Slt ! Je vous poste ce chap juste avant de reprendre les cours (ds la joie et la bonne humeur…)

Encore une fois, merci pr vos reviews. Je vais essayer de mettre le 3ème chap de « la nouvelle aurore » qui est presque finit dans la semaine mais je promets rien. Rep aux reviews :

Stellmaria : oui c vrai, j'avoue j'ai pas été gentille sur ce coup… Mais apparemment jsuis pas la seule à faire ça hein ! Et oui tu as bien deviné, la réaction de Ginny est pour ce chap.

Merci pr ta rmq de mon coup de gueule, j'étais vrt énervé le jour là ! J'espère que le chap te plaira, ro bizou.

Malefoy hermy : c rassurant de voir que ya pas que mon ordi qui fait des siennes ! lol. Voilà la suite, bizz

Marine : merki bcp ! Une torture ? lol ! j'espère que tu compte pas porter plainte… lol bonne lecture bizou
Morganna : cmt j'ose couper là ? ben c ma fic hého ! lol. Jss dsl pr ta jrné je te promet le prochain chap rapidement pr me faire pardonner ! et vi, le « je t'M » c bien pr maintenant ! merci encore et bizou !
Zeeve lelula : hé bien la voilà la suite, qui j'espère te plaira ! bizzz
Sammy297 : pk j'arrete là ? Pke jsuis sadique quelle question ! lool ! vala la suite, bizou
Arwenajane : j'ai bien choisit le moment hein ? merki pr ta review bizzz
LaskaMalfoy : tu verra bien… lol. Oui, c bien ce que va dire Draco ! merci bcp !
Buzame : vi ! jsuis une garce et j'assume ! hi hi hi ! Hé oui, Draco va lui dire qu'il l'aime, c juste en dessous. Ro bizou !

14) aveux

Hermione vit de la rougeur apparaître sur les joues de Draco. Celui-ci déglutit et passa la langue sur ses lèvres. Il avait envie de lui dire, c'était important après tout.

"Hermione, répéta-t-il d'une voix hésitante… Je t'aime.

La préfète eut presque un sursaut de surprise tandis que Draco, tout gêné baissait la tête. Elle ne s'attendait pas à ça. Vraiment pas. Elle se sentit tout à coup très bizarre. Comme si son cœur se sentait à l'étroit… Une boule se noua dans sa gorge, bien qu'elle n'aie pas du tout envie de pleurer.

Quant à Draco, il ne pouvait plus la regarder, c'était au dessus de ces forces. Il l'avait dit. C'était fait… Cette fois, ce fut Hermione qui le força à relever la tête. Elle s'approcha et l'embrassa avec toute la tendresse dont elle était capable. Draco se sentit fondre et comprit qu'elle lui avait pardonné. Ils s'enlacèrent tendrement. Hermione sentait le cœur du jeune homme cogner aussi violement que le sien.

"Je t'aime, lui chuchota-t-elle à l'oreille.

Draco la serra davantage et eut l'impression que plus rien autour d'eux n'existait. Il était avec Hermione, et c'est tout ce qui comptait.

La préfète se détacha de lui, les faisant redescendre de leur petit nuage. Elle était étrangement rouge. Elle prit la main de Draco, y entrelaça ses doigts et l'entraîna vers le salon, prétendant qu'une discussion s'imposait.

Ils ne se rendirent pas compte qu'une chauve souris suivait le moindre de leurs mouvements, perchée sur la baie vitrée depuis une dizaine de minutes déjà.

Quand ils s'éloignèrent, elle s'envola rapidement et disparut.

Une fois leur petite discussion terminée, et Hermione plus rouge que jamais, ils firent une partie d'échec, tisanes à la main. Chacun descendit manger de son côté, et tentant d'éviter l'autre du regard une fois dans la Grande Salle.

Ils revinrent ensuite dans leurs appartements et s'endormirent sur le canapé, un gros livre de révision à la main.

Le lendemain, dans l'après midi, Hermione se souvient qu'elle devait parler de son orientation avec Mc Gonagall et se pressa pour arriver en avance à son cours. Elle avait devancé Harry, Ron et Ginny quand elle croisa Draco dans les couloirs. La Gryffondor lui adressa un clin d'œil coquin et sourit. Les quelques élèves présents dans le couloir étaient heureusement trop occupés à autre chose pour le voir.

