Slt ! Contente de voir que vs êtes ts pr une fin joyeuse.
Je voulais en profiter pr vs remerciez (jviens de me rendre compte que j'avais 140 reviews !) de prendre la peine de me laisser un mot zentil. J'ai rallongé le chapitre volontairement (ben vi, vs l'avez bien mérité). Rep aux reviews à la fin, sinon ça va gâcher tt le suspens :)
17) Juste à temps
Draco n'y tient plus et se précipita vers la table. Il prit l'une des baguettes, celle d'Harry et tourna la tête vers son père, dans une attitude de défi.
Lucius ricana ouvertement bien que Draco tenait la baguette droit sur lui. Lucius reporta son attention à Hermione.
- Il n'a jamais prit soin de moi ! Il m'a souvent battu ! songea le Serpentard
Lucius levait la baguette, un rictus sur les lèvres tandis que Harry secouait vainement les barreaux de sa cage, comme si il voulait les briser.
- Il ne m'a laissé aucune liberté. J'ai du suivre ses ordres toute ma vie.
Lucius pointa la baguette vers Hermione qui était recroquevillée et pleurait doucement.
- Il a fait de moi quelqu'un d'horrible, pensa Draco.
Lucius ouvrait la bouche, il semblait que la scène se passait au ralenti.
- A…
La première lettre était rallongée volontairement ? Par pur masochisme sans doute. Harry hurle de la laisser tranquille.
- Il m'a pourri la vie, m'a fait travailler jusqu'à en crever !
-…vada
Draco n'entendait plus rien, ni les supplications d'Harry, ni les pleurs d'Hermione, ni le raffut qui venait de naître à l'extérieur. Lucius s'interrompt soudainement. Il aime faire durer, être imploré et surtout faire souffrir ses victimes. Il aime les voir terrorisées à l'approche de la mort, les voir en position de faiblesse. Alors, il reprend la formule mais plus rapidement.
- Avada Kedavra !
Le jet de lumière verte était parti. Hermione s'était écoulée, Harry ressentit une peur et une douleur insupportable lui enserrer la poitrine. Il se demanda même si une telle douleur était humaine. Le raffut qui régnait dehors ne semblait pas les atteindre. Ils étaient comme dans une sorte de bocal où le temps se déroulait au ralenti.
- Et il m'a toujours sous estimé, ajouta Draco mais à voix haute cette fois.
Le cri de Harry s'arrêta net dans sa gorge et il releva la tête. Un bruit de chute. Draco s'appuyait sur la table pour ne pas tomber, la baguette de Harry dans la main.
Le survivant tourna la tête vers le fauteuil. Lucius Malefoy gisait à ses pieds, les yeux grands ouverts et arrondis par la surprise. Mort, tué par son propre fils.
Harry tourna alors la tête vers Hermione. Elle se redressait tout doucement, encore traumatisée d'avoir frôlé la mort à ce point.
Draco lâcha la baguette pour se précipiter vers les cages qu'il ouvrit rapidement. Hermione tomba presque dans ses bras. Harry se précipita également vers son amie et elle se retrouva enserrée dans leurs bras. Ils la soulevèrent sans problèmes mais Hermione n'était pas en état de marcher seule. Draco dit alors à Harry de prendre sa baguette, que lui s'occuperait d'Hermione.
- C'est vrai que tu t'occupes d'elle maintenant ! ricana sordidement Harry.
- Bordel Potter, on règle ça plus tard si tu veux bien ! Il faut sortir d'ici !
Draco pointa sa baguette sur Hermione et murmura un sort. Harry demanda aussitôt et d'un ton hargneux ce qu'il lui avait fait. Il vit ensuite les hématomes et diverses blessures d'Hermione se résorber. Draco lui jeta un regard acide et lui montra les deux portes au fond de la pièce d'un signe de tête. Le jeune homme dit qu'il y avait sans doute deux Mangemorts mais que l'effet de surprise pourrait jouer en leur avantage. Hermione était soutenue uniquement par le bras de Draco passé autour de sa taille, commença à remuer doucement la tête. Draco fit péniblement quelques pas et posa doucement sa petite amie sur un fauteuil.
