Pas grand-chose à dire à part peut être : profitez bien de la fin des vacances ! et MERCI à mes anciens reviewveurs (ce se dit ?) comme aux nouveaux !

Flo90 : t pas sadik toi dis dc ! lol vala la suite avec un ti peu de retard… biz !

Poupoux : ouais plein de malheurs, en fait ca va etre une bad end ! lool

Nan jvais pas trop les torturer t'inquiète pas !... quoique… :D merki de ta review et bizous !

priscilla : merki bcp ! Pr ce qui est de Ron bah… franchement j'en sais rien ! Jvais faire un sondage tiens ! vala la suite qui te plaira… j'espère ! bizouS

Love-pingo : juste pr te remercier de m'encourager ! bizou !

jay : tu vas avoir la reponse ds ce chap… y'en a bien un qui va craquer et envoyer une lettre à l'autre… Pour son retour ba je sais pas encore, c pr le prochain chap. Et les serpentards vont se tenir tranquille (pour le moment). Vala ! Contente de voir que tu suis tjs ca fait plaiz ! Ro bizou !

petite-luna : je crois que c après avoir lu ta review que j'ai écrit le passage ds la tour Gryffondor… C de ta faute tt ça, ca ma donné des idées ! loool ! Draco va être épargné mais c Hermione qui va s'en prendre plein la gueule… merki bcp pr tt t compliments qui me motivent à combattre ma flemme (le pb c qu'après g peur de décevoir :s)
bonnes vac à toi aussi, j'e'spère que tu vas aimer la suite ! gros bizou

Hermy Malfoy : houlà ! mais non je vais pas les faire mourir ! ne t'inquiète pas, j'm pas du tt les bad end ! Pr la séparation… hum… on verra bien… Merki bcp pr ta review ! bizzz

zeeve lelula : je fais de mon mieux ! mais bon qd l'inspi est pas là bah… elle est pas là ! et nan j'arrêterai pas j'oserai pas faire ça :) bizou !

Madame Boris Jardel : merciii bcp ! ba moi j'espère que tu vas aimer la suite ! bizzz

éléa : ba merci bcp ! ca fait tjs plaisir de voir de nouveaux lecteurs ! Contente de voir que tu apprécie pke on me reproche svt d'etre trop longue pr commencer la relation Mione Draco ! en tt cas j'espère que tu vas aimer la suite !
PS : tu me dérange pas du tt ! au contraire si tu as des rmq faut vrt pas hésiter ! bizz

magabella : toute l'aprèm ? je t'admire ! je sais pas si moi mm j'en aurais le courage ! lol

jsuis très contente en tt cas de compter une nouvelle lectrice !
Et si Hermione est devenue Mangemorte ce st pr des raisons bien particulières… Suspens….
merci à toi pr me motiver et me booster à continuer ! bizouS

21) tensions

Draco fut réveillée relativement tôt, du moins pour quelqu'un qui s'était endormi sur les coups de trois heures du matin. Sa mère était venue en personne le sortir des bras de Morphée. Ils étaient ensuite descendus à la cuisine, où les elfes servaient le petit déjeuner. Narcissa lui demanda de lui parler d'Hermione, ce que fit Draco sans trop d'enthousiasme. Il avait vainement espéré une lettre de sa part mais rien…

- Tu sais le manoir va être drôlement grand pour moi toute seule, dit Narcissa d'une voix douce. Alors si jamais tu veux t'installer… avec Hermione… Après Poudlard…

Draco manqua de s'étouffer avec son porridge et commença à tousser si fort que Narcissa dut le frapper dans le dos. Décidément, elle ne cesserait de le surprendre ! Draco réfléchit un instant en se massant la gorge alors que sa mère riait tout bas. Lui et Hermione dans le manoir, avec leurs appartements. Sans personne pour leur casser les pieds… Hum… Cela demandait réflexion. Est-ce qu'il n'était pas trop tôt ?

- Heu… Tu connais ses origines ? demanda Draco à sa mère.

- Moldues ? Oui tu me l'as dit. Ca ne pose aucun problème… Bon il n'en sera peut être pas de même avec le reste de la famille mais… Tiens à ce propos, tu sais que l'on dîne ensemble ce soir ?

Draco grimaça. Bien sûr qu'il le savait. Il y a un an, au dernier repas de famille, ils avaient évoqué son avenir, à savoir futur Mangemort. Ce dîner ne pouvait tout simplement pas avoir lieu, il allait se faire déchiqueter sur place. A moins que sa famille n'évoque pas le sujet, Draco savait qu'il ne s'en tirerait pas aussi facilement. Il se contenta d'acquiescer en soupirant. Puis, le Serpentard rejoignit sa chambre pour se laver et s'habiller. Toute une longue semaine en noir. C'est donc en appréhendant le soir que Draco fut obligé de se rendre dans le cimetière où les Malefoy étaient enterrés.

