Diclaimer : rien ne m'appartient, tout est à JKRowling !
Résumé : Remus Lupin 17 ans, Lavande Brown 17 ans. Ils se rencontrent par l'intermédiaire d'un miroir… Remus est alors le petit copain que Lavande aurait voulu avoir. Lavande est la fille qui aurait comblé le vide dans le cœur de Remus. Se rencontreront-ils un jour ?
Petite note : Un Remus/Lavande en quelques chapitres (je ne sais pas encore combien lol) ! J'espère que ça vous plaira ;-)
L'introduction est beaucoup plus courte que les prochains chapitres (j'espère vous rassurez lol)
Et pour le titre et l'idée, hé bien en fait, ils me viennent d'un feuilleton que je regardais quand j'étais petite et dont je ne me rappelle pas exactement le titre --´ (je ne me souviens en fait que de la fille qui venait du passé et qui s'appelait Constance ! Et de la musique du générique… arf vous voilà avancés ! lol)
La magie du miroir
Introduction
Point de vue de Remus Lupin
"Mumuuuuus ! Mumuuuus-Chériiiiiii !" appela une voix aiguë derrière l'interpellé.
Remus Lupin accéléra le pas, ne voulant pas avoir à faire avec cette fille qu'il identifia sans problème.
Juliette Potter, une lointaine cousine de son meilleur ami, James.
Il l'avait d'abord rencontré à une soirée organisée au Manoir Potter, où toute la famille de James était présente. Le Manoir était rempli de Potter… Et James avait, en plus, semblé bon d'inviter ses amis. Juliette avait collé Remus mieux que le sort de glu perpétuelle.
Sans aucune raison apparente, Juliette Potter avait alors jeté son dévolu sur Remus Lupin. Il était SA garde privée, son bel amour aux cheveux reflet de blé. Le problème était que cette charmante jeune fille croyait que cet amour –aveugle- était réciproque.
Fatale erreur !
"MUMUS !" appela-t-elle plus fort.
N'ayant cœur d'envoyer balader quiconque, Remus se retourna, comptant lui dire qu'il était pressé, qu'il avait une pile de devoirs à faire, et…il broderait s'il le faut.
Il ne fut que vaguement surprit de voir qu'elle s'était peinturluré le visage de maquillage criard d'une tonne de plus que la dernière fois qu'il l'avait vu, c'est-à-dire, dans la grande Salle, le matin même.
"Ecoute, Juliette, je suis très pressé. Salut !"
Et il partit avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche. La veine, pour une fois !
Il recommença à marcher.
"ATTENDS, MUMUS !"
Argh…Raté.
Exaspéré, il fit la sourde oreille et avança d'autant plus vite que la minute précédente. Il en avait marre de cette fille plus collante que James envers sa Lily-Jolie.
A croire que c'était une tare génétique inter-cousin. Sans pour autant blâmer James. Dans un sens, c'était différent dans le cas de James. Pourquoi ?
Peut-être parce que James avait su comment –finalement- la conquérir, sa Lily-Jolie… Oui, peut-être était-ce pour ça…
Remus s'enfonça dans les couloirs de Poudlard. Il les connaissait tous. Jugeant bon de se perdre dans le décor du château, il pénétra dans une de ces nombreuses classes inoccupées, mais peuplées de choses plus intéressantes les unes que les autres.
D'ailleurs, une fois, alors qu'il échappait de justesse à une retenue en entraînant Sirius Black et Peter Petigrow, ses deux autres amis, colocataires du célèbre quatuor : les Maraudeurs ; ils étaient tombés sur un assortiment de livres traitant tous sur un seul sujet : « comment séduire la gente féminine en dix leçons ». Ils offrirent un exemplaire à James.
·•·
Point de vue de Lavande Brown
Pour la dixième fois, Lavande poussa un soupir silencieux. Chaque fois qu'elle tournait la tête vers la droite –mue par une habitude devenue inexistante- elle avait non seulement cette envie de pleurer, de crier, voire hurler, de s'enfuir…et d'aller frapper ce cher Ron Weasley, abruti de service, idiot de première, n'aimant que sa propre personne, adulant cette Miss-Je-Sais-Tout de Granger-Faux-Cul…
Pourquoi ?
