Bijour ! j'ai pas été très longue cette fois ! (applaudissements !)

J'ai juste un coup de gueule à passer avant de vous laissez lire tranquille. J'ai une super copine qui s'est faite agresser dans le bus ya qq jours. C'était l'heure de pointe à la gare, il y avait plein de monde ais personne n'a réagit alors qu'elle appelait à l'aide. On lui a volé que son portable, ca va encore mais on se demande vrt si les gens st ts devenus égoistes ! Je ne pense pas que j'aurai laissé une fille se faire agresser devant moi en détournant le regard style je ne vois rien ! Appeler la police serait un minimum non ! Enfin voilà c'était juste pour dire que ca m'avais dégoûté et que j'espère que les gens st pas ts comme ça !

Bon, j'arrête de m'énerve tte seule et je rep à vos reviews :

Jay : extraordinaire ? lol ! peut etre pas quand mm ! merci bcp pr ta review, elle m'a motivé à mettre la suite ! bizou

Buzame : merci encore et vala la suite, bizzz

Slydawn : mdr ! ha bon ? Oups ! bon ben jvais changer son mot de passe si ca te fait plaisir. On va dire « crépuscule » ! C mieux ?

Stellmaria : merci bcp bcp bcp ! Ben ne t'inquiète pas le coup des roses, personne ne me l'a fait non plus ! Pr harry et co comme tu dis, non c pas pr le prochain. En fait, ils vont l'apprendre à tour de rôle, certain vont mieux réagir que d'autres…

Pour ton Draco de Noël ben… jvais écrire au Père Noël, voir ce que je peux faire mais je te promet rien :) ! J'espère que le chap te plaira. Ro bizzzou

Angel 1305 : ben vi que c tt mimi ! Un peu de douceur ds ce monde de brute ! lol. Merci pr ta review, bizz

14) Doutes

Dès leur première semaine d'après les vacances, le discours des professeurs sur les ASPICS reprirent de plus belle. Tous prononçaient ce mot à la moindre occasion. Harry et Ron s'étaient même amusés à compter le nombre de fois où Mc Gonagall l'avait dit, arrivant à un total de six en une heure. Rogue bien sûr, ce faisait une joie de démoraliser les Gryffondors. Ce jour là, Hermione entra un peu en avance des cours. Un mal de tête terrible lui enserrait le crâne.

Elle envoya son sac valser au pied du canapé et s'y affala, de la même manière que Draco le faisait. Hermione attendit quelques instant les yeux fermés, se demandant si Mme Pomfresh était à l'infirmerie. Elle inspira longuement et ouvrit les yeux, dans l'intention d'aller chercher une formule dans un bouquin pour diminuer son mal de tête. Elle vit alors une lettre, qui devait être posée sur la table basse mais était tombée à terre. La Gryffondor reconnut le sceau des Malefoy cacheté sur l'enveloppe. Son mal disparut aussitôt pour faire place à une intense curiosité. Elle parlait à Blaise de temps en temps et il n'avait, tout comme elle, jamais eu l'occasion de lire les lettres de Lucius Malefoy.

Hermione jeta un œil à la porte de la salle commune.

C'est personnel, ça se fait pas… songea-t-elle, mais… je pourrais peut être mieux l'aider en lisant ce que son père raconte… Non, fausse excuse… Pourquoi il ne veut pas qu'on les lise… C'est le vrai problème… Oh non… je peux pas faire ça… D'un côté si…

Elle tendit doucement la main vers la lettre. Hermione laissa de côté ses scrupules et ouvrit le morceau de parchemin vert pâle. Elle datait d'une semaine environ.

Cher Draco,

Je suis heureux de constater que tu avances dans ta mission. Il faudrait que tu te rapproches d'élèves des autres maisons, même Gryffondor si possible. Séduire Hermione Granger était un excellent plan, elle te rapprochera de Potter et donc de l'Ordre.

Hermione arrêta soudainement la lecture. « Séduire Hermione Granger ? » Cette phrase se répéta dans sa tête. Une boule se noua dans sa gorge. Draco ne l'aimait pas alors ? Il faisait tout ça… Pour Voldemort… Pour entrer dans l'Ordre et communiquer des informations… Non c'était impossible. Elle savait qu'il n'était pas ce qu'il semblait être. Mais son terrible doute ce confirma ensuite :

Je n'y étais pas vraiment favorable mais tout se déroule au mieux. Le maître a besoin d'un agent qui lui donne des renseignements. Je ne peux t'en dire plus dans une lettre. Je te rendrais visite sous la forme que tu connais dans une ou deux semaines.

