Depuis de nombreuses générations, le kilt est, pour la population féminine, un vêtement sujet à attraction.
Vous, petites lectrices vicieuses, osez prétendre que jamais les mystères des dessous écossais ne vous ont troublées. Que jamais, ô grand jamais, vous n'avez eu envie de soulever délicatement mais sûrement un pan du joli habit.
Avant que vous n'entamiez cette fic, il est de notre devoir de vous rappeler que nous nions toute responsabilité si, au cours de cette fic, vous êtes dans l'obligation de racheter un nouveau clavier, cela étant dû au noyage précoce de ce dernier.
Et lorsque vous vous apercevrez que votre taux de bave est trop conséquent et risque grandement de nuire à votre matériel informatique, nous vous conseillons de suivre le lien qui se trouve dans notre profil.
À noter : Nous ne payons pas les frais de thérapie qu'elle peut entraîner.
Sur ce, place à la fanfiction.
Prologue
Il s'agissait de la nouvelle lubie de Sirius.
Le port du kilt.
Quelques semaines plus tôt, en fouillant dans les archives de la bibliothèque, il avait trouvé un vieux livre poussiéreux.
Oh, n'allez pas croire que Sirius s'était mis à l'étude. Sérieusement, ce n'est pas son genre.
D'habitude, il n'osait même pas mettre un pied dans cet antre diabolique. Trop calme. Avec de la poussière. Et tout le monde savait que ça n'était pas bon pour le teint. Franchement.
Il avait plutôt accepté la quiétude de la tour des Gryffondor pour espionner à sa guise sa nouvelle flamme, Candy Spears.
Douce et tendre Candy. Si innocente. Si pure.
Avec sa petite jupe de cuir noire qui lui chatouillait le haut de la cuisse. Et ses bas résilles qui murmuraient le long de ses jambes délicieusement galbées. Sa magnifique chevelure blonde qui brillait de mille feux au soleil de décembre et son regard excessivement pervers qui vous donnait l'impression de fondre sur place.
Cependant, le reste des jeunes filles de l'école voyaient d'un autre œil leur condisciple.
Lily Evans, personnellement, s'entendait à dire que ses cheveux donnaient l'impression d'avoir connu un peu trop de sorts de colorations et que l'étincelle magnifique dans ses yeux que Sirius décrivait à qui voulait l'entendre était en fait due à la rencontre fortuite de ses deux cellules restantes. Elle grinchait des dents chaque fois que le crissement de ses bottes hautes perchées se faisait entendre dans les couloirs du collège ou que son rire cristallin retentissait tout près.
Cette fille était une peste de la pire espèce, une espèce de bouffeuse de mecs sur deux pattes, une garce et une bouffeuse d'enfants.
Sur cette dernière réplique, elle avait toutefois refusé de donner des détails ou des explications.
Mais faisant fi des récriminations de la future madame Potter ( ou tout du moins de la gifleuse attitrée de James ), Sirius s'acharnait à suivre d'un œil plus qu'intéressé la charmante donzelle chaque fois qu'il la croisait.
Ce qui, étant donné qu'il la poursuivait sans arrêt, arrivait très souvent.
Toutefois, Candy semblait rester de marbre face aux audacieuses tentatives de séduction ou d'approche du célèbre Don Juan. Et Sirius ne comprenait pas.
Il avait pourtant tout essayé. Les fleurs, le chocolat ( le meilleur de chez Honeydukes, fourré au caramel ), les oiseaux en origami qui gazouillaient des mots doux, les télégrammes chantés par les elfes de maison et même la sérénade sous la tour des Serdaigles en plein mois de décembre. Pour l'occasion, il avait même loué les services de joueurs de mandoline pour l'accompagner.
Peine perdue. Elle ne voyait rien.
Il était pourtant beau gosse. Un Backstreet Boys des temps modernes ( avec plus de classe ), un Dieu grec, un Antonio Banderas sans l'accent et typiquement anglais, il puait la luxure. Merlin, même MacGonnagal rougissait quand il lui faisait des yeux de chien battu !
Il était une putain de Sex Machine !
D'ailleurs, tous les membres de son fan club s'entendait pour le lui répéter inlassablement.
