Chapitre 7: Ah ah problème d'ordre technique 1/3
Je dédie ces chapitres à Sophie qui a trouvé la plus brillante et poilante idée pour agrémenter cette fic d'humour. Là chapeau avec Ayumi et kairi vous vous êtes déchaînées les filles. Je vais enfin pouvoir le mettre ce passage qui tue tout! je crois que seules quelques unes d'entre nous comprendront le titre de ces chapitres. Bisous Sophie et surtout ne hurles pas en lisant ce commentaire !
j'ai changé la catégorie de la fic. Elle se trouve désormais dans les lemons mais c'est un lemon très très soft.

Quelques heures plus tard, ils étaient de retour dans la grotte. Ryô savait que le beau temps n'allait pas durer. C'était la saison des pluies et qui dit ça dit pluie, cyclone ... C'était le moment idéal pour être naufragés au milieu de nulle part!

Durant tout le trajet Ryô n'avait pas cessé de loucher sur Kaori. Il lui arrivait de marcher plus lentement et de se retrouver derrière elle pour mater ses formes. Il avait beau se dire que c'était pas bien, qu'il ne devait pas y penser, que c'était mal vis-à-vis de makimura, que c'était ni le lieu ni le moment etc... etc... il n'arrivait plus à réprimer son désir et à garder son sang froid.

Son self control affichait 0. Combien de fois s'était-il surpris à agiter bizarrement ses doigts en ayant sur le visage un rictus bizarre et un regard fou?

L'image de Kaori, la cambrure de ses reins, son dos, sa poitrine, son ventre, ses lèvres brillantes...

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!

« je ne dois plus y penser, je ne dois plus y penser! Allez! une vieille grand mère en maillot de bain, une course de voiture, un homme travesti... » pensa-t-il alors que ses yeux lorgnaient toujours sur les fesses de sa partenaire.

« merde! » lâcha-t-il.
« Quoi? »
« Non rien.. » dit-il en tournant la tête.

Ryô durant toute la soirée n'avait pas daigné regarder Kaori une seule fois. Celle-ci se sentait rejetée d'un coup ne comprenant pas le pourquoi de cet éloignement. Ryô était seulement à deux doigts de craquer, de lui sauter dessus comme un sauvage et de prendre possession de son corps.

La nuit était déjà bien avancé lorsque nos naufragés se réveillèrent en sursaut par un magistral coup de tonnerre. Et c'était reparti de plus belle. L'orage était démentiel et le ciel était dépourvu d'étoiles. Le vent soufflait et s'engouffrait dans la grotte. On l'aurait cru vivant avec le son qu'il provoquait. Un son pouvant surgir des enfers.

C'était une vision de cauchemar. Ryô n'ayant peur que d'une seule chose (non pas que le ciel ne lui tombe sur la tête voyons! Nous ne sommes pas chez Astérix là!), les massues de Kaori et tout autre objet qu'elle pouvait bien lui balancer.

Quand à kaori c'était la première fois qu'elle était face à un aussi violent caprice du temps. Mais c'était surtout le bruit du vent qui la faisait frémir.

Ryô avait bien vu que sa partenaire ne semblait pas à l'aise. Elle s'était recroquevillée sur elle-même et tremblait légèrement. Il voulait s'approcher d'elle, lui dire de ne pas avoir peur et la serrer tendrement dans ses bras pour lui apporter tout le réconfort possible mais il savait que s'il le faisait il ne pourrait pas endiguer son désir et réprimer ses pulsions.

Un coup de tonnerre. Kaori s'était bouchée les oreilles. Elle ressemblait à une enfant et cette révélation apaisait les envies de Ryô. Il se tourna, dos à elle pour tenter de dormir en se disant qu'il valait tout de même mieux qu'il ne fasse rien.

Mais le sort s'acharnait désespérément sur l'Etalon lorsqu'il sentit deux mains se poser sur son dos .

« j'ai peur.. »

Il écarquilla les yeux. C'était bien la première fois où elle admettait avoir peur. Elle qui faisait tout pour ne pas montrer ses faiblesses. Il se retourna et la regarda. Elle semblait si fragile. Elle ressemblait à la jeune femme fiévreuse qu'il avait porté jusqu'au bassin. A ce moment précis il ne pouvait rien faire d'autre que la protéger et prendre bien soin d'elle.

Elle se colla à lui, la tête sur son torse. Il posa un bras sur sa taille. Ce simple contact lui donna des frissons. Comment allait-il pouvoir gérer ça? Ahh misère pensa-t-il.

« je suis maudit.. » se dit-il.

Il n'arrivait pas à fermer l'oeil alors que kaori s'était paisiblement endormie comme si de rien n'était. Puis elle fit un mouvement et releva la tête.

« non mais c'est pas vrai! Vous voulez ma mort là-haut ou quoi? »

Il ne pouvait détacher ses yeux de ses douces lèvres légèrement entrouvertes. Un véritable appel aux baisers. Alors naturellement, répondant à un désir incontrôlable et que rien ne pouvait arrêter, il baissa la tête et ses lèvres croisèrent celles de Kaori. Celle-ci se mit à gémir doucement puis ouvrit les yeux.

Elle découvrit alors que son partenaire l'embrassait qu'une de ses mains parcourait son dos de bas en haut. Elle voulait stopper ce moment magique mais ce simple baiser avait anéanti sa peur et elle se sentait si bien. Elle n'en avait pas la force et l'envie de le faire. Elle se laissa alors aller.

Ryô la fit pivoter pour qu'il se retrouve sur elle. Il n'avait pas détacher ses lèvres des siennes et avait approfondi ce baiser jusqu'à ce que leur langues se rencontrent et fassent augmenter le plaisir et l'excitation chez les deux partenaires.

Dehors l'orage grondait encore mais ils ne l'entendaient plus. Le bruit de la pluie et du vent cachait à peine les gémissements de Kaori lorsque que Ryô parcourait les nerfs de son coup avec ses lèvres.

Il baissa une bretelle de la robe puis l'autre et continuait son exploration en embrassant lascivement les douces épaules de la jeune femme.

Totalement novice en la matière mais ayant néanmoins les désirs d'une jeune femme de 26 ans amoureuse, elle laissa Ryô jouer avec son corps. D'ailleurs elle commençait à aimer cette situation déséquilibrée. Pourtant instinctivement elle savait quoi faire. Elle avait cambré son dos quand Ryô voulait faire descendre la fermeture éclair de la robe.

Il remonta pour sentir à nouveau ses lèvres gourmandes et ses baisers enivrants. Il en avait tellement envie, c'était presque scandaleux. Sa main droite caressa la cuisse de Kaori et remonta doucement pour se glisser sous le tissus de la robe et la remonter avec une lenteur voulue.

Ryô jouait avec sa patience et celle de sa partenaire.

Il enleva la robe enfin et regarda sa partenaire avec des yeux ardents d'ivresse et de plaisir. Elle lui répondit en l'embrassant fougueusement.