Un GIGANTESQUE bonjour à tous !
Ouf je suis de retour
Ca a été long je sais mais je suis enfin là
Alors avant de vous laisser lire ce nouveau chapitre
Je vous souhaite a tous une très bonne année
Et une très bonne lecture aussi
Partie 6 : Le réveil
Le soleil divulguait avec fierté et éclat ses rayons qui illuminaient le visage de la griffondor. Les yeux toujours fermés, elle s'étira. Puis, doucement, elle les entrouvrit et observa la chambre. Elle était nue. Ainsi, elle prit une longue chemise qui appartenait à Sévérus. Elle lui arrivait au-dessus du genou. Un mal de crâne insupportable la pris soudainement lorsqu'elle se dirigeait vers la porte. La main sur sa tête et l'autre sur le poignet, elle pénétra dans un sombre couloir Une lueur à son extrémité l'aveugla. Elle entra dans la pièce.
-Ah tu es réveillée ! Tu as bien dormi ? Je t'ai préparé ton petit déjeuner. Ton premier cours est dans une heure et…Ca ne va pas ?
Il s'approcha d'elle et l'embrassa passionnément mais celle ci se décolla violemment de lui et se recula de plusieurs mètres.
-Mais qu'est ce que vous faites ?
-Hermione ? Que se passe t il ? fit-il, perplexe.
-Hermione ? Ou suis-je ? Qui êtes vous ? Qu'est ce que je fais là ? Qu'est ce qui s 'est passé ? le questionna t elle, affolée.
-Mais voyons Hermione, qu'est ce qui te prend ? fit-il croyant à une blague de son élève.
-Qui est Hermione ? Je m'appelle comme cela ?
-Bien sur que oui ! Tu ne te souviens vraiment pas de ce qui s'est passé ? demanda Rogue, en paniquant devant l'état préoccupant de sa partenaire.
La perspective qu'elle puisse blaguer lui semblait à présent insensé. Hermione n'avait pas le profil de quelqu'un plaisantant. Non ! Il se passait quelque chose de grave.
-Je ne sais pas où je suis, qui je suis et j'ai affreusement mal à la tête. Je… J'ai la tête qui tourne. Je…
-HERMIONE !
Celle ci fut rattrapée in extremis par Sévérus après s'être évanouie. Il la prit dans ses bras et l'amena immédiatement à l'infirmerie.
-Pompom !
-Que se passe t il Sévérus ?
Il posa le corps de la griffondor sur un des lits de l'infirmerie.
-Mais c'est Miss Granger ! Que s'est-il passé ?
Il ne pouvait détacher son regard d'Hermione. Il n'avait jamais été aussi mal.
-Sévérus ! Dites moi ce qui s'est passé ? insista Pompom, commençant à s'impatienter et en constatant qu'elle ne portait qu'une chemise.
-Euh… Je… Hé bien, j'ai trouvé Miss Granger errant dans les couloirs. Et euh… Je lui ai dit de retourner à son dortoir mais elle ne savait plus où elle était, qui elle était et elle s'est évanouie.
Pompom n'était pas convaincue par ce qu'il venait d'énoncer. Néanmoins, elle devait ausculter sa patiente.
-Sortez Sévérus.
-Non ! Hors de question !
-Je dois l'ausculter. Vous reviendrez lorsque j'aurais terminé.
-Très bien, dit-il à contrecoeur.
Il sortit de la pièce et attendit 10 minutes. Puis la porte s'ouvrit. Il se précipita à son chevet.
-Qu'a t elle Pompom ?
-Hé bien, je pense fort à une amnésie. Une bosse s'est formée sur sa tête, il y a un jour ou deux. Vous ne savez pas, par hasard, ce qui a pu se passer ?
-Non ! Je ne vois pas. Je ne sais pas d'où peut provenir cette… Oh Merlin !
Il venait de s'en souvenir. Il l'avait projeté violemment contre le sol au moment où il l'avait surpris à regarder dans sa pensine. Elle s'était cognée la tête. Il l'avait même entendu dire qu'il lui avait fait mal. C'était de sa faute ! Sous le choc, il s'écroula sur une chaise, effondré.
Pompom, assistant à cette situation, alla vers lui.
-Allons, Sévérus ! Dites-moi tout. Vous ne m'avez pas dit la vérité. Soyez sincère pour que je puisse vraiment vous aider.
Sévérus la regarda. Une lueur de douleur et de culpabilité régnait dans son regard. Il avait énormément de mal à retenir ces larmes. Les yeux de l'infirmière reflétaient la confiance. Soudain, il se leva d'un bond et hurla :
-IL DOIT Y AVOIR UN TRAITEMENT ! POMPOM REDONNER LUI LA MEMOIRE !
