Titre : La reproduction des serpents
Auteur : lunny
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à Masashi Kishimoto. ( Kabuto : c'est déjà une bonne nouvelle)
Résumé : Kabuto se pose des questions sur Orochimaru, est ce qu'il pourrait être un vrai serpent ?
Genre : Humour et yaoi.
Avertissement : Ceci est un yaoi, donc les gens que ça gênent peuvent faire demi-tour vite fait. Il y aura du lime ou lemon donc âmes sensibles demi-tour !
Note : C'est ma toute première fic, c'est un gros délire, alors soyez clément ( pitié)
La reproduction des serpents ( ou quand Kabuto se pose des questions)
1er chapitre
« Je hais Kisame, je hais Kisame… »
C'était pour l'instant les seules pensés qui occupait la tête du pauvre Kabuto tournant comme un lion en cage dans sa chambre. Il était quasiment sur le point de perdre le peu de sang-froid qu'il lui restait quand ses yeux se posèrent sur sa commode. Une petite commode fait de chêne sentant le doux parfum des bois. Sur cette jolie petite commode, il y avait un livre. Le livre qui tourmentait le pauvre Kabuto qui n'avait fait que le lire. Il s'approcha doucement de la commode à pas feutrés comme de peur que le livre lui saute dessus et commence à le mordre (pas autre chose…). Il prit doucement l'ouvrage pour l'examiner. Un livre pas très gros, qui pourrait tenir dans sa poche. Il n'était pas extraordinaire, une reliure fine où était écrit le titre de l'ouvrage et l'auteur, rien de bien spécial. Sur le quatrième de couverture quelques lignes résumant le contenu, Kabuto le parcourut rapidement. Banal fut le premier mot qui lui vint à l'esprit. Ça résume dans les grandes lignes sans aller dans les détails, c'est vendeur, assez pour éveiller l'attention du lecteur pas trop pour pas lui donner trop d'espoir, un résumé quoi ! Il relut attentivement, non vraiment en lisant ça, il n'aurait jamais pu deviner ce qu'il allait découvrir. Kisame l'avait fait exprès, Kabuto le savait. En plus, pour bien se foutre de sa gueule, il avait ajouté cette phrase.
« Quelle enflure ! » murmura le tourmenté de service.
Le tourmenté tourna le livre pour regarder le premier de couverture. Un fond noir et en rouge tracé avec application les lettres formant le titre du livre de ses ennuis : Tout sur les serpents. (Je n'ai jamais lu de livre qui portait ce nom, c'est juste pour l'histoire.)
« Quel est le crétin qui a écrit ce livre ? C'est un sujet des plus inintéressant qui existe ! » Fut la pensée de Kabuto. Il soupira, il se mentait un peu. En fait beaucoup. Il avait appris beaucoup en lisant ce livre.
« Même un peu trop… » Soupira intérieurement le seul occupant de la pièce. Il se laissa tombé lourdement sur le seul lit de la pièce qui émit un grincement de protestation, mais résista courageusement à l'assaut. Il ouvrit le livre et parcourut la table des matières (que j'ai complètement inventé) :
D'où viennent les serpents P.4
Les types de serpents P.7
Leurs localisations P.10
De la naissance à l'âge adulte P.16
De quoi ils se nourrissent P.30
Leurs moyens de défenses P.36
Pour l'instant ça allait, rien de bien choquant, à par si vous considérez le fait de gober une souris entière sans mâcher comme choquant…Bon en fait il restait la dernière partie, celle qui avait choqué le pauvre lecteur allongé sur son lit. Oui, celle qui se nommait :
La reproductions des serpents P.40
Franchement il aurait pu se retenir d'écrire ça l'auteur du livre. Pas que le fait que des animaux se sautent dessus le dérangeait, limite ça l'intéressait (Kabuto n'est pas zoophile ! (n'empêche, l'idée était intéressante, (jette un coup d'œil vers Kabuto…) finalement j'ai rien dit…). Nan, c'est juste le fait que la phrase que lui avait dit Kisame se répétait inlassablement dans sa tête. Kabuto se rendit à la page 40. Sait-on jamais, peut-être que dans un petit coin était écrit : « c'est une blague » peu d'espoir mais bon…
Kabuto sauta un paragraphe sur la parade nuptiale et trouva le paragraphe le gênant et relut une des phrases :
Le serpent mâle possède deux sexes, il s'accouple donc avec deux femelles en même temps, il s'enroule autour des deux femelles pour commencer l'accouplement. (C'est ce qu'on m'a dit, et grâce à cette constatation est né une fic !)
