Chapitre 12 : Où comment on fait l'amour n'importe où 1/3
Si je pouvais j'aurai changé le titre de la trilogie chapitrale en Ou comment Miko péta un câble. Mais bon je me dis que le pire viendra après ceux deux chapitres avec une brillantissime idée qui m'est venue sur le chat avec des synonymes trop bizarres. Celles qui étaient là peuvent témoigner. J'étais en larmes tellement je rigolais et notamment avec un mot que je garderai secret jusqu'au chapitre 14. En tout cas, la fic n'aurait pas dû dépasser le chapitre 10 mais là c'est un régale de lâcher mes neurones en pleine nature. Je tiens à remercier celles qui m'ont fait un bisous, celles qui m'ont harcelée, celles qui m'ont laissé des reviews. Je vous dédie ces deux chapitres de purs délires

Kaori en avait fini avec la chemise et se mit à rougir quand elle se retrouva nez à boucle avec la ceinture du pantalon de Ryô ( NDA: comme si une ceinture avait un nez? A la place elle a une boucle). Elle remonta en se servant de sa langue pour retrouver le chemin qui la mènerait jusqu'à la bouche de Ryô.

Le baiser était torridement profond et Ryô prit par un feu ardent qui lui consumait le coeur et l'esprit, serra Kaori contre lui et la fit pivoter pour se retrouver juste au-dessus d'elle. Le geste fut sauvage tout comme la nature qui les entourait.

Le reste des vêtements fut habilement retiré grâce à l'expérience de l'Etalon. Lorsque Kaori vit qu'ils étaient tous les deux nus, elle se mit à rougir et tourna la tête pour ne pas montrer son trouble. Ryô se mit à sourire. Il en profita alors pour se protéger (ben oui sinon ils servent à quoi les préservatifs miraculeusement échoués sur la page hein?). Ce fut très vite fait et il rejoignit l'endroit où il se sentait le mieux, dans les bras de Kaori (un peu de finesse dans un monde d'obsédé quand même!).

Celle-ci n'avait pas cessé de rougir et son regard se voilà d'inquiétude. Des images défilaient dans sa tête. Des femmes (des femmes, NON Kaori n'est pas lesbienne roooooo!) au bras de Ryô, des dizaines, des centaines que dis-je des milliers de femmes avec des noms tous aussi ravissants les uns que les autres: Mikomi( ben quoi? je peux encore rêver non?), Kairi (ben quoi elle peut encore rêver non?), Rosy (ben quoi elle n'a pas le droit de rêver avec nous?) et... et puis c'est tout et c'était bien suffisant puisqu'elles valaient bien des milliers de femmes (NDA: je m'excuse pour les autres filles mais c'est à Kairi qui faut se plaindre. Elle voulait à tout prix un Kairi je t'aime ben elle a un autre chose...
Mikomi?
Oui?
Tu vois pas que tu nous déranges?
Non je vois pas du tout mais alors pas du tout hihi
Euh tu peux dégager?
rooo c'est bon! allez continuez de vous papouiller tranquillement) »

Bon on reprend le cours de l'histoire. Kaori voyait des splendides femmes (hihi) défiler dans sa têtes et elles étaient au bras de Ryô. Combien en avait-il connu? Comment pourrait-elle se mesurer face aux femmes qu'il avait eu dans son lit? Surtout si elles étaient comme Mary. Elle commença à paniquer intérieurement. Elle se mit à trembler légèrement et ne pouvait toujours pas soutenir le regard incandescent de Ryô.

Ryô avait beau être dans un état où seuls ses hormones comptaient, il n'en était pas moins observateur. Il vit que Kaori était quelque peu mal à l'aise par la situation et comme ce n'était pas la première fois qu'il avait à faire à une fille qui pour elle était sa première fois (Vous me suivez? Non? ben tant pis faites comme si), il savait exactement quoi faire pour la calmer et la rassurer.

