Chapitre 13 : Où comment on fait l'amour
n'importe où 3/3
Quoi le temps se figea?
ben oui il se figea! Mais vous saurez tout de suite pour quoi et
surtout ne m'en veuillez pas d'avance pour les stupidités que
je peux écrire... Bon je profite d'une séance intense
de scannage pour écrire la suite tiens!
Le temps se figea... (j'imite le temps qui se fige là au cas où vous ne l'auriez pas remarqué).
Donc le temps se figea ( on a compris ggggrrrrr! En fait je sais pas quoi écrire après... BAMM! Désolée y'a Life qui est tombée de sa chaise).
Donc le temps se figea (tu la cherches la massue ou quoi? j'en ai marre de jouer les statues dixit une kaori plutôt en colère).
Donc le... nettoyeur (je vous ai bien eu hein?) regarda la tentatrice de ses nuits les plus endiablées qui se tenait juste devant lui. Il avait l'impression de la voir pour la première fois. Il posait sur elle un regard nouveau, celui de l'amour et du désir. Que cette femme est désirable pensa-t-il en lorgnant ses jambes, sa taille, sa poitrine et son visage.
Puis poussé par une puissante envie de la sentir tout contre lui, il s'approcha d'elle d'un pas pressé et la prit dans ses bras sans qu'elle eut le temps de dire « salut! Comment tu vas? ». D'abord surprise, elle se laissa ensuite bercer par la chaleur qui émanait du corps de ryô. Levant légèrement la tête elle remarqua qu'il la regardait et attendait qu'elle l'embrasse.
Aussitôt pensé aussitôt fait. Elle fut attirée comme un aimant et ses lèvres ne firent bientôt plus qu'unes avec celles de Ryô. Un baiser impétueux, endiablé, impatient, des mains parcourant le corps de l'autre en de subtiles mais néanmoins marquantes caresses, des vêtements tombant sur le sol...
Il ne fallut que quelques minutes avant qu'ils ne recommencent cette intime et folle danse de l'amour. Ils restèrent allongés l'un à côté de l'autre une bonne heure avant de se décider enfin à nourrir une autre partie de leur corps qui avait grandement faim: leur estomac.
Ryô avait récupéré de quoi faire un bon repas et ils dévorèrent tout comme des goinfres tellement ils étaient affamés. La folie qui rongeait leur coeur les empêchait d'être loin l'un de l'autre ne serait-ce qu'une petite heure et apparemment dès qu'ils se voyaient ils se prenaient dans les bras et une chose entraînant un autre, ils finissaient toujours tous nus l'un à côté de l'autre.
Du chemin qui menait de la grotte au bassin il devait y avoir un bon kilomètre à travers la jungle et durant ce kilomètre, en calculant sur ses doigts, ils avaient dû remettre ça 4 fois et alors dans des endroits plus insolites les uns que les autres (enfin insolites... tout dépend de l'expérience de la personne qui lit en fait).
Ils n'arrivaient pas à s'arrêter. Ils en voulaient toujours plus, voulant goûter l'autre et aller au plus profond de son coeur comme si à chaque fois qu'ils le faisaient ils allaient encore plus loin et qu'ils n'étaient pas encore satisfaits. Une faim que rien ne semblait pouvoir rassasier. Aussi bien Ryô que kaori savaient qu'il restait encore des choses à découvrir, des plaisirs à expérimenter.
Malgré la fatigue que leur pirouette faisait naître en eux, ils continuaient encore et encore. Ryô avait enfin trouver sa compagne idéale, une jeune femme aussi endurante que lui et aussi insatiable.
Pourtant...
« Stop! »
«
Comment ça stop? » demanda ryô
« ben oui
stop! »
« Mais? »
« Pas de mais qui
tienne compris! »
Ryô s'écarta de Kaori en boudant. Il tourna la tête dans sa direction avec son air de chien battu. Au bout d'à peine dix secondes ce stratagème fit son effet et Kaori craqua. Elle l'embrassa et ils recommencèrent de nouveau. Le soleil venait à peine de quitter l'horizon et près du feu ils firent une fois de plus l'amour.
Le lendemain matin ce fut kaori qui se réveilla la première. Elle se leva et s'éloigna de Ryô avant d'avoir une envie furieuse de le dévorer tout cru. Elle se balada sur la plage et regarda le ressac des vagues.
« cette fois-ci stop! » lança-t-elle d'une voix qu'elle essayait d'être convaincante.
Elle n'avait pas détourné la tête mais savait d'instinct qu'il était là, non loin d'elle. Elle connaissait son parfum, le moindre de ses mouvements, son aura... Elle connaissait tout de lui comme s'il était une partie d'elle.
« Mais? »
« Ah non pas
ce regard de chien battu s'il te plaît! A ce rythme là,
on n'aura plus de réserve d'ici une semaine! »
«
Mais? » (décidément il se répète)
« T'es sourd en plus? j'ai dit non pas aujourd'hui!
Le ton qu'elle avait employé était si tranchant que Ryô n'insista pas davantage. Il quitta la plage avant de décider de bafouer l'autorité de la jeune femme et de lui sauter dessus.
Aujourd'hui allait être une longue et frustrante journée pour Ryô. Mais... mais aussi bien pour kaori qui décida alors de voir le moins possible Ryô pour ne pas encore craquer.
Mais kaori n'avait pas encore réalisé la dureté de sa tache. A chaque endroit où ils l'avaient fait, elle ne pouvait s'empêcher de s'en souvenir et ses images étaient tellement puissantes qu'elle se sentait envahie par le plaisir qu'elle avait ressenti au moment où elle faisait l'amour à Ryô. C'était insoutenable.
« Non je ne dois pas craquer »
pensa-t-elle.
« Imagine qu'on vienne pas nous chercher
avant au moins deux semaines, on ne pourra plus le faire car on aura
épuisé les réserves. Mais d'un autre côté
si un bateau arrive demain... je pourrais pas dire que j'en aurais
profité à fond (hé l'autre n'importe quoi!). Ah
la la... »
Et la journée se déroula ainsi à une lenteur digne de la tortue. La nuit arriva enfin et kaori craignait le moment où elle allait s'allonger à côté de Ryô et qu'elle allait le sentir près d'elle, sa chaleur, sa douceur, son regard posé sur elle... Divines tentations...
Mais à la grande surprise de Kaori, Ryô avait respecté son choix et était aller dormir un peu plus loin pour ne pas être tenté mais autant dire que la nuit fut agitée pour l'un comme pour l'autre, rendant leur désir encore plus cruel.