Kabuto sentit ses joues s'empourprées à mesure qu'il lisait. Normalement, il ne s'en serait pas soucié mais bien sûr, Kisame lui avait lancé cette foutue phrase avant de partir. Kabuto ferma les yeux pour se rappeler la dernière confrontation avec le ninja et son compagnon d'arme Uchiwa. Ses pensées vagabondèrent tandis que les images défilaient.
¤ ¤ ¤ ¤ ¤ Flash-back ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤
(C'est Kabuto qui raconte)
C'est monnaie courante de les rencontrer, le destin aurait dit certains. Pas moi. Juste un hasard ou peut-être voulu par l'une des deux équipes. Pas moi qui veut les rencontrer mais mon maître peut-être. Il s'ennuie alors il s'occupe comme il peut, emmerder Itachi était un de ses passe-temps. o.k un peu dangereux le passe-temps mais au moins il arrête de faire des plans pourris pour attraper Sasuke, le frère de l'autre énergumène. J'ai du respect pour Orochimaru, c'est mon patron après tout, mais franchement le coup du « je vais kidnapper la fille aux cheveux roses, celle qui tourne autour de Sasuke, et il viendra la sauver et je tendrais un piège et je l'aurai ! » Ça le fait au début. On la kidnappe, trop facile ! Elle est aussi nulle qu'avant. On la séquestre et on attend. Trois semaines ! Trois semaines qu'on attend mon patron et moi. En supportant ses coups de gueules, ses hurlements, ses Sasuke chéri viendra me sauver et vous serez puni. Nous aussi, on veut qu'il se ramène le gosse… mais il ne s'est pas ramené…
Donc en bon serviteur, je demande à Orochimaru d'aller voir au village. Il accepte, j'y vais. Alors que je fais du mieux que je peux pour ne pas me faire repérer, je vois Sasuke. Malheureusement, il semble trop occupé pour vouloir aller sauver la fille. D'ailleurs, je crois qu'il est trop occupé pour faire autre chose. Il est en train d'embrasser quelqu'un, et pas des petits bisous…des belles grosses pelles faites dans les règles de l'art. Je ne vois pas qui c'est d'où je suis. Je vous raconte pas le choc quand Sasuke s'est décalé légèrement et que j'ai vu qui c'est. Je vous le donne dans le mille : Naruto ! Vous savez le blond qui a Kyûbi enfermé dans son ventre. Et il a l'air d'apprécier le bougre ! Ils se sont séparés un moment puis Naruto prend la main de Sasuke et part en courant, l'autre le suivant, vers chez lui. Je vous laisse deviner ce qu'ils y ont fait.
Bref, choqué mais toujours vivant je rentre pour tout raconté à mon chef. Je le retrouve assis sur son fauteuil m'attendant sûrement. Devant lui se tient un mec à la coupe au bol et la fille aux cheveux roses, tout deux bien ligotés. La fille regarde le mec à la coupe au bol avec haine, le pauvre, je pense brièvement avant de me tourner vers mon patron. Je le questionne du regard. Il m'explique en quelques phrases courtes que le mec est entré en hurlant qu'il venait sauver Sakura (Vous savez, la fille aux cheveux roses) et qu'il tuerait le malade qu'il l'avait enfermé. Mon maître l'a assommé et l'a ligoté avec la fille en attendant que je revienne. Il me demande ce que j'ai appris, je lui explique clairement ce que j'ai vu, regardant d'un coin de l'œil le palissement de la jeune fille au fur et à mesure que je raconte. Elle semble sur le point de s'effondrer quand j'annonce que la personne que Sasuke bécotait était Naruto ou peut-être est-ce au moment où je dis qu'ils étaient allés dans la maison de Naruto pour faire des trucs déconseillés aux âmes sensibles et innocentes. Orochimaru trop content de se débarrasser de la petite peste et du mec à la coupe au bol les renvoie coups de kunais hors de sa demeure.
