Moi : On continue dans la foulée, en voilà un autre, gyahahahahaha.

Envy : Ca y est, elle est devenue folle, à force d'écrire des fics aussi destructrices de neurones.

Moi : Non, non, je vais très bien... La fic d'aujourd'hui sera basée sur le conte "La princesse grenouille" (enfin, avec une influence des "Trois plumes" et de "La chatte blanche", de toute façon on s'en fout, ils sont tous isomorphes dans la classification d'Aarne-Thompson...)

Al : Madame l'auteur, si vous continuez à mettre des considérations techniques dès les premières lignes, vous allez faire fuir les lecteurs !

Moi : Mais non, ils me connaissent (ou du moins, j'espère) Et tout cas, le couple principal sera du Al/Martel.

Ed : Il m'en coûte de le dire, mais Envy avait peut-être raison. Pourquoi ce couple ?

Moi : Ben c'est pas que ce soit un de mes couples cultes, mais j'adore Al, et je voulais lui trouver quelqu'un...

Ed : Et il n'y avait personne d'autre de disponible ?

Moi : Quelqu'un qui ne soit pas Winry, que je préfère avec toi, et avec qui il s'entende bien, et qu'il ne voie pas comme une figure maternelle...

Ed /compte sur ses doigts/ Ca se tient. Mais quand même...

Moi : Et en plus, j'aime beaucoup Martel, lalala. Le jeune et innocent héros sera donc joué par Al.

Al /s'incline/

Moi : Son père sera joué par Hohenheim, et ses deux frères aînés par Envy et Ed.

Envy : Pourquoi je me retrouve toujours dans la même famille que ces gens que je déteste ?

Ed : Pourquoi je me retrouve toujours dans la même famille qu'Envy ?

Moi : Peut-être parce que c'est la vérité ?

Ed, Envy : C'est ENCORE PIRE !

Hohenheim : Qui joue leur mère, au fait ?

Trisha, Dante : MOI !

Moi : La mère est morte, et il ne sera rien révélé sur son identité ! C'est vrai, je suis là pour faire des couples idiots, pas pour arbitrer les triangles amoureux officiels de la série !

Ed /fataliste/ C'est une façon de voir...

Moi : La princesse du conte sera remplacée par une princesse serpent, pour des raisons logistiques, et sera jouée par Martel !

Martel : SSSSssssss...

Moi /très vite/ On va dire que c'est un sifflement affirmatif. Maintenant, il serait injuste de laisser les deux autres frères célibataires, donc il est temps de dévoiler le nom de leurs fiancées...

Ed, Envy : Je crois que l'injustice est plutôt de ne pas nous oublier...

Moi : La fiancée de Ed sera Winry, et la fiancée d'Envy sera Wrath !

Winry, Wrath : Cool !

Envy : Pas cool du tout ! Je ne veux pas être fiancé à une sale gosse ! M'amuser avec de temps en temps, ça peut être rigolo, mais...

Moi : Attention, Envy, la fic doit rester tout public, pas de détails !

Envy : Enfin bref, c'est non.

Moi : Dans le cas idéal, tu voudrais qui comme fiancée ?

Envy : Tu le laisserais choisir parmi tout le cast ?

Moi : Oui, pour voir s'il y a quelqu'un que tu détestes moins que Wrath.

Envy /réflexion intense/réflexion encore plus longue/réflexion ultime/ En fait, quand j'y réfléchis, pas tellement. OK, je garde le gosse.

Moi : Ca veut dire que tu ne le détestes pas tant que ça !

Envy : Ca veut surtout dire que je hais tout le cast.

Ed : Bon, ça y est, c'est décidé, on a toute la famille, on peut commencer, souffrir, finir, fiche le camp, tout ça ?

Moi : Mon pauvre Ed, tu crois que c'est tout ?

Ed : Ben oui. Ou alors, tu comptes nous faire avoir des enfants et des petits-enfants ?

Moi : Mais tu as oublié la présence obligatoire : celle de la sorcière !

Dante /bas/ Je parie que c'est moi.

Moi : Gagné !

Dante : Ca ne te trouble pas d'être aussi prévisible ?

Moi : Pas trop, non. Et puis, tu as ta part de responsabilité : tu fais vraiment une excellente sorcière !

Dante : Je ne sais pas si c'est censé être un compliment, mais si oui, c'est un des plus mauvais que j'aie jamais entendu.

Moi : Mais ce n'est pas tout ! Après tout, on ne va pas laisser cette pauvre sorcière vivre seule, n'est-ce pas ?

Dante /bas/ On va en plus coller des importuns pour lui gacher sa tranquillité.

Moi /ignore/ Le bouleau à l'entrée de sa maison sera joué par Russell !

Ed : Bwahahahahaha !

Russell : Pourquoi moi ?

Moi : C'est à cause de ton domaine de recherches, mon cher. Quand je pense à un arbre dans le monde de FMA, je pense à toi. Et à ton frère, mais il est trop petit pour faire un arbre, et y a pas de buisson dans le conte.