-Allons Sévérus, vous savez aussi bien que moi qu'il n'y a eu aucun remède trouvé pour guérir l'amnésie. Asseyez vous et dites moi ce qui s'est réellement passé. Vous pouvez vous confier à moi ! assura t elle en l'aidant à se calmer et à rejoindre sa chaise.
-Vous voulez quelque chose pour aller mieux ? demanda t elle.
-Non, je ne veux rien, répondit-il avec une voix d'outre tombe.
-Très bien, mais dites-moi tout ! insista t elle gentiment.
-Je… Herm… Miss Granger se trouvait dans mon bureau, hier. Je l'ai surprise à regarder dans ma pensine et sous la colère, je l'ai poussé violemment. Elle a basculé et s'est heurtée la tête contre le sol.
-Mais pourquoi avez-vous réagi comme cela ?
Un silence s'installa. Sévérus fixait le sol trop fautif et trop gêné pour regarder l'infirmière ou le corps de la jeune fille. Mais il savait que ça ne servait à rien de cacher la vérité. Ses émotions l'avaient trahi plus d'une fois.
-Elle avait regardé mes pensées. Je n'ai pas su me contrôler. Surtout après ce qu'elle m'avait fait. Vous avez du en entendre parler, demanda t il en connaissant déjà la réponse.
-Euh…oui. Les gosses d'aujourd'hui ont vraiment une imagination…
Sévérus lui lança un regard noir. Il ne voulait surtout pas entendre ces commentaires sur les événements de la veille.
-Hum, pourquoi Miss Granger est-elle habillé comme cela ? Elle ne porte que cette chemise sur elle. Une chemise d'ailleurs qui est beaucoup trop grande pour lui appartenir… sous-entendait-elle.
-Vous insinuez quoi Pompom? Fit il d'un ton menaçant.
-Vous ne m'avez pas tout dit Sévérus, menaça t elle à son tour.
La détresse du professeur de potion se transformait petit à petit en colère dû à la curiosité de l'infirmière.
-Sévérus, agressa t elle.
Celui ci sentit la rage montée en lui, se leva violemment en faisant basculer sa chaise et cria :
-CETTE NUIT, NOUS AVONS FAIT L'AMOUR ! CA VOUS SATISFAIT ?
Il ne la laissa pas répondre. Il se précipita vers la porte et sortit pour se calmer et respirer. Il s'appuya contre le mur et souffla. Au bout de cinq minutes, Madame Pomfresh sortit.
-Elle s'est réveillée.
-Hermione ! s'exclama t il.
-Non Sévérus !
Pompom le retint de pénétrer dans la pièce.
-Laissez moi entrer. Il faut que je lui parle.
-Ecoutez-moi. Si vous la brusquer et si vous tentez quoique ce soit pour qu'elle se souvienne d'un seul détail, vous pourriez la perdre à tout jamais. Elle pourrait demeurer amnésique à vie.
-Qu'est ce que je dois faire alors ? dit-il désespérément
-Nous allons expliquer la situation au professeur Dumbledore. Il devrait arriver dans quelques instants.
Sévérus était d'accord avec sa décision. Dumbledore saurait quoi faire. Cependant, avouer leur liaison au directeur le faisait paniquer. Que dirait-il lorsqu'il entendrait son récit ? Allait-il être viré ? Même si enseigner à des incapables boutonneux lui demandait un effort surhumain, il n'avait que ça dans la vie. Il n'eut pas le temps de réfléchir aux conséquences qui s'ensuivraient car il venait d'apparaître au détour d'un corridor.
-Ah professeur Dumbledore ! On vous attendait.
-Bonjour Pompom. Bonjour Sévérus. Que se passe t il ?
Il se tourna vers Sévérus puis Pompom qui répliqua :
-Hé bien Sévérus ! Racontez-lui.
Il n'avait vraiment mais vraiment pas envie de lui confier sa relation. Il commençait à réellement s'angoisser. Mais Pompom le fixait avec insistance.
-Hum, professeur Dumbledore. Ce que j'ai à vous dire ne m'est pas simple à raconter.
C'est ainsi qu'il raconta son aventure avec Hermione ainsi que sa chute et son réveil. Dumbledore l'écoutait attentivement, une lueur étrange scintillait à travers ses yeux. Lorsqu'il eut fini, un long silence s'installa. Au bout de quelques minutes insoutenables pour Sévérus, Albus annonça :
-Il faut tout d'abord rassurer cette jeune fille qui doit être perdue en ce moment. Pompom ?
-Oui Albus ?
-Pourriez vous vous rendre au chevet de Miss Granger et tenter de la rassurer un peu. La pauvre doit être désorientée.
-J'y vais tout de suite !