L'euphorie du moment passée, un problème se pose. Le plan initial consistait à kidnapper la petite amie de Sasuke, les conditions changées, il nous fallait capturer Naruto. Le mec avec un démon dans le corps… On conclut qui fallait un autre plan si on ne voulait pas finir morts à cause du petit ami du mec qu'on voulait attrapé. Donc en résumé, j'ai passé les trois semaine la plus chiante de ma vie à supporter une gamine qui nous a finalement servi à rien! Et toute cette histoire, légèrement hors sujet, m'a coûté mes pauvres oreilles et a faillit me faire mourir d'une crise cardiaque Donc, ce n'est pas pour dire mais ses plans pourris pour rester poli, il peut se les garder. Bon, aussi il se fait vieux pas sa faute, enfin je le trouve très bien conservé pour un vieux… Je crois que je m'éloigne un peu du sujet non ?
Alors revenons à cette journée où l'on s'affronte tout les quatre. Des répliques froides, cyniques, lancés de chaque côtés pour commencer, des phrases avec des sous-entendus pas si sous-entendus, c'est la routine quoi. On essaye de se provoquer, se tester pour voir qui de l'autre attaquera le premier. Moi, je me tape Kisame ou Flipper le dauphin comme j'aime l'appeler(Comment ça ils connaissent pas Flipper ? Pas grave, on va dire Nemo alors…) tandis que mon patron lui affronte Uchiwa. Quand mon patron l'affronte, j'ai l'impression de voir l'adrénaline circuler dans ses veines de plus en plus fort de plus en plus vite jusqu'à que l'un des deux attaquent faisant tomber la pression. Uchiwa regarde fixement mon chef, dans sa main droite cachée sous le manteau aux motifs de nuages, je devine des shuriken prêts à l'emploi. Il ressemble à un vampire comme ça. Je me concentre mon attention sur Kisame, lui, il me fait penser à un requin. Flipper me lance des répliques froides comme d'habitude, je réponds effrontément en replaçant mes lunettes, il profite du fait que je sois occupé pour foncer vers moi avec son sabre, same-hada. Il a encore craqué le premier, je gagne toujours à ça contre lui. Pas loin de nous, indifférents, Orochimaru et Uchiwa se lancent toujours des insultes. Notre affrontement commence réellement quand Kisame abaisse sa lame, je l'évite facilement, il est beaucoup trop lent je trouve. Je sors des shuriken. J'évite de toucher les points vitaux, j'ai reçu l'ordre de ne pas les tuer, j'obéis. Les techniques commencent à sortir, surprenant l'autre le temps d'une demi seconde, assez pour lui infliger une blessure de plus. Je ne sais pas lequel domine l'autre dans ce combat, je sens juste l'allégresse du combat, juste cette joie de pouvoir verser le sang. A cotés de nous Uchiwa et Orochimaru commencent enfin leur combat, je n'ai pas vu qui a commencé quelle importance, je sais que mon maître sera heureux malgré tout. Je sens les coups de Kisame pleuvoir sur moi, pourtant je ne sens rien, mais demain je me relèverais avec des bleus sur tout le corps. Je me défend ardemment ne me laissant pas dominer, pourtant force et de le constater, il est fort. Mais je n'abandonne pas, je veux être un adversaire à sa hauteur. Soudain nous nous arrêtons, cela fait un moment que nous entendons plus les deux autres hommes.
