Bonjour bonjour ! Oui je sais ca fait un long moment mais j'étais en vac et sans inspiration donc… Rien de spécial à dire –merci pr vos reviews comme toujours !- alors bonne lecture !
RAR
Estia : ba ca me fait vrt vrt vrt plaisir ce que tu dis là ! nan mais sérieux ca me motive pr publier plus vite ! un grand merciii à toi ! j'epsère que tu vas aimer la suite ! bizzz
MJ : coucou ! ba dit donc j'ai été gâté ac ta review ! écrire mieux que JK Rowling ? loool ! t'en rajoute pas un peu là ? mais ca me fait qd mm très plaisir, un compliment pareil on en entend pas tt les jours ! et moi aussi j'ai été décue par le tome 5 (jvoulais pas que Sirius y meurt !) que j'ai pas trouvé génial ! Pr l'anglais je me débrouille (je pense) et les chap ca dépend de mon inspiration donc ca peut etre un par semaine comme un par mois ! merki de m'avoir boosté pr poster ce chap ! ;) Bizous !
Flo90 : lol ! ben oui, les serpentards vt leur pourrir la vie un moment… les Gryffondors aussi d'ailleurs… merki de ta review je te pardonne d'avoir sauté un chap (lol) bizou
petite-luna : coucou ! merki bcp pr ta review et tt c encouragements qui me font vrt vrt super plaisir ! Vi g bien fait la fete ! et les exams ca a marché super bien ! vala la suite que j'espère tu vas aimer :)
priscilla : merciii ! ca me fait super plaiz que tu aimes. J'espère que la suite te plaira bizzz
Darkim the queen of konery : (t'avais pas plus long comme pseudo ? lol) je sais mm pas si moi j'aurais le courage de tt lire d'un coup alors jte dit bravo :)
C vrai que ya pas mal de boulot pr qu'ils règlent tt mais l'inspi était là alors pas de pb ! Pr ce qui est de la fin bah… on verra ! Je peux vrt rien dire ! Vala la suite puisk le soleil ma pas tuée :p j'espère que tu aimeras et encore merki pr ta review ! bizzz
Jorajho : salut à toi grande Jorajho ! lol
Merki bcp de ta review ! je passe lire ta fic (et sur ton blog aussi) dès que j'ai un moment ! (bah oui mm en vac jsuis très active !) Bizzz !
gazouillieuh ! : quel zoli pseudo ! bah d'abord merki pr ta review (c le genre qui me motivent pr écrire et pr combattre ma flemme !) et pr la fin de ma fic je peux vrt pas te dire si c bientôt ou pas… Que je parte pas longtps en vac ? loool ! de tte mm qd je pars pas je suis plus svt dehors que chez moi alors ya pas gde différence :)
vala la suite, bonne vac à toi aussi et j'espère que tu vas aimer ! Ro bizous !
Jay : contente de voir que tu es tjs fidèle ! merki encore une fois, jsuis tjs super contente d'avoir t review ! j'espère que tu vas aimer la suite ! bizouS de ta chère garce :)
Love-pingo : contente de te revoir ! merki de penser à me laisser une review j'espère que tu vas aimer ! bizous !
marilla-chan : merci bcp pr ta review ! je vais voir si ya moyen t'emprunter le livre dont tu parles, c gentil d'en avoir parlé pke je lis bcp pdt les vac ! BizouS
Feel : ba ouais ya des cons part hein ! mais bon ca aurait fait bizarre si ils l'avaient accepté tt de suite nan ? merki de ta review ro bizous !
sam malefoy : lol ! ba ds ce chap ils vt plus etre tt mimi notre couple préféré… jte laisse voir par toi mm ! merki encore et bizz
Rose Potter : ba tu prends bien le tps de laisser une review c la moindre des choses que je réponde nan :)
C un peu moins mignon ds ce chap mais tt peut pas etre roz tt le tps ! merki de ta review et encouragements ! Bizzzous !
Zeeve lelula : bientôt ? heuuuuu… aussi tôt que possible ! lol merci de ta review bizouS
20) heu… chapitre 20 !
