Moi : Rebonjour !

Envy : Tiens, ça faisait longtemps. C'est dommage, on s'était habitués à la tranquillité !

Moi : Eh oui, pendant un temps je suis allée sévir dans d'autres fandoms, mais il est temps que je revienne à FMA. Après tout, il y a un de mes couples préférés que je n'ai pas encore fait (sans compter que je l'ai promis à Martel).

Martel : Yeah !

Moi : Le conte que j'adapterai aujourd'hui sera "Le briquet". En gros, c'est une version occidentale et plus moderne de "Aladdin et la lampe merveilleuse". C'est vrai, qui utilise des lampes à huile, de nos jours ?

Roy : C'est une façon... originale de présenter les choses...

Moi : Le personnage principal sera joué par Greed !

Greed : Merci, merci. Un peu plus d'applaudissements, tout le monde ?

Moi : Et Greed étant ce qu'il est, c'est-à-dire une version toute discutable du gentil-héros-de-conte, cette fic est déconseillée aux petits enfants et autres âmes sensibles ! La vieille sorcière, elle, sera jouée par Dante (comme d'habitude, diront certains) !

Dante /engageante/ Je peux avoir le corps de Layla, cette fois, dis ? (Ou celui de Rose, ou n'importe quoi de joli ?)

Moi : Non, tu es vieille et décrépite, c'est important pour le scénar !

Dante : Groumph.

Moi : Si ça peut te consoler, tu meurs vite.

Dante : Du diable que ça me console !

Moi : He, il faut profiter de ce qu'on a /reprend/ Le petit chien, le moyen chien et le gros chien seront joués respectivement par Envy, Lust et Gluttony.

Gluttony : Agah...

Lust : Je sens que ce rôle ne va pas me plaire... un chien, maintenant.

Moi : T'inquiète pas, c'est des chiens dans le conte, mais là vous gardez votre forme habituelle.

Envy : Je fais le petit chien ? Je suis plus vieux et plus puissant que cette garce et cet abruti !

Moi : En tant que bons scientifiques dans une série qui parle de science, on a fait des calculs de volume - de volume sous votre forme habituelle, Envy, pas la pein de tricher - et on est arrivés à la conclusion que Gluttony l'enportait largement, et que Lust arrivait deuxième - principalement à cause de la poitrine.

Envy : Groumph.

Dante : Bienvenue au club.

Moi : Dans le rôle de la princesse, il y aura Martel ! Qui, comme promis, n'a pas été ensorcelée ni transformée en serpent, même partiellement !

Martel : Enfin...

Moi : Et ses parents le roi et la reine seront joués par Roy et Liza, parce qu'il me semble que parmi les couples de FMA, ce sont les seuls qui accepteraient avec amour une enfant qui boit, dit des gros mots et se bat à coups de couteau !

Izumi, Sieg, Gracia, Hughes, Trisha, Hohenheim : Bien estimé !

Liza : He bien, je ne dis pas que ça aurait été mon premier choix, mais...

Moi : C'est une militaire blonde aux cheveux courts ! Comme toi dans ta jeunesse ! Adopte-là !

Liza : Comme je le disais /air très froid/ avant d'être interrompue de façon extrêmement malpolie /reprend/ je ne vais pas refuser. /bas/ Surtout si je suis mariée avec Roy.

Roy : Même chose, à part que je n'ai rien contre l'alcool et les coups de couteau ! Tout le monde a droit à sa révolte adolescente !

Martel : Ouais !

Moi : Très bien, puisque tout le monde est content...

Dante, Envy : Je proteste !

Moi /les ignore/ Nous pouvons commencer !


Moi : Il était une fois un soldat...

Greed : Qui ça, moi ? Tu peux rêver !

Moi : Je dois avouer que ça fait bizarre, mais dans le conte, c'est un soldat, tu sais ?

Greed : Je m'en fiche ! Je veux pas jouer ça.

Moi : Alors je mets quoi ?

Greed : Je sais pas ! Un homoncule, un chef de gang, un pilier de bar, ou pourquoi pas un héros au charisme éblouissant ?

Moi : Bon, bon... Il était une fois un pilier de bar qui voyageait. Sur son chemin, il rencontra une vieille sorcière...