Je me retourne pour voir si il va bien. Il n'est pas là, je le cherche autour de moi, je le vois. Il se tient tranquillement assis sur une souche d'arbre auquel il vient sûrement d'ôter la vie. Il a l'air salement amoché, je ne pense pas que je dois être plus beau à voir. Il me fait signe de regarder à l'opposé d'où il se trouve, je m'exécute, c'est lui le patron, non ? Ce que j'y vois me fait jubiler. Etendu de tout son long dans l'herbe sèche se trouve Uchiwa, il semble inconscient, il est vivant car mon chef n'aurai jamais rayé de la carte son seul objet d'amusement. Kisame, qui ne peut pas le savoir, à l'air inquiet, il se précipite vers son compagnon. Mais, il n'avait pas vu l'arbre étendu au sol et se ramasse lourdement dessus. Il se relève maudissant l'arbre et repart vers Uchiwa. Dans sa précipitation, il a fait tombé quelque chose sur le sol. Je le ramasse, un livre de poche noir dont le titre était Tout sur les serpents. Je le prend, peut-être y avait-il quelque chose d'intéressant, qui sait ? Je le range rapidement. Je me retourne vers Orochimaru et je vais le rejoindre quand derrière mon dos j'entends :
Orochimaru est un vrai serpent !
C'était la voix de Kisame.
¤ ¤ ¤ ¤ Fin du Flash back ¤ ¤ ¤ ¤
« Il l'a fait exprès, j'en suis sûr, à cause de lui, je me demande, si il est vraiment un serpent … Est ce qu'ils auraient deux… »
Kabuto sentit le rouge lui montait aux joues tandis que la question se formait dans sa tête. Il se disait que c'était impossible, aucun être humain ne pouvait en avoir deux… Mais tout compte fait, Orochimaru n'était pas très humain. Kabuto ferma les yeux. Il essaya de penser à autre chose mais c'était peine perdue. Une question hantait sa tête :
« Est-ce qu'il pourrait en avoir deux ? »
Il décida de se relever, non, il pouvait pas en avoir deux, c'est chimiquement impossible. Kabuto se frappa doucement la tête contre le mur, qu'est ce que ça pouvait lui faire qu'il en ait une, deux, trois, …quarante(Oui, je sais c'est beaucoup ! Mais ce n'est pas ma faute si Kabuto a l'esprit mal placé.) ? Ça devait lui faire quelque chose puisqu'il était encore en train de tourner dans sa chambre quand la porte s'ouvrit, un ninja lui annonça que Orochimaru l'invitait à se joindre avec lui pour le dîner. Comme d'habitude en somme. Il s'imagina poser la question à Orochimaru en train de boire tranquillement du saké, il sourit en pensant qu'il se recevrait sûrement une bonne partie du liquide sur le visage.
Il alla le rejoindre dans la salle à manger. L'homme qui occupait ses pensées se tenait tranquillement assis à l'extrémité d'une table, Kabuto s'assit à l'autre extrémité la tête basse pour cacher la rougeur de ses joues tandis que la question se répétait dans sa tête. Il observa la salle d'un regard vaste pour éviter de regarder en face, là où se trouvait l'homme de ses pensées. Cette phrase aurait pu être romantique dans un histoire marshmallows rempli de jeunes filles en princesses attendant leurs princes charmants en motos volantes les délivrant d'une heure de colle avec l'affreuse prof de S.V.T (Rien contre la S.V.T mais c'est le moins long à écrire…), celle qui donne des heures de colle à tout va.( Que voulez-vous, les mentalités évoluent. ). Sauf que l'on était pas dans une histoire marshmallows, que aucun des deux n'attendait que l'autre le libère de quoi que ce soit et surtout pas d'une horrible prof de S.V.T. De plus, aucun des deux ne ressemblait de près ou de loin à un prince. On aurait plutôt dit deux des quarante voleurs dans l'histoire des mille et une nuits. Et imaginons un instant que Kabuto puisse être un prince, franchement, il voyait très mal Orochimaru en tenue de princesse. C'est à dire des longues bottes de cuir noires lui arrivant jusqu'au genoux accompagnés de bas résilles agrémentés d'une jupe affriolante qui lui arriverait jusqu'à ras le cul tellement courte qu'il pourrait voir sa culotte sans problème. Un bustier avec décolleté donnant sur le vide, ben oui ça restait un homme quand même. Le tout était légèrement ragoûtant, pas que Orochimaru soit moche, le ninja aurait même dit le contraire, un corps mince bien sculpté, un visage maigre, des joues creuses, des lèvres rouges comme le sang qu'on aurait envie de mordre, des yeux envoûtants comme ceux des serpents soulignées de noir les rendant encore plus présent. Il avait une classe et une grâce naturelle, l'homme s'en était rendu compte à force de marcher derrière lui, d'ailleurs, la vue n'était pas désagréable, Orochimaru, d'après toujours le même ninja, avait un superbe beau cul… Enfin bref, ne nous éloignons pas trop du sujet, en clair Orochimaru n'avait rien à envier aux tops models américains ou peut-être le fric qu'ils gagnaient…
Revenons à Kabuto, qui s'imaginait Orochimaru en princesse du 21ème siècle, il l'imagina marcher en se dandinant comme les tops models hollywoodiens (Vous savez, quand ils balancent leurs fesses de droite à gauche qu'on se demande comment ça se fait qu'elles s'envolent pas trois mètres plus loin(les fesses pas les tops models)). L'image était trop hilarante que Kabuto ne pu s'empêcher d'éclater de rire(Comme je le comprends…). La voix de Orochimaru s'éleva alors pour lui demander :
Qu'est ce qui te fait rire comme ça Kabuto ?