Russell : Est-ce que je ressemble à un arbre ?

Moi : Justement, non ! Tu pourrais faire un effort ! Prendre des branches dans les mains, te tenir droit, et bouger le moins possible ! Vraiment, ces acteurs, aucune motivation...

Russell : Et si je refuse ?

Moi : C'est le même prix.

Russell /déprime noire/

Moi : La porte d'entrée de chez la sorcière sera jouée par la Porte.

Wrath : Ouuuiiiiiinnnnn !

Moi : T'inquiète pas, tu la verras pas.

Wrath : Ouuuiiiiiinnnnn quand même !

Ed, Izumi, Hohenheim, Dante : La Porte, la vraie ?

Moi : Ouaip. Une de vos vieilles connaissances.

Ed : Pas de chance, elle n'est pas très coopérative.

Moi : On la fera coopérer.

Ed : Tu n'as même pas le niveau d'alchimie pour l'invoquer en premier lieu !

Moi : Mais j'ai à la place le niveau de débilité nécessaire pour transgresser toutes les règles alchimiques.

Ed : Accessoirement, j'espère que ce n'est pas un rôle trop important, parce qu'elle est assez muette, dans son genre.

Moi /sourire tordu/ Tous ces problèmes peuvent se régler... Le chien de la sorcière sera joué par Dorchet !

Dorchet : Je préférais être le chien de Greed...

Moi : On n'a pas toujours ce qu'on veut.

Dorchet : Ca ira...

Moi /grands yeux pleins d'étoiles/ Ooooh ! Un personnage coopératif et gentil ! Merci /passe à la suite/ La servante de la sorcière sera jouée par Rose.

Rose /gênée/ Tu n'as pas encore l'intention de nous faire nous livrer à des activités contre-nature, si ?

Moi : Ma chérie, ce que vous faites en privé ne regarde que vous ; mais pendant le conte, non. Tu devras nettoyer un four, en raclant avec les ongles ; je ne suis pas sûre que tu gagnes au change.

Rose /fait la révérence/ Chacun ses goûts ; je m'en satisferai.

Moi : Bonne fille. Et enfin, sa soeur sera jouée par Izumi !

Izumi : Quoi ?

Moi : Son élève, si tu préfères, c'est pas comme si c'était important...

Izumi : OUI, je préfère !

Dante : Pourquoi tous ces gens vont habiter CHEZ MOI ?

Moi : Ne t'inquiète pas, ta soeur... euh, élève, habite ailleurs !

Dante : C'est une maigre consolation.

Izumi /se frotte les mains/ Je trouve au contraire que c'est une très bonne idée.

Moi : N'est-ce pas ? Et maintenant, nous pouvons commencer !


Moi : Il était une fois un roi qui avait trois fils.

Ed : Avec la répartition des rôles que tu nous a faite, je crois que je ne pourrai plus jamais entendre cette phrase dans un conte sans imaginer de lourds secrets de famille dans un panier de crabes.

Moi /l'ignore/ Après avoir longtemps retardé le jour fatidique, il se prit à penser qu'il serait temps de désigner un héritier. Grâce à de nombreuses précautions, il réussit à faire venir devant son trône ses trois fils sans qu'ils soient en train de se crêper le chignon lors d'une mêlée digne d'un match de rugby.

Hohenheim : Alors, lequel d'entre vous va me succéder ?

Envy, Ed : MOI !

Hohenheim : Hum, je pensais bien qu'il n'y aurait pas consensus.

Ed /bas/ Y a pas besoin d'un cerveau démesuré pour le deviner, non plus.

Hohenheim : Aussi, j'ai décidé de vous soumettre à une épreuve pour savoir qui sera mon héritier.

Envy, Ed, Al : Une épreuve/air très soupçonneux/

Ed : On ne va pas choisir un héritier sur un tournoi de baston, un concours de devinettes ou une course de vitesse de bouffe ! (encore que là, j'aurais mes chances...)

Hohenheim : Non, non. L'épreuve en question testera votre goût, votre détermination, et votre chance. /pipo/ Celui qui me ramènera la plus belle couronne sera mon héritier!

Ed, Envy /bas/ C'est quoi cette quête naze ?

Al /poli, mais n'en pense pas moins/

Hohenheim : Demain, vous lâcherez une plume, à la croisée des chemins, et vous partirez dans la direction où le vent l'emportera !

Ed, Envy /bas/ C'est quoi cette façon naze de choisir les directions ?

Al /poli, mais n'en pense pas moins/

Hohenheim : Dans un an, vous reviendrez, et je désignerai le gagnant !

Ed, Envy, Al : Mouais...

Hohenheim /bas/ Ah, pendant un an, je vais pouvoir vivre loin de ces engueulades perpétuelles, je vais avoir la paix ! Quel bonheur !

Moi : Le lendemain, les frères se retrouvèrent à la croisée des chemins. Envy lacha sa plume, qui partit vers le nord. Ed lacha sa plume, qui partit vers le sud. Al lacha sa plume, qui tourna autour de lui avant de retomber à ses pieds.