Hermione rejoignit Ginny, Lavande et Parvati à la table des Gryffondors. Elle s'était maintenant habituée aux regards et chuchotements et n'y faisait même plus attention. Elle avait même réussi à passer outre l'air méprisant et haineux de Rogue, celui qu'il réservait habituellement à Harry. Etrangement, leur prof de potion ne faisait aucun commentaire à Hermione mais ne lui avait jamais retiré autant de point. Trente par ci pour un soupir, quarante par là pour des racines soit disant mal coupées…

Ginny et Hermione s'excusèrent auprès de leurs amies et allèrent s'installer un peu plus à l'écart.

- Bon alors dit moi tout ! murmura la rouquine avec un grand sourire. C'était comment ?

- Douloureux ! répondit la préfète. Et… incroyable !

- Je suppose que je n'aurais pas plus de détails ?

- Plus tard Gin', sans vouloir te vexer. Pour l'instant je suis encore un peu… heu…

- Dans les nuages ?

Les deux filles échangèrent un regard amusé et éclatèrent de rire.

- Et tu as pensé à… ajouta Ginny en jetant un coup d'oeil à deux Serdaigles qui passaient devant leur table.

- A quoi ?

Ginny leva des yeux surpris vers son amie.

- Contraception… murmura Hermione en mettant soudainement la main devant sa bouche. Oh quelle cruche ! Oh non !… Ooh non !

Ginny se prit doucement la tête entre les mains et inspira calmement, tandis que le teint d'Hermione passait par diverses couleurs.

- On y a même pas pensé, c'est venu si rapidement ! gémit la préfète d'une voix suraigue.

- Ecoute on va passer voir Pompfresh, je sais qu'elle a des potions. Non ne proteste pas ! C'est le seul moyen !

Hermione lui renvoya un regard limite terrorisé et au bord des larmes. Intransigeante, la rouquine attrapa son amie par le bras et l'entraîna hors de la grande salle, sous les supplications d'Hermione et les regards intrigués des autres collégiens. Hermione savait bien au fond d'elle même que c'était la seule solution mais trouvait ça horriblement gênant. Ginny se posa devant la porte de l'infirmerie et se tourna vers la préfète.

- Ce n'est pas dramatique d'accord ? Cela fait deux jours et les potions peuvent être prises dans la semaine qui suit. Pas de panique !

- Tu t'y connais bien dit donc, répondit Hermione d'une petite voix.

- Ben tu connais ma mère… Allons y ! Courage !

Les deux filles entrèrent dans l'infirmerie et constatèrent avec soulagement qu'il n'y avait personne. Hermione afficha un sourire crispé et alla à la rencontre de Mme Pompfresh. L'infirmière lui demanda si il y avait encore un problème avec Potter, ce qui eut le mérite de mettre la préfète en confiance. Elle demanda d'une petite voix, les yeux fixés sur le sol soudainement très attractif, que c'était pour une potion contraceptive.

- D'accord, d'accord, fit l'infirmière en disparaissant dans son bureau.

Une Hermione rouge brique se tourna vers Ginny qui lui adressa un sourire encourageant.

Pompfresh revint avec un petit sac et le tendit à Hermione.

- Vous avez là dedans des potions mais aussi contraceptifs moldus. Tout est expliqué dans une brochure mais je suppose qu'une jeune fille comme vous sait bien comment cela marche. Hermione la remercia et fila hors de l'infirmerie presque en courant, suivie par une Ginny qui retenait son amusement. Les filles se rendirent dans la salle commune et fouillèrent dans le sac. Hermione trouva un flacon étiqueté « potion des lendemains ». Il était ajouté qu'elle devait s'utiliser dans la semaine précédant des rapports non protégés et qu'il ne fallait l'utiliser qu'en dernier recours.

Hermione vida la potion d'un trait, tandis que Ginny observait un préservatif d'un air intrigué.