Rien, rien, réussit à articuler le pauvre qui avait du mal à contenir son fou rire.
Effectivement, le fait d'expliquer à son patron qu'il était mort de rire car il se l'imaginait en princesse ne lui paraissait pas très abordable. Orochimaru haussa un sourcil puis questionna encore le ninja sous ses ordres :
Tu es sûr que ça va ? Tu n'as pas touché à ton plat.
Fait inquiétant pour Orochimaru car Kabuto mangeait pour quatre d'habitude. Ce dernier ne s'était pas rendu compte que l'on l'avait servi répara cet oubli en prenant rapidement ses baguettes et commença à manger très rapidement comme pour combler ce retard. Orochimaru se sentit rassuré, il n'aurait pas voulu que son ninja préféré tombe malade, ben oui, avec qui il mangerait alors ? Il commença à manger lui aussi mais plus lentement, il observait du coin de l'œil Kabuto, il était étrange depuis un certain temps, il décida de l'interroger sans détour. Il réfléchit un court moment puis dit :
Kabuto, tu es sûr que tu vas bien ?
Ce dernier leva rapidement la tête, quand leurs regards se croisèrent le concerné rougit avant de baisser la tête sur son plat tout aussi rapidement qu'il l'avait levé.
Kabuto n'en menait pas large, Orochimaru avait fini par remarquer qu'il était différent depuis quelques jours, il sentait son regard sur lui, de toute évidence il voulait une réponse. Le ninja n'allait tout de même pas lui dire que l'une des questions existentielles qu'il se posait était de savoir ou non si il en avait deux ! Alors, il répondit levant les yeux vers le plafond craquelé en l'observant comme si c'était une œuvre d'art :
Oui, je ne vois pas pourquoi je n'irais pas bien. Nous avons gagné la dernière rencontre contre Uchi…
Kabuto, regarde-moi, demanda le supérieur de ce dernier en le coupant dans sa phrase.
Le ton n'était pas brusque, presque doux, mais Kabuto sentait que c'était un ordre plus qu'autre chose. Mais il avait la ferme intention de ne pas le regarder, sinon la question qui dansait dans sa tête pourrait franchir ses lèvres.
…wa et Kisame avec brio, continua-il comme si il n'avait pas été interrompu, mais tournant la tête vers le mur en face ce lui sans sembler voir Orochimaru. D'ailleurs, vous avez très bien comba…
Kabuto, regarde-moi, recoupa une énième fois son maître.
Le ton plus froid presque exaspéré et là c'était vraiment un ordre malgré ça Kabuto continua sans bouger la tête :
…ttu, Kisame a été très surp…
Kabuto, regarde moi, coupa Orochimaru une fois encore.