Harry avait reprit sa baguette et semblait bouillir de rage. Ses joues étaient pourpres et on y décelait encore les traces de larmes. Il semblait hésiter entre lancer un Doloris à Draco et venir voir comment se portait Hermione. La jeune fille ouvrit les yeux à ce moment, gémit et porta la main à sa tête.
- Ca va toi ? demanda doucement Draco. Il faut qu'on se sauve d'ici, est ce que tu es capable de marcher seule ?
Hermione grimaça en tentant de se lever mais tient bon et fit quelques pas chancelants. Draco passa de nouveau son bras autour de sa taille tandis que les sourcils d'Harry étaient si froncés qu'ils ne formaient plus d'une ligne. Draco proposa un sort pour faire exploser les portes et stupéfixer les Mangemorts. Harry, à contre cœur, acquiesça et ils se tournèrent vers les portes.
Elles volèrent en éclat, projetant les Mangemorts contre le mur. Les deux garçons les stupéfixèrent et Harry avança en premier dans le couloir alors que Draco soutenait toujours Hermione.
Il guida les deux Gryffondor dans les couloirs. A leur arrivée près du hall, gigantesque et entouré par deux grands escaliers de marbre, Draco eu tout juste le temps d'ouvrir une porte et de se jeter avec Hermione et Draco dans une pièce.
Ils entendirent des bruits de pas précipités passer à peine une minute plus tard derrière la porte. Hermione se détacha de Draco, affirmant qu'elle pourrait marcher seule. Le Serpentard ne songea même pas à la contredire. Ils avaient bien d'autres préoccupations.
- Prêt ? demanda Draco, on y retourne.
- Pour aller où Malefoy ? répliqua Harry d'un ton cinglant.
- Dans ma chambre. Elle est dans l'aile Ouest, c'est-à-dire à l'opposé d'ici. Il y a un portoloin qui nous amènera à Poudlard.
Harry et Hermione n'eurent pas le temps de poser plus de questions car déjà Draco entrebâillait la porte puis sortait dans le couloir. A pas feutrés, ils traversèrent la plate forme qui surplombait le hall d'entrée. Draco menait le petit groupe, baguette levée, suivit par Harry et Hermione. Au dehors, une véritable bataille semblait faire rage. Harry pensa avec espoir que Dumbledore et l'Ordre étaient arrivés. Draco devant eux s'arrêta brusquement. Dans les couloirs sombres, on entendait quelqu'un arriver. Il revint sur ses pas, passa sa baguette sur un tableau qui se coupa en deux, dévoilant un escalier.
Draco fit signe à Hermione et Harry de monter. Malheureusement, ils ne furent pas assez rapides pour refermer le tableau à temps. Une femme et deux hommes, se précipitaient vers eux. Hermione vit qu'ils avaient leurs cagoules et ses jambes déjà tremblantes refusèrent de la porter.
- Collaporta ! fit Draco.
Il savait très bien que ça ne les retiendrait pas longtemps. Néanmoins, le tableau se reforma, et trois sorts s'écrasèrent dessus tandis que les hurlements furieux de la femme emplissaient le couloir. Draco vit le regard fixe d'Hermione et ses tremblements et l'aida à gravir le raide escalier. Harry était passé devant. Essoufflés et tremblants, Draco et Hermione le retrouvèrent face à un mur. Draco confia sa petite amie à Harry et colla son oreille contre le mur. Le deuxième étage semblait vide et silencieux.
- Trop silencieux pour être normal, fit remarquer Harry d'un ton acerbe.
Les deux garçons se regardèrent et hochèrent la tête. Ils se plaquèrent contre le mur, l'un à droite l'autre à gauche et Draco commença à compter. Hermione, qui n'avait pas de baguette mais de toute façon était trop occupée à reprendre son souffle, leur chuchota de faire attention.