Heureusement, il n'était pas homme à s'enfler la tête pour cela.
Il était un vrai mec.
Avec le courage, la modestie et les couilles qui vont avec.
Et pour cela, il n'abandonnerait jamais, foi de Black.
Aussi était-il passé à la phase deux de son plan, à savoir observer Candy.
Il avait même pensé à l'appareil photo au cas où...
Mais bon, pour l'instant, nulle situation coquine en vue. La Belle, ébouissante, riait à gorge déployée avec quelques unes de ses condisciples ( dont aucune n'égalait son charme et son intelligence incommensurable ).
Un peu plus loin, à quelques tables de là, Lily Evans tordait rageusement sa plume et grognant à propos de gloussement, de dinde et de four.
Ah, Candy. Si fraiche et timide créature dont les rougissements étaient pour lui seule source de plaisir.
À ce propos, que diable foutait Corban Macdonald sous cette foutue table et que fouait-il avec sa foutue main qui se faufillait sûrement vers...
Argh ! Faillit-il défaillir.
Uhm, se dit-il ensuite.
Ainsi donc, elle aimait les écossais...
Soit, puisqu'il en était ainsi...
Trois jours plus tard, sous les judicieux conseils de son vieil oncle Frankie ( celui qui avait été renié de la famille après d'étranges rumeurs à propos d'un hyppogriffe et d'une grotte dans les montagnes ), il avait égayé sa culture personnelle d'une panoplie de petites merveilles écossaises.
Il avait écouté en boucle Brave Heart ( avec le charmant Mel Gibson ) pendant toute la nuit, lu les tomes d'une auteur moldue du nom de Diana Gabaldon et cherch.é avec frénésie dans les archives de sa famille.
Heureusement, étant honteusement célèbre, toutes les bibliothèques dignes de ce nom possédaient une série de tomes dédiés aux mécréants psychopathes avides de pouvoir et adeptes de Magie Noire.
La lecture l'avait laissé perplexe et légèrement traumatisé mais il était passé au travers. Merlin, s'il avait sû cela plus tôt... Il ne regarderait plus jamais son grand cousin Steevie de la même façon. Et tâcherait même de s'en tenir éloigner.
Au lexique, il avait finalement trouvé ce qu'il cherchait. Coincé entre les termes latex et Sadomaso quelque chose, il L'avait trouvé.
Le Kilt.
Feuilletant avec énergie le fameux tome, il avait déglutit en voyant la façon très explicite dont on relatait les us et coutumes écossaises.
Et notamment l'astérixte qui renvoyait à ce que l'on retrouvait SOUS le kilt.
À savoir rien.
Rien du tout.
Mh...
Les sacrifices qu'il ne fallait pas faire pour une femme...
Pour faire joli, il avait entrepris de relooker un peu l'habit traditionnel que portait ses lointains ancêtres.
Le brun, c'était dépassé. Et hors de question qu'il porte du vert. Un peu trop Serpentard à son goût.
Alors le rouge. Hommage à Godric et à sa maison.
Et puis noir.
Pour s'harmoniser avec ses beaux cheveux.
Pas de gros col roulé ; il avait un corps à montrer, pas question de le cacher !
Un t-shirt moulant fit l'affaire.
La 'jupette' en elle-même était relativement courte. Juste un peu plus haut que le genou.
Étrangement, ça lui faisait plutôt bien. Et il avait de jolis molets.
Planté devant son mirroir sur pieds, il ne pouvait attendre de voir les ravages qu'il ne manquerait pas de faire avec son nouveau costume. On était loin de la sobriété exemplaire des uniformes scolaires !
Candy ne pourrait pas résister et tomberait sous son charme en moins de deux.
Les intérêts furent partagés.
James avait qualifié sa tenue de pure dépravation.
Remus avait haussé un sourcil et avait marmonné quelque chose à propos de manque de pudeur.
Et Peter avait hoché la tête avec frénésie, demandant s'il pouvait lui en trouver un semblable.
Quant à la gent féminine de Poudlard…
Elle ne manqua de se retourner sur son passage.
Mais malheureusement pour Sirius, elle ne fut pas la seule.
À suivre...
Dites-nous si vous avez aimé, c'est notre première fic en collaboration !