Draco attendit un peu et se retourna, sourire aux lèvres, pour la regarder s'éloigner. Il arriva à l'angle du couloir et bouscula Ron. Si il l'avait fait exprès ou non, on ne le saura jamais. Le rouquin lui lança un regard noir.

"Qu'est ce qu'il y a Weasley ? bougonna Draco, la vue d'une robe neuve te fait perdre tes moyens ?

Ron et Ginny devinrent aussitôt rouge brique et Harry s'approcha tout doucement, pour retenir son ami au cas où. Il lui dit d'aller en cours rapidement, si ils ne voulaient pas se faire prendre en grippe par Mc Gonagall. Quand ils se rencontraient, les tensions refaisaient surface très rapidement. La haine que Draco avait accumulée pour Harry, à cause de tous ses exploits, se répandait dans son corps comme un poison. Toutes les fois ou son père les avait comparés, toutes les fois où il s'était prit des coups à cause de ça… Quelques élèves s'attardèrent volontairement près d'eux, s'attendant à une de leurs fameuses disputes.

"C'est ça, va en cours, marmonna Draco, avec un peu de chance tu réussira mieux qu'un père qui doit faire des heures sup pour nourrir sa famille…

"C'est toujours mieux qu'un tueur comme père, lâcha Harry, aussi furieux que Ron.

Draco ne s'énerva pas mais lui adressa un sourire sarcastique. Après tout, Harry n'avait pas tort. Mais ça il ne l'aurait jamais avoué. Il s'éloigna de quelques pas, pensant la querelle close. Ron, qui visiblement cherchait quelque chose à répliquer, se réveilla soudainement :

"On ne t'a pas vu avec des bimbos depuis un moment… Pourquoi tu ne vas pas rejoindre ta pétasse de copine ? cria-t-il, pour que tout le couloir entende.

Il réussi assez bien puisque tous les élèves présents dirigèrent leurs regards vers le Serpentard.

Certains entamèrent un recul pour mieux observer l'affrontement. Ces derniers temps, les bagarres se faisaient rares à Poudlard… Draco, lui, se retourna en bloc et s'avança à grands pas vers Ron, sourcils froncés et air menaçant.

"Je te demande pardon, Weasley ?

"Tu as très bien entendu Malefoy, fit le rouquin un peu surpris de cette réaction soudaine.

Il ne pouvait néanmoins pas perdre la face devant une dizaine d'élèves. C'est pourquoi, il décida d'enfoncer le clou.

"Après tout, tu collectionnes les gourgandines non ? (l'expression est dans le 4ème tome, ce n'est pas de moi ! Mais elle m'a trop fait rire…)

Harry n'eut pas le temps de voir Malefoy qui bondissait sur son ami, cherchant par tous les moyens possibles à lui faire mal. Coups de poings, de pieds, tout était bon pour se venger de l'insulte. Ron l'avait aussi adressé indirectement à Hermione mais Draco était si furieux qu'il ne s'en rendit pas compte. Le Gryffondor se défendait bien aux assauts de Draco et un cercle prudent s'était formé autour d'eux, Ginny hurlant à son frère d'arrêter. Draco fit tomber Ron d'un chassé mais celui-ci l'emporta dans sa chute et ils roulèrent sur le sol. Harry tenta de les séparer sans prendre de coups mais c'est une voix furibonde qui empêcha les deux garçons de s'entretuer.

"RON ! RON ! Arrête ça tout de suite ! Toi aussi Malefoy !

Hermione fit son apparition, aussi en colère que Ron. Un peu honteux de s'être emportés, ils se séparèrent en se jetant des regards assassins. Ils se relevèrent tandis que Hermione continuait à vociférer. Ron avait un futur œil au beurre noir qui se dessinait et la lèvre fendue.