- Trois ! s'écria Draco. Alohomora !
Comme avec le tableau du bas, le mur se scinda en deux. Harry et Draco bondirent dans le couloir en hurlant « stupéfix ». Par chance ou par adresse (ou les deux) deux Mangemorts tombèrent raide dans le couloir. Hermione sortit du passage secret et suivit les deux garçons qui avançaient à vive allure. Les bruits de leurs pas résonnaient étrangement, ils avaient l'impression d'être poursuivit, ce qui ne fit qu'augmenter leur angoisse. Au croisement de leur couloir et d'un autre un peu plus grand, Draco attrapa Harry par la manche et le poussa violement sur le côté. Il désigna d'un signe de tête un miroir, accroché dans l'angle du mur, qui révélait qu'un Mangemort les attendaient tranquillement. Alerté par l'arrêt soudain de leur course, le Mangemort s'approcha rapidement. Sans réfléchir, Draco et Harry pointèrent leur baguette dans sa direction, sans toutefois se montrer au Mangemort. Il esquiva le premier sort mais fut touché par le second, lancé à quelques secondes d'intervalles.
- On y est bientôt ! haleta Draco, en prenant le couloir où le Mangemort gisait. Ils gravirent un escalier beaucoup plus somptueux et débouchèrent sur une vaste salle ronde, qui permettait l'accès à différentes pièces. Draco se dirigea vers une porte verte. Ils étaient enfin arrivés. La douleur commençait à se faire insupportable.
Au moment où ils allaient entrer, un cri d'Hermione attira leur attention. Deux Mangemorts, l'air aussi épuisé qu'eux, les tenaient en joue. Draco eut assez de réflexes pour renvoyer un sort qui frôla Hermione mais Harry fut propulsé dans la chambre, fracassant la porte. Draco savait qu'il n'avait aucune chance face aux Mangemorts et se contenta de tirer Hermione dans sa chambre, tout en se protégeant d'une rafale de sorts. Il se précipita ensuite vers une bibliothèque et Hermione vers Harry. Draco fit un magnifique plongeon alors que deux Mangemorts entraient dans la pièce. Draco toucha le livre, posa la main d'Hermione dessus et Harry, bien qu'un peu sonné, fit de même. Ils eurent la sensation d'être happé par le nombril et se sentirent tourner. Ils venaient de transplaner alors que trois jets de lumière verte explosaient le bureau devant lequel ils se trouvaient dix secondes auparavant.
L'arrivé fut brutale. Draco, Harry et Hermione se retrouvèrent projetés sur l'herbe détrempée. Devant eux se dressait le château de Poudlard. Hermione se leva d'elle-même et aida Draco à franchir les deux grandes portes qui délimitaient la propriété. Harry tituba et s'écroula quelques mètres après le portail. Hermione s'allongea à côté de Draco et posa la tête sur son torse.
Deux heures plus tard, les professeurs qui avaient commencé leurs recherches retrouvaient trois adolescents évanouis juste après les portes de Poudlard.
Les bruits autour d'elle étaient déformés, comme si son cerveau n'arrivait pas à les décrypter correctement. Lorsque Hermione ouvrit les yeux, elle ne vit d'abord que des formes floues
en mouvement. Quelque chose enserrait son crâne et l'empêchait de se concentrer. Elle referma les yeux et savoura la sensation agréable d'être allongée dans un lit chaud et douillet.
Quand les coups dans sa tête furent un peu moins violents, Hermione se décida à se redresser. Elle était évidemment dans l'infirmerie. La nuit était tombée et le silence emplissait la pièce. La préfète vit que Draco et Harry se trouvaient également allongés dans leurs lits et dormaient paisiblement. Les traces de coups sur le visage du Serpentard avaient quasiment disparues. Harry bougeait dans son sommeil et Hermione se demanda si ils avaient fait exprès de le mettre à bonne distance de Draco.
- Ha ! Vous êtes réveillée ! s'exclama Mme Pomfresh en sortant de son bureau.
