Auteur : Maai (Megalokage & co)
Histoire : "MUDANA" ("Inutile")
Disclaimer : Bon les persos ne m'appartiennent pas malheureusement, sinon j'aurais déjà créé le Rakuen pour eux...
Genre : euh... pour l'instant y'en a pas. Je préviens ça partira sûrement en Deathfic... TT le but étant tout de même de rendre hommage une dernière fois à une certaine personne au lieu de modifier l'histoire originale COMME JE CREVE D'ENVIE DE LE FAIRE... Temee ! TT
Cette fic sera certainement très courte.
Résumé : Bon vous avez tous compris, c'est Kimimaro qui se réveille à l'hopital amnésique. (ouaou, ça c'est du résumé...)
Reviews :
Doumo arigatou Sakoni ! Ne t'inquiète j'ai la situation bien en mains je n'oublie pas mon autre fic ! En avoir 2 en cours ça me permet de me rabattre sur l'autre quand j'ai plus d'inspi pour l'une... J'espère que la suite te plaira aussi... Temee !
Temee à toi aussi, Chimimi ! T'inquiète pas je serais là pour rendre hommage à notre Kimi ! Je ne sais pas encore comment va se finir cette histoire mais j'en ai une vague idée... mouahahaha
Cordonsbleu : C'est pas tous les jours que tu vois ça ? Vi Oro c un cruel méssant... Mais bon si son garde du corps c une démonne je vais me calmer mdrr... euh... Orochimaru est très gentil, d'ailleurs je me demande pourquoi il a sacrifié tous ses shinobis sans exception... (TT) C'est trop triste, mais bon, Orochimaru c'est mon sensei, quelque part...(ayé elle nous fait un dédoublement de personnalité...)
Redblesskid : Redblesskid toujours là ! yeaaaah... C'est pas le père Noël ? Oh noooon TT... mdr Un plan machiavélique ? Mais bien sûr ! Je reprécise que je veux juste rendre hommage à Kimimaro, je sais pas encore comment ç va se terminer par conséquent... Je médite je médite... hm.
CE CHAP A ETE REMANIE PAR SON AUTEUR QUI FAIT CE QU'IL VEUT... Donc quelques petites modifications, mais surtout des détails ... vala. bonne relecture si vous repassez par là.
Chapitre 2
On dit souvent qu'au bout du tunnel il y a une lumière blanche... Quelques fois il faut faire demi – tour pour la voir.
Kimimaro se réveilla dans le même état qu'il était en s'endormant, le corps et l'esprit drogués. Il mit quelques secondes avant de pouvoir reprendre conscience à peu près entièrement et commença à rassembler ses idées. L'inquiétude vînt la première et il ouvrit les yeux pour de bon. Qu'est – ce qu'il faisait ici ?
Il faisait assez sombre mais la lumière était éteinte. L'esprit encore à moitié embrumé, il se tourna de façon à être face à la fenêtre. Bouger lui était encore assez difficile, mais cela faisait bien longtemps que la douleur n'était plus une barrière à sa volonté.
Bien longtemps… quand ? Kimimaro fit un dernier effort et s'assit. Ce corps... Des mains blanches, très blanches... Qui ne lui rappelaient strictement rien. La panique reprit le dessus. Il arracha ses perfusions d'un unique geste et se leva d'un coup. Bien entendu, il s'écroula au sol dès qu'il eût posé un pied sur le carrelage...
Le sol était froid, très froid. Il frissonna. Ventre à terre, il se rassit lentement et attendit que sa tête arrête de lui tourner. Sortir d'ici était devenu une idée fixe, une condition unique à sa survie.
Il ne se souvenait plus de rien ; on lui avait certainement fait quelque chose. Des tests, des expériences… Il était devenu le cobaye de quelqu'un, un prisonnier de guerre peut – être ? Son corps entier menaçait de craquer au moindre mouvement brusque. Qu'est-ce qu'on lui avait fait ?
Kimimaro se leva lentement, et son regard se posa sur ses mains, tremblant encore sous l'effet de la drogue. Il fallait fuir, le plus vite possible, tant qu'il en avait encore l'occasion. Ou bien ces expériences le tueraient. Ces gens lui voulaient du mal. Il n'était pas en sécurité.
Prêtant l'oreille une minute pour être sûr que personne n'arrive dans le couloir, il ouvrit la porte de la salle de bains et alluma la lampe. Là il se retourna lentement vers le miroir.
