Bjr bjr ! Vi je sais j'ai mi du tps et en plus j'ai aucune excuse (la flemme ca marche pas hein ?). Je devais aussi faire le chap de mon autre fic et peut être poster un autre one shot ! Et avec le soutient psychologique que je dois apporter à ceux qui ont loupé leur bac et ont repris j'ai pas bcp de tps !
MAIS pr fêter ma 200ème review, je me suis décidée à faire un long chapitre (ce qui explique aussi mon retard) qui sera sans doute l'avant dernier (snifff…)
Et j'ai tjs pas retrouvé ma relectrice au fait !
Bon maintenant… les résultats du vote… ! J'ai comptabilisé (voyez mon sérieux !) et ca ns fait donc 3 voix pr que Ron et Hermione se réconcilient ! 2 seulement pour attendre un peu (pi des bulletins nuls ! lol) C donc pr ce chap ! Sur ce bonne lecture !
Rep aux reviews (ouéééééé ! tt plein ! jvous adoreuuuh !)
zeeve lelula : ba si ! faut savoir se faire désirer nan ? hi hi hi ! Pr la 22ème fois merki bcp :)
Poupoux : non c sur que ils st pas très gâtés ! Pr les Gryffondors faudra bien qu'ils s'y habituent j'ai pas l'intention de faire casser notre zoli couple ! Ce que Hermione va faire ! je t'avoue que je n'en n'ai pas la moindre idée…
Merki pr tes encouragements qui me ft tjs super plaisir ! j'espère que tu vas aimer ! bizouS
Rosalie Johanson : moi aussi jme suis bien éclaté à écrire la dispute alors jsuis ravie de voir que ca ta plut… Et non non ! Hermione n'est pas enceinte ! (moi et les gosses ca fait quinze, mm ds les fic j'm pas :D) Plus tard peut être…
J'ai pas trouvé de trace de ta fic mais j'irai lire promis ! j'espère que tu vas aimer la suite, merci encore et bizou !
souffle-de-vie : mdr ! Ba je vais pas critiquer, moi aussi je laisse très rarement des reviews ! merki en tt cas d'avoir prit cette peine ca ma fait très très très (…) plaisir !
j'espère que tu as rattrapé ta nuit ! ;) bizouS
PS : awesome ? gneuh ? pardonne mon ignorance mais… keske ca veut dire ?
jay : coucou ! ba vi t de mes revieweur préféré ! (répète pas hein ca va faire des jaloux ! loool !) Merki bcp de ta confiance ! Moi aussi me suis bien amusé en écrivant la dispute alors contente que tu aie apprécié ! BizouS !
l.minimoi : tu lis et tu laisses pas de review ? mais c quoi ces lecteurs ingrats ? loool !
nan mais c pas grave, c la flemme on peut pas tjs lutter contre !
Pr Ron, je fais en sorte qu'il se rende compte sans risquer de perdre notre Mione !Mais c'était
une bonne idée ! merci de ton pti mot en tt cas ! en espérant que la suite te plaira ! bizz
Madame Boris Jardel : dsl mais ton vote est minoritaire ! lol
Par contre, Draco va revenir ! heureuse :) merki de ta review et bizou
Love-pingo : vote compté ! contente de te revoir ! Ca avance ta fic ! bizz
Flo90 : oui j'avais envie de me défouler sur les Gryffondors ! contente de voir que tu as apprécié :)
Je compte ton vote, merki bien et non g pas lu le 6 pr cause de flemmagite aigue ! Je préfère attendre plusieurs mois plutot que de me casser les pieds avec mon dico ! Et toi ? Si ui il est bien ? Pke g été plutot décue par le dernier. Vala ! merki encore et tjs de ta review ! bizou
MJ : waaa quel enthousiasme ! moi aussi je me suis bien amusée en écrivant la bataille entre Gryffondors ! pr ce qui est des chap je les poste qd ils st finis dc c pas du tt régulier ! Jte pardonne de pas m'avoir écrit au dernier chap ! lool ! Et si Hermione voulait pas qu'il parte c'est pke elle avait tt l'école à affronter… sans lui ! vala vala ! j'espère que tu vas aimer la suite ! bizou !
22) Et si… ?