Envy : Pas de chance, frérot ! Tu restes dans le coin pendant un an, bwahaha ! Nyark nyark /s'étouffe de rire/

Ed : Hey, relance-là ! Prends une autre chance, celle-là ne compte pas !

Moi : Mais quand Al relança sa plume, elle prit fourbement le même chemin que la précédente.

Envy : On dirait que tu es dans la merde, petit frère ! Hasta la vista, baby /part à cheval/ Un an à ne plus avoir à les supporter, quelle chance !

Al /à Ed, qui le regarde d'un air désolé/ De toute façon, je n'avais pas tellement envie d'hériter du royaume. Je vais chercher dans les villages alentour, et je reviendrai dans un an.

Ed : OK, porte-toi bien.

Moi : Le second frère partit vers le sud, et Al resta seul. Consciencieusement, il se mit à explorer le terrain qu'avait parcouru la plume lors de son bref vol, et trouva, sous une haie, un profond trou creusé dans le sol.

Al : Quel est cette chose? Cela ne ressemble pas à un puits... Peut-être faudrait-il le reboucher, quelqu'un risque de tomber dedans...

Moi : Le jeune prince alla quérir une pelle, mais à peine avait-il jeté quelques poignées de terre dans le trou qu'il entendit une voix.

Martel /cachée/ Quel est le crétin fini qui obstrue ma porte ?

Al : Oh, il y avait quelqu'un ?

Martel : Ouais !

Al : Je suis désolé, je voulais juste éviter que quelqu'un ne tombe dans le trou.

Martel : Aucune chance, les gens ne rentrent que si je le veux. C'est magique, gamin.

Al : Désolé...

Martel /reflexion/ Tu peux entrer, si tu n'as pas peur. Un peu de compagnie ne ferait pas de mal.

Al : J'arrive !

Moi : Le jeune prince pénétra dans le tunnel, qui s'élargit rapidement, révélant un véritable palace souterrain dans lequel toute la décoration était à l'effigie de serpents. Les statues étaient des gros serpents de diverses espèces, les tableaux représentaient des serpents célèbres comme celui d'Adam et Eve, Jormungand de la mythologie nordique, Kââ du Livre de la jungle ou Kaidô du Prince du tennis. Les poignées de portes étaient aussi en forme de serpents, et leurs yeux étaient des pierres précieuses aux couleurs inquiétantes - enfin, il faut dire que pratiquement n'importe quelle couleur, dans un oeil de serpent, a tendance à inquiéter...

Martel : SSSSssssss ! Abrège !

Moi : Oui, pardon. Soudain surgit dans la pièce un gros serpent. Al sursauta et poussa un petit cri.

Martel /en serpent/ Tu te comportes toujours comme ça avec tes hôtes ?

Moi : Elle fit un clin d'oeil malicieux, et Al constata que le serpent avait de jolis yeux bleu-vert.

Al : C'est vous qui parliez, madame... mademoiselle...

Martel : Martel, ça sera bien. He bien puisque tu ne t'es pas enfui en courant, tu voudrais peut-être boire un verre ?

Al : Je ne bois pas d'alcool, Madame Martel.

Martel /sifflement de rire/ Moi oui, mais je ne te force pas !

Moi : Alors, de nombreux petits serpents arrivèrent des quatre coins du palais, apportant sur leur dos nourriture et boisson. Al, effrayé au début, finit par s'y faire et trouva même certains des serpenteaux très mignons.

Al /sirotant un jus de fruits/ Madame Martel, d'où vient ce grand château souterrain ?

Martel /un peu ivre/ He he, c'est un secret! Mais je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça! Martel, c'est tout! Hey, j'ai l'air si respectable?

Al : Vous m'avez accueillie ainsi, et vous vivez dans un palais...

Martel : Et je siffle des whisky. Mais dis-moi, il est déjà tard. Tu m'as l'air d'un petit garçon sage, ta mère va s'inquiéter !

Al : Ma mère est morte, madame Martel.

Martel : Oh, pov'gosse. /silence/ Mais tu as bien une maison où retourner ?

Al : Ben... Je comptais aller à l'hôtel, parce que je ne pourrai retourner chez mon père que dans un an.

Martel : Tu es en voyage ?

Al : Non...

Moi : Il lui raconta toute l'histoire, et Martel éclata de rire.

Martel : Bwahahaha ! Alors tu es un prince ! Un putain de prince qui n'a pas de bol ! Mais il est trop tard pour aller déranger les hôteliers, maintenant. Veux-tu dormir ici ?

Al : Merci, mad... Martel.

Moi : Al passa la nuit au palais souterrain, où les couvertures étaient encore plus moelleuses qu'au château de son père. Le lendemain, il mit un certain temps à se rappeler où il était.

Al /mal réveillé/ Pourquoi y a-t-il des statues de serpents partout ? Où suis-je ? Ah oui, je me souviens ! Chez la gentille dame serpent.

Martel /entre dans la pièce en rampant/ Salut! Passé une bonne nuit?