Elle ordonna à Hermione de s'allonger et lui donna un gros morceau de chocolat. Elle lui fit un rapide examen pour voir si la jeune fille se portait bien.
- Vous serez remise demain matin mais je vais vous garder en observation plus longtemps, déclara l'infirmière. En attendant je vais vous donner une potion pour votre mal de tête. Je préviendrais le directeur quand vos amis seront réveillés. Par contre je crois que M Weasley a bien mérité une petite visite.
Mme Pomfresh sourit et alla prendre une fiole dans l'armoire à potions.
- Il reste devant la porte depuis qu'on vous a découvert.
L'infirmière fit boire la potion à Hermione et sortit de l'infirmerie. Ron fit aussitôt son apparition et courut presque vers la préfète. Ils s'enlacèrent tendrement.
- Que c'est il passé ! s'exclama le rouquin. Si tu savais comment j'étais inquiet ! C'est Lucius Malefoy qui vous a enlevé ? Pourquoi ? Comment vous vous êtes échappés ?
- Une question à la fois Ron s'il te plait ! pouffa Hermione.
Un grognement s'éleva dans la pièce et la jeune Gryffondor se redressa. Draco venait de se réveiller. Un soulagement bienvenu lui enserra le cœur.
- Qu'est ce qu'il fait là lui ? demanda Ron d'un ton abrupte, les sourcils froncés.
- Ron… fit doucement Hermione.
Son ami venait de les retrouver elle n'avait pas trop envie de lui gâcher son moral. Draco s'agita un moment dans son lit et se redressa. Hermione le vit plisser les yeux dans sa direction.
- Hermione ? Ca va ? demanda-t-il d'une voix étrange.
- Oui merci. Repose toi, s'il te plaît. On va avoir des choses à raconter demain matin.
- Depuis quand il t'appelle… commença Ron avec la même expression que Harry la veille.
- Tout à l'heure… tout à l'heure… Heu… Ginny est…
- Dehors, fit Ron avec un sourire. Pomfresh n'en pouvait plus de l'entendre la supplier pour entrer !
Hermione lui rendit son sourire soupira et s'allongea de nouveau. Le martèlement dans sa tête s'était un peu atténué. La préfète oscilla quelques minutes entre le sommeil et éveil. Ron alla voir Harry puis se fit expulser de l'infirmerie. Mme Pomfresh donna des médicaments à Draco avant de se rendre compte que Harry était réveillé.
Dix minutes plus tard, l'infirmière quittait la pièce. Draco se redressa et jeta un coup d'œil à Hermione. Un sourire niais s'afficha sur son visage et il se rallongea l'air plus confiant. Harry le regarda faire, sourcils froncés. Son soulagement se mêlait à la joie de s'en être sorti sans dégâts mais à une colère intense. Il voulait une explication mais pensait que même un dossier argumenté n'aurait pu lui faire comprendre. Sa meilleure amie sortait avec son pire ennemi. Hermione sortait avec Malefoy… Harry ravala sa colère et se força à rester calme.
Leurs lits étant placés en face de l'autre, il les voyaient se sourire et parler en remuant doucement les lèvres, comme si ils avaient peur d'être entendus. Ce spectacle lui donnait envie de vomir. Mme Pomfresh traversa la salle à ce moment, mettant fin à leur discussion silencieuse. Les trois élèves l'entendirent converser avec quelqu'un à la porte de l'infirmerie.
Une minute plus tard, Hermione voyait un éclair roux flamboyant se jeter sur elle.
Ginny serrait la préfète dans ses bras en riant comme une folle.
- M'étouffe ! bafouilla Hermione, mi figue mi raisin.
- Excuse ! pouffa Ginny d'une voix tremblante.
La rouquine lâcha Hermione et prit une chaise pour s'asseoir à ses côtés. Hermione vit que des traces de larmes marquaient encore ses joues rosies. Ginny inspira longuement.
