Voilà encore un chapitre...je suis pas prette d'avoir finit de dire cette phrase, pourtant va falloir que j'y pense..
je voulais tous vous remercier pour vos reviews, elles me font énormement plaisir. dès que je vois que j'en ai une nouvelle, je panique, je commence à m'imaginer plein de truc du genre "je suis sur qu'il n'a pas aimer et qu'il vient m'engueuler"...ca me fait vraiment peur, mais d'un autre côté, dès que je les lis, elles me font trop plaisr et là, je pense tout de suite à des trucs plus positifes " ho, il est trop gentil, c'est vraiment sympa, il devrait pas me dire ça, je ne le mérite pas..." Vos reviews me touchent vraiment beaucoup ! Donc merci beaucoup à pika25230 ( j'ai finit par acccepter les reviews anonymes, en fait, je savais même pas que je ne pouvait pas les accepter, lol, alors j'ai fouillé et j'ai changé l'option...), Tsukieina ( si t'as aimé les scènes des regards langoureux, la fin devrait te plaire, bon attention, ils ne se dévorent pas des yeux mais..tu vas voir.. ), Etoile du soir (pour ce qui est de la déclaration, je travaille tout ça, elle arrive...mais pas tout de suite...désolé...) et Luna dream ( merci beaucoup, je sais ce que c'est les cours qui nous prennent tout notre temps...je comprend, c'est dur...)
bonne lecture à tout le monde et rendez vous à la fin de chapitre !
Édouard entendit frapper à sa porte. Il leva les yeux tout en finissant de vider sa valise. S'il fallait qu'il vive ici pour quelques jours, autant commencer tout de suite à prendre ses aises. Son frère entra et s'installa sur le lit. Visiblement il avait quelque chose à lui demander songea Édouard, vu qu'il n'avait encore rien dit…il le laissa réfléchir dans son coin et continuant de s'occuper de ses affaires.
Enfin après quelques minutes de silence, Alphonse osa prendre la parole :
- Édouard, est ce que tu es très pressé ?
L'intéressé se retourna aussitôt. Un début de phrase comme celle là ne présageaitjamais rien de bon…
- Est ce qu'on pourrait rester un peu plus d'une semaine ici ?
Alphonse n'osait pas regarder son frère. Bien qu'il est tout les deux grandis, les rôles étaient toujours les mêmes et Al suivait et suivrait toujours son frère mais là, il espérait vraiment pouvoir rester et n'osait pas fixer son frère par peur de l'énerver ce qu'il ne fallait surtout pas faire.
- Non !
La réponse fut claire et rapide. Ed ne prit même pas la peine d'y réfléchir un peu, il était hors de question qu'il reste ici plus de temps qu'il ne le devait…
- Mais, Ed, j'aimerais vraiment. Ça va faire 4 ans que j'ai pas vu Winry,une semaine de plusc'est pas beaucoup par rapport à tout ce temps, en plus tu n'as rien de prévu, l'armée te laisse tranquille ces temps ci… s'il te plait…
- Non Al, et ne cherche pas m'amadouer. On reste le temps des opérations et on se tire d'ici.
Pourquoi fallait-il que son frère soit si buté ? Partie comme ça, Alphonse ne risquait sûrement pas d'obtenir quoi que ce soit et il le savait trop bien. Il essaya alors une autre approche :
- Quand est ce qu'elles t'enlèvent tesautomails ?
- Aucune idée, cet aprèm je présume.
Alphonse réfléchit rapidement, tout n'étais peut être pas perdu…
- Ca te dis un resto ce soir ?
Édouard dévisagea son frère.
- Je viens de te dire que je n'aurai plus mon bras ni ma jambe et tu veux qu'on se fasse un resto ?
Alphonse prit une grande respiration et se lança :
- Ok Ed, voilà ce que je te propose, tu retardes ton opération d'une journée, seulement une, et je ne t'embêterai plus.