Al : Très bonne, merci.

Martel : Je vais te faire servir un déjeuner, et puis tu pourras repartir, si tu veux. Oh, et ne t'inquiète pas ; on a des plats spéciaux pour les invités, ce qu'on te donnera n'aura pas servi pour des tripes de souris.

Al /bas/ C'est gentil de prévenir, ça l'aurait été encore plus de ne pas le faire...

Moi : Al et la serpente bavardèrent pendant le déjeuner, tellement que la conversation se prolongea jusqu'au diner. Puis Martel proposa à Al un spectacle de danse sans pieds, puis un échantillon de leur musique sifflée, puis de leurs concours d'auto-nouage, et le jeune prince trouva tout ceci très agréable, tellement qu'il ne sortit pas du trou de ce jour-là et resta encore dormir le soir, puis le soir d'après. Il y vécut de nombreux jours jusqu'à ce que son amie lui dit :

Martel : Sais-tu que le jour où tu dois rentrer chez ton père est demain?

Al : Merci, Martel, j'avais oublié ! Je vais revoir mon frère Ed ! J'espère que c'est lui qui aura la faveur de papa.

Martel : Pourquoi ça ne serait pas toi ?

Al : Parce que je ne ramènerai pas de couronne ! C'étais plus agréable de rester ici que d'aller voir les joailliers, et de plus, mes frères en ramèneront sûrement de superbes de pays lointains.

Martel : Et toi, tu va en ramener une pas dégueu non plus !

Moi : De nombreux petits serpents arrivèrent alors, portant sur leur dos une superbe couronne, formée d'un serpent d'or et d'un serpent d'argent entrelacés, si belle qu'on aurait pu la décrire pendant des heures, mais j'ai des travaux ménagers à faire, et en plus si je suis trop longue, Martel va me taper.

Martel : Ouais !

Moi : Elle était donc très belle, point. Quand Al rentra chez lui, ses frères étaient déjà arrivés.

Ed : Où est Al? Il m'a manqué.

Envy : En fait, ce n'est pas si déplaisant de rentrer cher moi. Je n'avais personne à torturer, ou alors des inconnus, ce qui est moins drôle. Ils m'ont manqué.

Moi /reprend/ ...et le père était en train de comparer leurs trouvailles. Il n'en trouvait pas spécialement une plus jolie que l'autre, et se réjouissait déjà à l'idée de proclamer un deuxième round pour avoir une autre année de tranquillité...

Ed /bas/ Vraiment la super-ambiance dans la famille! Y a quelqu'un à qui personne n'a manqué, je vois !

Moi /imperturbable/ à pouvoir laisser traîner ses vêtements sales et draguer les filles...

Hohenheim : Draguer les filles ?

Moi : Ton comportement avec Maria t'a coulé à vie... enfin bref, il ne se posait pas sérieusement la question, mais quand Al arriva avec sa couronne très belle, point, il ressentit l'impression désagréable que sa tricherie allait se voir.

Hohenheim /hum hum/ Elle est vraiment superbe. /air insupportablement paternaliste/ Vous avez tous les trois bien travaillé. Mais il vous faut encore murir. Je vais vous proposer une deuxième quête. /cogite cogite/ Cette couronne est bonne pour gouverner le jour, mais il vous faudra ausi méditer sagement la nuit. celui qui me ramènera le plus beau bonnet de nuit sera mon héritier.

Ed, Envy : C'est quoi cette quête encore vingt fois plus foireuse !

Moi : Ouais, franchement, tu aurais pu trouver mieux !

Hohenheim : C'est moi qui décide ! Pas de discussion ! Nyark nyark ! Demain, vous irez jeter les plumes.

Envy, Ed : Et si on n'y va pas ?

Hohenheim : Alors je ferai afficher dans le salon comme "plus beau bonnet de nuit" vos bonnets de quand vous aviez cinq ans !

Envy, Ed : Argh /couic/

Hohenheim : He he. He he he.

Moi : Pendant la soirée, Ed et Al se racontèrent leurs aventures en essayant d'éviter un maximum Envy surexcité.

Envy : Pourquoi dans cette histoire je ne peux pas les torturer ? C'est pas juuuuuste !

Moi /ignore/ Le lendemain, la plume d'Envy indiqua l'ouest. La plume de Ed indiqua l'est ce qui laisse à penser que soit dans ce monde la direction du vent change méchamment souvent, soit les plumes étaient lourdement ensorcelées, soit que leur antipathie les poussait à tricher juste un peu pour ne pas partir dans le même sens. Quant à la plume de Al, une fois, deux fois, trois fois, elle fit un petit tour, passant comme intentionnellement auprès de la haie où vivait Martel.

Envy : Bwahaha, tu es maudit !

Ed : C'est pas juste, tu es maudit !

Al /grand sourire sur les lèvres/ Mais non, ça ira très bien, je vous assure !

Moi : Quand ses frères furent partis, Al retourna chez Martel et lui conta ce qui s'était passé.