Les funérailles s'étaient bien passées. Draco avait vu des Mangemorts, bien entendu mais il y avait également des représentants du ministère de la Magie et des collègues de son père. Quelques journalistes s'étaient bien sûr invités. Draco avait prit fermement le bras de sa mère et avait tracé parmi eux, sans aucun commentaire. Il avait surpris Narcissa avant de partir se mettre un peu de poudre spéciale, pour lui donner l'air attristé. Il avait été presque choqué de la voir lui expliquer ça sourire aux lèvres. C'est à ce moment qu'il se demanda vraiment comme se passait la vie au manoir pour elle quand il était à Poudlard. Ce n'était visiblement pas une cure de bonheur. Narcissa semblait tellement joyeuse et épanouie que Draco n'en revenait toujours pas. Bref… Ils eurent le droit au défilé d'invités qui présentèrent encore une fois leurs condoléances. Cela avait au moins l'avantage d'empêcher toute agression, comme Draco le redoutait, ou menace. Mais ce qu'il appréhendait encore avait été le dîner avec la famille.
Maintenant qu'il se reposait dans sa chambre, les évènements lui semblaient éloignés. Ils étaient une vingtaine, comprenant les grands parents, oncles, tantes et quelques cousins. L'apéritif, que sa mère avait eut l'excellente idée d'alléger en alcool, s'était bien passé. Ils avaient discuté de l'héritage et des projets de Draco et Narcissa. Les premières remarques, sous formes de « j'ai entendu dire… » ou « il paraît… », apparurent à l'entrée. Draco estima s'en être bien tiré, en suivant les conseils de Dumbledore… A savoir nier en bloc. Et surtout ne pas faire l'imbécile. Sa fierté en prenait un coup mais il valait mieux que ce soit elle plutôt que sa vie. Les choses commencèrent à dégénérer à la fin du plat principal, au moment ou un
oncle –mais également ami, associé de Lucius et Mangemort- fit une sale remarque concernant les Sangs de bourbe. Narcissa répliqua aussitôt que ces principes de sang impurs devenaient ridicules. Sa sœur lui demanda si elle avait trop bu, ce à quoi la veuve répondit d'une manière tout à fait cinglante. (« Ce n'est pas parce que tu as des problèmes d'alcool qu'il en est de même pour tout le monde ») Draco souriait encore en y pensant.
Elles avaient donc commencé à se disputer bruyamment. Les insultes fusèrent et touchèrent d'autres membres de la famille qui virent s'ajouter à la querelle. Deux hommes en arrivèrent aux mains et se tapèrent dessus.
( « Comme de vulgaires moldus ! hurlait l'une de leurs femmes. Arrêtez ça tout de suite ! Ne te préoccupe pas de cet imbécile !
- Imbécile ? C'est de mon mari que tu parles là ? Tu t'es vue grosse truie ? avait crié la femme du deuxième.
- Je t'interdit de me parler comme ça ! Je n'ai jamais parlé de tes problèmes d'argent alors tient toi tranquille !
- Au moins je ne trompe pas mon mari ! avait répondu la première d'une voix hystérique »)
Bref, Draco n'avait jamais imaginé que sa famille, d'habitude si renfermée, s'était lâchée à ce point. Toutes les barrières imposées par leurs codes semblaient avoir cédé le temps d'une soirée…
La moitié des invités étaient donc partis, en montrant leur rancune associée à diverses menaces.
- Compte sur moi pour que ton avenir se résume à serveur dans une boutique de culs terreux ! lui avait dit l'un des hommes qui s'était battu.
- Tu ne feras aucun pas au ministère ou dans une quelconque école de Quidditch tant que je serais en vie, avait ajouté un oncle.
Une fois tous les invités partis, Narcissa s'était écroulée dans un fauteuil en marmonnant qu'elle ne ferait plus jamais ça. Son fils lui avait remonté le moral puis était parti dans sa chambre pour réviser ses ASPICS.
Hermione s'éveilla à l'aube. Elle se demanda pourquoi son corps était tout endoloris. Sa tête lui faisait également un mal fou. La préfète se rendit compte qu'elle était allongée à même le sol. Hermione se releva tout doucement, massant une jolie bosse sans doute due à sa chute.
