Réponse aux reviews:
Matteic: Review-fleuve, réponse-fleuve.Je n'avais pas vraiment d'idées pour le titre. J'hésitais entre celui-là et le Réveil du Phénix mais je trouvais le dernier trop banal. Je suis par contre ouverte à toutes les suggestions, si quelqu'un m'en trouve un meilleur, qu'il me le dise. Le titre t'as quand même fait marrer, vois le bon côté des choses...
Ma soeur travaillait à l'hôpital Ste Anne et j'aime bien ce prénom. Non, ce n'est pas une erreur de jeunesse et arrête de déranger les autres, c'est pas très poli ! ( Je rigole car ça me fait plaisir de faire rire les autres) .225 est un chiffre symbolique: 5 année de coma, etc...Merci pour tes compliments, ça me fait très plaisir.
Pour le capuccino, j'ai failli m'étrangler avec, tellement je riais et puis t'inquiètes pas, je ne regardais pas dans ton dos, j'attendais de le lire sur mon ordi . Pour la sonnette d'alarme, on a qu'à dire que le docteur a un dispositif de sécurité sur lui en cas d'agression et qu'il peut l'enclencher quand il le veut. Pour la scène du cauchemar ( Jean se souvient de tout), j'étais inspirée ce jour-là.
Pour le commentaire Jean/Logan, j'y peux rien, j'avais cette impression dans le film.Non, on ne voit plus le médecin. Merci pour cette review fleuve, je ne m'en lasserai jamais.
Eterna de Solary: merci pour tes encouragements, j'espère que la suite va te plaire.
Chapitre 2 : Jean rentre à l'Institut après 5 ans de comamais ne s'attendait pas à ce qui va suivre.
L'après-midi avançait à grands pas, Jean trépignait d'impatience à l'idée de revoir les X-Men. Jack le ressentait assez bien en l'emmenant à l'aéroport. Il ne disait rien, il était très content qu'elle puisse rentrer chez elle. Il l'accompagna jusqu'au hall d'entrée. Il s'était beaucoup attaché à elle. Elle se retourna vers lui et lui dit :
"Mon avion va bientôt décoller, ce n'est pas la peine de rester. Je vais pouvoir me débrouiller toute seule à partir de maintenant. "
Elle avait emprunté des affaires aux infirmières. Elle portait un pantalon noir avec un chemisier blanc. A son départ, les infirmières lui avaient souhaité bonne chance. Elle en aurait bien besoin.
"Tu n'es pas un peu nerveuse à l'idée de les revoir ?" Demanda-t-il.
"Oui, ça se voit tant que ça ? En cinq ans, ils ont du tellement changé, surtout Scott." répondit Jean.
"Qui est Scott ?"
"C'est mon, enfin c'était mon fiancé…. "
Elle se tut brusquement. Un silence glacé s'installa. Jack n'avait évidemment pas pensé à cette éventualité, maintenant, il fallait se faire une raison. Tout doucement, il lui annonça que son avion allait bientôt décoller.
"Ah oui, c'est vrai ! Bon, j'y vais. Merci encore pour ton aide je sais pas comment j'aurais fait. Je te rembourserai dès que je le pourrai, je te le promets."
"Ne t'inquiète pas pour ça, prends ton temps, je ne suis pas à la pièce. Sois heureuse et profite des moments que tu vas passer avec tes amis. Tu as cinq longues années à rattraper. J'espère que tu ne seras pas trop déçu et qu'ils t'accepteront."
"Je n'y ai pas pensé, si je me pose trop de questions maintenant, je sens que je deviendrai folle." expliqua Jean.
"Tu verras sur place. Vas-y sinon tu vas louper ton avion. "
En effet, une voix invitait les passagers qui prenaient l'avion à destination de New York d'embarquer dans l'appareil car il allait bientôt décoller.
"J'espère que l'on se reverra !" S'exclama Jean.
"Oui, moi aussi. Si tu as le moindre problème et que personne à New York ne peut ou ne veut t'aider, je serai là, ma clinique te seras toujours ouverte." Lui dit Jack.
"Encore merci infiniment. "
Il la prit brièvement dans ses bras puis repartit se fondre dans la foule. Jean savait qu'elle ne le reverrait jamais. La mutante monta dans l'avion tristement. Ca lui faisait de la peine de quitter ce lieu où elle avait passé un si grand nombre d'années mais elle était heureuse de revenir à l'Institut, sa véritable maison. Elle se demanda si le groupe avait changé.
"Peut-être qu'il y a des nouveaux dans l'équipe ?" Se dit-elle.
Peut-être qu'on l'avait déjà remplacée. Ce qui l'amena à se poser une question assez terrible pour elle. Scott avait-il quelqu'un d'autre dans sa vie ? Cette idée la rongea. Arriver au bout de tant d'années d'absence et le voir dans les bras d'une autre était une idée inconcevable pour elle. En cinq, l'eau coule sous les ponts.
