Chapitre 4
La décision du Choixpeau Magique
Percy Weasley et sûrement d'autres préfets, dirigeaient les élèves excepté ceux de première année qui eux, allaient sur le lac accompagné d'un homme très grand. Il s'appelait Hagrid, d'après ce que des élèves parlaient et il devait au moins mesurer 7 pieds.
Amélia suivit les autres élèves jusqu'à un immense château en diligence, c'était tout à fait merveilleux. Les carrosses tirés par de grands chevaux étaient forts impressionnants. Encore une fois Amélia se demanda si elle ne rêva pas. Jamais elle aurait pensé voir un si beau et vaste château en personne. Quand elle y entra, elle resta figée en contemplant le hall d'entrer. Le sol était recouvert d'un tapis rouge vin et un grand escalier était au milieu du hall. Une dame s'avança vers elle.
- Miss Faris? demanda la sorcière.
Elle avait les cheveux noirs et son visage était sévère. Elle portait un chapeau pointu et avait une robe couleur émeraude. Amélia se dit qu'elle ne devait pas être quelqu'un qui a un grand sens de l'humour. Elle répondit alors:
- Oui, c'est moi!
- Je dois vous conduire au bureau du directeur immédiatement, car les premières années vont m'attendre.
Amélia la suivit sans broncher, car il faut dire que la gêne la réduisait à faire tout ce qu'on lui demande de faire. Elles montèrent au premier étage, Amélia remarqua que tous les cadres bougeaient, du moins les personnages ou les animaux qui s'y trouvèrent. Elle ne pu s'empêcher de dire:
- Wo! Dites moi, ces tableaux ne seraient-ils pas peints avec quelque chose d'autre que de la peinture?
Amélia fut surprise d'avoir fait sourire la sorcière devant elle.
- Ici, ils bougent à leur aise, on pourrait dire qu'ils vivent une vie.
Tout paraissait étrange encore une fois, les tableaux bougeaient, les escaliers changeaient de direction et sans oublier que l'endroit était totalement décoré d'une manière intéressante. Au premier étage, elles arrivèrent devant une statue en forme de gargouille pas très jolie à regarder et la dame prononça ces mots "Iris Dratunis". C'était un mot de passe, la statue s'anima et laissa apparaître une entrée. La dame lui dit d'aller au bout du passage pour découvrir le bureau de Dumbledore. Alors, elle s'enfonça dans l'entrée et devant elle se trouvait un escalier magique qui la transporta dans une nouvelle pièce. C'était un manège amusant mais quoique un peu étourdissant pour Amélia. Devant elle se trouvait alors une porte entrouverte, c'était sûrement là que Albus Dumbledore était. Elle s'avança tranquillement vers celle-ci. C'est alors qu'elle entendit une voix lui dire:
- Approchez Miss Faris!
Amélia entra et découvrit un vieillard à la longue barbe argenté portant des lunettes en forme de demi-lune. Il était assis à son bureau et attendait sûrement son arrivé. En s'approchant, elle regarda tout autour d'elle. Beaucoup de livres étaient dans cette pièces, des centaines de tableaux avec des personnages assez âgés décoraient la pièce, ils avaient l'air tous endormis, mais ce qui attira encore plus son attention est un drôle d'oiseau de la grosseur d'un cygne, au regard perçant et avec un beau plumage rouge et or.
- Il est joli votre perroquet!
Dit-elle, pour faire baisser son stress. Elle faisait toujours de l'humour lorsqu'elle était nerveuse. Dumbledore répondit alors:
- Tout à fait! Seulement cet oiseau enchanté n'est pas un perroquet mais bien un phénix, c'est un oiseau très fidèle à moi-même. Venez vous asseoir s'il vous plait.
Amélia le trouva fort sympathique, il avait des airs qui lui fit rappeler son grand-père Astor. Comme elle l'appréciait beaucoup, elle pouvait passer des heures et des heures à entendre les histoires qu'il lui racontait. Après s'être assise, elle discuta avec Dumbledore.
- Bienvenue à Poudlard! Tu dois te demander ce que tu fais ici, surtout de commencer à la cinquième année n'est-ce pas? Hé bien, il se trouve que tes pouvoirs se sont développés tard avec grande force, c'est pourquoi il fallait te faire découvrir encore davantage tes pouvoirs magiques. C'est ici que tu pourras commencer. Et maintenant, il est temps pour toi de faire connaître ta maison.
Dumbledore se retourna et prit sur un petit tabouret un chapeau pointu très usé. Il le plaça devant Amélia. Elle se demanda alors fortement si Percy avait bel et bien raison au sujet du chapeau.
- Voici le Choixpeau, il ne suffit de le mettre sur ta tête et il te dira quelle maison est favorable pour toi.
D'une main hésitante, l'apprentie sorcière prit le choixpeau et le posa sur sa tête. Il était trop grand pour elle, c'est pour cette raison qu'elle se sentie ridicule... À sa grande surprise, le choixpeau remua et parla:
- Hum... Sa ne va pas être facile, émit une petite voix à son oreille. Tu as de grandes qualités qui rejoignent sans aucun doute chaque maison, c'est très intéressant! Voyons, où vas-tu aller?
Amélia ne se souvenait que des garçons qui étaient à Gryffondor. Peut-être était-il préférable pour elle de vouloir aller à Gryffondor? Elle ne le savait pas.
- Hum... Serpentard t'aiderait beaucoup sur la grandeur et sur l'habileté des sorts mais je crois plutôt que ta place est à GRYFFONDOR!
Amélia ne savait pas si elle devait être contente ou pas, elle ne fit que remettre le choixpeau sur le bureau et émit un sourire au directeur.
- Très bien Miss Faris, tantôt tu auras la chance d'en savoir plus sur ta maison et sur les règles de Poudlard, tout cela au banquet.
À cet instant, la dame de tantôt réapparue.
- Qui a-t-il professeur McGonagall?
- Il est temps de faire la cérémonie de répartition et le banquet professeur Dumbledore.
McGonagall s'avança et prit le choixpeau magique. Avant de quitter son bureau, Amélia demanda une question à Dumbledore.
- Suis-je vraiment douée? Car je ne crois pas que je suis une vraie sorcière...
- Pourtant vous avez une baguette magique entre les mains, répondit le directeur en souriant.
Amélia sourit à son tour, ce directeur savait la calmer et elle allait l'apprécier beaucoup. Dans la grande salle se trouvait des centaines d'élèves qui étaient tous assis à de grandes tables. Le plafond était un ciel ouvert et on pouvait voir voler des milliers de chandelles qui éclairaient toute la salle... C'était sans aucun doute de la pure magie qui faisait tout cela.