Sincèrement, Lucius Malefoy

Hermione lâcha la lettre qui tomba à terre. C'était un coup de poignard dans le cœur qu'elle venait de recevoir. Elle sentit des larmes lui venir aux yeux. La Gryffondor se dit qu'elle avait été bête de penser que Draco avait changé. Et dire qu'ils étaient ensemble depuis 5 mois ! La jeune fille, incapable de se remettre du choc, s'effondra et éclata en sanglots. Elle ne savait pas si elle était amoureuse mais une chose était sûre : ça faisait vraiment très mal. Incapable d'arrêter ses pleurs, Hermione se recroquevilla au pied du canapé. Elle ne sut pas vraiment combien de temps elle resta comme ça, seule face à sa peine.

Hermione n'entendit même pas Draco entrer dans la salle commune, ni le voir se précipiter vers elle en demandant ce qu'il s'était passé. Elle le vit enfin quand il passa un bras autour de ses épaules et le repoussa avec une force qu'elle ne se connaissait pas.

Draco se retrouva par terre tandis que la préfète se levait d'un bond en essuyant rapidement ses larmes.

"Hermione, qu'est ce qu'il y a ? s'écria Draco, l'air sincèrement déboussolé.

"Je te déteste ! Ne m'adresse plus jamais la parole ! hurla la Gryffondor.

Elle partit vers la sortie à grandes enjambées. Draco tenta de la suivre mais se prit un Expelliarmus en pleine face. Quand il se releva à nouveau et sortit de la salle commune, Hermione avait disparu. Il se lança à sa recherche dans le château, parcourant tous les étages. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait réagit ainsi avec lui, et une peur étrange s'insinua en lui.

Draco abandonna au bout d'une heure de recherches et retourna dans la salle commune. C'est alors qu'il comprit, en apercevant la lettre ouverte.

"Oh non… murmura le jeune homme en vérifiant que c'était bien celle de son père.

Il empocha le parchemin et ressortit en courant de la salle commune, direction des cachots Serpentards. De son côté Hermione était allée se réfugier en haut de la tour d'astronomie.

Elle ne pleurait plus mais son mal de tête était revenu, en plus de tout un tas de questions qu'elle se posait.

Draco trouva enfin Blaise, en compagnie d'une jolie Serdaigle de 6ème année.

"Faut que je te parle ! balbutia le jeune homme, un peu essoufflé.

Blaise lui fit les gros yeux et la fille se tourna vers Draco, l'inspectant des pieds à la tête pour finalement lâcher un petit sourire.

"Heu… commença Blaise, visiblement dérangé

"C'est pas grave… On se voit plus tard… lui dit la fille en lui faisant un clin d'œil.

Elle tourna les talons et disparu dans les couloirs.

"Mais enfin, qu'est ce qu'il se passe ? s'exclama Blaise. Tu es en train de tout ruiner !

"Désolé, murmura Draco, en regardant attentivement autour de lui. J'ai fait une grosse… mais énorme boulette !

Blaise lâcha un soupir en voyant que son ami laissait presque paraître sa panique. Il se dit que ça avait forcément un rapport avec Hermione. Draco le confirma en racontant rapidement ce qu'il s'était passé. Il lui montra la lettre que Blaise lut en silence.

"Ha oui, une énorme boulette, acquiesça le jeune homme.

"Je ne la trouve nulle part dans le château… Comment je vais rattraper ça ?

Blaise l'entraîna dans les couloirs pour discuter à l'abri des oreilles indiscrètes. Ils mirent en place une dizaine de plans pour convaincre Hermione mais Draco n'en acceptait aucun.

Il s'en voulait d'avoir laissé traîner cette maudite lettre mais il en voulait aussi un peu à Hermione. C'était personnel, elle n'avait pas à la lire. Une bonne demie heure plus tard, Blaise en arriva à une conclusion simple :

"Il faut que tu lui dises la vérité.

Draco grimaça. Ca ne lui posait pas de problème mais Hermione allait comprendre qu'il ne lui avait pas dit toute la vérité. Les deux garçons descendirent manger et restèrent près d'une heure, Draco guettant sans cesse à la table Gryffondor. Il rencontra plusieurs fois le regard étonné de Ginny et se demanda si il pouvait aller lui parler.