Puis elle se souvient. La lettre… Qu'elle n'avait pas finie de lire… Et n'en n'avait aucune envie d'ailleurs. Après les souvenirs, les larmes arrivèrent et coulèrent rapidement sur ses joues. Hermione tenta de se reprendre. Elle avait cours aujourd'hui. Mais il était inutile qu'elle y assiste si son esprit demeurait complètement ailleurs. La jeune fille décida de prendre son petit déjeuner dans la salle commune. Elle prit un bain moussant pour essayer de se détendre et de penser à autre chose mais finit en larmes. Finalement, Hermione passa la journée à lire, étudier et jouer avec Pattenrond, entre deux crises de larmes et d'angoisse. Elle réfléchit aussi à une manière de se tirer de ce mauvais pas. La seule solution possible était simple. Trouver rapidement un travail, un logement et retrouver Lucinda. Puis, convaincre les instances Moldues de lui confier sa sœur. A la fin de la journée, alors qu'elle se morfondait sur le canapé, le portrait menant à la salle commune s'ouvrit. Il n'y avait que Harry, Ginny et Blaise qui connaissaient le mot de passe. Ca ne pouvait être qu'eux. Mais non. Une grande silhouette rousse et dégingandée s'avança timidement vers Hermione dont le cœur avait bondit jusque dans la gorge au moins.
- Heu… salut… dit Ron, un peu mal à l'aise. C'est Ginny qui m'a donné le mot de passe. Je… heu… tu n'étais pas en cours… On s'est inquiété…
Hermione, une fois remise de sa surprise, l'invita à s'asseoir. Ils restèrent silencieux une bonne minute, chacun cherchant ses mots ou attendant que l'autre parle.
- Je suis contente de te voir, lâcha finalement Hermione, pour l'inciter à parler.
- Heu… oui… moi aussi. Tu as une sale tête dit donc !
- Merci Ron ! soupira Hermione en levant les yeux au ciel.
Ses oreilles devinrent aussitôt rouge et il se tortilla nerveusement sur son fauteuil.
- C'est pas ce que je voulais dire… Ecoute… Je me suis comporté comme le dernier des imbéciles et je suis désolé ! Non, laisse moi finir s'il te plait ! ajouta Ron en voyant que Hermione s'apprêtait à dire quelque chose. C'était insensé d'oser te demander de choisir entre Malefoy et nous. Ce qu'il a fait prouve qu'il tient à toi. Bon c'est un Serpentard mais il serait peut être temps de dépasser tout ça. Je respecte ton choix et encore une fois, je suis désolé. J'espère que tu voudra bien me pardonner ça !
Hermione, les larmes aux yeux, serra le rouquin dans ses bras. Ils restèrent un long moment enlacés, tous deux émus. Puis, la préfète se détacha de lui.
- J'ai encore quelque chose à te dire… murmura-t-elle en baissant les yeux.
- Quoi ? Tu trompes Malefoy avec Rogue ?
Hermione releva les yeux, surprise, mais éclata de rire quand elle vit que Ron souriait. Son ami partagea vite son hilarité.
- Non c'est pas avec Rogue... C'est avec Ginny en fait, dit Hermione entre deux fous rire.
La tête de Ron valait vraiment le détour et la préfète repartit de plus belle. Ron, comprenant qu'il s'était fait avoir se mit également à rire, sans plus pouvoir s'arrêter. Il s'appuya au canapé, plié en deux tandis qu'Hermione se tenait le ventre. Ils partagèrent ainsi un fou rire pendant bien dix minutes. Dès que l'un s'arrêtait, le rire étouffé de l'autre reprenait. Finalement, ils se retrouvèrent assis par terre, les abdos douloureux et presque pleurant.
Ron inspirait et expirait bruyamment, comme si il venait de courir le cent mètres et Hermione lui tournait le dos, de peur d'éclater de rire une nouvelle fois. Puis, d'une voix soudainement plus faible et triste, la préfète raconta. Elle lui parla de sa sœur, de son enfance qui n'en n'était pas vraiment une, de ce besoin de travailler et d'avoir des bonnes notes, de ses parents, de la lettre. Elle évoqua aussi la similitude entre l'histoire de Draco et la sienne, son caractère, sa manie de lancer des remarques acides qui cachent une vérité pour que la personne concernée s'en rende compte, de son ancienne insensibilité. Elle déballa son sac, sortant tout ce qui lui pesait depuis longtemps. Elle lui raconta comment ils s'étaient découverts mais aussi comment s'était passé certaines fêtes de familles. Et Ron l'écouta. Il ne lui coupa la parole qu'une fois, pour lui demander si ?. Ensuite, il la réconforta de la meilleure manière possible.