Dante : Bonjour, beau jeune homme.

Greed : Bonjour, moche vieille femme !

Dante /grince des dents/ Ca te plairait de rentrer chez toi avec autant d'argent que tu pourrais en porter ?

Greed /yeux qui s'illuminent/ Certainement ! Je suis l'avidité, la vieille ! Tu connais le sens de l'expression "question idiote" ?

Dante : Vois-tu cet arbre ? Il est creux, et si tu y descends, tu arriveras à un couloir bien éclairé. Il y a une porte ; si tu l'ouvres, tu rentreras dans une salle remplie de pièces de cuivre. Il y a un gardien, mais si tu poses mon tablier par terre, il se couchera dessus et ne te fera aucun mal. /tend son tablier/

Greed /bas/ C'est quoi cette vieille folle qui a des symboles compliqués et bizarres jusque sur son tablier ?

Dante : Si tu ouvres la deuxième porte, tu arriveras à une salle remplie de pièces d'argent. Si tu continues dans cette salle et que tu ouvres une troisième porte, tu arriveras à une salle remplie de pièces d'or. Encore une fois, les gardiens ne te feront aucun mal si tu poses mon tablier par terre. Et tu pourras prendre autant de pièces que tu veux !

Greed /essaie de ne pas trop baver/ C'est bien beau, la vieille, mais tu ne vas pas me faire croire que tu ne veux rien en échange ?

Dante : Presque rien ! Je veux juste le briquet à silex que tu trouveras sur une petite table, après la salle des pièces d'or.

Greed /méfiant/ C'est tout ? Pourquoi ?

Dante /larmes de crocodile/ Je le tiens de ma grand-mère, qui le tenait elle-même de sa grand-mère, et j'y tiens beaucoup ! Mais je l'ai oublié la dernière fois que je suis descendue, et maintenant je suis trop vieille pour aller le chercher !

Greed : Bon, ça peut se faire...

Dante : Accroche cette corde autour de ta taille et tire dessus quand tu as fini, je t'aiderai à remonter.

Moi : Tout se passa comme la vieille avait dit. Greed descendit au fond du puits, et ouvrit la première porte. Partout, il y avait des coffres remplis de pièces de bronze...

Greed /ouvre des yeux grands comme des soucoupes/

Envy : Hey, toi, qu'est-ce que tu fais là ?

Greed : Gentil, le chien de garde, gentil !

Envy : Espèce de...

Moi : Mais Greed étala par terre le tablier de la vieille avec le symbole alchimique, et le gardien fut immobilisé.

Envy : Pourquoi pas lui ? C'est un homoncule aussi ! C'est quoi ce trou de scénario !

Moi /ferme/ Dans le conte, c'en est pas un !

Envy : C'est quoi, alors ?

Moi : Un pilier de bar ; faut suivre /poursuit/ Greed remplit ses poches de pièces de bronze, en prenant son temps.

Greed /à Envy/ Nananananèreuh !

Moi : Après avoir bien nargué Envy, il reprit le tablier et passa prestement dans la pièce suivante en claquant la porte avant qu'il aie le temps de se relever.

Greed : Aaaaaah, je devrais faire ça plus souvent !

Moi : La salle était emplie de pièces d'argent du sol au plafond, et Greed se mit à baver en ouvrant, de surprise, des yeux grands comme des roues de moulin.

Lust : Qui es-tu, intrus ?

Greed /pose le tablier par terre/ Je suis venu prendre les pièces que tu gardes, bwahaha !

Lust /immobilisée/ Grrr...

Greed : Tu es mignonne, toi ! Je reprends le tablier, et on s'amuse un peu ?

Lust : Va mourir.

Greed : Ah, quel dommage ! Tant pis, je me rattraperai avec tes pièces d'argent.

Moi : Il vida ses poches, car le bronze ne lui semblait plus si intéressant d'un seul coup, et il remplit de pièces d'argent ses poches et ses bottes. Puis il récupéra le tablier, et entra dans la troisième salle.

Gluttony : MANGER ! MANGER INTRUS !

