Salut! Bon arrêtez de faire une fixette sur cette fic bon sang! ça me donne plus envie de l'avancer du coup! ... ----)o ... non je plaisante. Mais bon vous attendez pas à plus que ce que la catégorie de la fic laisse supposer non plus. Bon je vous laisse lire la suite. Et please des reviews
Kaori marchait le long de la plage. Pieds nus, elle joua doucement avec le sable fin de la plage. Elle soupirait. Alors même ici il continuerait son petit manège?
ça l'exaspérait et ça la désespérait surtout. Elle avait des pensées comme dans les films, leur proximité, leur solitude sur une ile déserte, la nature environnante, tout favorisant l'explosion des instinct primaires de l'homme. Comme dans les films on les verrait tous les deux allongés sur le sable, s'embrassant, se caressant, se murmurant des mots doux.
A cette pensée Kaori se mit à rougir. Elle y avait déjà pensé certes juste avant de dormir quand Ryô se montrait audieux avec elle. Elle s'invitait alors une autre vie, pleine d'amour. Mais jamais ça n'a été aussi loin. Que lui arrivait-il?
Elle se rendit compte qu'elle laissait son désir prendre le pas sur sa propre conscience. Elle réalisa alors qu'elle était comme toute les femmes qui aimaient un homme. Elle avait envie de lui, c'était pas plus compliqué que ça.
Elle s'arrêta et regarda l'océan. Il s'était calmé un peu. Elle ne sut jamais combien de temps elle était restée là à le contempler. Elle ne sentit même pas la pluie recommencer à tomber. Elle était ailleurs, loin. Elle était à Shinjuku auprès de ses amis.
Ryô voyant la pluie tomber de nouveau se décida à sortir et à ramener Kaori dans la grotte. Il s'était montré infecte avec elle surtout vu la situation. Il n'avait pas à se comporter comme ça. Il n'avait pas à mentir pour sauver les apparences. Elle avait besoin de réconfort et le seul réconfort qu'elle avait ce n'était pas lui, c'étaient ses pensées.
Il marcha un peu avant de la voir.
Elle était là devant, fixe. Elle regardait au loin une chose qui n'existait pas.
Il la détailla.
Les gouttes de pluie ruisselaient sur son corps. Ses cheveux se raidirent sous le poids de l'eau et gagnèrent quelques centimètres et ses douces lèvres brillaient.
Ryô fut foudroyé par un tel spectacle. Jamais kaori n'avait été aussi belle que maintenant devant lui, offerte aux caprices du temps. Il aurait tant aimé être cette maudite pluie qui recouvrait tout son corps et goûtait la saveur de cette peau blanche.
Puis kaori tourna légèrement la tête. Il n'eut pas de mal à voir que celle-ci pleurait. Malgré la pluie, ses larmes se voyaient. Il savait très bien que sa remarque n'aurait jamais eu cette conséquence. C'était autre chose. Elle souffrait du manque d'amitié. Ses amis, loin, les croyant probablement morts, lui manquait terriblement.
« pardon... » dit Ryô en se rendant compte à quel point il la fixait.
Ryô lui tendit une main qu'elle accepta volontiers. Elle s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule. Ils rentrèrent dans la grotte.
Kaori grelottait légèrement. Ryô avait encore sa veste de sèche et pouvait donc se couvrir avec. Il s'assit alors derrière sa partenaire et l'enserra dans ses bras forts. Kaori, surprise, n'osa néanmoins pas le regarder. Elle sentit ses joues prendre feu. Elle ne savait plus qui du feu ou de ryô lui apportait le plus de chaleur.
Ryô posa sa tête sur l'épaule droite de Kaori et regarda les flammes danser devant ses yeux. Ne voulant pas gaspiller un seul moment de cette douce et enivrante étreinte, Kaori ferme les yeux et se laissa aller contre le torse de son partenaire. A ce moment là, il resserra un peu plus ses bras sur elle.
Au bout de quelques minutes il remarqua alors qu'elle s'était paisiblement endormies tout contre lui. Il se mit à sourire tendrement. Il ne voulait surtout pas la réveiller. Il se dégagea lentement et l'allongea sur son lit de fortune. Puis comme il se sentait apaiser grâce à Kaori, il s'allongea juste derrière elle et passa son bras sur sa taille, la planquant doucement contre lui.
Ce fut ainsi que tous les deux s'endormirent.
Le lendemain Ryô fut le premier réveillé. Il se sentait terriblement bien. Il alla récupérer quelques fruits pour le petits déjeuner. Grâce au vent et à la pluie de nombreux fruits étaient tombés des arbres. Il n'eut donc pas de difficulté à faire des provisions pour trois jours entiers.
Durant le trajet il entendit de l'eau couler. Il alla voir et se rendit compte qu'une cascade s'était formée. Elle n'était pas très grosse mais c'était quand même une chose qui méritait d'être vu et ils allaient enfin pouvoir utiliser de l'eau douce et non plus de l'eau salée. Fini de boire du lait de coco.
Ryô se dépêcha de rejoindre Kaori pour lui faire part de cette nouvelle.
Deux heures s'étaient écoulés depuis son réveil et lorsqu'il entra dans la grotte il vit que kaori était toujours endormie. Inquiet il s'approcha d'elle et la vit transpirer à grosses gouttes. Elle délirait. Il posa sa main sur son front et le sentit brûlant. Elle était tombée malade.
Il savait que ça pouvait facilement arrivé lorsqu'on n'est pas habitué à de telles conditions. Il avait été négligeant la veille. Il ne lui avait pas dit d'enlever sa robe trempée pour ne pas la gêner.
Il devait faire baisser la fièvre au plus vite. L'eau de l'océan n'était pas assez froide. Et là il se rendit compte que le hasard n'existait pas. Il se souvint de la cascades. Il prit Kaori dans ses bras et l'emmena là-bas. A chaque pas, il la regardait. Durant le trajet elle prononça plusieurs fois son nom. Elle tremblait.
Arrivé là-bas il enleva la robe de Kaori et en temps normal il en aurait profité mais pas là, pas maintenant. Il ne pouvait pas se le permettre. Il emmena Kaori dans l'eau fraîche d'un bassin formé durant la nuit.
Puis au bout d'un long moment il vit le visage de sa partenaire se décontracter. Elle ne délirait plus. Il la sortit doucement de l'eau et vit que sa température avait légèrement baissée.
Il regarda le ciel et ne vit pas l'ombre d'une prochaine averse. Alors il décida de rester là pour lla journée au cas où si la fièvre de Kaori revenait.
Il resta près d'elle toute la journée ne mangeant même pas un morceau.