Kimimaro écarquilla les yeux et une goutte de sueur froide coula dans son dos. Quel étrange visage que celui qui lui apparut dans la glace. Un visage qu'il n'avait jamais vu. Des traits fins marqués par la fatigue, des bandages entremêlés dans des cheveux décolorés... Des yeux verts ou bleu, il ne savait pas trop. Ses mains se crispèrent sur le rebord du lavabo. A ce point – là ça ne pouvait plus s'agir uniquement d'expériences. On ne met pas les gens dans cet état simplement en faisant des tests… si ? Qu'est – ce qu'il lui arrivait au juste ? Un lavage de cerveau ? Ou une amnésie ? Pas de panique. Il devait rêver... Faire un sale cauchemar. Il ne se reconnaissait pas. Il avait changé de nom et du coup il ne se souvenait pas de ce qu'il était avant. C'était tellement inexplicable que ça ne pouvait être que la seule solution. Donc pas de panique. Il déglutit difficilement. Qu'est - ce que ces gens lui avaient fait ? Sans oser montrer la moindre expression faciale à ce miroir, il sentit la rancune gronder au fond de lui : le seul recours du faible est de haïr son ennemi.
Cet endroit ne lui inspirait que l'insécurité. Il devait sortir d'ici... Mais son premier réflexe d'autoprotection fut de s'enfermer dans la salle de bains. Il devait réfléchir, rapidement. Tournant en rond comme une bête en cage, il essayait en vain de planifier quelque chose de logique. Et ce miroir l'empêchait de réfléchir. Kimimaro éteignit la lumière et, dans l'obscurité totale, se calma.
La seule idée qu'imprimait son esprit, même au calme, restait la fuite. Mais pour ça il allait sans doute falloir être patient…
Non, il avait assez attendu. Dès qu'il aurait ouvert la porte il s'en irait sans demander son reste.
Mais comme si on ne lui en avait pas laissé le temps, quelqu'un frappa à la porte de la salle de bains. Il sursauta. Se gardant bien de rallumer la lumière, il atteignit assez facilement le robinet de douche et fit couler l'eau pour tromper l'ennemi.
"Oi... Fit une voix masculine. Kaguya - san, vous êtes là ?"
Kimimaro fit comme s'il n'avait rien entendu. Définitivement traqué, son seul avantage demeurait dans l'obscurité. La personne continua à tambouriner et il finit par s'énerver. Sûrement un médecin. Il finirait par défoncer la porte s'il ne répondait pas. Kimimaro par réflexe alla perforer l'interrupteur d'un unique coup qui fit souffrir son squelette tout entier. Puis il alla se terrer dans le noir.
Finalement la porte s'ouvrit d'elle même. Un rayon de lumière apparut dans la pièce, sans toutefois révéler sa présence. L'homme parut surpris par l'obscurité et eut l'air de se méfier. Cependant il entra et chercha l'interrupteur, détruit. Quand il s'en apperçut il eût un mouvement de recul. Il serait probablement sorti chercher du renfort si Kimimaro lui en avait laissé le temps.
L'infirmier put à peine distinguer comme un souffle de vent lui fondre dessus, et il s'écroula. De son côté, son agresseur vit un bandeau frontal briller. Le nom de "Konoha" lui revint en tête, sans qu'il puisse toutefois savoir à quoi ça correspondait. Il était dans un état d'énervement tel qu'il sentit qu'il serait capable de le tuer s'il mettait sa vie en danger. Cet homme paierait pour les autres.
Une suite de réflexes en une seconde à peine, et l'homme se vidait de son sang. La vue de ce liquide sombre ne le choqua pas. Mais la pensée qu'il puisse y être habitué l'énerva encore plus : qui était - il ? Un shinoni bien évidemment... Après avoir jeté un dernier regard méprisant à l'homme qui gisait à ses pieds, Kimimaro ne perdit pas plus de temps et se dirigea vers la fenêtre. D'autres ne devraient pas tarder à arriver.
Il ouvrit la fenêtre et respira l'air de dehors. Quatrième étage. Et vu la température on n'était pas en hiver... Il devait être tard. Combien de temps était - il resté enfermé ici ? Trop longtemps, pensa - t - il alors qu'il prenait appui sur le rebord, prêt à passer de l'autre côté.
Et ce nom... Kaguya... Il lui disait vaguement quelque chose. Kimimaro marqua une pause, perplexe. Kaguya... Il devait faire un effort, mais dans l'immédiat ce n'était pas sa priorité.
Sauter de là aurait été faisable en temps normal, mais vu sa condition actuelle, ce serait du suicide. En temps normal ? Kimimaro secoua la tête et se débarrassa des bandages emmêlés dans ses cheveux. Il lui semblait déjà entendre déjà des pas dans le couloir. La peur passa rapidement dans son esprit, sans toutefois s'arrêter.
Sa volonté surpasserait tout le reste.
Ignorant une fois de plus sa condition physique, il se pencha silencieusement du rebord de la fenêtre, et sans faire plus de bruit que le vent, sauta.
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Voilà, un chapitre bien remanié, (enfin quand je dis bien, ça veut dire pas baclé ) je ferai en sorte que les suivants ne soient pas plus courts que ça...
Temeee pour la suite. (oui, il y a une suite...)