Greed : Oops... /pose vite le tablier/

Moi : La salle était remplie d'or, et Greed vida ses poches et ses bottes, et avec des yeux ébahis grands comme des cratères de volcan, il commença à charger d'or ses poches, ses bottes, et la doublure de ses vêtements qu'il avait déchirée. Puis, tellement chargé qu'il pouvait à peine bouger, il retourna à la corde.

Greed : Ca y est, j'ai fini !

Dante /de loin/ Tu as mon briquet ?

Greed : Ah non, complètement oublié.

Dante /coléreuse/ Ben alors retournes-y, cré... je veux dire, s'il vous plait, jeune homme, pensez à moi !

Moi : Greed retraversa les salles, ramassa le briquet là où la vieille avait dit, et tira à nouveau la corde.

Dante : C'est bon, cette fois ?

Greed : Oui, oui !

Dante /le remonte/ Donne-moi mon briquet, maintenant.

Greed /bas/ En fait, ça ne me ressemble pas du tout de donner quelque chose, même si ça ne m'appartient pas. /haut/ Et pourquoi tu le veux ?

Dante : Parce que c'est un souvenir /snif snif/

Greed : Je veux dire : en vrai ?

Dante : Ca te regarde ?

Greed : Si tu ne me le dis pas, je te coupe la tête, vieille sorcière !

Dante : Va crever !

Greed : Toi-même /lui coupe la tête/

Moi : Tiens, Greed, ceci me rappelle une conversation que nous avons eue autrefois...

Greed : Ah bon ? Moi pas. Ca devait pas être intéressant.

Moi : Mais si, sur les héros de contes qui sont toujours censés être les gentils, quels que soient leurs actes vils, violents, et déloyaux !

Greed : Vraiment, c'est juste dans ton imagination. Bon, on y va ? J'ai hâte de dépenser cet argent dans des endroits bien choisis !

Moi : OK, OK. Une fois arrivé à la ville la plus proche, Greed se mit à mener joyeuse vie. Il s'acheta de beaux vêtements, et passa ses jours et ses nuits à boire, jouer, donner des fêtes, et s'amuser de toutes les façons possibles et imaginables.

Greed : Bwahahahahaha ! Voilà une vie faite pour moi !

Moi : Mais même une réserve d'or comme celle qu'il avait apportée s'épuise, et il se retrouva bientôt aussi pauvre qu'avant de rencontrer Dante.

Greed : Tu ne peux pas oublier cette partie ? Tu es trop sérieuse. Trop scientifique. L'arithmétique n'est pas si importante dans les contes, tu sais ?

Moi : Il se retrouva à grelotter dans une masure décrépite.

Greed : Je suis un héros de conte, mais pas Cendrillon ! Allez, coupe ces passages !

Moi : Un jour, il aperçut un bout de chandelle oublié et voulut se réchauffer un peu. Il sortit le briquet de la vieille, et à sa grande stupeur, l'avant allumé, il se retrouva nez à nez avec le petit chien... euh, le premier gardien.

Envy : Mais c'est pas possible ! Déjà que la vieille, comme maître, c'était pas facile à vivre, mais alors lui !

Greed : Maître ? Ca veut dire que je peux te donner des ordres et tout ?

Envy : Oops...

Greed : Ooooh ! Va me chercher immédiatement de ces pièces de bronze que tu gardes chez toi !

Envy : Grrrr...

Greed : Oh le vilain chien-chien qui gronde !

Envy /à l'auteur/ Je peux le tuer ?

Moi : He non...

Envy : Je vais sombrer dans la dépression ! Pourquoi je peux pas jouer le méchant et le torturer, cette fois-ci ?

Moi : Les alea des probabilités...

Greed : Tiens, tu vas aussi aller m'acheter des vêtements neufs ! Et tu cireras mes bottes !

Envy : Je vais mourir...

Moi : Pour sauvegarder la dignité d'Envy (enfin, ce qu'il en reste), nous laisserons retomber le cruel rideau de la censure sur les activités de Greed les prochains jours avec les gardiens des trésors.

Lust : Si tu dis ça, ils vont s'imaginer encore pire !

Moi /rêveuse/ Tu crois que mes lecteurs ont plus d'imagination que Greed ?