Toujours cette même phrase, mais cette fois le ton était lourd de menace si il ne s'exécutait pas. Il continua malgré tout :
…ris, d'ailleurs il a faillit se fai…
Cette fois Orochimaru en avait eu marre, il avait allongé son cou subitement, sa tête se retrouvant ainsi à quelques centimètres l'une de l'autre. La seule chose que pouvait voir Kabuto maintenant était le visage d'Orochimaru. Il sentait son souffle chaud près de son visage. Les yeux de Kabuto regardait fixement ceux de Orochimaru, ils étaient si hypnotisant. Kabuto aurait du prévoir ça, Orochimaru avait le pouvoir d'allonger son cou comme il le voulait grâce à son charka, d'ailleurs il se demandait quelles autres parties de son corps il pouvait allonger. Les joues de Kabuto s'empourprèrent à cette pensée, son esprit l'avait innocemment amené à se demander si il pouvait allonger cette partie, celle à laquelle il se demandait si il en avait deux exemplaires. Orochimaru fonça les sourcils surpris et demanda,
Sa tête toujours aussi proche, tellement qu'il sentait le souffle chaud de son maître sur lui et il commençait à ressentir cette chaleur dans son bas-ventre :
Depuis quand rougis-tu comme une fillette ?
Kabuto fut indigné, lui une fillette ! Il répliqua férocement :
Depuis que…
Orochimaru-sama ! Coupa une voix.
La voix du ninja qui l'avait dit de venir s'attabler s'était élevé soudainement coupant court à sa réplique. Kabuto hésita un moment entre la colère qui lui donnait l'envie d'aller faire paître quelques millions de kilomètres plus loin le gêneur et le soulagement qui lui donnait envie de donner une représentation de cabaret sur la pauvre table qui n'aurait sûrement pas soutenu son poids. La colère car, il n'aimait mais alors pas du tout se faire interrompre quand il se préparait à cracher une insulte sur le visage de son mentor, au sens figuré bien sûr, il ne fallait pas abîmer un si beau visage, et le soulagement du fait qu'il allait lui lancer : Depuis que je sais que vous avez deux sexes ! Un instant, il eut la brève vision de Tsunade, les escargots aussi en avaient deux et la limace est apparentés aux escargots non ? Les deux cas étaient quasi semblables non ? Non, parce que les escargots avaient les deux opposés donc, ils se reproduisaient tout seul, ça doit être chiant la vie d'escargot des fois… Ayons une pensée émue pour Tsunade. Revenons à Kabuto qui était soulagé parce que il se méfiait de la réaction de son maître, genre une vérification forcé de si oui ou non il en avait deux, pas que ça le dérangeais…
Passons les fantasmes inavoués de Kabuto pour se concentrer sur l'objet de ses fantasmes qui regardait le ninja a qui les avaient interrompus comme si il portait un tutu rose, faisait une danse des plus suggestive et criait : Vive Polly pocket, I love Action Man et Barbie est la descendante d'Einstein(Bon pour les noms propres je crois pas que ce soit la bonne ortho, désolé.), vision digne de massacre à la tronçonneuse et donnait l'envie à notre petit serpent préféré de régurgiter son déjeuner. Bref, il le regardait bizarrement. Pour s'expliquer le ninja murmura :
Il y a des intrus, ils ont pénétré dans notre territoire.
Kabuto dans son coin se dit qu'il faudrait demander aux habitants de la demeure de rayer certains mots de leurs vocabulaire car une image très suggestive venait de lui passer par la tête au mot : pénétré, il songea qu'il fallait qu'il se calme sinon il finirait par sauter sur le premier venu pour épancher un manque affectif évident. Dans son coin à lui, Orochimaru avait fait retrouvé à son cou une taille normale, il semblait énervé, son subordonné qui devenait bizarre, des intrus qui se ramenaient tous les jours, non vraiment il ne voyait pas l'intérêt de cette journée, il pensa à aller se coucher et murmura l'air passablement irrité :
Ils me cassent les couilles ces intrus !