Hermione se réveilla tout doucement, grâce au chant des oiseaux dans le parc. Elle soupira longuement, s'étira et ouvrit tout doucement les yeux pour les laisser s'habituer à la lumière. Elle était avec Draco, comme d'habitude et il dormait allongé sur le ventre, un sourire heureux aux lèvres. La préfète l'observa un instant dormir paisiblement, un sourire scotché à son joli visage. Une douleur brève et légère traversa le bas ventre d'Hermione. La jeune femme grimaça et ramena le drap sur elle. Etant nue et la fenêtre ouverte, normal qu'elle ait froid… Nue ? Hermione se redressa soudainement. Son cerveau embué avait beaucoup de mal ce matin.
- Imbécile, marmonna la Gryffondor pour elle-même en pensant à la nuit qu'elle venait de passer.
Comment avait elle pu zapper un moment pareil ? Sa première nuit d'amour avec Draco… La première tout court d'ailleurs. Elle se sentait différente mais terriblement heureuse. Ca n'avait pas été très facile au début mais Draco avait été si prévenant et attentif… Oui, ça avait été une réussite et elle songea à la fois où Lavande avait parlé de sa première fois. Elle n'avait pas comprit, et comprenait encore moins maintenant, le besoin de faire partager à toute la tour Gryffondor des moments aussi intimes. Hermione voulait garder ça pour elle, comme quelque chose qui allait lui permettre d'affronter Poudlard. Elle sourit béatement et se leva. La jeune femme enfila rapidement culotte et tee shirt pour se diriger dans sa chambre. Elle prépara rapidement ses affaires et prit une douche avant de revenir dans la chambre de Draco.
Elle s'allongea à ses côtés et sa main caressa doucement la joue du Serpentard, qui ne tarda pas à remuer.
- Bjour, mon cœur, murmura-t-il. L'est quelle heure ?
- Celle de te lever ! Et si tu venais déjeuner avec les Gryffondor ce matin ?
- Heu…On est mardi ?... heuuuu…. Je m'en vais tout à l'heure. Ma mère ne peut pas s'occuper seule de l'enterrement, héritage, paperasse et… tout ça.
- Oh !
Hermione baissa la tête, visiblement déçue. C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'une malle était posée au pied du lit. Draco l'avait sans doute faite la veille et Hermione se demanda pourquoi il ne n'avait pas informée de son départ lorsqu'elle était venue.
- Désolé de te prévenir si tard, ajouta Draco, comme si il avait lu dans ses pensées. Mais j'en ai parlé avec Dumbledore hier et comme tu n'étais pas dans la salle commune quand je suis rentré…
Sa voix avait quelque chose de cynique, comme si il lui faisait des reproches cachés.
- Et… Tu restes combien de temps ? demanda Hermione en s'apprêtant à hisser son sac sur son épaule.
- Une semaine.
- QUOI ? Une semaine ? s'écria la préfète en reposant son sac à terre d'un geste brusque.
Draco semblait vouloir dire quelque chose mais se ravisait à chaque fois. Il dit finalement à Hermione que cette semaine ne serait pas dure sans lui, qu'elle avait ses amis et Blaise prêt à l'aider si il le fallait.
- Je pensais que nous allions affronter ça tous les deux Draco ! Tu as vraiment besoin d'une semaine ?
- Oui j'en ai besoin ! Il faut que je respire tu comprends ?
- Comment ça ? Je t'étouffe ? Va y dit le !
- Non mais regarde toi ! Tu me fais une crise parce que je pars alors que quand j'ai besoin de toi, mademoiselle vadrouille avec Potter, Weasley ou dieu sais qui ! Il me faut ton soutient Hermione ! C'est tout sauf le moment de vouloir passer plus de temps avec tes amis tu ne crois pas ?
- Et moi j'ai besoin de voir mes amis ! Ce que tu peux être égocentrique !
- MOI EGOCENTRIQUE ? rugit Draco sans cacher plus sa colère. PUTAIN HERMIONE J'AI TUE MON PERE POUR TOI !
Le Serpentard fit disparaître sa malle d'un coup de baguette et sortit de leur salle commune à grands pas, laissant sa petite amie mortifiée. Mais Hermione était aussi furieuse. Bien sûr, Draco devait régler tout ça, elle s'y attendait… Elle ne voulait pas affronter Poudlard seule, sans lui, elle ne tiendrait pas. La préfète se dit que c'était inutile de pleurer sur son sort, que ses amis seraient là. Elle quitta également la salle pour aller prendre son petit déjeuner. Hermione descendit par un escalier dérobé et prit un couloir pour accéder à la Grande Salle. Au sommet d'escaliers qui menaient vers les cachots, elle vit une petite bande se diriger vers elle.
