Note : Merci pour les reviews, en plus il y a beaucoup de nouveaux pseudos. Je vais essayer de vous faire la fin slash demain soir.
Chapitre 6
Fin Générale
John ferma les yeux, il sentit une douce chaleur l'envahir. Une pression de la main de Chaya lui indiqua qu'il était de l'autre côté, alors il ouvrit les yeux sur un MacKay très en colère. Celui ci avait les bras croisés, la machoire serrée, le regard fixe et sévère. Oups, la bataille était loin d'être gagnée.
- Major Sheppard.
- MacKay, je dois vous parler.
- Il n'y a rien à dire.
- Je dois vous parler.
- Vous n'allez pas recommencer !
- Je ne partirais pas tant qu'on n'aura pas discuté. Vous êtes ...
- Un idiot. Je sais, j'ai entendu, j'étais là.
- C'est un malentendu, je ne voulais pas dire ça.
- Mais vous l'avez dit.
- Parce que vous m'aviez énervé, et surtout je n'accepte pas votre départ.
- Ne me racontez pas de bêtises, tout le monde se moque que je parte. Il est très intéressant de voir la réaction des gens à leur insu, surtout ceux que l'on croit être des amis. Vous avez pleuré pour Carson alors que je vous faisais mes adieux.
- N'oubliez pas que je n'ai rien entendu. Qu'est ce que vous disiez ?
- C'est trop tard. Chaya, ramenez-le.
- NON, hurla John en s'éloignant de Chaya. Il attrapa Rodney par le col de la veste. Je reste içi avec vous. Si vous n'êtes plus là, la cité va s'écrouler, vous l'avez dit vous même, alors comme nous sommes tous condamnés à mourir très prochainement, je pars maintenant !
- Donc c'est juste à cela que je sers. Juste un réparateur de machines Anciennes.
- Non. Vous savez bien ce que vous êtes pour moi. Rodney vous êtes ... John cherchait encore une fois ses mots.
- Rodney. Moi c'est moi. Vous l'avez déjà dit au Docteur Weir.
John poussa violemment Rodney.
- Que voulez vous que je dise Rodney. Je ne sais même pas comment décrire les sentiments que j'éprouve. Je n'ai jamais eu de véritables amis dans la vie car mon père était dans l'US Air Force et nous déménagions souvent. Comme je ne restais jamais plus d'un an dans une école, je nouais pas de liens avec les autres élèves de ma classe. A l'armée j'ai eu quelques amis mais ils sont morts pendant la guerre du Golf. A chaque fois je me retrouvais seul. C'est pour celà que j'ai demandé à être muté à McMurdo, l'endroit le plus isolé de la terre. Et c'est là que je vous ai rencontré, ainsi qu'Elisabeth, Aiden, et Carson. J'ai enfin compris la signification de l'amitié. Surtout avec vous Rodney, car même si on se querelle souvent vous êtes mon meilleur ami, même plus que ça, un frère. Et si je pleurais pour Carson tout à l'heure c'est que je m'excusais auprès de lui car tout le temps de votre disparition je n'ai pensé qu'à vous Rodney MacKay. Nous sommes complémentaires, nous formons une équipe, vous êtes la tête et moi les jambes. Si vous mourez, une partie de moi va mourir aussi. Voilà, maintenant si vous voulez subir l'ascension je ne vous retiens pas.
Rodney resta médusé, Chaya s'avança vers lui.
- Docteur MacKay, il est temps maintenant, ils vous attendent.
- Hein ? Ah oui.
John supplia Rodney du regard. Le pauvre Major venait d'ouvrir son âme et tout ça pour rien, son ami allait partir quand même. Maintenant, il comprenait ce que Rodney avait dû ressentir lorsqu'il l'avait vu pleurer pour Carson, de l'abandon, du rejet, la sensation d'être à nouveau seul.