Martel : Comment ça, la mienne a pas gagné/boude/

Al : Franchement, c'était la plus belle ! Je crois juste que mon père a voulu trouver une raison pour nous faire voyager encore un peu.

Moi /bas/ Quand on n'est pas aussi poli que Al, on dit "un prétexte"

Martel : Ton père t'a-t-il encore demandé quelque chose ?

Al /très bas, et un peu gêné/ Un bonnet de nuit.

Martel : BWAHAHAHAHAHAHA/plus sérieuse/ Et tu vas aller en chercher un ?

Al : Non, moi je n'ai pas l'intention d'hériter, je préfère rester ici ! Je suis content que la plume ne m'aie pas fait partir loin !

Moi : Il passa un an de plus chez la serpente sans jamais s'ennuyer, et ce fut à nouveau elle qui l'avertit.

Martel : Il est temps de retourner chez ton père.

Al : Youpi ! Peut-être avec un peu de chance nous laissera-t-il rester, cette fois. Mon frère Ed me manque vraiment. Et quand il sera de retour, je te le présenterai !

Martel /lui tapote amicalement l'épaule du bout de la queue/ Avant, j'ai un cadeau pour toi !

Moi : Des serpents en foule apportèrent un coussin sur lequel était perché un magnifique bonnet de nuit brodé de serpents, et au pompon qui tombait juste comme il fallait... Oui, oui, j'arrête de décrire ! Il dit au revoir à Martel et rentra chez lui.

Ed : Salut !

Al : Salut !

Ed : Tu as trouvé quelque chose d'aussi joli que la dernière fois ?

Al : Ben... c'est un bonnet de nuit, quoi.

Ed /hoche la tête/ Ca veut tout dire.

Moi : Quand ils passèrent la porte du château, un seau d'eau posé en équilibre leur tomba sur la tête.

Envy /surgissant/ Bwahaha ! Qu'est-ce qui est petit et mouillé ? Est-ce une crevette ? Est-ce du plancton ? Non, c'est Edward Elric !

Ed : QUI EST TELLEMENT PETIT QU'ON PEUT LE PERDRE AU MILIEU DES AUTRES MOLECULES D'EAU ?

Al /bas/ Envy est vraiment en manque de disputes.

Moi : Quand toute cette histoire se fut réglée avec pertes et fracas, c'est-à-dire avec des bandages pour les deux fils aînés et quelques vases fracassés, ils se rassemblèrent dans la salle du trône, et Hohenheim poussa un grand soupir.

Hohenheim : Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir des enfants comme ça ?

Ed, Envy : TU VEUX LES DETAILS ?

Hohenheim : Non, non. Ah, ma pauvre tête... /se rappelle la quête et se sent un peu vengé, du coup/ Montrez-moi vos bonnets de nuit.

Moi : Le rouge aux joues et regardant ailleurs, ils sortirent leurs bonnets de nuit.

Hohenheim : Oh, ces lapins roses sont parfaitement charmants, Ed ! Et toi, Envy, quelles fleurs brodées de main de maître !

Envy, Ed /bas/ Pitié !

Hohenheim : Et toi, Al, des... serpents? Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ça de ta part. Mais il est très beau, oui, très beau. /bas/ Si je donne le trône à Al, les deux autres vont encore me rendre la vie impossible ! Pitié, encore un an de répit /haut, et solennellement/ Vous avez maintenant de quoi être à votre avantage le jour comme la nuit, mais un roi de doit pas être seul, pour régler les affaires de l'état /bas/ et de plus il doit avoir des decendants, de préférence un, sinon ça fait des histoires de famille ignobles /haut à nouveau/ Enfin bref, je vous laisse un an pour aller quérir une épouse digne de votre rang ! Quand vous serez rentrés, je jugerai globalement sur les trois quêtes, et je rendrai ma décision !

Ed /soupçonneux/ Et il n'y aura plus de quêtes annexes, cette fois, du genre aller lui chercher à elle une couronne ou un bonnet de nuit ?

Hohenheim : Non, je ne demanderai rien de tel /bas/ Quant à ce qu'elle te demandera, elle... je ne garantis rien, bwahaha !

Moi : Et les trois frères repartirent, l'un vers le sud-ouest, l'un vers le nord-est, et l'autre resta sur place, de la même façon que d'habitude c'est vrai, quoi, les contes c'est fait pour être répétitif mais faut pas trop en abuser...

Envy : C'est pas vraiment fait non plus pour les digressions à deux balles, hein ?

Moi : Oops... Al retourna avec joie chez Martel, et il lui raconta tout.

Martel : Il a l'air bien grave, ton père ! Et ton frère aîné aussi ! mais comment tu vas faire, pour la fiancée ? Tu vas aller en chercher une au village, ou tu vas renoncer à ces quêtes débiles ?

Al /jouant avec ses doigts/ En fait... Je voulais demander...

Martel : Ouaip ?

Al : Martel, tu veux bien... être ma fiancée devant mon père ?

Martel /surprise/ Tu n'as pas besoin de lunettes, toi ?