Ses vêtements étaient complètements défaits, la chemise sortie du pantalon et la cravate sur l'épaule. Malefoy était à peu près dans le même état, avec en plus une écorchure au niveau de la joue. Sa chaîne en argent avec le pendentif, qu'il gardait d'habitude sous sa chemise, était visible et il s'empressa de la glisser contre sa peau. Harry aida Ron, un peu sonné, à tenir debout. Hermione, à bout de souffle se tut et son regard effrayant fit partir la majorité des élèves présents. Ginny remercia Hermione mais la jeune fille était très mécontente, sans que personne (sauf Draco) ne sache pourquoi. Elle tourna les talons et se rendit en cours. Son meilleur ami et son copain se taper dessus… Elle avait pourtant demandé à Draco de se calmer.

Pour prouver son mécontentement, Hermione ne dîna ni dans la Grande salle, ni dans leur salle commune. Elle demanda à Dobby de lui ramener un sandwich et mangea dans la tour des Gryffondor. Il n'y avait personne, car ils étaient tous descendus dîner. L'orage qui cinglait dehors et la pluie qui cognait contre les carreaux reflétait bien son humeur.

Hermione profita de sa solitude une dizaine de minutes, puis le passage s'ouvrit, laissant entrer Ginny. La jeune Weasley vint s'asseoir près d'Hermione.

"Ils t'ont attendus… Je suppose que tu veux montrer que tu fais la tête ?

Hermione acquiesça en soupirant et dit qu'ils étaient vraiment trop immatures. Les deux filles restèrent silencieuses. Ginny était penchée en avant, le dos voûté, le regard fixe.

"Quelque chose ne va pas ? demanda Hermione au bout d'un moment. Tu peux tout me dire tu le sais ?

Ginny paraissait gênée.

"Mais toi ? Tu me dis tout ? répliqua-t-elle. J'ai un doute, un doute affreux… Sur celui qui t'a envoyé les roses.

Hermione pâlit soudainement. Son cœur battait violement et elle tenta de garder son calme. Son amie savait, ce n'était pas possible autrement. Elle voulut dire quelque chose mais rien ne sortit de sa bouche. Ce silence était presque un aveu pour Ginny. Un grondement de tonnerre les fit sursauter. Hermione vit que sa main, qui tenait une bouteille d'eau, tremblait et s'empressa de la reposer sur une table. Ginny tourna la tête vers elle, attendant une réponse. Hermione ne détachait pas son regard de la bouteille d'eau, la trouvant soudainement passionnante.

"Dis quelque chose, songea-t-elle avec force, il faut que je lui parle…

"Hermione… regarde moi s'il te plait, demanda Ginny.

"Ecoute, fit soudainement la préfète, je sais que ça peut paraître étrange mais c'est pas du tout ça. Si tu crois que nous, enfin moi… Que je… Nan c'est… C'est pas vrai…

Elle s'interrompit en se rendant compte de l'incompréhension de ses paroles. Son teint passa du blafard au rouge. Ginny l'observait toujours sans ciller.

"Tu sors avec Malefoy, murmura-t-elle, tu sors avec Malefoy…

"Quoi ? Non…Non !

"Mais enfin, tu viens d'avouer ! Tu t'es trahie toute seule.

Ginny s'effondra dans le fauteuil, comme si la révélation l'avait assommée.

Hermione sentit les larmes lui venir aux yeux. Elle baissa les yeux, bien décidée à admirer ses chaussures.

"Depuis combien de temps tu le sais ?

"Ce matin… le pendentif… Malefoy, il avait une chaîne et un pendentif qui représentait un coucher de soleil… Le même que sur ta carte avec les roses. Je me suis dit que c'était stupide mais quand tu es venue à Noël, tu te souviens ? Je me suis rappelé le jour où tu es sortie pour acheter quelque chose. Tu n'as pas voulu que je t'accompagne… Quand tu es rentrée, tu avais le sachet de ce grand bijoutier… Et puis, il suffit de vous observer pour comprendre. Les regards échangés à table, plus aucune prise de bec depuis la rentrée… Ca fait un moment que je me posais des questions en fait…

Hermione trouva enfin le courage de regarder son amie en face. Ginny ne semblait pas vraiment en colère mais plutôt intriguée et peinée. Hermione se dit qu'elle avait bien le droit de savoir ce qu'il s'était passé. Comment en six mois, la préfète en était venue à sortir avec son pire ennemi. Elle se lança donc dans une grande explication, n'omettant aucun détail. Trente minutes plus tard, Ginny secoua la tête, l'air triste. D'une part à cause de son aveu, ensuite car Hermione ne lui avait jamais parlé ainsi de ses parents.