Édouard ne comprenait pas, en quoi retarder son opération d'une journée pouvait arranger son petit frère ? Il le fixa droit dans les yeux et soudain, il comprit…
- On irait pas tout seul au restaurant, n'est ce pas ? T'as l'intention d'inviter Morgane et Winry…
Son frère lui rendit un pâle sourire…
- C'est tout ce que je te demande Ed, on va tous ensemble au resto ce soir pour fêter nos retrouvailles et je ne te parle plus de l'idée de rester une semaine de plus ici. Promis !
Oui, c'était bien Alphonse, en réalité, pensa Édouard en sourianr, c'était une forme de chantage…mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir, ca n'allait pas le tuer,pour seulementune soirée...
- D'accord, mais je ne veux plus entendre parler de cette stupide idée de rester plus longtemps. Et puis, t'iras tout seul, je ne viendrai pas avec vous.
7 heures plus tard, Édouard se tenait près. Après avoir été habillé de force et traîné dans le couloir, il était maintenant dans le salon, assis sur un fauteuil, bien décidé à ne pas bouger…
- Ed t'es vraiment un gamin !
- M'en fout, je t'avais dis que je ne viendrai pas !
Alphonse vint s'installer à côté de son frère. Il y avait peut être un moyen de le faire changer d'avis.
- Pourquoi tu t'obstines à ne pas venir ? On va juste au restaurant. Elles avaient l'air ravie quand je leur ai dis, t'es pas obligé de parler à Winry si c'est ça qui t'embêtes. Mais s'il te plait, ne fais pas la tête, ça serait trop bête. Et puis, je payerai si ça t'arranges…
Édouard ne répondit pas. Non, ce n'étais pas un problème d'argent, s'il le voulait, il pouvait se payer le restaurant lui même pensa-t-il, non, le problème était ailleurs et bien qu'il se doutait d'où est ce qu'il provenait, il refusait de se l'admettre. Il était tout simplement hors de question qu'il sorte ce soir !
- T'as peur ?
Voilà, c'était dis, les deux mots qu'il ne fallait pas prononcer face à un Édouard énervé. Mais c'était sûrement le seul moyen de le faire bouger…En effet, Ed réagit immédiatement :
- Pff, tu crois vraiment que j'aurais peur ? Et de quoi s'il te plait ? Je ne me laisse pas facilement impressionné moi. Ça me désole que tu t'imagines des trucs comme ça, ça prouve que t'as rien compris, t'es pas très malin.
Édouard s'était levé et faisant maintenant les cent pas dans la pièces.
- Il fait froid dehors, j'aime pas ce que tu m'as fait mettre et puis j'ai pas faim.
Son frère le dévisagea un sourire aux lèvres :
- Là, je sais que tu mens, t'as toujours faim ! Écoute, si je peux te rassurer, il fait pas si froid dehors et t'es pas si mal comme ça, t'es même très bien…je ne te demande que ça, après tu pourras rester toutes les journées dans ta chambre si t'en as envie…je te demande seulement de faire un effort pour ce soir, d'accord ?
Édouard était ennuyé, ça ne le dérangeait pas de sortir avec son frère mais là, ça allait être totalement différent. Il ne fallait surtout pas qu'il…
Ses pensées furent interrompus par Alphonse, celui ci venait de se lever et regarder un point derrière lui.
- Et bien, vous en mettez un temps pour vous préparer dit -il un sourire aux lèvres.
- Des dames doivent savoir se faire attendre lui répondit une voix.
Édouard se retourna, Morgane venait d'apparaître, suivie de près par Winry.
En y repensant par la suite, Édouard ne put retrouver ce qui lui avait traverser l'esprit à ce moment là. Peut être parce qu'il ne pensait à rien, peut être parce que ça n'avait pas d'importance. Sur le coup, il n'avait pas fait attention à Winry, il n'avait fait que regarder Morgane qui s'avançait un sourire aux lèvres, un sac à la main et habillé sur son trente-un. Puis, il l'avait vu. Non, il ne l'avais pas vu, il l'avait entre perçue. Dès que ses yeux s'étaient posés sur elle, il avait précipitamment tourné la tête. Il ne voulait pas la voir, non, pas comme ça. Si Morgane était habillé de façon à épater la galerie, Winry devait l'être aussi et il ne voulait pas, oui il ne voulait surtout pas laisser ces idées revenir. Pourtant, se dit-il, il faudra bien qu'il la regarde à un moment, peut être pas très longtemps, mais il le faudra bien, il ne pouvait l'ignorer toute la soirée. Oui et il fallait mieux qu'il prenne le temps de la regarder ici, plutôt que dehors…mais que lui arrivait-il ? Il n'allait pas prendre le temps de la regarder, non, il allait seulement la voir normalement, c'était ça le plus important : être normal !