Elle avait maintenant des scrupules au fait de revenir sans prévenir. Elle se disait que peut-être que les X-Men l'avaient oubliée.La voir revenir va être un sacré choc pour eux. Elle chassa vite ces pensées et se concentra sur la manière dont elle allait rentrer dans l'Institut.
"Le professeur Xavier va faire une attaque en me voyant."Se dit-elle en riant.
Quelle va être la réaction de Logan ? Leur relation était si compliquée. Elle était attirée par son côté sombre, presque animal mais elle savait qu'elle aimait Scott de tout son cœur, de toute son âme. Elle était sûre de ses sentiments.
Le voyage se poursuivit sans aucun incident. La ville de New York apparut sous ses yeux. Dés son arrivée à l'aéroport, elle réussit à dénicher un taxi pour la conduire à l'Institut pour jeunes surdoués. Quand elle donna l'adresse au chauffeur, celui-ci la regarda bizarrement. Elle fouilla ses pensées pour savoir ce qu'il voulait. Elles étaient assez confuses comme s'il était furieux, mais contre quoi ?Jean n'y fit plus attention.
Sur le chemin du retour, Jean était envahie par les émotions du passé. Elle se souvenait parfaitement du chemin. Aux bords de la route, le paysage lui était familier. Elle avait l'impression de n'être que partie la veille. Pourtant, cette impression fut très vite chassée.
Le taxi la déposa devant la grille. Le chauffeur avait vraiment hâte de partir, il ne voulait pas qu'on le voit traîner dans le coin. Après l'avoir payé, elle regarda vers le manoir pendant que le taxi démarrait en trombe.
Un frisson glacé lui broya le cœur. L a grille était rouillée et un cadenas la fermait, interdisant toute intrusion. Jean ne comprenait pas. Pour savoir ce qui s'était passé, elle devait absolument entrer à l'intérieur de l'Institut. Elle était angoissée, ne sachant pas à quoi elle devait s'attendre. Etaient-ils morts ? Elle s'interdit de penser à ça.
C'était la première fois qu'elle utilisait ses pouvoirs depuis cinq ans, pour entrer en effraction. Grâce à eux, elle déverrouilla le cadenas. Jean l'avait fait si facilement que cela l'étonna. Elle commençait seulement à mesurer l'étendue de ses nouveaux pouvoirs. La grille s'ouvrit avec un grincement affreux qui aurait pu réveiller les morts.
"Arrête de penser à ça, se dit-elle. Je suis sûre qu'ils ne sont pas morts ! Je le sentirai sinon. "
Alors pourquoi tout semblait si désert, si abandonné. Prudemment, elle longea l'allée menant aux bâtiments. Un courant d'air la fit frissonner. Elle se croyait en plein cauchemar. Elle se pinça.
"Aie ! "
C'était bien réel. Elle ne s'attendait pas du tout à ça. Elle s'était imaginée une infinité de scénarios mais pas celui-ci. Jean avait l'impression de ne plus être en sécurité alors qu'elle considérait cet endroit comme un refuge, un havre de paix depuis qu'elle était petite.
Sans attendre plus longtemps, elle entra à l'intérieur. L'atmosphère y était pire qu'à l'extérieur. Aucune lumière n'y venait. Une couche de poussière recouvrait les meubles de l'entrée. Un rat, dérangé par cette visite surprise lui fila entre les pieds à la recherche d'un abri plus sûr. Jean était si tendue qu'elle ne put se retenir et cria de surprise.
Une fois remise, elle se laissa guider par la lueur qui venait de la droite. La cuisine était toujours là mais dans quel état ! La vaisselle était presque entièrement brisée, par terre, la table était renversée et il lui manquait un de ses pieds. C'était un spectacle vraiment désolant. Jean fronça les sourcils en voyant ce désordre, se demandant qui avait bien pu provoquer ce chantier. Les chambres étaient exactement dans le même état. Des vêtements traînaient par terre et tous les meubles étaient renversés.
En revenant vers le hall d'entrée, elle chercha l'ascenseur pour la mener au sous-sol, le véritable cœur de l'Institut. Elle se rappelait que l'électricité du sous-sol fonctionnait à l'énergie solaire et comme il faisait très beau dehors…
Tout était silencieux en bas. Un long couloir se dessinait devant elle. A sa droite, la salle des dangers, à gauche Cérébro. Elle alla voir si les appareils de la salle fonctionnaient. Jean en avait passé des heures à combattre dans ce simulateur. Dès qu'elle entra, elle entendit une voix annoncer :
"Dans une mission, les sentiments personnels doivent être mis de côté. Concentrez vous. "
Scott, leader des X-Men.