- Tiens voilà la Sang de Bourbe amoureuse ! lança un élève de Serpentard. Je ne savais pas que Malefoy les acceptait dans son lit, il devait vraiment être en manque !
La petite bande éclata d'un rire cruel tandis qu'Hermione rougissait de colère et d'embarras.
- Il n'est pas avec toi Granger ? demanda ensuite une voix que la préfète ne connaissait que trop bien. Dis moi, tu as sans doute ressorti les philtres d'amour que tu utilisais en quatrième année. Comment Draco aurait il finit avec toi autrement ?
- Peut être parce que je ne suis pas d'une potiche superficielle avec une tête de bouledogue Parkinson ! répliqua Hermione d'un ton cinglant.
- Fais attention à ce que tu dis sang de Bourbe ! cracha l'un des Serpentard d'une voix méprisante.
Hermione s'était efforcée de poursuivre son chemin sans trop paraître inquiète et empêcher son corps de trembler. Mais lorsque le Serpentard sortit sa baguette, elle du bien se rendre à l'évidence. Elle ne s'en sortirait pas aussi facilement. Le couloir était curieusement désert et la bande s'approchait dangereusement d'elle. La préfète décida de ne pas se démonter pour autant. Elle devait leur montrer qu'ils ne lui faisaient pas peur.
- Peut être que la démonstration de Draco hier soir au dîner en a dissuadés plus d'un… Mais ne te fais pas d'illusions Granger, tu vas quitter Poudlard avant la fin de la semaine, murmura le Serpentard en se rapprochant toujours plus.
- Je suis autant en mesure de me défendre que lui ! rétorqua Hermione en espérant que sa voix ne tremblait pas. Alors ne cherche pas d'ennuis !
La petite bande éclata de rire et le Serpentard jeta un sort à la jeune femme qui n'eut pas le temps de se pousser ou de sortir sa baguette magique. Hermione fut percutée de plein fouet. Elle fit un vol plané sur une dizaine de mètres pour atterrir violement sur le sol. Elle avait l'impression que des centaines et des centaines d'aiguilles s'enfonçaient dans sa peau et se mordit les joues à en saigner pour éviter de lâcher le moindre gémissement. La bande, Pansy Parkinson en particulier, rigolait en la pointant du doigt. Le Serpentard qui lui avait déjà jeté un sort s'avança, encouragé par les autres. Deux filles passèrent à côté de la préfète en la regardant de haut et poursuivirent leur chemin sans se soucier d'elle. Des Serdaigles nota Hermione qui reprit son souffle et se releva en titubant. Ses jambes semblaient incapables de la porter, en proie à ses aiguilles qui semblaient s'enfoncer toujours plus dans sa chair. Elle sortit sa baguette magique et le Serpentard lui envoya un Tarentagella qu'elle esquiva pour répliquer par un maléfice que Draco lui avait enseigné. Le Serpentard se plia en deux de douleur et voulut répliquer. Hermione esquiva une nouvelle fois et tenta de le désarmer. Le Serpentard lui renvoya le sort très rapidement.
Ils restèrent ensuite à s'observer, l'un en face de l'autre et séparés par une dizaine de mètres lorsque Flitwick fit son apparition.
- Y'a-t-il un problème ici ? demanda le professeur de sa voix fluette.
Le Serpentard et Hermione échangèrent un regard hargneux, avant que la préfète affirme que tout allait bien. Flitwick hocha la tête, le regard allant de l'un à l'autre puis les pressa à aller petit déjeuner. Hermione ramassa son sac, qui avait volé un peu plus loin, puis se dirigea vers la Grande Salle, sans un regard pour les autres.
Une fois de plus, tous les regards convergèrent vers la Gryffondor dès qu'elle en passa le seuil. Hermione fit mine de rien mais elle avait la très mauvaise impression que tout Poudlard était au courant et qu'un panneau d'affichage lumineux clignotait au dessus de sa tête, proclamant « j'ai couché avec Draco Malefoy ». Elle alla s'asseoir en compagnie d'Harry en tentant de chasser cette sale impression. Ron était toujours assis avec Seamus et Dean. Il ne lui accorda pas un regard. Harry demanda à son amie si tout allait bien. Hermione sourit aussi bien que possible et acquiesça.