- Tu nous a fait une sacrée peur tu sais ! Lavande et Parvati n'ont pas pu rentrer mais elles te passent le bonjour et te font des bisous !
Hermione sourit. Ginny semblait partagée entre l'envie d'éclater soit en sanglot, soit de rire. Cela lui donnait une mine étrange qui fit sourire la Gryffondor.
- Ecoute, je voulais que tu saches que je suis ta meilleure amie et que tu sois avec Malefoy ou pas ne change rien. Je ne veux pas perdre mon temps à te faire la tête, surtout dans ce contexte.
- Merci Ginny, chuchota Hermione un peu émue. Et non je ne t'en veux pas. Je pense que j'aurais sans doute réagit de la même manière, voir encore moins bien…
- L'incident est clos ?
Hermione hocha la tête, les deux filles se sourirent, retrouvant ainsi leur complicité. Ginny sortit alors des bonbons de sous sa cape et les posa sur le lit d'Hermione. Elle renversa le sac, faisant tomber un déluge de confiseries venant près probablement d'Honeydukes. Ginny s'attendait à une quelconque réflexion de la part de la préfète mais… rien. Hermione se contenta de la remercier et de choisir avec soin un nougat à l'amande.
- Malefoy n'a pas une si mauvaise influence que ça, pouffa Ginny en enfournant dans sa bouche un gros morceau de guimauve.
- Qu'est ce que ça signifie ? gronda Hermione d'une voix faussement outrée… Et tu ressembles vraiment à ton frère des fois, ajouta-t-elle alors que Ginny tentait de repérer un chocogrenouille, en tirant la langue, dans la masse de bonbons.
- Si tu ne venais pas de te faire enlever, je te frapperai ! bougonna Ginny en grimaçant.
Les filles pouffèrent de rire, regardèrent si Pomfresh ne surveillait pas puis la rouquine demanda à Hermione de tout lui raconter. Dix minutes plus tard, Ginny abordait un air complètement choqué.
- Il a tué son père ? répéta-t-elle pour la troisième fois. Et pour toi ?... Alors ça c'est trop mimi !
- Et ici… interrogea à son tour Hermione tandis que son amie tentait de se remettre de l'information. Les élèves sont au courant ?
Ginny fit une grimace qui ne présageait rien de bon et annonça d'une voix morne que si tout Poudlard n'était pas au courant, ça se saurait sans aucun doute dans la journée qui allait suivre. Quand Mc Gonagall avait avoué que Harry, elle et Malefoy avaient disparu à leurs amis proches, les plus folles rumeurs s'étaient répandues comme une traînée de poudre. Ginny était persuadée que Blaise Zambini n'y était pour rien mais ils avaient discuté tous les deux et étaient allé voir Dumbledore pour leur faire part de leurs soupçons concernant, à juste titre, Lucius Malefoy. Après ils n'avaient fait que attendre et enfin, il y a deux ou trois heures, Mc Gonagall avait annoncé qu'ils se trouvaient tous les trois sains et sauf à l'infirmerie.
- Et tu as soûlé Pomfresh pour entrer au point qu'elle te mette à la porte ! ajouta Hermione avec un sourire amusé.
- C'est cela !... Mais au fait, tu m'as dit que Lucius t'avait demandé si tu aimais Mal… Draco…. Je vais avoir du mal avec ça… Et que tu avais répondu non…
- J'espérai simplement que ça le rendrait moins furieux, qu'il épargnerai Draco, répondit Hermione en prenant un morceau de chocolat. Mais j'aurais du savoir que ça ne changerait rien pour un homme pareil…
- Hermione amoureuse de son ex pire ennemi ! Hé bien, soupira Ginny, il y a de quoi en faire un film pour Moldus !
A ce moment, Pomfresh les interrompis, vit les bonbons posés sur le lit et ses yeux lancèrent des éclairs menaçants. Ginny fila sans demander son reste et l'infirmière la poursuivit en hurlant des menaces.