"Mais enfin, c'est Malefoy, comment peux tu penser qu'il a changé ?

"Ecoute Ginny, je le sais c'est tout… Il n'a jamais eu un gramme d'affection sincère dans sa vie, à part venant de sa mère… J'ai l'impression qu'il venait de découvrir ce qu'étaient les sentiments… Et ça l'a changé. J'espère que tu ne m'en veux pas…

"Non… Enfin si… soupira Ginny, après tout si tu es heureuse avec lui… Mais je penserais que tu allais m'en parler…

"Désolé, j'avais peur que tu le prennes mal et que tu me fasse la tête.

"Je sais qu'on ne tombe pas amoureuse sans raisons mais comment vas tu expliquer ça à Ron et Harry ?

Hermione haussa les épaules et lutta pour que ses larmes ne coulent pas. Ginny poussa un soupir et s'effondra à nouveau dans un fauteuil. Les deux filles ne dirent rien pendant quelques minutes. Ginny conservait son air blessé et les sourcils fronçés.

"Gin, murmura Hermione, tu es sure que tu ne m'en veux pas ? On peut en parler…

"Ecoute, il est trop tôt pour dire. Je vais réfléchir mais pour le moment, j'ai tout sauf envie de parler. Laisse moi digérer ça. Je préfère prendre mes distances avec toi. Si tu es capable de mentir là-dessus, qui me prouve que tu as d'autres choses à cacher ?

Hermione laissa ses larmes couler, trop triste pour les retenir. Elle décida de rentrer dans ses appartements, Ginny étant monté dans son dortoir. Elle promit de tenter une réconciliation avec Ginny. Draco achevait un devoir de potions quand elle entra. Il lui sourit et fit craquer ses doigts d'un air supérieur qui fit sourire la préfète.

Hermione s'assit sur le canapé et Draco s'allongea et posa sa tête sur ses genoux. Il soupira et reprocha à la jeune fille de rentrer de plus en plus tard. La préfète lui raconta alors pour Ginny. Quand elle acheva son récit, elle se rendit compte que Draco s'était endormi.

Hermione songea soudainement aux paroles que lui avait rapporté Harry, lors de sa troisième année après un entretient avec le professeur Lupin.

Il avait dit que si les Détraqueurs lui faisaient cette effet, c'est parce qu'il y avait dans sa vie des horreurs inconnues d'un adolescent normal.

Mais tout au long de ces années à Poudlard, Harry avait été soutenu. Par Ron, par elle, Dumbledore, les professeurs, Hagrid…

Mais quelqu'un avait-il vu les horreurs que subissait Draco ? Non. Personne avant elle ne l'avait aidé, écouté. Il s'était débrouillé seul, avait fait face avec courage. Et c'est ce que Hermione admirait en lui. Jamais il n'aurait avoué avoir besoin d'aide mais en début d'année, il semblait sombrer et la Gryffondor était arrivée au bon moment. D'ailleurs, elle avait aidé Ron et Harry mais eux ? Quand Hermione était débordée, semblait sur le point de craquer ? Seul Hagrid lui avait vraiment apporté un soutient sans faille… Surtout lors de la troisième année, quand Ron et Harry l'avaient abandonnée… Draco la soutenait, parfois avec ses remarques acides mais généralement, il voyait quand quelque chose n'allait pas. Elle avait vu, juste après leur dispute que les yeux de Draco ne reflétaient pas sa froideur, son absence de sentiments mais une souffrance muette qui criait à l'aide.

Hermione baissa les yeux et caressa doucement le visage du Serpentard endormi, la tête posée sur ses genoux. Il ne faisait plus ses rêves agités et elle espérait en être la cause. Hermione repensa encore à Harry et Ron. Elle devait leur dire. Elle devait le faire, tant pour elle que pour Draco. La préfète eut soudain une idée. Et si elle allait parler à Hagrid ? Ce serait un bon début et puis il pourrait lui donner des conseils. Hermione consulta sa montre : 22h03.

Elle souleva doucement la tête de Draco, se leva et la reposa sur le canapé. Elle déposa un baiser sur le front du Serpentard avant de sortir de la salle commune.

Le prochain chap la semaine prochaine !

Bizou à ts !