- Il n'est pas avec toi Malefoy ? demanda le survivant, qui ne voulait pas lâcher la partie.
- Non, il est absent une semaine, répondit Hermione d'une voix teintée d'amertume. Des trucs à régler pour la mort de Lucius.
- Ha… Ca ne va pas être trop dur pour toi ?
- J'espère que tout ira bien Harry. Mais si Ron voulait bien m'adresser la parole, je crois que ca irait mieux.
Hermione lui jeta un bref coup d'œil, avant de mordre dans son pankake. Harry lui expliqua que Luna était allé le voir la veille dans leur salle commune mais que le rouquin lui avait hurlé à la figure que elle aussi était avec Malefoy et la traîtresse. Hermione baissa la tête, attristée. Draco avec qui elle s'était engueulée ce matin et Ron qui ne lui parlait toujours pas… Elle ne devait pas pleurer. Pas ici…
- Mione, fit Harry d'une voix douce. Tu veux qu'on s'offre une journée ?... On fait sauter les cours pour une petite ballade à Pré au lard…
- C'est vraiment gentil et ça me touche beaucoup Harry, je t'assure. Mais je ne peux pas me défiler les difficultés m'attendront à mon retour. Ca ne sera qu'un jour de sursis.
- Et puis il y a les ASPICS, ajouta le survivant, sourire aux lèvres.
Hermione et lui échangèrent un regard amusé avant d'éclater de rire. Quelques mètres plus loin, Ron les toisa d'un air mauvais. Lavande et Parvati, suivies de près par Ginny s'installèrent à table. C'était plutôt étonnant de leur part, étant donné que chacun, Harry Ginny et les deux filles avaient des horaires de lever très différentes. Qu'ils se retrouvent tous au même moment pour débuter le petit déjeuner était assez étrange et Hermione le remarqua aussitôt.
- Salut Mione ! s'exclama Ginny d'une voix enjouée. Alors tu as passé une bonne nuit ?
Son amie lui adressa un coup d'œil assassin en rougissant comme une pivoine tandis que la rouquine se retenait d'éclater de rire.
- Super et toi ? Comment va Blaise ? répliqua Hermione avec un sourire carnassier.
Harry, Parvati et Lavande écoutèrent la querelle toutefois amicale opposant les deux amies et le petit déjeuner se déroula dans une bonne humeur relative. Quand il fut l'heure d'aller en cour, Harry se proposa pour accompagner Hermione jusqu'en Arithmancie. Il ne tint pas compte de ses protestations et de son côté la préfète se sentait plus en sécurité.
La journée se passa relativement bien. Hermione fut surprise de trouver toujours deux personnes qui l'attendaient à la sortie de ses cours qu'elle n'avait pas en commun avec tous les Gryffondors. Elle se promena ainsi toute la journée, en compagnie de gardes du corps, ce qui amusa beaucoup les Serpentards.
A la fin du cours de Métamorphose, Mc Gonagall demanda à Hermione de rester pour parler. Harry lui glissa qu'il l'attendait à la porte et son amie le remercia d'un sourire. La jeune Gryffondor s'attendait à évoquer l'organisation des examens ou quelque chose qui était en rapport avec son rôle de préfète. Mais il n'en fut rien. Le professeur ferma la porte et s'assit derrière son bureau, l'air grave. Hermione s'installa en face d'elle, légèrement mal à l'aise.
- Mademoiselle Granger, il n'est pas dans mes habitudes de m'occuper des… heu… affaires de cœur à Poudlard. Néanmoins votre histoire avec Draco Malefoy est le sujet de toutes les conversations et il serait impossible de l'ignorer.
Hermione se renfrogna malgré elle. Qu'est ce que sa directrice de maison allait bien pouvoir lui dire ? Que c'était un Serpentard vil et méchant avec lequel elle n'avait rien à faire peut être ? Mc Gonagall dut se rendre compte de ses appréhensions car elle lui accorda l'un de ses rares sourires.
- Je ne suis pas là pour vous faire la morale Hermione. C'est juste que je suis inquiète. Draco ne sera pas là de la semaine et les ASPICS approchent. Si vous avez besoin d'aide, vous savez que ma porte vous sera toujours ouverte ?
