Chapitre 9 : Ah ah problème d'ordre
technique 3/3
Voilà la fin de ce petit délire
de trois chapitres. J'aurais aimé le mettre en même
temps que le précédent mais j'ai été pas
mal occupée cette semaine et j'ai pas eu le temps de l'écrire.
Ne me tuez pas surtout. Et pour celles qui croyaient qu'il avait
une panne alors... sérieux vous pensez que Ryô peut
avoir une panne pendant un moment aussi crucial oO? Bon je
tenais à dire aussi que ce n'est pas parce que je ne laisse
pas review que je n'aime pas vos fics. Je n'ai pas le temps mais
sachez que je les lis TOUTES sans exception et je vous remercie en
faisant le plus de chapitres possibles à la semaine. Alors
MERCI à vous tous pour vos belles fics.
Kaori recula de stupeur devant cette réaction aussi subite que violente. Des libellules passèrent derrière elle par centaine quand elle songea à la raison pour laquelle il n'avait pas continué. Peut-être qu'il avait une panne.
Lui, l'Etalon de Shinjuku qui avait crevé tout un harem une fois avait une panne juste pour une et par n'importe qui en plus. Lui qui bandait toujours à tord et à travers. Kaori ne savait pas comment prendre la chose. Devait-elle en rire ou en pleurer? Devait-elle le consoler ou le frapper?
Elle regarda Ryô qui pleurnichait en marmonnant des choses incompréhensibles.
Elle s'approcha de nouveau et l'écouta attentivement pour enfin savoir ce qui se passait.
« je suis seul sur une ile déserte avec Kaori et voilà ce qui arrive...snif... je veux mourir... »
Kaori piqua un fard. Une massue fit miraculeusement son apparition (faut croire que les colères de Kaori ne connaissent pas des limites de distance) estampillée « Mokkori's Death ». La plus grosse et plus lourde massue que Kaori ait jamais eu dans ses mains. Elle frappa ryô avec. Celui-ci se retrouva pitoyablement coincé entre les parois de la grotte et la massue et tentait vainement de comprendre deux choses:
pourquoi Kaori avait-elle une massue?
Et pourquoi
l'avait-elle frappé avec?
Kaori remit sa robe en vitesse et s'installa à l'autre bout de la grotte pour essayer de dormir. Mais bien sûr elle n'y parvint pas. Entre sa tristesse, sa colère, les pleurnicheries de Ryô et les pensées de ce début de nuit, elle avait de quoi veiller pendant au moins trois jours.
Ryô quant à lui tenta de se glisser entre les bras de kaori ne se rendant pas encore compte de ce qu'il venait de faire mais il reçut une réponse musclée à laquelle on pouvait rajouter toute une pléthore de nom d'oiseaux divers et variés.
Ryô resta donc dans son coin et continuait à marmonner jusqu'à ce que kaori en eut relativement marre. Elle se retourna, s'assit et le regarda fixement.
« Qu'est-ce que t'a à ronchonner dans ton coin hein? C'est parce que je ne suis pas assez bien foutue pour toi ? Je sais que je ne suis pas assez jolie pour te faire bander mais tu crois peut-être que jouer avec mes sentiments c'est juste hein? »
Ryô la fixa à son tour avec deux grands yeux ronds genre « mais qu'est-ce que tu me racontes là? ». Il vit des corbeaux se balader au dessus de sa tête et comprit soudainement la méprise. Alors elle pensait réellement que lui... qu'elle... enfin qu'ils...
Ryô se mit soudainement à rire à gorge déployé sous les yeux incrédules et furax de Kaori. Il sentit aussitôt qu'il devait s'arrêter net et dissiper ce quiproquo.
« J'y crois pas! t'as pas pu penser ça après ce que je t'ai dit. Kaori enfin... »
Kaori se mit à rougir de honte , de colère et de confusion ( de quoi être rouge non?)
« Alors
c'est quoi ce manège hein? »
« ça ben
c'est euh... c'est... »
« C'est donc bien ce que je
pensais. »
« mais non sugar boy »
Kaori le regarda étonnée qu'il ait pu prononcer ce surnom. La dernière fois c'était juste avant de se battre contre son père. C'était si mignon venant de sa part.
«
Il y a juste que mon cerveau n'arrête pas de me répéter
que nous devrions pas le faire sans protection. »
«
protection? » demanda-t-elle juste avant de se rendre compte de
quoi il parlait.
Kaori se mit à rougir violemment. Son partenaire n'avait pas eu de panne, il voulait juste être prudent. C'était vraiment trop, trop... choubidou (ah je savais pas quoi mettre là). Kaori lui sourit avant de se jeter sur lui.
« Non! » cria-t-il
«
ne t'approche pas de moi sinon je ne réponds plus de rien. »
Kaori se mit à rire et aurait voulu le taquiner mais elle était en aussi défavorable position que lui et elle avait peur de tomber dans son propre piège. Et puis voir Ryô gêné était un spectacle trop rare pour le gâcher. Puis kaori comprit une chose.
«
Mais? »
« Oui? »
« Mais imagine
qu'on vienne jamais nous chercher? »
Ryô n'avait même pas songé à cette évidence et sa mâchoire se décrocha. Puis elle se contracta. Il tentait d'endiguer une violente peine. Il serra les poings. Kaori s'attendait à l'entendre violemment hurler sa rage et se boucha les oreilles. Elle non plus ça ne l'arrangeait guère cette situation mais elle comprenait parfaitement Ryô et arrivait à mieux se contrôler mais si personne ne vient les chercher? Tiendrait-elle des semaines, des mois ou des années?
« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN! »
Et là corbeaux et libellules s'en donnèrent à coeur joie dans la grotte en dansant autour du feu.