Ils ne virent pas l'heure passer. Hermione fit remarquer qu'il aurait du être à son entraînement de Quidditch depuis une demie heure mais Ron répliqua qu'il préférait rester avec elle. Le rouquin eut un peu de mal à tout digérer d'un coup et n'allait certainement pas s'en aller comme ça. Il avait du temps à rattraper.
- Qu'est ce que tu vas faire pour ta sœur alors ? demanda-t-il.
- Je ne sais pas du tout ! Ca tombe si mal ! Les examens approchent, je ne peux rien faire tant que je ne suis pas majeure, je n'ai pas d'argent, rien où aller !
- Tu peux venir chez moi ! Je ne sais pas si tu vas supporter très longtemps mais c'est déjà ça !
Hermione pouffa de rire. On aurait pu lui dire « cuiller » de toute façon, ça l'aurait aussi fait marrer. Elle était si contente de retrouver Ron qu'elle se sentait limite euphorique. Son ami lui proposa Dumbledore, comme la préfète s'y attendait. C'était peut être un sorcier très puissant, il ne pouvait intervenir dans cette affaire purement moldue. C'était à Hermione seule de se débrouiller. Elle avait pensé à aller chercher Lucinda et s'installer avec elle mais la justice moldue n'accepterait certainement pas… Toujours le même problème, manque d'argent, de logement, de travail… Ron et Hermione passèrent ensuite toute la soirée ensemble et la Gryffondor se fit une joie de l'écraser aux échecs. Ron pesta contre Malefoy mais de bon cœur cette fois. Puis, il décida de rejoindre la tour Gryffondor, pour se faire dépecer avec joie par Harry à cause de son entraînement manqué. Au moment où il franchissait le seuil, un hibou grand duc frappa au carreau de la baie vitrée. Hermione courut presque détacher le parchemin à sa patte, le cœur soudainement léger. Il portait le sceau des Malefoy. La préfète ne put s'empêcher de sourire bêtement et ouvrit la lettre d'un geste impatient. Elle fut cruellement déçue. Il n'y avait pas grand chose de marqué.
Mon petit cœur,
Je n'ai pas vraiment le temps de t'écrire mais ta lettre m'a fait très plaisir ! En fait, je l'ai attendue comme jamais ! Ca m'a donné la force d'aller à l'enterrement de mon père, entouré de Mangemorts. Très joyeux. Tu pourrais aller dans la tour d'astronomie pour vingt deux heures ? Désolé de te pousser à enfreindre les règlements ! Plein de gros bisous !
Hermione se renfrogna. Il ne lui avait même pas dit pourquoi ! Elle savait qu'il n'avait pas trop de temps mais là, c'était limite vexant. Après le roman qu'elle lui avait écrit ! La préfète jeta un coup d'œil à sa montre : dix heures moins cinq. Elle avait tout juste le temps d'y aller. Hermione sortit rapidement de la salle et prit le chemin de la tour. Au détour d'un couloir, elle vit Ginny et Blaise. La rouquine devait sans doute sortir de la retenue générale de Mc Gonagall. Blaise était appuyé d'une manière qui se voulait négligée sur le mur. Il faisait face à une Ginny dont les joues prenaient une teinte rosée. Hermione avait souvent vu le Serpentard parler à des filles, tous âges et maisons confondues, mais là il semblait plutôt nerveux. Elle ne savait pas de quoi ils parlaient mais le trouble de Ginny était également visible. La préfète ravala son sourire et s'approcha d'eux. Blaise croisa son regard en l'entendant arriver et sourit.
- Salut Mione ! s'exclama Ginny. Tout c'est bien passé avec Ron ? Il m'a dit qu'il partait te voir ? Il a pas fait de gaffes j'espère ! Il a loupé son entrainement de Quidditch, Harry était fou furieux ! Mais il comprendra ! Alors raconte !