- Heu… oui… merci professeur c'est très gentil à vous… Mais… euh… j'ai mes amis… bafouilla Hermione, complètement prise de court.
- Je comprends. Bien… Je vous souhaite une bonne soirée alors.
- Merci, à vous aussi professeur.
Hermione se leva et sortit dans le couloir, où Harry attendait. Ils discutèrent de Mc Gonagall jusqu'à la salle commune des préfets. Ginny les y attendaient et proposa à Hermione de revenir dormir dans la tour mais la préfète refusa, ayant envie de rester seule. Quand elle eut achevé ses devoirs, Hermione tourna machinalement la tête vers la baie vitrée. Draco n'y était pas posté, bien entendu. Devait elle lui écrire ? La préfète se rendait compte qu'elle n'avait pas été très sympa ce matin… Mais lui aussi était en tort dans l'histoire ! Elle soupira de lassitude et rangea ses affaires. Hermione passa la soirée à tenter de lire mais sans toutefois parvenir à se concentrer. Elle se posait pleins de questions sur Draco, savoir si tout allait bien et si il s'en sortait…
Draco arriva devant le manoir par un portoloin que lui avait donné Dumbledore la veille. Il se sentait mal à l'aise de rentrer à nouveau chez lui. La grande maison lui paraissait encore moins chaleureuse, du moins si c'était possible, que la dernière fois. Une pointe de colère mais aussi de douleur lui traversa la poitrine. Il venait de passer une merveilleuse nuit avec Hermione et ils avaient réussit à tout gâcher. Et pour la première fois, elle l'avait cruellement déçu. Evidemment, ça n'allait pas être facile pour elle mais au moins ses amis seraient là. Mais il estimait que ce n'était rien comparé à sa semaine. Dans les familles nobles, les funérailles de quelqu'un étaient dirigées de manière stricte. Il savait déjà ce qui l'attendait. Il verrait sa mère seul à seul ainsi que le notaire chargé de l'héritage. Puis il y avait la réception avec tous ces hypocrites qui viendraient présenter leurs condoléances. Les invités feraient semblant de penser que la mort de Lucius accidentelle et Draco ferait semblant d'être affecté. Hypocrisie à double sens comme l'aurait dit Hermione… Aie… Ne pas penser à elle songea fortement Draco en poussant les lourdes portes de bois qui permettaient l'accès au manoir. Narcissa l'attendait dans le vaste hall, assise dignement dans un grand fauteuil de cuir. Elle était habillée tout en noir, comme le voulait la tradition. Elle releva la tête à l'approche de son fils et se dirigea vers lui. Draco ne savait pas comment réagir. Il avait tué son mari après tout… Narcissa s'arrêta en face du Serpentard et le regarda droit dans les yeux, chose qu'elle n'avait pas fait depuis un long, très long, moment. Puis, le coup parti. Une baffe magistrale dont l'écho résonna dans le hall. Narcissa n'y était pas allé de main morte et Draco sentit même le goût du sang dans sa bouche. Il ne soupçonnait pas une telle force à sa mère.
- Ca c'est pour avoir tué ton père ! dit elle d'une voix froide. Et ça pour t'en être tiré vivant.
Et alors elle le prit doucement dans ses bras. Draco fut d'abord si étonné qu'il ne réagit pas, puis il entoura sa mère de ses bras, heureux de pouvoir enfin s'abandonner. Ils restèrent ainsi un long moment, profitant de cette toute nouvelle complicité qu'ils n'avaient jamais vraiment connue pendant dix sept ans. Puis Narcissa se sépara de son fils en retenant un sanglot.
- Mère je suis désolé… Mon geste était… intolérable et…
- Chut ! Nous en parlerons plus tard. M Smith nous attends.