Il vit du coin de l'œil Kabuto devenir perplexe comme si il se posait une question très importante, puis devenir tout d'à coup très rouge. Le chef des lieux se demanda si on avait kidnapper le vrai Kabuto ou si celui qu'il avait sous la main ne commençait pas à devenir pure et innocent, fait très inquiétant, mais quand même ce n'était pas la première fois qu'il disait : …me cassent les couilles ? Le Kabuto en question devait sa jolie teinte tomate à la question qui avait germé dans son esprit, oh combien fertile aujourd'hui, c'est à dire : Et ça, il en a combien ? Bien sûr, le tout agrémentés d'images déconseillés aux mineurs et esprits un brin sensibles. Orochimaru se leva de son siège(et non, il ne se leva pas de son mammouth volant à six pattes… ) et se dirigea vers la sortie, Kabuto s'apprêtait à le suivre mais son maître lui déconseilla en lançant :
Tu ferais mieux de te reposer aujourd'hui, je n'ai pas besoin d'un boulet.
Kabuto ne répliqua pas, mais n'en pensa pas moins, et il rejoignit sa chambre et claqua la porte avec colère comme un gamin qui aurait reçu une correction qu'il ne méritait pas. La porte résista très bien à l'assaut sans même faire de bruit, qui était l'abruti qui avait fait des portes silencieuses avec contours en caoutchouc pour pas faire de bruit ? Le ninja eut des envies de meurtres et finit par tomber sur son lit comme il y a une demi-heure de cela, et en sa conscience, il se trouva ridicule, il n'était plus normal après avoir lu ce livre et pour palier ce manque de connaissance, il commença à tourner les pages du livre « offert » par Kisame. Tout en le feuilletant une idée germa dan sa tête (rappel : la tête de Kabuto n'est pas un potager). Il décida que ce soir, en son âme et conscience il irait voir si Orochimaru en avait deux.
Une ombre se mouvait habillement évitant gardes et pièges, elle cherchait à n'atteindre qu'un but : Orochimaru. Rapide et silencieuse, elle passait devant des portes closes derrière lesquels des ninjas se reposaient sûrement (enfin, il pourrait faire autre choses...) Elle arriva soudain à destination. Une porte en or massif orné de quelques signes, Orochimaru aimait la supériorité, ça se voyait. L'ombre poussa lentement la porte qui ne produit aucun son : qui était le génie qui avait fait des portes silencieuses avec contours en caoutchouc pour ne pas faire de bruit ? Il fallait que l'ombre l'embrasse. L'ombre se dit :
«Il faudrait que tu contrôle tes pulsions hormonales un de ces jours. »
Il entra dans la pièce sans bruit, le spectacle qu'il vit lui coupa le souffle. Il s'était attendu à tout sauf à ça. Ça c'est à dire une chambre luxueuse. Une armoire du pure style Moyen-âge, contre le mur à sa gauche avec des armoiries, deux serpents dos à dos, si on considérait qu'un serpent puisse avoir un dos, les extrémités légèrement courbé vers l'intérieur formant un x. Il remarqua que devant l'armoire fermée on avait jeté sans aucune considération des vêtements. A l'opposé de l'armoire un table sur laquelle était déposés divers armes, certaines dont l'ombre ignorait ne serait ce l'existence, il y avait aussi quelques papiers posés en vrac comme si ils n'avaient aucune sorte d'importance, le maître des lieux était plutôt bordélique en fin de compte. Enfin, l'ombre dirigea son regard vers le lit qu'il avait entraperçut en entrant. Il retient un hoquet de surprise tandis que son cerveau captait les informations qu'il ne cessait de recevoir. Sur le lit à baldaquin, baigné par la lumière que produisait la lune pas encore pleine, un corps reposait, la peau pâle de l'homme, car c'en était un, semblait irréelle tant la lune la rendait pâle encore. Allongé de tout son long Orochimaru dormait.