Lust : ... Je préfère ne rien savoir ni de l'un ni de l'autre... Mais je me demande si je n'aurais pas préféré jouer sous forme de chien...

Moi : Tu crois que ça t'aurait protégée ?

Lust : Hum... /cherche comment dire les choses avec tact et distinction/échoue misérablement/ Greed n'est pas zoophile, que je sache.

Moi : Ah bon ?

Lust /atterrée/

Moi : Enfin bref. Greed reprit sa joyeuse vie, et maintenant qu'il avait autant d'argent qu'il voulait, il mena plus joyeuse vie que jamais. Ses amis revinrent en foule, et c'est à se demander comment il ne vida pas les trois grottes sous l'arbre. Soit l'argent y réapparaissait au fur et à mesure, soit il n'en eut pas le temps matériel... enfin bref, Greed semblait avoir tout ce qu'il voulait. Mais bien sûr, le connaissant, il n'allait pas tarder à désirer autre chose...

Greed : L'immortalité ?

Moi : Euh, non. En l'occurence, une jolie fille.

Greed : C'est pas mal non plus.

Moi : Lors d'une soirée, il engagea le conversation avec ses potes de beuverie.

Greed : Il parait que le roi à une très jolie fille.

Dorchet /bourré/ Oui... Il parait...

Greed : Pourquoi ne la voit-on jamais ?

Dorchet : Parce que... j'ai oublié...

Roa /un peu moins bourré/ Parce qu'on a une jour prédit au roi que sa fille épouserait un pilier de bar... ou un voleur, je ne sais plus... alors depuis, il ne laisse plus que des nobles irréprochables la fréquenter.

Greed : Quel gâchis !

Moi : Greed se trouva tellement intrigué par la fille du roi qu'aucune autre fille... aucune autre personne... aucune autre chose même ne l'intéressait (enfin, plus que modérément). Mais au bout de quelques jours (on ne lui demande pas d'être rapide), il eut l'idée d'appeler le petit chien...

Envy : Oh non ! Quoi encore ?

Greed : Je veux que tu aille au palais royal, que tu enlèves la princesse, et que tu reviennes me l'apporter.

Envy : D'accord, d'accord...

Greed /flairant l'entourloupe/ Vivante et en bonne santé, hein ?

Envy /bas/ Zut...

Moi : Envy revint avec la princesse endormie, et Greed la trouva fort à son goût. Au début, il s'était proposé de juste regarder, mais il ne put s'empêcher de, hum, l'embrasser.

Martel /bas/ Tout le monde y croit (surtout moi).

Moi : Et comme Greed appréciait décidément beaucoup cette princesse qui était digne de sa réputation, le scénario se renouvela souvent. Un jour, la princesse décidé d'en parler à sa mère.

Martel : Il y a un rêve que je fais souvent...

Liza : Quoi donc ?

Martel : Il y a quelqu'un qui vient me chercher et qui m'emmène en ville, chez un riche et beau gentilhomme, et là... /rougit/

Liza : Je vois.

Martel : C'est un putain de chouette rêve !

Moi /ton horriblement paternaliste/ Tu sais, ce n'est pas la peine de dire des gros mots juste pour clamer ton identité...

Martel : Tu vois une autre façon de dire qui rend compte de l'intérêt de la chose tout en gardant ta fic lisible par les moins de 16 ans ?

Moi : Hum, supposons que je n'ai rien dit.

Liza /bas/ A priori, ce rêve est l'effet des hormones et de l'adolescence, mais peut-être devrais-je essayer de la veiller un jour, car dans le cas où ça ne serait pas qu'un rêve... hum... comment dire ?

Moi : Aussi, la nuit, elle surveilla Martel, et quand Lust vint la chercher (c'était son tour), elle les suivit discrètement. Elle aurait pu noter l'adresse, mais en ces époques reculées et primitives, les gens n'avaient pas inventé les numéros sur les portes.

Liza /fait une croix sur la porte/ Demain, il sera temps d'avoir une petite discussion avec ce monsieur.

Moi : Quand Greed appela Lust pour qu'elle ramène chez elle la princesse toujours endormie, ou en tout cas qui faisait bien semblant, elle lui fit remarquer :

Lust : Tiens, j'ai été suivie, tout à l'heure. Et la personne a mis une marque sur la porte.