Draco hocha la tête et suivit sa mère jusque dans le bureau de Lucius, où un vieil homme était installé. Narcissa s'assit à la place de son mari et Draco se posta à ses côtés. Il crut même voir un bref sourire victorieux sur les lèvres de sa mère. Le notaire de leur famille lut à haute voix le testament de Lucius mais l'esprit de Draco décrocha vite. Il venait tout juste d'entrevoir les conséquences de son acte. Si miraculeusement sa mère ne semblait pas lui en vouloir, si Dumbledore lui avait assuré sa protection, il sentait que les choses ne seraient pas aussi faciles. Une heure plus tard, après avoir signé tout un tas de paperasses, mère et fils se dirigèrent vers l'aile du manoir qui leur était réservée. Draco partit se changer en méditant sur l'héritage qu'il venait d'acquérir tandis que Narcissa se donnait un coup de pinceau pour pâlir ses joues et donnait les derniers ordres aux elfes de maison. Puis, ils descendirent vers le hall où toute la haute société se pressait. Ils restèrent un instant en haut du grand escalier de marbre, bras dessus dessous. Une grande table avait été recouverte de nourriture et boissons tandis que fauteuils et canapés étaient éparpillés dans la pièce. La lumière était tamisée et des groupes d'invités discutaient entre eux. De grands draps noirs avaient été affichés un peu partout, comme des tapisseries. Draco repéra quelques invités qu'il connaissait, la plupart Mangemorts, et souhaita être le plus loin possible de toutes ces mondanités.
- Bien, soupira sa mère en grimaçant un sourire. Prêt à faire l'hypocrite ?
Draco tourna brusquement la tête vers elle, ahuri, tandis que Narcissa lui adressait un sourire amusé et l'entraînait dans les escaliers. La matinée passa très lentement et Draco fit de son mieux pour paraître affecté. Tous les invités passèrent dire leurs condoléances dont les Mangemorts qui observèrent Draco scrupuleusement. L'un d'eux lui chuchota à l'oreille que la partie était loin d'être finie, avant de se perdre dans la foule. Draco n'avait reçu que cette menace mais les regards posés sur lui démontraient bien que les autres n'en pensaient pas moins. Mais il fut surtout surpris par l'attitude de sa mère. Elle abordait sans cesse un petit sourire en coin, comme pour se moquer des autres. Son visage d'habitude si froid et figé semblait clamer aux invités « mon fils a tué son père et moi je suis bien contente ».
Ce n'était pas par esprit de provocation car cela restait discret mais Draco songea qu'ils devaient vraiment avoir une conversation tous les deux. Vers deux heures de l'après midi, le dernier invité quitta la demeure. Narcissa et Draco, littéralement morts de faim, se firent servir le déjeuner sur la terrasse. Ils restèrent silencieux, l'une plongée dans ses pensées, l'autre cherchant un moyen d'aborder un sujet délicat.
- Mère je voudrais savoir si… commença Draco, prenant son courage à deux mains.
Il ne put continuer et leva la tête vers Narcissa toujours souriante.
- Ecoute Draco, lui dit elle en voyant qu'il ne savait pas trop quoi dire. Je n'approuve pas ce que tu as fait bien que je le comprenne. Inutile de se voiler la face plus longtemps, je n'ai jamais aimé ton père qui me traitait comme une inférieure. Sa disparition ne me fait ni froid ni chaud mais j'ai bien peur qu'elle ne t'attire que des ennuis…
- Je le sais mère. Parlons d'autre chose s'il vous plait. Qu'allons nous faire de tout cet argent ?
Narcissa et Draco passèrent donc l'après midi à discuter de la tonne de gallions laissée par Lucius. Ils se mirent d'accord pour garder le manoir, donner une belle somme d'argent à des associations et laisser le reste à Gringotts en cas de besoins. Ils durent également emballer dans des cartons les affaires de Lucius et libérèrent ainsi trois pièces réservées à son usage personnel. Narcissa ordonna à Draco de ne s'occuper que de choses superficielles, ayant peur qu'il tombe sur des objets ou documents de Magie Noire. Les elfes descendirent toutes les caisses dans les cachots. A la fin de la journée, ils organisèrent les derniers préparatifs pour l'enterrement, étant obligé de choisir jusqu'aux fleurs. Narcissa semblait s'acquitter de cette tâche comme d'un calvaire et Draco commença à se demander sérieusement si la mort de son père ne l'avait pas fait revivre. Terriblement paradoxal… Draco se coucha dans sa magnifique chambre en se demandant ce que pouvait bien faire Hermione… Sans doute avec Potter. Il attrapa sa lampe de chevet –cadeau d'une valeur scandaleuse- et l'envoya contre le mur. Ce ne fut que tard dans la nuit qu'il trouva le sommeil.
Vala vala ! et plein de malheurs qui leur tombent dessus dans le prochain chap ! (pas commencé je l'avoue)
J'essaie de le mettre aussi vite que possible !
Bizous à tous !
Pte Garce