Al : Mon père me fera peut-être quelques histoires, et il ne me laissera assurément pas le trône, mais ce n'est pas grave. je suis bien avec vous. Je ne me suis jamais aussi bien entendu avec une fille.

Martel /bas/ Et pour ce qui est de certains détails techniques du mariage, euh ?

Al /aura écrasante d'innocence/ Pardon, tu disais ?

Martel : Je disais oui /s'enroule autour de lui/

Al : Parfait, alors !

Martel /bas/ J'y crois pas !

Moi /bas/ Pourquoi fais-tu autant l'étonnée ? Cela a bien été prédit, qu'un jour un humain te demanderait en mariage ?

Martel /bas/ Ouaip, mais comment j'aurais pu deviner qu'il serait aussi mignon ? Attends, je suis quand même un serpent ! Tu voulais que j'attende quoi d'autre qu'un pervers zoophile, de préférence avec un penchant pour le bondage ?

Moi /bas/ Hum, hum. Cessons cela, nous pourrions choquer des âmes sensibles.

Martel /bas/ Parmi tes lecteurs ? Tu crois qu'il y en a ?

Moi /bas/ Je parle de ton futur mari, là.

Martel : Oops...

Al : Tu as dit quelque chose ?

Martel /air gêné/ Non, rien.

Moi : Ils passèrent encore un an ensemble, et finalement, il fut temps de rentrer au palais.

Martel : Je vais faire préparer un carrosse ; rentre chez toi, j'arriverai ce soir !

Moi : Al retourna au palais royal. Il y trouva son frère Ed, en compagnie d'une charmante jeune fille blonde aux cheveux longs.

Winry : Salut ! Tu es le petit frère de Ed ! Il m'a beaucoup parlé de toi.

Al : Bonjour !

Moi : Comme Al était un gentil garçon, il ne fit pas la remarque que tout le monde avait fait avant lui "hey, elle est beaucoup plus grande que toi!" Ed lui fut reconnaissant de cette originalité. A ce moment, arriva Envy.

Envy : Tiens, mes frères !

Wrath /air de dégout/ Salut ! Vous êtes les frères d'Envy ! Il m'a beaucoup parmé de vous ! Beurk !

Envy : Hey, Ed, c'est ta fiancée ? Elle est beaucoup plus grande que toi !

Ed : QUI EST TELLEMENT PETIT QU'IL DEVRA MONTER SUR UN ESCABEAU POUR EMBRASSER LA MARIEE!

Al : Euh, il a pas dit ça !

Winry : Mais l'intention y était. /tape sur Envy à coups de clé anglaise/

Moi : c'est à ce moment qu'Hohenheim arriva.

Hohenheim : Mes chers enfants, voici donc vos fiancées /à Winry/ mes hommages, mademoiselle. /à Wrath/ mes hommages, mademoi... euh...

Wrath : Alors, c'est lui le vieux chiant et insupportable ?

Envy /baillonne Wrath/ He he he, il n'a rien dit. /bas/ Essaie de faire illusion au moins jusqu'a ce soir ! Je veux ce royaume, nyark nyark !

Wrath : Oops... /boude/ Mais je ne suis pas une mademoiselle.

Hohenheim : Et toi, Al, où est ta fiancée ?

Envy : Oh, elle fera bien dans la belle-famille de Ed si elle est tellement petite qu'on n'arrive pas à la voir !

Ed : QUI EST TELLEMENT...

Winry /coup de clé anglaise/ Un peu de délicatesse en ce qui concerne la fiancée de ton petit frère, s'il te plait. /à Al/ C'est vrai, où est-elle ?

Al : Elle devrait arriver ce soir, en carosse.

Hohenheim : C'est parfait, elle sera là pour le bal !

Al /bas/ Malheureusement, je ne suis pas sûr que mon père, mes frères et mes belles-soeurs apprécient le côté artistique de la danse sans pieds.

Moi : Le soir, il y eu un grand mal, au cours duquel il fut révélé que Wrath était très doué pour le pogo, mais pour pas grand chose d'autre. Winry se débrouillait mieux, même si elle écrasait un peu les pieds de Ed. Au milieu de la soirée, un carosse se montra.

Ed : Qui c'est ?

Winry : Ca doit être la fiancée de Al !

Moi : Al ne regrettait pas son choix, mais force est de dire qu'il redoutait un tout petit peu la réaction de son père et de ses frères. Il fut tout aussi surpris que les autres de voir sortir du carosse une belle jeune fille.

Ed : Comment ça ? C'est exactement ce à quoi on s'attendait, non ?

Moi : Oui, oops, tu as raison, c'est vraiment une phrase débile. Il fut, en fait, dix mille fois plus surpris que les autres, et crut même un instant à une erreur dans les adresses, ou à une coïncidence particulièrement grosse. Il en fut très troublé.

Al : Qui est-elle ? Qui suis-je ? Dans quel état j'erre ?