Le corps du scientifique commença à rayonner. John voulut l'appeler une dernière fois mais la boule qu'il avait dans la gorge était si grosse qu'aucun son ne pouvait sortir. Sa vision se troubla, les larmes coulèrent malgré lui. Soudain Rodney leva les yeux au ciel, John compris que c'était la fin.
- NON, hurla Rodney. Laissez moi, je refuse l'ascension, je reste sur Atlantis.
Son corps redevint normal et il s'approcha du Major.
- Oui je reste sur Atlantis avec mes amis.
Les deux amis s'étreignirent. Au bout d'une minute, Chaya toussota.
- Hum, messieurs. Ce n'est pas pour jouer les trouble-fête mais je dois repartir sur ma planète.
- Oui. Pardon Chaya. Laissez moi quelques secondes pour récupérer. John s'essuya le visage avec la main. C'est bon pour moi. Rodney ?
- C'est bon John.
- Ok. Major, Docteur, donnez moi la main.
oOo
Carson faisait les cent pas devant la salle de briefing.
- Qu'est ce qu'ils font ? J'espère que le Major va se retenir, avec son caractère il risque d'énerver encore plus Rodney.
Il sentit une main sur son épaule.
- Il a réussi, déclara Elisabeth souriante.
Carson se retourna et vit ses deux amis sortir de la salle.
- Rodney, John, quel plaisir de vous revoir ! Rodney ? Ca va ? Vous êtes pâle.
- Voyez-vous Carson, le problème d'être en vie c'est que les douleurs reviennent.
- Oui, votre poignet, j'avais oublié. Venez, je vais vous soigner.
- D'accord mais n'oubliez pas c'est à mon poignet que j'ai mal. Pas ailleurs. Ne me refaites pas le coup dans le téléporteur.
- Rodney, pas un mot la-dessus, dit Carson entre ses dents.
- Euh c'est quoi le coup dans le téléporteur ?
- Rien Major. Rien. On y va Rodney ?
- Je vous accompagne, déclara John.
Elisabeth le retint.
- Je ne crois pas Major. Vous allez raccompagner Chaya sur sa planète, c'est la moindre des choses.
- Oui, bien sûr. Je manque à tous mes devoirs. Rodney je vous vois tout à l'heure.
oOo
La porte s'ouvrit sur l'un des balcons de la cité. John remarqua tout de suite Rodney accoudé à la rambarde.
- Bonsoir. Je ne vous dérange pas ?
- Non John. Je viens regarder le lever de soleil, après je vais me coucher. J'ai eu une sacrée journée et une sacrée nuit, j'ai besoin de repos. Ordre de mon médecin.
- Oui. Nous avons tous besoin de repos. Comment va votre poignet ?
- Juste une petite foulure.
- J'avais raison !
- Oui John. Pour une fois vous aviez raison.
- Comment ça pour une fois ? s'offusqua le Major.
Rodney sourit. Mais très vite il prit un air sombre.
- Vous vous rendez compte que c'est le même balcon qu'hier soir ?
- Oui. Mais cette fois ci vous êtes là, et je vous vois. Vous m'en voulez encore ?
- Non John. Mais j'ai tellement souffert qu'il m'est difficile de ne plus y penser.
- J'ai souffert aussi tout à l'heure quand vous commenciez à vous élever.
- Egalité alors.
- Oui. Vous savez Rodney, quand j'étais jeune j'aimais bien regarder la série « Starsky et Hutch » mais je ne comprenais pas comment deux flics pouvaient être aussi proches, travailler ensemble tous les jours et être les meilleurs amis du monde. Maintenant, je comprends.
Rodney se contenta de sourire. Après quelques minutes il déclara :
- D'accord, si nous sommes Starsky et Hutch, Elisabeth est quel personnage ?
- Je dirais le Capitaine Dobey. Et Beckett, Huggy les bons tuyaux.
- En parlant de bons tuyaux, j'en ai une bien bonne à vous raconter sur Beckett ! Vous savez qu'il a voulu voir mon poignet alors qu'on était dans le noir ?
- ...
FIN DU CHAPITRE GENERAL.