- Doucement ! protesta Hermione en riant. Je te raconterai tout ça plus tard ! Il faut que je file là. D'ailleurs tu devrais faire pareil, avant de te faire pincer dans les couloirs à cette heure !
- Bien mademoiselle la préfète ! A vos ordres ! acquiesça la rouquine en se mettant au garde à vous. A plus tard alors !
Elle leur adressa un petit signe de main et tourna les talons. Hermione attendit qu'elle se soit un peu éloigner avant de regarder en direction de Blaise.
Ils firent un bout de chemin ensemble.
- Alors elle te plait hein ?
- C'est marrant que tu dises ça. J'ai posé exactement la même question à Draco à Noël… Pour toi bien sûr !
- Et tu vas répondre la même chose ?
- Ca se pourrait bien, ouais…
- Dans ce cas je n'ai qu'une seule chose à dire. Fais attention ! Elle a six frères, beaucoup d'amis et des copines qui n'aimeraient pas la voir souffrir.
Blaise sourit et hocha la tête. Il dit que c'était différent avec Ginny. Son caractère était explosif, elle ne ressemblait pas aux autres, était intéressante et dynamique, avait beaucoup de passions…
- Le genre de filles que tu n'as pas l'habitude de fréquenter quoi ! résuma Hermione avec un sourire taquin.
- Hé ! protesta Blaise, avant d'admettre que effectivement, il sortait avec beaucoup de « filles faciles ».
Ils se séparèrent à un escalier, le Serpentard descendant vers les cachots et Hermione se dirigeant vers la tour d'astronomie. Elle y parvint avec quelques minutes de retard. Elle regarda un moment le parc et le lac. La nuit était tombée depuis peu de temps et les premières étoiles commençaient à briller dans le ciel. Hermione aurait pu apprécier si une vague d'inquiétude ne l'avait pas saisie. Et si jamais c'était un mauvais coup des Serpentards ? Elle était seule et isolée… Ou alors elle devenait complètement paranoïaque. Hermione attendit cinq minutes, à faire les cents pas et se poser tout un tas de questions. Soudain, une grande silhouette apparut derrière elle. La préfète sursauta et fit volte face. Puis, un sourire illumina son visage fatigué. Draco se tenait là, un portoloin dans une main, sa baguette dans l'autre. Ils restèrent face à face pendant quelques secondes, se souriant.
- Tu n'es pas contente de me voir ? demanda finalement Draco.
- Hum… Laisse moi réfléchir… J'avoue que ces quelques jours sans toi étaient plutôt… chouettes ! Reposants ! Amusants !
Draco se redressa et s'approcha tout doucement d'Hermione avec la démarche d'un prédateur prêt à fondre sur sa proie. Il voyait les rayons de la lune étinceler sur les cheveux d'Hermione et ses yeux noisettes pétillants. Sa bouche formait une petite moue adorable et voyant que Draco la fixait, la préfète se mordilla les lèvres.
- Toi non plus tu ne m'a pas manqué ! chuchota Draco en posant les mains sur la taille d'Hermione.
Elle frissonna et se sentit fondre sous le regard du Serpentard. L'odeur de son parfum qu'elle aimait tant lui chatouillait les narines.
- Pas du tout pour être franc ! reprit Draco. En fait…
- Hum tais toi ! s'exclama Hermione.
Elle l'agrippa par sa cravate, venant de se rendre compte qu'il était en costard, le forçant à se pencher vers elle pour rencontrer ses lèvres. Draco passa la langue sur les lèvres d'Hermione, pour l'inciter à approfondir le baiser, ce qu'elle fit sans se faire prier plus. Ils partagèrent un grand frisson quand leurs langues se rencontrèrent. Draco colla aussitôt la jeune fille contre son torse, tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou, l'empêchant de rompre le baiser.
Quelques longues secondes plus tard, Hermione se détacha doucement de Draco qui commençait à dévorer son cou de baisers.
- Tu ne devais pas rentrer ce week end ? lui demanda-t-elle en l'embrassant avec tendresse, comme pour se faire pardonner de ne pas le laisser continuer.
- J'ai convaincu ma mère de me laisser reprendre le portoloin pour passer la nuit ici. Tu m'avais l'air si triste dans ta lettre !