Greed : Zut...

Lust : Ce n'est rien ; il suffit de dessiner une marque identique sur toutes les portes de la rue, comme ça ils ne nous retrouveront pas.

Moi : Mais pourquoi tu fais ça ? Je croyais que tu détestais Greed ?

Lust : On a la fierté du travail bien fait ou on ne l'a pas...

Moi : Quand, le lendemain, la reine revint avec son flingue, suivie de son époux le roi armé de gants magiques qui font du feu, elle ne put obtenir la confrontation attendue.

Roy : Mais il y a des croix sur toutes les portes de la rue !

Liza : Je vois qu'on m'a repérée...

Moi : Mais la reine n'était pas stupide. Pour la nuit suivante, elle attacha à la chemise de nuit de sa fille un petit sac de farine, percé d'un trou minuscule. Quand Envy vont chercher la princesse...

Envy : Encore moi ! C'est pas le tour de Gluttony ?

Moi : Greed a supprimé son tour, il n'avait pas envie qu'il s'approche de trop près de la princesse. Il aurait pu en manger un bout.

Envy : Et moi il veut bien ! Il sous-estime complètement mon sadisme naturel ! Personne ne m'apprécie à ma juste valeur !

Moi /ton flatteur/ Mais non, c'est juste qu'il te sait assez intelligent pour te rappeler que tu es sous ses ordres.

Envy : Ce genre d'intelligence-là, je m'en passerais bien !

Moi : Bon c'est pas tout, on reprend, on reprend ! Quand Envy vint chercher la princesse, personne ne le suivit (et de toute façon, il se serait probablement fait un plaisir de ne pas le mentionner).

Envy : He oui... l'amour du travail bien fait ne fait pas partie de mes perversions !

Moi : Aussi, le lendemain, quand le roi et la reine suivirent la traînée de farine, ils n'eurent aucun mal à retrouver l'appartement de Greed.

Roy /voix manquant de conviction/ Ainsi c'est là qu'habite le vil su... suborneur qui...

Liza : Qu'est-ce qui t'arrive ?

Roy : Je savais pas quoi dire en la circonstance, alors Hughes m'a écrit une tirade, mais il écrit mal.

Liza : On s'en fiche, de la tirade ! Le fait est que ce type prendra ses responsabilités, ou bien... /air extrêmement menaçant/

Moi : Ils entrèrent dans la pièce en coup de vent...

Roy et Liza /en choeur/ Quelle est votre relation avec notre fille ?

Greed /mal réveillé, surtout après la nuit qu'il a passée/ Votre fille ? C'est laquelle ?

Roy /énervé/ Celle que vous avez enlevée cette nuit, et les nuits précédentes !

Greed /émergeant/ Oh, vous êtes le roi et la reine ! Ah oui, vous avez une fille remarquable...

Liza : Pourquoi vous comportez-vous comme ça ? Voulez-vous notre trône ?

Greed : Ouaip, ça me ferait plaisir...

Liza /pistolet sur la tempe/

Roy /main gantée en avant/

Liza : Vous allez nous suivre bien calmement jusqu'à la prison.

Greed /se débat/ He non ! C'est pas la peine de se facher ! Bien sûr, je veux le trône, mais je veux aussi votre fille, et puis pendant que j'y suis je prendrais bien un café chaud. Et...

Moi : Mais ils ne l'écoutèrent pas, et l'emmenèrent. Et c'est ainsi qu'à cause d'une incompréhension massive et des compétences relativement restreintes de Greed en diplomatie (je ne me résous pas à mettre Roy et Liza en méchants), il fut jeté au cachot en attendant son jugement...

Liza : Une incompréhension totale ? Tu ne veux pas nous mettre en méchants ? Parce que tu crois que ce n'est pas le rôle de parents normaux, d'être choqué que sa fille se soit fait enlever à répétition par un pervers ?

Moi : C'est pas faux. Surtout quand c'est Greed.

Greed : He, c'est quoi ces médisances ?

Moi : Mais dans le conte, c'est le héros le gentil, donc les parents sont des méchants, c'est tout à fait logique !