Moi : Peut-être pas à ce point, quand même. Enfin bref. Cet état de confusion ne dura pas longtemps, car elle marcha vers lui d'un pas décidé, il reconnut ses yeux bleu-verts, et sut que c'était sa dame-serpent. Il dansa avec elle pendant toute la soirée ; elle avait la souplesse et la grâce d'un serpent et faisait paraître lourdes toutes les autres femmes.

Wrath : Je ne suis pas une femme !

Moi : Toutes les autres femmes, et Wrath pire encore.

Wrath : Envyyyyyy ! L'auteur elle est méchante !

Envy : C'est pas grave. Au lieu de pleurer, il faut être méchant avec elle, en retour. Je suis spécialiste.

Winry /air dédaigneux/ Je voudrais bien voir cette danseuse devant une forge.

Moi : Malheureusement, à cette époque, ce n'est pas sur l'art de la forge qu'on évaluait les princesses, sinon Winry aurait gagné à coup sûr. En tout cas Al, qui était encore un gentil petit garçon qui ne faisait pas de nuits blanches, rentra dans sa chambre, où il trouve immense peau de serpent, qui était celle de Martel.

Al : J'aimais bien Martel sous forme serpent ; mais elle est quand même beaucoup plus mignonne en humaine. /jette la peau au feu/

Moi : Quand Martel rentra, Al eut droit à la pire (et la première) scène de ménage qu'il eut jamais vécue.

Martel : Ane bâté ! Triple buse ! Crétin des Alpes /bip/ de /bip/ de /biiiiiiiip! Si tu l'avais fait après notre mariage, j'aurais été délivrée, mais maintenant, je suis perdue. Nous ne nous reverrons plus, je serai à nouveau prisonnière de la sorcière à l'autre bout du monde.

Moi : Sur ce, elle disparut. Al fut désespéré et pleura pendant des heures, mais après cela, il se releva et prit ses affaires.

Hohenheim, Envy, Ed : Où vas-tu ?

Al : Je vais à l'autre bout du monde chercher ma fiancée !

Hohenheim : Tu ne sais même pas où c'est !

Al : Père, cela fait partie de ce que nous avons appris dans vos livres étant petits. Quelle que soit la direction dans laquelle on part, si on marche droit suffisamment longtemps, on arrive à l'autre bout du monde.

Hohenheim /se gratte la tête/ Techniquement, c'est indiscutable.

Al : Au revoir, et à bientôt j'espère, mais j'y crois pas trop, ça risque d'être très long !

Moi : Al partit toujours tout droit. Il affronta de nombreuses créatures qui n'avaient rien d'autres à faire que de se mettre sur son chemin, des voleuses, des dragons, des militaires, des tueurs psychopathes et des monstres à tentacules. Un soir, il frappa à la porte d'une petite maison.

Izumi : Qui est-ce ?

Al : Un voyageur qui demande à se loger pour la nuit !

Izumi : Entrez /regarde Al/ Qu'est-ce qu'un garçon si jeune fait sur les routes ?

Al : Madame, je vais chercher ma fiancée.

Izumi : Ta fiancée ? Où est-elle ?

Al /lui raconte toute l'histoire/

Izumi /hoche la tête/ Je vois. La sorcière qui détient ta fiancée prisonnière est mon maître. Mais sa maison est bien protégée, il est dangereux pour toi d'y aller.

Al : Madame, si je n'avais pas peur de gaspiller des lignes de cette fic, je vous ferai la liste de ce que j'ai déjà affronté. Si je suis près du but, je ne vais pas renoncer maintenant !

Izumi /hausse les épaules/ Je vois que rien ne pourra te faire changer d'avis. Quand tu seras chez mon maître, tu devras briser sa quenouille, qui est ta fiancée transformée, et alors elle apparaîtra devant toi. Alors vous vous enfuirez ; mais tous les serviteurs de la sorcière essaieront de vous capturer, et je doute que vous leur échappiez.

Al : Merci, madame.

Moi : Le lendemain, il se mit en route vers la maison de la sorcière, qu'Izumi lui avait indiquée. Sur le chemin, il vit un grand bouleau, dont une branche était sur le point d'être arrachée par le vent.

Al : Pauvre arbre /sort de sa poche un ruban, ancienne décoration d'un de ses vêtements de prince/ Je vais te soigner !

Moi : Avec le ruban, il fit un noeud pour fixer la branche au tronc, le temps que l'arbre guérisse.

Russell : Je ne suis pas un arbre !

Moi : Tant que tu fais illusion, tout va bien.

Al : Ce pauvre homme porte un costume d'arbre, i n'est pas très réussi, mais il ne faut pas le vexer.

Russell /bas/ Je vous hais tous.

Moi : Al continua sa route, et arriva devant une immense porte, à moitié rouillée, dont les essieux grinçaient horriblement.

Al : Pauvre porte /sort de sa poche une burette d'huile, cadeau d'au revoir de sa belle-soeur qu'il n'avait jamais eu l'occasion d'utiliser/ Je vais l'huiler un peu.