Elle quitta le couloir pour se rendre dans l'infirmerie aux cotés de celle ci.
-Bien ! Maintenant que nous sommes seuls Sévérus, je vais vous avouer quelque chose.
Le concerné se mit à trembler légèrement. Le ton de sa voix ne le rassurait en aucun cas.
-Votre liaison avec Miss Granger ne m'étonne peu.
Le maître des potions tomba des nues.
-Pardon ?
-Oui, vous m'avez bien entendu. Je m'y attendais. Comme tout le monde, j'ai entendu l'histoire du « pari » et j'ai pressenti qu'il allait se passer quelque chose entre vous. Maintenant, il faut s'occuper de l'état de cette jeune fille. Etant donné que vous êtes la première personne qu'elle a vu, vous allez vous occuper de sa convalescence. Je vais donner l'ordre de préparer de nouveaux quartiers pour que Miss granger et vous puisse vous y installer le plus vite possible. Elle ne suivra plus les cours mais ce sera vous qui serez chargé de lui enseigner les différentes matières.
-Mais Albus !Elle a perdu la mémoire. Elle ne se souvient plus de tout ce qu'elle a appris depuis sa première année. Lui apprendre tout me semble …
-Vous y arriverez Sévérus. Avec un peu de chance, elle retrouvera la mémoire dans quelques jours.
-Espérons… Espérons.
-Ayez confiance Sévérus! Elle ne restera pas comme cela longtemps. Mais faites très attention. Il ne faudra pas lui parler de son passé. Ca pourrait provoquer une…
-Oui oui je sais. Pompom m'a déjà mis en garde.
-Très bien. Sur ce, je vais vous laisser. Ah oui ! Vos cours ont été annulés pour cette journée.
-Il y en a au moins qui doivent être enchanté aujourd'hui, fit-il sèchement.
-Allons Sévérus. Je suis persuadé que son amnésie ne durera que peu de temps. Je passerai en fin de journée à vos nouveaux quartiers.
Il commençait à s'éloigner lorsque Sévérus le stoppa :
-Et que faisons-nous de Potter et Weasley ?
-Je les convoquerais dans mon bureau et je lui expliquerais la situation.
-« La situation » ? Vous n'allez tout de même pas leur dire pour elle et moi ?
-Ne craignez rien. Je ne dirai pas un mot de votre relation. Je trouverai bien une explication de l'absence de leur amie. A plus tard et ne vous apitoyez pas sur votre sort !
-Facile à dire, marmonna t il.
Il retourna à l'infirmerie et vit Hermione debout, regardant par la fenêtre.
Il s'approcha doucement vers elle.
-Vous allez mieux ? s'inquiéta -il.
Celle ci sursauta légèrement mais répondit tout de même :
-Je vais mieux merci, fit-elle en souriant.
Il avait envie de fondre en larmes. Cela lui brisait le cœur de savoir qu'elle ne se souvenait pas de l'incroyable nuit passée ensemble.
-L'infirmière m'a donné un remède à boire. Je me sens paisible. Vous ne trouvez pas que le ciel est magnifique. Aucun nuage. Seul le soleil resplendissant au zénith. Je peux sentir la chaleur de ces rayons m'envahir délicatement. Lui sait ce qu'il doit faire, illuminer le monde de sa lumière alors que dans mon cas, je ne sais pas où je suis, qui je suis et ce que je faisais ici. C'est un château, je crois, cet établissement. Il doit être sublime à regarder. Pourrait-on descendre pour l'admirer ?
-Quand vous voudrez Miss. Mais avant j'aimerais savoir la dernière chose dont vous vous souvenez.
-La seule chose dont je me rappelle est l'image d'un train. Je l'ai vu en rêve. Je crois qu'il se nommait le Poudlard express. Je le voyais pour la première fois. Je devais avoir une dizaine d'année. Mais je n'en suis pas sure. Je ne me souviens que de cela.
-Non ! Vous avez raison. C'était le train chargé de vous emmener ici. Vous alliez débuté votre première année.
-Et en quelle année suis-je à présent ? Et quelles études j'entreprends ?
° Merlin ! Elle ne se rappelle plus qu'elle est une sorcière ! Dumbledore n'avait pas pensé à cela°
Fort heureusement Pompom les interrompit et pria la jeune griffondor d'aller se recoucher. Celle ci, une fois confortablement allongée sous les couvertures, s'adressa à son professeur :
-Pourriez vous rester ici euh… Monsieur ?
-Sévérus Rogue, mais appelez-moi Sévérus. Oui je vais rester à vos cotés.
-Je vous remercie, Sévérus.
Elle s'endormit quelques minutes après. Sévérus souffrait de la voir dans cet état. Mais il devait être fort et surmonter cette épreuve.
A SUIVRE !!!!