- Je t'adore ! souffla Hermione, les lèvres contre les siennes.
- Je sais, je sais ! Je suis irrésistible !
- Mon petit prétentieux me manquait ! s'exclama Hermione en riant.
Ils prirent la direction de leur salle commune, enlacés, en évoquant ces quelques jours passés loin l'un de l'autre. Draco fit rire la préfète plus d'une fois en évoquant le repas de famille qui avait faillit tourner à l'hécatombe. Lui même eut du mal à reprendre son souffle quand Hermione lui raconta la dispute dans la tour Gryffondor. Elle évita par contre de l'inquiéter à propos de sa sœur et se promit de lui parler de la situation quand Draco aurait tout réglé. Ils ne virent pas les heures passer, lovés dans le canapé. Vers une heure du matin, étant donné qu'Hermione était épuisée, ils décidèrent d'aller se coucher. Draco fut surpris en entrant dans sa chambre. Effectivement, plusieurs de ses vêtements étaient éparpillés, sur le bureau, l'armoire ou le lit.
- Il y avait ton odeur dessus, expliqua Hermione en rougissant un peu, ce que Draco trouva adorable.
Ils se couchèrent et s'endormirent presque instantanément, Hermione précieusement serrée dans les bras du Serpentard. Le réveil fut plutôt brutal. Comme la préfète avait du mal à s'endormir et par conséquences à se lever, elle avait emprunté un réveil à Ginny. Il se déclencha vers sept heures dans un carillonnement de cloches. Draco se fit une joie de l'envoyer se fracasser contre le mur et Hermione ne fit même pas une remarque. Elle resta dans ses bras, la tête posée sur le torse de Draco et lui fit remarquer qu'il avait loupé l'aurore.
- Tu sais, à propos de notre dispute… commença Draco, après un moment de silence.
- J'aurais jamais du te demander une chose pareille, coupa la préfète l'air un peu honteuse. Je n'ai pas été correcte. Tu avais besoin de moi et je ne pensais qu'à ma petite personne.
Draco l'embrassa doucement, comme pour montrer qu'il acceptait ses excuses. Tous deux savaient qu'il n'y avait rien à ajouter car la responsabilité de la dispute revenait à la Gryffondor. Ils parlèrent ensuite de leur nuit passée ensemble car Draco avait peur qu'elle regrette.
- En fait, j'aimerais même recommencer… murmura Hermione, sans le regarder. Mais je dois aller prendre ma douche.
- Je pourrais venir avec toi. Comme ça on ferait d'une pierre deux coups, répondit Draco sans trop s'attendre à une réponse positive.
- C'est une expression moldue, mon cœur ! Tu vas mal tourner fait attention !… Et ça marche pour la douche, ajouta-t-elle sans réussir à empêcher son visage de se colorer d'un joli rouge.
Le Serpentard sourit jusqu'aux oreilles et prit Hermione dans ses bras, pour la porter jusqu'à la salle de bain, où ils prirent donc leur douche ensemble…
Une fois habillés et leurs affaires préparées, Draco reprit le portoloin en direction de son manoir. Ils s'embrassèrent langoureusement, comme si c'était la dernière fois.
- Te shoote pas trop avec mes pulls, ajouta-t-il avant de partir avec un clin d'œil pour la préfète.
Hermione, beaucoup plus joyeuse que ces derniers jours, s'en alla déjeuner. Elle croisa une bande de Serpentards qui se permirent de commentaires sarcastiques mais sans plus. Elle retrouva Ginny, Lavande et Parvati dans la Grande Salle. Elle leur raconta la visite de Draco dans les moindres détails, en évitant l'épisode de la douche…
La journée se passa très bien, Hermione ne descendant plus de son petit nuage rose. Elle été resté avec Harry et Ron, heureux comme tout de s'être retrouvés. Ils avaient partagé une ballade le long du lac, riant et plaisantant comme si rien ne s'était passé. Harry avait ensuite filé à sa retenue, comme il allait devoir le faire tous les jours jusque la fin de l'année... Lui, Neville, Luna, Ginny, Parvati, Lavande et presque le quart des Gryffondors… Dean et Seamus ne vinrent pas vraiment s'excuser auprès de la préfète mais il en fut tout comme. Hermione dîna avec ses trois amies puis elles se retrouvèrent à la bibliothèque où les révisions allèrent de bon train pendant deux longues heures. Hermione s'éclipsa discrètement au rayon potions, juste au moment où Blaise entrait dans la bibliothèque. Lavande et Parvati allèrent l'aider, sous les regards mi amusés mi gênés de Blaise et Ginny.