C'était peut être aussi bien qu'Édouard soit plongé dans ses pensés puisqu'il se ne rendit pas compte que Winry, elle, à l'opposé de lui, le fixait intensément. Elle non plus ne sut quoi penser. Elle était étonné de voir qu'Édouard allait les accompagner, soulagée de voir qu'il ne la regardait pas, frustrée de n'apercevoir qu'un bout de son visage et troublée par ce qu'elle ressentait. La première pensée qui lui vient fut qu'elle n'avait pas envie de soupe ce soir. Allez savoir pourquoi. Puis, une fois après avoir chassée cette idée, elle ne put s'empêcher de rougir face aux autres qui lui venaient à l'esprit. Édouard avait toujours était un garçon que l'on pouvait qualifier de "beau". Petit, il était mignon, adolescent il était attirant, mais là, il était carrément sexy. Une simple chemise blanche sous une veste marron, un pantalon assortit, ses cheveux redressés en queue de cheval…il ne fallait pas grand chose pour le rendre très attractif, et encore, elle ne le voyait pas de face.
Mais qu'est ce qui lui arrivait ? Elle était en train de parler d'Édouard là, il fallait qu'elle se calme et rapidement. Le fait de ne pas l'avoir vu depuis longtemps devant jouer sur ses émotions ou quelque chose comme ça pensa-t-elle. Elle essaya alors de se ressaisir et rejoignit Morgane et Alphonse qui était en pleine discussion près de la porte.
- Bon, je crois qu'on va pouvoir y aller, vous avez tout pris ?
- Ouais, on a rien oublié ! Vous nous invitez où ?
- Et bien, on a vu un restaurant qui s'appelait "la toque", il avait l'air pas mal, vous le connaissez peut être ?
- Ho, je vois que vous sortez le grand jeu, c'est pas tout les jours que l'on peut aller manger à "la toque", on vous suit ! T'es prête Winry ?
Cette dernière hocha a tête, attrapa un des manteaux et l'enfila. Alphonse l'attendait devant la porte et lui sourit.
- T'es vraiment très bien comme ça Winry.
Celle-ci lui rendit son sourire. Avec Alphonse tout se passait comme avant alors pourquoi est ce qu'il fallait que ça ne marche pasde la même façonavec Édouard ?
Ce dernier était resté en arrière, il avait pris "le temps" de regarder Winry sans que personne ne le voie et était fier d'avoir pris cette précaution. Il n'avait pu s'empêcher de rester fixer sur elle quelques instants et ne désirait pas se faire charrier par son frère sur ce sujet; Winry était attirante, c'était un fait. Bien qu'il ne se l'avouerai sûrement jamais, il prit plaisir à la regarder et cette nouvelle sensation, qui l'habitait maintenant assez souvent, commençait même à se faire apprécier. Winry portait une robe noire. Une robe noire, assez simple, mais qui lui allait à ravie. Un collier, une paire de boucle d'oreille, ses cheveux lâchés, oui, elle était vraiment… "belle" pensa-t-il avant de secouer la tête. Non, il ne pouvait pas se permettre d'avoir ses idées là, pourtant, de la même façon où l'on ne peut s'empêcher de reprendre une part de gâteau par gourmandise, il ne décolla pas ses yeux d'elle.
Voilà, une fin de plus...ne ma haissez pas, je vais esayer de faire vite pour la suite !
Encore une fois, reviewer même si ca me fait paniquer à chaque fois..
bisous à tout le monde, et à la prochaine fois !
Alvice