Puis, chacune se posa pour faire ses devoirs et Hermione travailla tard sur ses ASPICS qui approchaient à grands pas. Elle guettait de temps en temps par la fenêtre, voir si le hibou grand duc de Draco ne venait pas lui apporter de lettre. Rien de la soirée. Elle se coucha donc de très mauvaise humeur et resta longtemps dans son lit, tiraillée entre l'envie de lui écrire et sa rancune. Elle finit par se lever pour se rendre dans la chambre de Draco. Elle piqua l'un de ses tee shirt qu'elle revêtit à la place de sa chemise de nuit et retourna se coucher. L'odeur de son parfum imprégnait le vêtement et Hermione s'endormit avec l'impression de Draco n'était pas si loin. Le lendemain matin, toujours pas de lettre. La préfète descendit déjeuner la tête pleine de pensées et du à un moment rebrousser chemin devant un groupe de Serpentards. Après une matinée de cours sans problèmes, tous étant trop mis sous pression pour les examens, Hermione se décida enfin à lui écrire. Elle retrouva sa table préférée dans la bibliothèque, après avoir réussi à échapper à la surveillance constante d'Harry ou de Ginny. Elle commença à rédiger un brouillon puis l'effaça, recommença et finit par jeter son parchemin en soupirant. Que pouvait elle dire ?

« Salut mon cœur ! Ici j'ai la pression avec les exams, je passe mon temps surveillée pour que tes cinglés de camarades ne me tapent pas dessus. Et à part ça, j'ai oublié de prendre une potion avant de coucher avec toi, ce quoi fait que j'ai eu un coup de frayeur en m'en rendant compte deux jours plus tard. Et toi ? La forme ? »

La jeune Gryffondor ferma les yeux et s'imagina ce qu'il pouvait bien faire en ce moment. Son esprit divagua un instant et une pointe d'inquiétude enserra son cœur. Draco ne devait pas être beaucoup mieux loti qu'elle. Elle était bornée, il était une vraie tête de mule. Ne fallait il pas qu'un des deux fasse le premier pas ? Hermione, prise d'une inspiration soudaine, saisit sa plume et rédigea d'un trait tout un parchemin. Puis, elle plaça sa lettre dans une enveloppe et dans un de ses livres de cours. Elle s'apprêtait à se lever quand une silhouette rousse bien connue passa parmi les étagères de livres. Le cœur de la préfète fit un bond douloureux. Elle se leva d'un bloc et se lança à la poursuite de Ron. Elle le rattrapa par le bras au niveau du rayon sortilèges avancés.

- S'il te plaît je peux te parler ? demanda Hermione d'une voix presque suppliante.

Ron se retourna, fit deux pas en arrière pour dévisager la jeune Gryffondor et croisa les bras sur la poitrine. Son attitude n'était pas hautaine mais ses yeux demeuraient sombres.

- J'ai pas tout mon temps alors fais vite.

- Ron je tiens à toi ! Je n'en peux plus de te voir passer à côté de moi sans m'accorder de regard ! Notre amitié de sept ans peut bien passer cette épreuve. Nous avons vu pire non ?

- Voyons voir… fit Ron, l'air de réfléchir. Que ma meilleure amie nous trahisse et sorte avec ce serpent qui est mon cauchemar depuis que je suis rentré à Poudlard… Hum… Je ne vois pas pire désolé !

- Il a tué son père pour moi ! Ca ne compte pas à tes yeux ? demanda Hermione d'une voix douce.

Ron regarda son amie sans rien dire. Puis, il haussa les épaules et se retourna à la recherche d'un livre. Hermione comprit qu'elle n'aurait rien de plus aujourd'hui. Elle rangea ses affaires et se dirigea vers la sortie. Elle croisa Blaise dans les rayonnages. Le jeune homme lui adressa un sourire compatissant.

- Laisse lui le temps, il reviendra, dit il.

Sans laisser de temps pour une réponse, Blaise avait déjà rejoint un groupe de Serpentards. Hermione marcha rapidement vers la volière et confia une lettre à l'un des hiboux. Elle se pressa pour aller en cours, mais aussi car elle n'aimait pas particulièrement traîner seule dans des endroits isolés…

Les cours de l'après midi se passèrent également bien, excepté en vol où Marcus Flint fit tomber Hermione de son balai à une trentaine de mètres du sol. Heureusement que Harry veillait. Mme Bibine renvoya le Serpentard à Rogue, folle furieuse. A la fin de la journée, Lavande, Paravti et Hermione allèrent s'installer dans la salle commune Gryffondor pour réviser. Elles venaient tout juste de disposer leurs livres afin de tous les faire tenir sur une table quand une voix les interpella.

- Qu'est ce que tu fous là Granger ? Ta place est parmi les Serpentards tu ne crois pas ? La lâcheté et la trahison sont de leurs qualités paraît il.

Toutes trois relevèrent la tête pour voir Seamus Finnigan en compagnie d'une dizaine de Gryffondors, toutes années confondues.