Hermioen rentra ensuite dans sa salle commune. Son moral descendit en flèche quand elle vit la lettre, toujours posée sur la table basse. Et la douleur et l'inquiétude furent de retour. Comment avait elle put oublier sa sœur, trop occupée par de nouvelles expériences dans la salle de bain ! La préfète fut également submergée par une vague de honte qui fit à nouveau craquer ses barrières. Elle se mit à pleurer de tout son soûl, s'étonnant qu'une pareille quantité de larmes fut stockée dans son corps. Elle avait tenu bon toute la semaine, devant Ron, devant Draco et ses amis. Mais dès que Hermione était rentrée dans la salle commune, la réalité l'avait à nouveau percutée de plein fouet. Il fallait qu'elle trouve une solution et vite.
Et si… Si elle demandait à Mc Gonagall ? Après tout, son professeur connaissait aussi très bien le monde les Moldus et pourrait l'aider à trouver une solution. Hermione se fit une tisane, assortie de quelques somnifères avant d'aller se coucher… dans le lit de Draco.
Draco dormait déjà depuis un moment. Les nuages avaient envahit le ciel, privant les habitants du manoir de la vue des étoiles. Seule la lune apparaissait de temps en temps?
Dans la nuit d'un noir d'encre. Les alentours du manoir étaient calmes, pas un bruit ne venait troubler la tranquillité des habitants… Et des ombres discrètes se faufilaient jusqu'à l'entrée de la demeure dont l'intérieur était protégé par un sort anti transplanage, renforcé par Dumbledore pour qu'aucun membre de la famille Malefoy ne puisse entrer. Mais les ombres ne comptaient pas transplaner. Elles marchaient tout simplement. Et tout aussi simplement, elles frappèrent à la porte. Elles attendirent qu'un elfe de maison vienne ouvrir… Et elles le tuèrent, simplement. Le sang imprégnait maintenant le sol de la luxueuse maison. Et les ombres entraient. Deux étages au dessus, Draco se réveilla en sursaut. L'alarme magique s'était mise en route. Des étrangers venaient de pénétrer dans la maison, à quatre heures seize du matin… Sans attendre plus longtemps, Draco enfila pantalon et tee shirt. Il prit sa baguette magique, murmura un « lumos » et se précipita vers la chambre de sa mère. Il entra en coup de vent et la trouva habillée, baguette à la main. Le fils et la mère échangèrent un regard terrifié. C'était des Mangemorts et tous deux le savaient. Ils savaient aussi que seule la fuite était possible si ils voulaient rester en vie. Les membres de l'Ordre qui étaient chargés de la surveillance n'allaient pas tarder à arriver. Draco voulait mettre sa mère à l'abri puis revenir se battre. C'était tout de même sa maison et il n'avait pas l'intention de la laisser à ces pilleurs. Draco prit donc sa mère par le bras et ils dévalèrent des escaliers dérobés qui menaient à la cuisine. Deux elfes s'y trouvaient, littéralement terrifiés. Draco leur ordonna de partir et de se cacher puis sortit en trombe dans le jardin. Ils coururent dans la nuit sombre, uniquement éclairés à la lueur de leurs baguettes. Ils entendirent rapidement le bruit de poursuivants. Des sorts les frôlèrent et Narcissa s'essoufflait. Elle était une femme d'intérieure, et non une adolescente. Draco ne voulait pas lancer de sorts qui risquaient de les faire repérer. Ils ralentirent un peu la cadence en arrivant à proximité d'un petit bois. Draco accorda à sa mère cinq minutes de pause mais ils ne purent attendre plus longtemps. Ils reprirent leur course un peu à l'aveuglette. Les branches fouettaient leurs visages, les ronces meurtrissaient leurs jambes, ils trébuchaient, tombaient, se relevaient. C'était une course pour la vie. Au bout d'un quart d'heure de pur cauchemar, égratignés, blessés, trempés de sueur et au bord de l'épuisement qu'ils s'arrêtèrent. Draco fit léviter sa mère, presque au bord de l'évanouissement dans un chêne massif et il la rejoignit. Ils reprirent leur souffle à quelques mètres de hauteur, assis sur une grande branche et adossés au tronc. Draco murmura « nox » et ils se retrouvèrent dans l'obscurité la plus totale. Le serpentard sentait que son pantalon était imbibé de sang. De nombreuses égratignures le brûlaient au visage et sur les bras.