Liza /soupir/

Moi : Greed aurait bien appelé les chiens pour casser la porte du cachot, mais il était tellement dans le pâté au réveil qu'il avait laissé son briquet sur la table de nuit.

Greed : Mais au fond, je suis un idiot !

Moi : Bravo pour ce bref instant de lucidité ! Mais heureusement pour lui, la fille du roi vint à passer près du soupirail du cachot.

Greed : Salut mignonne !

Martel : Vous n'êtes donc pas un rêve...

Greed : Evidemment non /inexplicablement fier/ Je suis extrêmement réel ! J'ai un service à te demander, mignonne...

Martel : Martel !

Greed : Hein ?

Martel : C'est mon nom. ca vous aurait fait mal de me réveiller pour me le demander, une fois de temps en temps ?

Greed /embarrassé/ Tu aurais pu crier... Je n'aime pas les filles qui paniquent...

Martel /soupir/ Pourquoi faut-il qu'il soit aussi sexy ?

Greed : Et pour ce service ?

Martel /soupire encore/ C'est quoi ?

Greed : Aller me chercher mon briquet, que j'ai oublié sur la table de nuit !

Martel : Qu'aurai-je en échange ?

Greed : Euh...

Martel : J'ai une proposition.

Greed : Quoi donc ?

Martel : Si vous survivez à cette histoire, vous devrez m'épouser !

Greed : Ca veut dire que je pourrai faire ce que je veux avec toi ? Ca me semble un bon plan !

Martel : Ca veut dire aussi que vous ne devrez rien faire avec quelqu'un d'autre.

Greed : Oops... /hésite profondément/

Martel /lache du lest/ Ou alors très discrètement, et pas plusieurs fois la même !

Greed /hésite encore/ Et si je dis non ?

Martel : Je vais chez toi, et je jette ce putain de briquet aux ordures !

Greed /bas/ C'est normal, le chantage, chez les princesses de contes de fées ?

Moi /bas/ C'est normal, les enlèvements et détournements de mineurs, chez les héros de contes de fées ?

Greed /bas/ Pas faux. /réflexion/ On va peut-être bien ensemble, au fond.

Moi /bas/ C'est ce que je pense aussi.

Greed /haut, à Martel/ C'est bon, je marche !

Martel : Yeah /grand sourire victorieux d'adolescente/

Moi : Martel alla chercher le briquet, et le ramena à Greed. Mais ce dernier n'appela pas les chiens tout de suite. /à Greed/ Pourquoi ?

Greed : Quitte à être grillé, autant faire ça devant plus de monde, ça en jetterait dix mille fois plus !

Moi /blasée/ Et le jour où Greed allait être jugé, il alluma son briquet, une fois, deux fois, trois fois, et les trois chiens apparurent.

Envy : Encore...

Lust : C'est pour quoi, cette fois ?

Gluttony : MANGER !

Greed : Je voudrais que vous fassiez comprendre à ces deux personnes-là (qui sont, accessoirement, le roi et la reine), qu'il ne faut pas me chercher des ennuis.

Lust, Envy, Gluttony : Compris !

Greed : Je précise, au cas où, que pour comprendre quelque chose il faut être encore vivant !

Lust, Envy, Gluttony : Au oui, c'est vrai...

Moi : Et Lust les menaça de ses griffes et Envy se moqua d'eux en Gluttony mangea les tables de l'audience, et le roi et la reine comprirent qu'ils étaient légèrement mal barrés.

Roy : Oops...

Liza : Que voulez-vous ?

Greed : TOUT ! Hum, pardon, je me suis emporté. Là maintenant tout de suite, je voudrais épouser votre fille.

Liza /bas/ Ca aurait pu être pire. /haut/ C'est d'accord, à condition qu'elle accepte !

Greed /prend la pose/ He he, ça ne devrait pas poser de problème, alors...

Moi : En effet, quelques jours plus tard, le pilier de bar épousa la belle princesse. Greed se trouva très satisfait de son sort, d'autant plus qu'il hérita du royaume à la mort du roi et de la reine. Et la princesse ne se plaignit pas de son sort non plus.

Martel : He he he...

Moi : En bref, ils vécurent heureux comme de bons héros de contes, et eurent beaucoup d'enfants !

FIN