Chapitre 10 : C'est que j'en ai marre de me faire taper dessus!
Voilà ce titre c'est pour moi en fait! vu le nombre de review où on me dis que je devrais avoir honte et autre chose de ce genre concernant cette fic ben voilà le moment tant attendu du fameux Deus Ex machina. Hein? me demanderez-vous le visage déconfit par cette expression latine. C'est un terme qui vient du théâtre grec. C'était une grue qui permettait aux acteurs d'évoluer au dessus de la scène. C'était un dieu qui venait retourner une situation pour en donner une fin inattendue. Dans Ile du désir, un événement va venir chambouler le déroulement des choses et changer la fin. Je vous laisse donc découvrir ce fameux événement hihi!

le lendemain matin Ryô se leva le premier. Je n'ai pas dit se réveiller car le pauvre n'avait pas fermé l'oeil de la nuit en tentant tant bien que mal de ne pas succomber à la tentation. Il avait fini par voir un ange et un diable sur chaque épaule qui lui pesaient le pour et le contre. Ces deux crétins miniatures avaient fini par court-circuiter le cerveau de Ryô. Il s'était décidé à se lever après cette surcharge d'impulsion nerveuse.

Il marcha le long de la plage en grommelant tout un tas de chose à propos des mokkori qu'il ne pourrait pas faire. Arf! fichue conscience!

Il regarda les dégâts provoqués par la tempête de la nuit. Des palmiers étaient couchés sur le sol. La plage était parsemée de feuilles, de débris de bois et de quelques noix de coco.

Puis le regard de Ryô fut attiré par un objet qui suivait le mouvement des douces vagues matinales de l'océan.

« C'est pas possible! » pensa-t-il.

Il devait rêver là! il hallucinait c'était pas possible autrement. C'était bien une caisse en bois d'environ 80 x 80 cm. Il se mit donc à courir vers la caisse. Il la traîna à l'abri des vagues.

« et merde! »

Comment l'ouvrir? Il eut alors une idée. Il prit une pierre et d'un coup sec et violent, il éclata le haut de la caisse. Il enleva les morceaux de bois qui gênaient et se mit à fouiller dedans comme si ça vie en dépendait (c'était un peu le cas quand même). Il ne se demanda pas ce que foutait une caisse en bois de cette taille sur la plage surtout qu'il n'y avait aucun autre objet de la sorte (Nda: ne me demandez pas non plus j'en sais rien! Voilà l'exemple d'un magnifique Deus Ex machina) . Puis il crut avoir une deuxième hallucination. Il enleva un cadre avec une belle photo d'une jeune femme dedans et sortit une boîte.

Il la leva comme s'il tenait le christ dans ses mains. Puis regardant à nouveau dans la caisse, il en vit une deuxième puis une troisième similaire. Là devant cette découverte, il se mit à pleurer de joie.

« venez là mes mignonnes! » dit-il en serrant fort les trois boîtes.

Il leva ensuite les yeux au ciel et se mit à hurler.

« Y'a un dieu sur cette putain de Terre! »

Ce fut un tel cri qu'il réveilla Kaori qui ne manqua pas de se cogner contre les parois de la grotte. Elle s'étira en se demandant bien ce qui pouvait se passer avec son partenaire. Soudain elle pensa qu'il avait dû voir un bateau, qu'ils allaient être sauvés enfin!

Elle sortit de la grotte en courant mais s'arrêta nette en voyant comment Ryô la regardait.

« Au secours... » pensa-t-elle en voyant qu'il était sûrement devenu fou.

Ryô la regardait avec un visage déformé par sa libido. Ses yeux n'étaient plus que des flammes et ses lèvres formaient un rictus tout bizarre. Kaori remarqua qu'il tenait trois boîtes mais n'eut pas le temps de se demander d'où elles venaient et ce que c'était.

Elle se mit à trembler et à reculer d'un pas quand elle remarqua qu'il s'approchait d'elle.

« Tu n'as pas vu de bateau au large c'est ça hein? »

Ryô se contenta de dire non de la tête continuant inlassablement à réduire l'écart entre elle et lui.

« Tu n'as pas trouver de moyen de nous sortir de là.. » dit-elle d'une voix tremblante.
« Non plus hihi... »

Il ne semblait plus affecter par le fait qu'il ne pouvait pas faire l'amour à sa partenaire. Sa libido l'avait transformé en bête sauvage livrée à ses pulsions les plus primaires. Kaori n'avait pas encore découvert ce que tenait Ryô dans ses mains et donc, ne pouvait pas laisser Ryô lui courir après dans cet état. Pas qu'elle ne voulait pas mais elle ne pouvait pas.

Elle continua à reculer jusqu'à se retrouver coincée par les parois de la falaise. Elle n'avait pas d'échappatoire. Ryô la regardait fiévreusement ce qui chamboula le coeur de la jeune femme. Il serait tellement simple de se laisser aller sans penser aux conséquences. Conséquences? Ce mot là la raisonna.

« Aurais-tu oublié ce que tu as dit hier Ryô? »
« Non non... »

Il posa les trois boites à terre et en ouvrit une. Il sortit alors son contenu et le présenta à Kaori qui tomba à la renverse en se demandant comment avait-il eu ça. Un rictus triomphant peignit le visage de Ryô.

« Trois boites de 100 préservatifs chacune! »

Kaori ne put s'empêcher de rire jaune vu la situation. Elle leva les yeux pour voir la tête de son partenaire. Elle s'attendait à un visage de pervers mais ce ne fut pas le cas. Son regard était doux mais violent de désir. Il la fixa comme s'il la dévorait du regard. Kaori se perdit dans ses yeux sombres.

Il s'approcha un peu plus et captura ses lèvres des siennes.

Le baiser fut stoppée par kaori qui voulait à tout prix savoir.

« Comment as-tu eu ses préservatifs? »
« Peu importe comment je les ai eu. Tout ce que je sais c'est que je vais enfin pouvoir te savourer lentement, très lentement jusqu'à plus faim. »

kaori ne put s'empêcher de rougir devant le sourire ravageur qui lui destinait Ryô. Kaori s'écarta un peu de Ryô et entra dans la grotte. Celui-ci la suivit mais fit demi tour pour aller récupérer les trois boîtes.

« On va pas te les piquer Ryô! »
« C'est pas pour ça que je les ramènes avec moi hihi! »

Kaori en voyant la tête de Ryô comprit alors ce qu'il sous entendait et devint rouge cramoisi.