- Si un jour on m'avait dit ça… murmura Narcissa. Les derniers des Malefoy fuyant les Mangemorts et se réfugiant dans un arbre… Je crois que cela m'aurait beaucoup fait rire…
- Je suis désolé mère… Tellement désolé…
- Hermione t'en a appris des mots dit donc !
Draco ne releva pas le sarcasme et décida de le prendre de manière positive. Il se disputa avec sa mère quelques minutes et finit par lui faire accepter qu'il se devait de retourner là bas. Draco abandonna donc Narcissa, descendit du chêne et se mit en route, le cœur lourd et les sens en éveil. Quelques mètres avant d'arriver à la lisière du bois, après s'être caché des quelques Mangemorts qui fouillaient le bois, le souffle d'une explosion le projeta sur le sol. Une intense lumière rouge et orangée troubla l'obscurité de la nuit. Draco se releva un peu hébété et fit quelques pas hésitants en direction du manoir. Il crut d'abord que ses yeux le trompaient. Puis il dut se rendre à l'évidence. Il n'y avait plus de manoir. Juste un nuage de poussière, de fumée et de feu qui se dressait sordidement à la lueur de la lune. Et au dessus se dressait la marque des Ténèbres. La maison des Malefoy, château envié par des générations de sorciers qui s'étaient succédés, venait de disparaître. Elle emportait avec tout leur héritage, tous leurs biens. Draco se laissa tomber à terre, sous le choc. Il ne sut pas trop combien de temps il resta là. Il se souvenait seulement que les bruits autour l'avaient forcés à se cacher puis à rejoindre sa mère. Ils avaient fait le chemin ensemble, main dans la main et en silence. Ils arrivèrent près de leur ancien manoir dont il ne restait qu'un tas de ruines fumantes et furent accueillis par les Aurors. Ils furent envoyés au ministère, interrogés pendant une heure et demie. Puis, Dumbledore lui même fit son apparition et demanda au chef des Aurors de remettre son interrogatoire au lendemain, car ce n'étaient pas des criminels. Draco et sa mère furent installés dans un appartement du ministère surveillé constamment. Narcissa avait encore du mal à réaliser et semblait prendre tout cela pour un cauchemar. Elle s'endormit rapidement en laissant Draco contempler l'aurore.
Elle n'avait plus vraiment la connotation que le jeune homme lui donnait. Il se rappela tout de même qu'il était encore là pour l'admirer et que ce n'était déjà pas mal.
Il se souvint tout à coup de la chaîne qu'il gardait autour du cou sans jamais s'en séparer. Il ne la sentait même plus à force. Le bijou était là, comme toujours.
Et si Hermione n'avait pas fait partie de sa vie ? Draco se demanda ce qu'il serait maintenant. Sans doute tatoué et à la botte de Voldemort, son père serait en vie, sa mère en train de dépérir et le manoir encore debout… Mais il ne l'aurait pas elle, et tout ce que Voldemort pouvait lui offrir en échange n'égalait cela en aucun cas. Et si il n'avait jamais renié ses principes ? Et si les sentiments ne l'avaient pas transformé ? Et si...
Draco garda le bijou fermement enserrée dans sa main jusqu'à ce que le sommeil le gagne.
Vala ! Je sais la dernière partie était écrite d'un style plutôt différent mais je me sens d'humeur nostalgique… Et une fleur bleue irrécupérable, je sais je sais…
J'espère que votre rentrée c bien passée (nan pke yen a qui la ft le 19 hi hi hi !) et jvous souhaite tt plein de courage pr cette nouvelle année !
Ro bizous ! Pte Garce