Moi : Après l'avoir fait, il continua sa route, et vit un chien armé d'un sabre, qui grondait aussi fort qu'un tremblement de terre.

Al : Oh, le mignon petit chien. /caresse caresse derrière les oreilles/

Dorchet : Ce n'est pas désagréable, mais je sens que ce n'est pas le genre de réactions que je suis censé susciter...

Al : Il doit avoir faim /lui propose un morceau de son sandwich au jambon du midi/

Dorchet : Après tout, il n'est pas complètement idiot, il y a des choses qu'il devine... /gnap le sandwich au jambon/

Moi : Al continua sa route, et arriva tout près de la maison de la sorcière. dans la cour, une jeune servante était en train de nettoyer un four noir de suie.

Al : Elle n'a même pas de chiffon, quelle horreur /déchire un des morceaux de tissu inutiles qui pendent de son habit de prince, et le tend à Rose/

Rose : Merci /continue à frotter, avec le chiffon/

Moi : Al entra dans la maison en silence, et vit la sorcière en train de filer. Il eut juste le temps de sauter sur la quenouille et de la lui casser ; avant qu'elle ait repris ses esprits, Martel se tenait devant lui, et elle cloua la sorcière au mur d'un coup de dague.

Al : Ouch, que de violence !

Dante : Il en faut plus pour me tuer, nyehehehehe !

Moi : Ils s'enfuirent à toutes jambes, mais la sorcière ressuscitée apparut sur le perron de la porte.

Dante : Rose, Rose, ma servante ! Deux intrus sont en train de s'enfuir, mets-les dans ton four et fais les cuire !

Rose : Je ne veux pas capturer ce gentil garçon ! Ca fait des années que je récure ton four à chair humaine avec les ongles, et lui m'a donné un chiffon !

Dante : Groumph grrr ! Puisqu'il en est ainsi, Dorchet, découpe-les à coups de sabre et dévore-les !

Dorchet : pas la moindre intention, boss ! Ca fait des années que tu me laisses ici avec les visiteurs comme seule subsistance, et lui m'a offert un sandwich au jambon !

Dante : C'est quoi cette révolte ! Porte, enferme-les et garde-les pour moi /bas/ He he, ça fait du bien, de commander la Porte !

Moi : Dans le lointain, la Porte se mit à grincer, ce qui voulait dire qu'elle laisser passer les intrus, et qui voulait dire aussi, quand on était une sorcière, et qu'on comprenait le langage des Portes.

La Porte : Va rêver, la vieille ! ca fait des années que tu me laisses rouiller et grincer, et ce gamin a huilé mes gonds !

Moi : Alors, ça fait du bien de se prendre un vent ?

Dante : Je vous déteste tous ! Si ça continue, je vais devenir vulgaire ! Bouleau, fidèle bouleau, assomme-les de tes branches !

Russell : OK, ce gamin a raillé mon costume d'arbre, mais au moins, il m'a soigné ! Toi, est-ce que tu as jamais fait quelque chose pour moi au lieu de me fournir ce costume ridicule ? Je les laisserai passer !

Dante : Argh /couic/

Moi : C'est ainsi que Al et Martel s'enfuirent sains et saufs de chez la sorcière. Ils firent le voyage de retour, et arrivèrent chez Hohenheim, où Ed et Envy étaient en train de se disputer le trône.

Envy : c'est moi qui ai le mieux réussi les quêtes ! Na !

Ed : Non, c'est moi ! Nananananère !

Hohenheim /bas/ Quelle maturité...

Al : Bonjour /bas/ Quelle joie de retrouver l'ambiance familière de chez soi !

Moi : Hum hum...

Ed : Petit frère ! Tu es vivant !

Envy : Tiens, petit frère, tu es vivant...

Hohenheim /frappe dans ses mains/ Voilà qui tranche votre différent ! C'est Al qui a le mieux réussi les trois quêtes, maintenant qu'il a ramené sa fiancée ; il n'y aura pas de contestation ! C'est donc lui qui héritera du royaume /bas/ Et moi, je prendrai des vacances bien méritées.

Envy : QUOI ? Je conteste ! Viens te battre, si tu l'oses !

Al /grands yeux innocents et meurtris qui attendriraient n'importe qui mais pas Envy, faut pas que déconner/

Hohenheim /air accablé/ Voilà le problème que je craignais...

Moi : Mais à ce moment...

Martel : SSSSSSSssssssssssss/sort un couteau de sa poche/ Mon fiancé a été choisi comme roi légitime. Ca dérange quelqu'un ?

Envy, Wrath : Gloups.

Ed, Winry, Hohenheim : Je suis très impressionné...

Al : Elle est si mignonne !

Tous les autres /air embarrassé/ he he

Moi : Après cette démonstration, plus personne ne contesta la légitimité de Al. Il régna sagement, aidé de sa femme. Envy et Wrath se firent au résultat, Ed et Winry restèrent avec eux pendant toutes leur vie, et Hohenheim prit enfin ses vacances bien méritées. Ils vécurent heureux pour toujours, et eurent plein de petits serpents !

FIN