- La tolérance et le pardon sont celles de Gryffondor ! répliqua Lavande, à la surprise générale.

- Je comprends que vous soyez fâchés… commença Hermione.

- Tu comprends pas Granger ! On ne veut plus de toi ici !

- C'est vrai ! Tu n'y a plus ta place ! ajouta Dean.

- Quelle bande d'abrutis vous faites ! s'exclama Parvati, outrée.

La préfète posa une main sur l'épaule de son amie pour la calmer. A ce moment, Harry, Ginny, Luna et Neville entrèrent dans la salle commune.

- Et toi Harry ! s'écria une fille de sixième année. Malefoy est ton pire ennemi non ?

Les trois Gryffondors et la Serdaigle s'arrêtèrent, intrigués. La bande de Seamus et Dean regardaient les trois filles d'un air meurtrier qu'elles leur rendaient bien.

- Ya un problème ? demanda Ginny en fronçant les sourcils.

- Un gros ! Ta salope de copine est avec un Serpentard !

- NE PARLE PAS D'HERMIONE COMME CA ! hurla Ginny dont le visage devint aussitôt rouge.

- Arrêtez s'il vous plaît ! demanda la préfète, sentant venir la grosse embrouille.

- On t'a rien demandé Sang de bourbe ! cracha un élève de sixième année.

Les choses commencèrent alors à dégénérer. Lavande et Parvati se levèrent d'un bond en hurlant tandis qu'Harry se jetait sur le garçon. Ginny se précipita vers Dean et un autre garçon qui s'avançaient vers Hermione. Luna les regardait sans rien dire et Neville semblait figé dans une expression de stupeur. Deux élèves tentèrent de séparer Harry du garçon mais ne se prirent que des coups. Ginny, Lavande et Parvati tentaient de contenir les autres jusqu'au moment où la rouquine craqua et gifla violemment Seamus. Furieux, le Gryffondor allait lever la main sur elle quand Neville se jeta sur son camarade. Les hurlements emplirent rapidement la tour Gryffondor. Jusqu'au moment où Mc Gonagall fit son entrée. Elle trouva quatre garçons dont Harry occupés à se battre, trois filles hurlant à s'en briser les cordes vocales entre Hermione et un groupe également furieux. Seamus et Neville étaient dans une bataille au corps à corps et les coups volaient.

- NON MAIS CA VA BIEN ! VOUS AVEZ DISJONCTE ? REGARDEZ VOUS ! QUE SE PASSE T IL ICI ?

Tous les Gryffondors se tournèrent vers leur directrice de maison, l'air apeuré. Elle était en compagnie de Ron et jamais ils ne l'avaient vue aussi furieuse.

- C EST UNE HONTE POUR VOTRE MAISON VOUS ENTENDEZ ! NOUS SOMMES EN GUERRE ET VOUS TROUVEZ LE MOYEN DE VOUS TAPER DESSUS ! ETES VOUS COMPLETEMENT STUPIDES ? JE SUIS DECUE ! TERRIBLEMENT DECUE PAR CETTE ATTITUDE DIGNE D'UN ENFANT DE CINQ ANS ! VOUS ETES TOUS EN RETENUE !

Les élèves, presque terrorisés, s'éloignèrent les uns des autres. Harry se releva avec un œil au beurre noir et la lèvre en sang. Neville était bien amoché lui aussi, tout comme quelques autres adolescents. Pendant encore cinq bonnes minutes, Mc Gonagall tempêta contre eux. Ron se tenait à ses côtés et ses yeux ronds de surprise ne cessaient de balayer la pièce. Quelques élèves étaient descendus de leur dortoir et observaient la scène sans rien comprendre. Tous les concernés étaient figés sans rien oser dire, ce qui était la meilleure chose à faire. Finalement, ils écopèrent tous d'une heure de retenue par jour et jusqu'à la fin de l'année. Pas un ne songea à protester. Puis, leur directrice quitta la tour d'un pas rapide. Maintenant que le calme était revenu, personne ne savait trop quoi dire.

- Bon ! se décida finalement Hermione. Je vais rentrer moi !

Lavande, Parvati et Ginny sourirent faiblement. La préfète passa la tête haute devant les Gryffondor, s'arrêta pour aider Neville à se relever et embrassa Harry sur la joue. Elle chuchota un merci silencieux à Ron qui répliqua tout aussi discrètement qu'il n'y était pour rien.

- Tu n'as jamais su mentir ! lui répondit Hermione avec un sourire en coin.