Alors qu'elle sortait avec Ron depuis plus de six mois, il lui apprenait, deux jours plus tôt, que « c'était fini ». Il l'avait quitté ! Comme ça ! Marmonnant un vague « plus assez de sentiments… ».
"Miss Brown, vous allez bien ?" demanda soudain la voix sévère de McGonagall
Lavande sursauta.
"Miss Brown ?" s'impatienta le professeur de métamorphose.
"Excusez-moi professeur."
Mue par une soudaine envie de courir à toute jambe devant le regard que lui imposait non seulement toute la classe, mais également Ron, elle crut bon d'ajouter :
"Pourrais-je aller à l'infirmerie ? Je ne me sens pas bien…"
"Voulez-vous qu'un préfet vous accompagne ?"
Préfet ?
Granger ?
Weasley ?
"Non, ça ira. Merci."
Elle ramassa son sac tandis que McGonagall reprenait son cours. Une minute plus tard, elle était hors de la classe, courant silencieusement.
A moins que le son de ses pas n'était étouffé par le bruit de ses pleurs…
Elle se dit que les garçons n'étaient finalement que des imbéciles. Profitant que l'un laisse l'une pour consoler telle ou telle, et se rattraper avec elle pour ensuite la larguer quelques jours plus tard, et, avec un peu de chance il l'a trouverait attachante au point de rester plus d'un mois avec la même…
…Sans oublier que le jaune était la couleur que Ron affectionnait depuis un certain temps, clair et net, il la trompait depuis au moins une semaine. Elle se perdait d'une pensée à l'autre depuis un bon bout de temps lorsqu'elle s'arrêta, net.
Chassant une larme, elle fit demi-tour. Qu'allait-elle pouvoir bien faire dans une infirmerie ? A preuve du contraire, personne n'avait inventé une potion contre les Ron-Weasley-briseur-de-cœur.
Cette année promettait vraiment d'être belle ! se dit-elle, enfuyant son visage dans son col.
Jurant que plus jamais elle ne laisserait quelqu'un prendre son cœur, elle poussa la porte qu'elle venait d'apercevoir, au bout du couloir, celui du troisième étage, qu'elle parcourait en long et en large depuis son départ de la salle de métamorphose.
La pièce, peinte de jaune-orangée (hé encore cette satanée couleur, allez !), n'était pas très vaste, elle comportait un petit canapé recouvert d'un tissu blanc, une bibliothèque en bois d'acajou avec seulement quelques livres vieillis par le temps, et… un miroir.
L'envie de se regarder dedans frappa d'un coup son esprit !
Etait-elle si laide ? Elle qui croyait que Ron ne courait pas après la plus grande beauté.
Il suffisait de regarder cette Granger.
Elle se plaça sur la chaise mise à disposition et regarda son reflet lui faire face. Etait-ce un miroir à retardement ? Elle ne vit que son image après plusieurs secondes !
Ses cheveux ondulés couleur chocolat tombaient pourtant avec élégance sur ses épaules, dans un dégradé chamboulé. Elle les aimait, elle, ses cheveux !
Suivant la descente logique de son dégradé, elle se découvrit à fixer ses yeux. Des yeux humides, rougis par les larmes, oui, c'était compréhensible ! D'habitude, ils brillaient d'une « belle couleur bleuté à la limite du gris », voilà comment Ron faisaient ses compliments, idiot qu'il était. Même pas un vrai compliment ça, plutôt une vérité générale. Imbécile.
Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure (), elle continua de s'examiner.
Elle ne se trouvait pas laide. Certainement que LUI, si. Rageant, elle essuyait une énième goutte salée qui glissait hors de ses yeux.
Rouvrant ses yeux, elle eut un hoquet de surprise en ne contemplant plus son nez à elle, mais celui d'un inconnu…
…Il haussa un sourcil. Certainement sa manière a lui d'être surpris.
"Qui es-tu ?" articula Lavande, plus que surprise que son nez se soit transformé en un autre, minimalement plus grand que le sien, cependant plus bronzé et plus droit.
"Hé bien, je ne suis pas une sorte d'enchantement, si c'est ce que tu penses. Je suis un être bien vivant !"
"Moi de même !" rétorqua la brunette.
Il se recula un peu, et elle put voir son visage de toute sa splendeur.
"Et pour répondre à ta question, je m'appelle Remus Lupin."
·•·
() Parole d'une chanson de G.Brassens 'Mourir pour des idées'
A suivre…