"Hermione lui a pas dit pour vous deux, lui chuchota Blaise, devinant les pensées de son ami. Je ne pense pas qu'elle apprécie que ce soit toi qui le fasse plutôt que sa meilleure amie.

Draco acquiesça et décida de rentrer dans la salle des préfets. Blaise le quitta à la porte en lui souhaitant bonne chance. Mais dans leur salle commune, il n'y avait aucune trace d'Hermione. Le Serpentard se dirigea sans faire de bruit vers la chambre d'Hermione et se colla à la porte. Il entendit quelques bruits étouffés et en conclut qu'elle s'était réfugiée là. Draco toqua doucement à la porte, maudissant le mot de passe qui ne lui permettait pas d'entrer.

"Dégage ! cria la voix furieuse d'Hermione.

"Non attend ! Ecoute moi s'il te plait !

"J'ai plus rien à te dire !

Draco connaissait assez bien Hermione pour savoir qu'elle ne lâcherait pas le morceau. Il mit la main sur la poignée de la porte mais ne parvint pas à la tourner. De frustration, il donna un violent coup de poing dans le bois sculpté. Il s'assit à terre, adossé au mur et attendit. Draco n'avait pas l'intention de s'en aller sans lui parler. Il faudrait bien qu'elle sorte de toute façon.

Il eut soudain une idée. Si Hermione refusait de lui parler, en revanche elle était bien obligée de l'écouter. Le Serpentard fit un effort immense pour ravaler sa fierté.

"Je ne bougerai pas d'ici tu m'entends ? dit il d'une voix forte. Et comme toi non plus, autant écouter ce que j'ai à te dire. Quand j'ai commencé à avoir des sentiments pour toi, je me suis dit que ça pouvait être dangereux. Tu fais déjà partie de l'Ordre du Phénix, je le sais… Et moi, mon père voulait me faire agent double. Que je me rebelle contre lui et rejoigne le camp de Dumbledore pour lui passer des informations. Mais ça tu le sais déjà. Je ne voulais pas te faire courir le moindre risque c'est pour ça que j'ai suggéré à mon père que sortir avec toi était un très bon moyen de mieux m'intégrer. Il n'était pas vraiment d'accord au début à cause de tes… origines mais j'ai réussi à le convaincre. De cette manière, je peux rester avec toi sans peur qu'il nous surprenne un jour. Je comptais aussi vraiment entrer dans l'Ordre et vous aider. Mais tout ce que je t'ai dit est vrai, j'ai vraiment beaucoup d'affection pour toi, je…

Draco s'interrompit. Il n'arriverait jamais à lui dire. Il resta quelques minutes l'estomac noué et entendit un déclic. Hermione venait d'apparaître sur le seuil de la porte. Elle le regardait sans laisser paraître le moindre sentiment. Elle avait l'air fatigué mais gardait cet air supérieur et froid. Draco se leva d'un bond et s'approcha tout doucement, comme si il avait peur de sa réaction.

"Comment veux tu que je saches si tu es sincère ? lui demanda-t-elle froidement.

Draco força Hermione à relever la tête pour la regarder dans les yeux. Il se perdit dans ce regard noisette si chaud mais dont il pouvait voir la souffrance dissimulée. Son cœur s'accéléra. Il n'avait jamais connu quelque chose de pareil et cela le troublait. Hermione sembla s'en rendre compte car elle détourna les yeux.

Draco inspira longuement. Ce n'était pas la chose la plus facile qu'il aie à dire. D'ailleurs, ce serait la première fois de sa vie.

"Hermione… chuchota-il d'une voix soudainement rauque.

La préfète hésita un instant et le regarda à nouveau. Il avait l'air vraiment sincère mais complètement déboussolé. Draco semblait chercher ses mots, ou dire quelque chose mais n'y parvenait pas. Elle se demanda ce qu'il allait bien pouvoir lui sortir.

Finalement, il posa ses mains sur la taille d'Hermione qui frissonna à ce contact. Il releva la tête, plongea ses yeux dans les siens. Cette fille lui faisait perdre ses moyens et ça l'énervait au plus haut point.

Hermione vit de la rougeur apparaître sur les joues de Draco. Celui-ci déglutit et passa la langue sur ses lèvres. Il avait envie de lui dire, c'était important après tout.

Finit ! oui, j'avais envie de couper là ! Hi hi hi !

J'attends vos reviews !

Bizz d'une garce