Elle quitta la salle commune où les premières questions fusaient de la part de ceux qui n'avaient pas assisté au pugilat général.

- On a été stupides ! s'exclama Dean pour couvrir le vacarme qui régnait.

- Je suis d'accord. Mc Gonagall a raison. Je suis sûr que les Serpentards n'ont pas fait autant d'histoires, acquiesça Seamus d'un air mortifié.

- Il n'est pas trop tard pour s'en rendre compte, ajouta Lavande.

Chacun retourna plus ou moins à ses occupations, très gêné. Harry, Neville, Seamus et un autre garçon firent un détour à l'infirmerie. La soirée fut très étrange dans la tour. Personne ne parlait et la plupart choisirent de réviser pour s'occuper. L'atmosphère était devenue limite pesante.

A peu près au même instant, Draco détachait une lettre de la patte d'un hibou. Un sourire éclaira son visage quand il reconnu l'écriture d'Hermione. Ce qu'il ne savait, c'est qu'à une centaine de kilomètres, Hermione entrait justement dans la salle commune des préfets. La journée n'avait pas été facile. En fait, aucune journée n'était facile mais le soutient de ses amis était omniprésent, une sorte de cocon protecteur autour d'elle. Sauf qu'aujourd'hui, cela avait vraiment dégénéré.

Et puis, Draco lui manquait. Elle aimait entrer et lui raconter sa journée lovés l'un contre l'autre. Mais comme depuis trois jours, il n'y avait personne d'affalé sur le canapé. Juste une lettre posée sur la table basse. Hermione fronça les sourcils, se demandant qui pouvait bien lui écrire. Draco avait déjà répondu peut être ?

Elle vit l'écriture nette et ronde indiquant son nom sur l'enveloppe et fut cruellement déçue.

Son cœur s'accéléra brusquement. Ses parents ne lui écrivaient jamais sans raison. Et des mauvaises raisons pour elle la plupart du temps… Hermione ouvrit l'enveloppe et en sortit une longue lettre.

Hermione, je suis dans état de colère intense au moment où je t'écris. Tu as de la chance que j'ai réussi à convaincre ton père de ne pas venir te chercher immédiatement pour t'infliger la punition que tu mérites. Nous t'avons élevée comme tous parents se doivent de le faire, nous t'avons donné une éducation, des soins, des relations privilégiées. Comment oses tu te montrer aussi ingrate envers nous ? Après tout nos sacrifices ? Te découvrir anormale était déjà un terrible choc que nous t'avons caché. Mais voilà maintenant que tu brises nos interdictions formelles. Notre décision était sans rappel pourtant. Tu devais la respecter, elle était légitime.

Hermione stoppa sa lecture et respira un grand coup. Elle avait une petite idée de ce dont parlait sa mère. Elle reprit la lecture et un poids grandissant s'insinuait dans son ventre.

C'est une très grande déception que nous avons du accuser ton père et moi. Lucinda ne s'est pas montrée digne de ce que nous lui offrions, elle a salit notre nom et notre honneur.

Si Draco avait été là, il aurait sans doute dit qu'il avait l'impression d'entendre son père. Mais il n'était pas là pour la réconforter et la faire rire.

Hermione sourit à cette pensée.

Pendant des années, tu nous as caché ta correspondance avec ta sœur. Tu devrais avoir honte ! Elle ne mérite aucune attention de notre part ! C'est la directrice de son centre qui a découvert les lettres. Ainsi vous prévoyiez de vous revoir ? Et bien saches que ça ne sera plus possible. Nous allons envoyer Lucinda dans une pension reculée. Les interdictions que nous avions posées étaient claires. Si jamais tu reprenais contact avec elle, Lucinda serait effacée de notre arbre. Entends tu les conséquences de tes actes ? Par ta faute, ta sœur, aussi indigne et écervelée fusse-t-elle n'aura plus aucune famille. Et toi, tu devras racheter cette faute.

Hermione laissa brusquement tomber la lettre à ses pieds. Ca ne pouvait pas arriver ! Pas maintenant ! Elle regarda désespérément autour d'elle, ne sachant que faire. Elle ne reverrait plus sa petite sœur. Hermione sentit sa tête tourner et les murs s'effacer doucement devant ses yeux. Et elle s'écroula à terre.

C sympa tt ça ! Plein de malheurs, je vous l'avait dit !

Je finis par un pti sondage : Ron doit il arrêter de faire la gueule à Hermione ?

Je compte les voix et écrirait en fonction de ce qui vous plait !

En espérant que vs avez aimé ! Ro bizous à ts !