Hermione pouffa de rire mais du s'arrêter aussitôt car sa poitrine la brûlait. Pomfresh retraversa la salle, après avoir claqué bruyamment la porte derrière Ginny et adressa un regard mauvais à Hermione. Puis, l'infirmière s'éloigna dans son bureau et Hermione se sentit tout à coup affreusement seule. Elle se redressa légèrement et vit que Draco dormait ainsi qu'Harry… Ou du moins, Harry faisait semblant. La jeune fille n'hésita pas longtemps et se leva. Elle manqua de tomber, sa tête tournant soudainement mais se raccrocha à son lit. Elle avança doucement, jusqu'à parvenir au lit de Draco. Alors, Hermione se glissa lestement à ses côtés. Elle posa sa tête au creux de son épaule et étrangement, Draco se tourna sur le côté pour l'entourer de son bras. Dix minutes plus tard, elle replongeait dans le sommeil.
Quand Draco émergea enfin, il eu la surprise de trouver Hermione endormie contre lui. Ses cheveux lui chatouillaient le visage et son expression calme le rassura.
Les contres coups des Doloris de son père tiraillaient encore de manière désagréable tous ses muscles mais une potion de Pomfresh avait sensiblement atténué la douleur… Son père… Il ne l'avait pas ménagé cette nuit là… Draco s'était réveillé un peu après qu'Hermione soit sortie de leur salle commune et avait trouvé face à lui, non sa petite amie mais son père. Draco n'avait pas eu besoin de demander quoi que ce soit. Le premier coup de Doloris était tombé et il avait comprit. Il ne savait pas comment son père était au courant mais dès que Lucius l'avait empoigné et jeté par la baie vitrée (un Mangemort en balai l'avait récupéré avec une douceur infinie…) Draco avait deviné que la nuit serait longue… Il ne pouvait pas décrire quelle avait été sa peur lorsque la baguette de son père, prête à jeter le sort de mort, s'était dirigée vers Hermione. Il avait cru que son cœur cessait brusquement de battre. Une panique comme jamais il n'en n'avait connue s'était emparée de lui et l'avait poussé, malgré la douleur et la peur, à récupérer la baguette. Peut être était-ce ça l'amour. Un sentiment si fort que l'on ne pouvait contrôler ce qu'on faisait, qu'on ne pensait plus aux conséquences, qu'on ne pensait plus à rien… Juste elle. Elle si agaçante avec ses airs supérieurs, sa culture, ses valeurs… Pourtant elle avec qui il envisageait un avenir. Il n'avait jamais fait ça auparavant. Son futur était tout tracé, il suivrait les pas de son père… Mort. Il était mort.
Les mots résonnaient en boucle dans sa tête. Il avait tué son père, le bras droit de Voldemort… Pourquoi est ce qu'il ne s'en voulait pas ?
Draco soupira longuement et ferma les yeux, se concentrant sur le parfum d'Hermione (poire aujourd'hui) pour éviter d'y penser.
- Salut vieille branche ! Vous êtes inséparables tous les deux dis donc !
- 'lut Blaise ! répondit Draco sans même ouvrir les yeux.
Il entendit un bruit de raclement puis un long soupir. Il imagina son ami tranquillement affalé sur une chaise… ce qui était sans doute proche de la réalité.
- Qu'est ce que tu fais là ? demanda Draco
- Moi aussi je suis ravi de te voir entier, je me suis pas du tout inquiété ni morfondu.
Draco sourit et se décida à ouvrir les yeux. Blaise ne semblait pas insouciant, son regard avait quelque chose d'inquiet. Draco esquissa un sourire et reformula sa phrase.
- Je voulais dire, comment ça se fait que Pomfresh t'ai laissé entrer ?
- Parce que tu crois que je lui ai demandé ? rétorqua Blaise en riant.