Ses bras serraient avec possessivité son oreiller sur lequel reposait son visage endormi. Paisible, un mini sourire sur les lèvres, ses traits étaient plus doux, il n'avait pas ces traits haineux qui ne lui enlevait certes pas sa beauté mais le rendait un peu plus sombre qu'il ne l'était déjà. Couché sur le ventre, ses longs cheveux noirs courant dans son dos nu. L'ombre laissa son regard descendre doucement le long des cheveux de Orochimaru sentant la chaleur augmenter tandis que son regard descendait, car il se rendait bien compte que l'homme ne portait rien sur lui. Il s'arrêta sur la raie des fesses à demi couverte par la couverture de lin blanc, mais la partie découverte était de toute façon très appétissante, la peau déjà blanche l'était encore plus par les rayons lunaires traversant la fenêtre ouverte. Une brise légère faisait flotter les rideaux du lit les rendant fantomatique. Le tout semblait à l'ombre inaccessible, comme il était impossible de toucher le feu sans se brûler, comme il était impossible de garder l'eau dans ses mains sans la faire tomber, comme il était impossible de marcher dans la neige sans la souiller, comme il était impossible d'avoir la paix sans du sang versé, il était impossible à l'ombre de toucher cette magnifique vision sans la briser. Mais l'ombre était un homme, et l'homme n'aime pas l'impossible et s'entête à penser que tout est possible qu'un jour il y arrivera et retentera vainement le même geste en attendant qu'il se réalise. Ainsi, comme tout homme, l'ombre voulut tenter sa chance et comme tout homme ayant un aperçu du paradis, il en voulut plus. Alors il s'avança, silencieusement et s'agenouilla près du lit comme hypnotisé par les longs cheveux de l'homme, puis encore plus doucement ayant peur que l'illusion se brise, il approcha sa main des longs cheveux noirs de l'homme endormi juste pour les frôler, pour savoir si il était aussi doux qu'il lui semblait. Mais il fut stoppé par une main emprisonnant son poignet avec force, sortie de sa rêverie, il rencontra deux yeux qu'il connaissait bien et tout doucement tenant toujours le poignet de l'intrus, Orochimaru murmura :
Kabuto, qu'est-ce que tu fais là ?
à suivre...
L'auteur fait la danse de la victoire une bouteille de champagne à moitié vide à la main :
J'ai finis, j'ai finis, j'ai finis !
Kabuto juste à côté :
T'as rien finis, tu comprends même pas le sens de : à suivre ?
L'auteur s'arrête de danser et regarde Kabuto, le prend dans ses bras :
Mais c'est toi qui a pas comprit, j'ai finis mon premier chapitre ( essuie une larme imaginaire) et en plus y a du suspens ! Tu te rends compte ? On découvre juste à la fin que c'est toi qui est rentré dans la chambre ! ( expression digne d'un aliéné mental enfuit.).
Kabuto envoie bouler l'auteur (air du mec au bord du gouffre prêt à sauter)
Tu le vois ou le suspens ? Y a que moi qui pouvait entrer ! Et puis franchement c'est quoi ce scénar de mes deux ?
L'auteur se met à genoux et commence à hurler :
Mais justement toi, t'en a deux et lui, il en a peut-être quatre !
Kabuto (aussi rouge que la tomate bien mûre dans mon jardin) :
T'as finis ? Heureusement qui reste qu'un chapitre… En fait, y va se passer quoi ?
L'auteur (big smile) :
Secret défense ! Mais on saura si Orochimaru en a deux, si Kabuto réalisera ses fantasmes non assouvis, si Kabuto se vengera et comment !
Kabuto (plein d'espoir) :
C'est tout ?
L'auteur ( encore plus joyeux) :
Non, il y aura peut-être un lemon ou un lime, j'hésite, bien sûr, je ne serais en aucun cas responsable des saignements de nez, de la bave occasionné, de la température ambiante, des afflux sanguins trop fort, des ongles déchiquetés, des peau mordus, des suçons et autres.
Kabuto (très inquiet)
Saignements ? déchiquetés ? mordus ? Tu nous fait quoi là, Urgences ?
L'auteur (sourire pas très rassurant)
Mais non, mais non, dans une prochaine fic peut-être…
Kabuto sort une pancarte où il est écrit : Au secours !
Si vous voulez sauver Kabuto, engueuler l'auteur, le féliciter, lui dire que c'est un cas désespéré, que vous voulez du lemon ou du lime, qu'il ferait mieux rentrer à l'asile, que c'est pas bien de traumatiser les bishonens, ou même qu'il fait beau, que vous aimez bien le bleu, que votre chiffre fétiche est 287, que vous crevez de chaud, que vous aimez pas les haricots verts, et ben, envoyez une review !
