lueur dans son regard lui faisait peur. Elle baissa les yeux et vit la photographie dans la main de son fiancé. Elle comprit aussitôt la raison de sa colère. Elle désigna la photo :
- Je peux tout expliquer. Le jeune homme sur …
- Non ! Tais-toi ! Je n'ai été qu'un imbécile ! J'aurai dû m'en apercevoir. Il n'a jamais dit ton prénom et il ne t'a jamais décrite. Mais certaines choses auraient dû me faire douter et me mettre sur la voix. C'est toi ! C'est toi la jeune femme que Zan aime, la jeune femme qu'il a quittée.
- Zan mais… Tu veux dire Max ! Mais comment connais-tu son existence et tu es au courant pour leur identité ?
- Ellie, ils sont comme moi !
- Comment ça ? Comment ça comme toi ?
- Connaissais-tu Vanessa Whitaker ?
- Elle travaillait pour Khivar, l'ennemi de Max.
- Khivar a changé. Il n'a jamais voulu cette guerre. Mais il ne pouvait pas faire autrement.
- Comment le sais-tu ? Qui es-tu ?
La jeune fille était au bord du malaise. Elle était complètement perdue. Tout s'écroulait. Encore ! Elle voulait savoir qui était son fiancé ! Et tout de suite ! Comment connaissait-il autant de choses ? Sur elle, sur Max ! Puis Brian dit d'une voix posée ce que Liz redoutait par-dessus tout :
- Ellie, je suis Khivar.