Les deux jeunes gens discutèrent cinq minutes et Draco narra ce qu'il s'était passé. Il n'arrivait toutefois pas à comprendre comment ils s'étaient échappés aussi facilement et que faisait Dumbledore et ses troupes pendant ce temps. Blaise le réconforta un peu mais lui rappela quand même qu'avec la mort de son père, il venait de se mettre à dos tout les Mangemorts et Voldemort en personne.
- C'est une remarque très juste monsieur Zambini, fit une voix grave derrière lui.
Blaise se retourna vivement pour rencontrer les yeux bleus de Dumbledore.
- Bon ben… Jvais vous laisser, grimaça le Serpentard après un clin d'œil discret à Draco.
Il fila, plus calmement de Ginny, hors de l'infirmerie.
Vala ! Je crois que c'est le plus long chap de la fic ! J'avais vrt pas l'intention de les faire mourir. C vrai quel intérêt d'écrire une fic pr une fin triste, c pas drôle...
Mauvaise nouvelle pr finir. Je ss en bachotage intensif (rien foutre de l'année voilà à quoi ca mène…) et le prochain chap n'est pas encore écrit. Il ne sera pas publié avant deux voir trois semaines… Désolée…. Mais bizou à ts quand mm !
Pte Garce
Sam malefoy : mdr ! t pas très sympa avec Harry ! faut le comprendre le pov ! Ba vi ca va s'arranger, comme j'ai dit, jsuis vrt pas fan des histoires pour tout le monde meurt… Pi Lucius ben il va bien être obligé de les laisser… En tt cas merci bcp pr c compliments qui me ft très plaisir, j'espère que la suite te plaira Bizou !
Jay : Ben vi elle l'aime ! Comme c dit juste au dessus tu as du voir pk à la fin du chap. bizou za toi
Feel ou Dark fee ou Pretty hoe : tu es en période de recherche d'identité pr changer de pseudo comme ça ? lol
Pk elle a dit qu'elle l'aimait pas ? Ben tu as du le voir. Pi faut bien qu'il souffre un peu pr Hermione Draco, il lui a pourri la vie pdt 5 ans ne l'oublions pas ! Moi méchante ? meu non !... juste garce hihihi ! Heureuse de voir que tu m'as pardonné ! lol bizzou (et ta fic on en est où ? hein ! fait pas la sourde oreille ! je t'ordonne de rep !)
Marilla-chan : lol ! jveux bien te laisser la happy end mais pour les enfants et le mariage… hum… on verra bien ! bizzz !
Arwenajane : hé si ! C moi qui écrit l'histoire jfais c'que jveux ! na :D
Misstyc : ca marche pr une happy end !
Me : D'accord !
Lily : merci bcp ! Pr ce qui est d'écrire vite je manque de temps… Alors patience ! et bizou !
Pauapu : youpiiiiii ! je te félicite vrt ! le seul reviewver a avoir trouvé ! Effectivement Hermione voulait protéger Draco. C chouette de voir que yen a au moins un/une ? (sais po ! galère avec vos pseudo) qui a deviné. Et non t'inquiète pas jvais pas les laisser mourir. Bizou et merki de ta review !
Buzame : attention jsuis menacée par une fanatique ! lool ! t'inquiète pas il va s'en remettre ton « dray d'amour » ! bizouS et merki de ta review (mm si jme suis senti un peu menacée lol !)
Poilo : merci bcp ! et vala la suite bizz
zeeve lelula : ca te va comme ça ? C pas tragique (sauf pr les admiratrice de Lucius) et pas trop « tout est bien qui finit bien ». Merki bcp pr ta review de tjs prendre le tps de me laisser un mot zentil :) bizou !
Fol90 : mon pseudo me va bien ? oh ben ça c un très zoli compliment ! Pk je vs fait attendre ? Ben pr vs embêter ! lol ! Nan c pke j'ai réécrit le chapitre, pr faire qq chose de mieux :) en tt cas merci de ta review qui m'a fait très plaisir, j'espère que la fin te plaira. Sinon ce chap est assez long pr toi ? bizou !
Hermione99 : lol ! ca m'aide bcp tt ça ! vala la suite ! bizz