Jean sortit en courant de la pièce, envahie par un flot de souvenir de ses entraînements.
La pièce d'en face contenait la chose la plus importante de l'Institut : Cérébro. Jean eut un moment d'hésitation, se rappelant que la dernière fois qu'elle l'avait utilisé, elle avait eut une migraine atroce. De toutes façons, la machine ne fonctionnait pas, quelqu'un l'avait déconnecté. La jeune femme se demandait comment elle allait faire pour retrouver les autres car elle s'inquiétait pour eux. Sans Cérébro, ça va être la galère.
La dernière pièce qu'elle visita avait la forme d'un mini hangar. Le Blackbird y était encore. Jean s'approcha de lui et l'effleura du bout des doigts. Noir, humide, oubli. Des flashs de son accident l'avaient envahie. Elle recula, horrifiée. Elle sortit de l'école en courant, désespérée, ne sachant plus quoi faire.
La mutante crut voir l'espace d'une seconde, une ombre se déplacer dans la forêt. Elle se frotta les yeux, croyant à un effet d'optique. Non, elle n'avait pas rêvé. Elle était tellement bouleversée qu'elle oublia d'être prudente et courut jusqu'à cette ombre. Celle–ci disparut dans la forêt, poursuivie par la jeune femme.
Cette dernière ne s'arrêta que dans une espèce de clairière. Là, Jean put reprendre ses esprits et réalisa qu'elle avait peut-être réagi trop rapidement. Elle avait du foncer tête baissée dans un piège. Elle sonda les alentours télépathiquement. Rien. Elle se détendit un peu. Tout d'un coup, elle entendit un bruit qui la glaça. Il provenait de derrière un buisson.
SNIKT
Elle eut juste le temps de se dire qu'elle avait déjà entendu ce bruit quelque part. Une forme sombre bondit lestement vers elle. Wolverine commençait son attaque. Elle se rappela d'un coup avec qu'elle sauvagerie le mutant se battait à l'époque mais là, c'était pire que tout. L'animal en lui avait largement repris le dessus.
Horrifiée, Jean tenta de le dévier par télékinésie mais s'y pris un peu trop tard. Les griffes de Logan lui entaillèrent profondément le bras. Emportée par l'élan du mutant, Jean se cogna violemment à un arbre. Elle s'adossa contre le tronc, essayant de reprendre son souffle. Des étoiles dansaient devant ses yeux.
Jean entendit un grognement sourd qui venait de Logan. Elle comprit qu'il allait retenter une attaque, furieux de son premier échec. Cette fois ci, elle ne s'en sortirait pas vivante. Jean le savait très bien. La mutante réussit à se calmer et se barricada derrière un écran psionique. Il était temps. Logan s'était à nouveau rué vers elle mais la barrière l'avait arrêté dans son élan l'envoyant promener plus loin.
Il grogna de fureur et décida d'abandonner pour l'instant cette proie trop difficile à atteindre. Jean regarda Wolverine qui partait furtivement, sachant très bien qu'il pouvait revenir d'un instant à l'autre. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Il ne l'avait pas reconnue. Il avait tellement changé. Elle lui connaissait son coté animal mais celui-ci avait toujours était équilibré par son coté humain. Logan avait apparemment oublié ce dernier. L'animal avait repris le contrôle.
Jean voulait l'aider à se reprendre en main mais comment faire pour l'approcher sans se faire étriper. Logan n'allait sûrement pas se laisser faire. Jean ignorait complètement ce qu'elle allait faire et ça lui faisait peur. Elle sentait qu'elle avait perdu Logan pour de bon.
A l'intérieur,Jean passa toute la nuit à chercher un moyen efficace pour le capturer sans le blesser car comme on dit aux grands maux, les grands remèdes. Oui mais lesquels ?
C'est au petit matin qu'elle trouva la solution. Elle ne soigna pas son bras sachant très bien qu'il allait la repérer à l'odeur de son sang. Prudemment, elle sortit du manoir et scanna la forêt tout en restant à la lisière. Rien. Tout doucement et après quelques minutes d'hésitations, elle y entra. Jean savait que ce qu'elle allait faire était une pure folie mais elle n'avait pas vraiment le choix.
Elle marchait lentement, regardant nerveusement autour d'elle, s'attendant à voir surgir Logan à tout instant. Sans tenir compte de son cœur qui battait à cent à l'heure, elle continuait à marcher. Tout d'un coup, elle sentit, plus qu'elle ne vit, sa présence. Il semblait la suivre depuis un bon moment.
PS: la scène Jean/logan devait être beaucoup plus courte que ça mais j'ai réussi à la rallonger. Merci à Matteic de m'y avoir pousser, sinon je n''aurais jamais écrit la scène qui va suivre.