Sauf que... que là c'était pas n'importe quelle femme innocente. C'était celle qu'il aimait et cette fois-ci il se sentait bien incapable d'avoir cet air calme et rassurant. Son coeur battait à tout rompre, son souffle était court et saccadé, ses mains moites... Il s'approcha de Kaori et lui titilla divinement l'oreille avant de lui murmurer d'une voix enrouée de désir qu'il avait attendu bien trop longtemps pour le faire et qu'il n'était qu'un idiot.

Ces mots surprirent la jeune femme mais la calma un peu. Elle le regarda et lui offrit un sourire tendre mais tellement sincère que Ryô sut alors qu'il pourrait mourir pour un tel sourire. Ce fut sur ce sourire qu'il prit possession de son corps. Il glissa en elle avec tout l'amour que renfermait son coeur.

Ce fut un ballet de sensations, de plaisir et d'émotion, une féerie de bonheur et un arc en ciel chatoyant de passions et d'excitation. (ouh là, je suis fatiguée) Le tout sur fond de gémissement sensuels et terriblement provocants (bon c'est moins poétique là non?). Cette danse d'une intimité secrète fit sentir Ryô vivant pour la première fois de sa vie. Il se sentait aimer et aimait à son tour.

Ces quelques minutes balayèrent ses plus intimes convictions en matière de femme, d'amour et de sexe. Il pensait que ce n'était pas fait pour lui, qu'il ne pourrait jamais aimer une femme et pourtant à cet instant là, il donnait son corps, son coeur et son âme à une femme avec tellement de force et d'envie qu'il s'en fallut de peu pour ne pas l'entendre crier son plaisir (j'allais dire bonheur mais ça n'allait pas le faire...)

Quand à Kaori, elle se sentait enfin femme et plus soeur de maki ou garçon manqué ou autre chose. Elle se sentait vraie dans les bras de Ryô. Tout ce qu'elle renfermait en elle s'évacua par quelques larmes qu'elle versa au moment où l'orgasme les cueillit tous les deux.

Ryô s'allongea à côté de Kaori. Il ne l'avait fait qu'une fois avec elle mais c'était tellement puissant qu'il avait l'impression de l'avoir fait toute une nuit. Kaori lâchée de ses craintes et de sa timidité, posa sa tête sur le torse de son partenaire et regarda le feu qui crépitait dans la grotte avant de doucement plonger dans le pays des songes.

Le lendemain matin Ryô fut le premier réveillé. Il regarda sa partenaire, nue à côté de lui et sentit alors que sa libido n'attendait pas qu'il soit parfaitement réveillé pour se manifester.

Mais sa libido ne fut pas la seule chose à se manifester. Son estomac aussi. Il regarda autour de lui et ne vit aucune nourriture.

« et merde... » lâcha-t-il.

Il se leva et alla en quête de la sacro sainte nourriture en laissant derrière lui la seule chose qu'il ne voulait pas laisser derrière lui.

Kaori se réveilla quelques minutes plus tard et vit que son partenaire n'était plus là. Son estomac se manifesta lui aussi et pensa alors que ryô avait dû aller chercher à manger. Elle s'assit et repensa à la nuit qu'elle venait de passer. Ses joues rosirent et une terrible impression de manque s'empara d'elle.

Elle voulait voir Ryô, le toucher, l'embrasser, le déshabiller, l'attraper violemment, le jeter à terre pour l'embrasser fougueusement, sur les lèvres, le cou, le torse, le ventre, saisir son... hm hm euh je pense qu'on a compris la nature des pensées de Kaori non?... je ne vais pas en rajouter.

Elle s'habilla et se décida à sortir pour retrouver l'homme de sa vie et le violer sur place (hé?... ben quoi, c'est pas faux non?).

Elle le retrouva donc 15 minutes plus tard non loin du bassin d'eau. Elle le vit et devint rouge cramoisie quand au détour d'un regard elle croisa le dos musculeux de son partenaire. Il se retourna alors en l'entendant arriver et là, le temps se figea.