Coucou tout le monde !
Hé ben ! Ca fait un bout de temps que je n'ai pas mis de chapitre ! Un grand désolée !
Mais, sans plus tarder, voici la suite tant attendue !
Bonne lecture à tous !
Résumé : Un stupide pari conduit Hermione vers son professeur de Potions. Apres qu'ils aient avoué leurs sentiments, ils passent une nuit ensemble. Mais au matin, Hermione ne se souvient plus de rien. Elle est devenue amnésique et est emmené a l'infirmerie.
Fin du chapitre 6 :
-Pourriez vous rester ici euh… Monsieur ?
-Sévérus Rogue, mais appelez-moi Sévérus. Oui je vais rester à vos cotés.
-Je vous remercie, Sévérus.
Elle s'endormit quelques minutes après. Sévérus souffrait de la voir dans cet état. Mais il devait être fort et surmonter cette épreuve.
Chapitre 7 : Il faut vivre avec.
Devoir repartir à zéro. Une nouvelle fois. Et par sa faute ! Mais le pire : la plus brillante élève que Poudlard n'avait jamais connu était amnésique. A cause de lui. Il en avait fait des erreurs. Mais cette fois ci, ce n'était pas sa vie qu'il risquait. Ce n'était pas sa petite existence qu'il venait de nuire. Mais celle de la femme avec qui il avait passé la nuit la plus merveilleuse de sa vie. Etait ce le prix à payer pour avoir connu quelques heures de bonheur ?
Il s'en voulait. Il la regardait dormir paisiblement. Il souffrait. C'était sa faute ! Il n'aurait pas pu se contenir au lieu de la rejeter violemment de la pensine. S'il avait fait preuve de self control, elle n'aurait pas cette bosse, marque de son emportement et de tous ces malheurs.
Pauvre enfant ! Voilà ce qu'il arrivait à trop s'approcher du vilain maître des potions. Il portait la guigne et ça dès sa naissance.
Il l'entendit bouger, et vit ses deux petits yeux noisette dénués de souvenirs s'ouvrir lentement.
-J'ai dormi longtemps ? murmura t elle d'une voix ensommeillée.
-Cinq heures, répondit il dans un geste de tendresse. Il lui déplaça les quelques mèches brunes qui recouvraient son joli minois de griffondor.
-Et vous êtes resté à mes cotés pendant tout ce temps ? demanda t elle, en se redressant.
Il acquiesça.
-Je peux vous poser une question ? Ce matin, lorsque je me suis réveillée, euh nue, j'étais ou ? Dans votre chambre ? Il s'est passé quelque chose d'important entre nous deux que je devrais savoir ?
Ses préoccupations le rendirent mal à l'aise. Mais il fut sauvé, pour cette fois, par Pompom qui fit son apparition. Elle leur annonça que leurs appartements étaient prêts. Ils pouvaient les rejoindre après qu'elle ait ausculté une dernière fois Miss Granger. Elle expliqua le chemin pour s'y rendre avant de chasser Sévérus de l'infirmerie et de le prier d'attendre son élève dans le couloir.
-Enfin seules ! Il a le don d'être agaçant quand il le veut, remarqua l'infirmière en examinant sa patiente.
-Je le trouve adorable en tout cas, fit Hermione rêveuse.
-Adorable ? Lui ? fit Madame Pomfresh, dans un rire. Ma pauvre enfant ! Vous avez vraiment oublié qui il était, annonça t elle, en lui caressant gentiment son visage.
-Il n'est pas comme ça d'habitude ?
-Depuis aussi longtemps que je le connais, c'est bien la première fois que je le vois comme ça ! Sincèrement, vous pouvez vous féliciter d'avoir changé cet homme, Miss Granger.
-J'aimerais pouvoir me féliciter. Mais je ne sais plus comment je m'y suis pris pour le changer, comme vous le dites.
-J'ai mon idée là dessus, murmura Pompom tout bas, en fouillant dans une armoire a pharmacie.
-Vous avez dit quoi ? demanda la griffondor.
-Que vous devez prendre une fois par jour ces comprimés. Il se peut qu'il y ait des effets secondaires mais c'est le seul moyen de facilité votre convalescence. Ne vous inquiétez pas ! Vous allez vite retrouver la mémoire, rassura t elle, en observant l'expression anxieuse de la brune. Vous pouvez vous rhabiller. Vos affaires se trouvent ici. Le professeur Rogue doit vous attendre. Hâtez-vous ma chère si vous ne voulez pas connaître sa face cachée. Merlin sait à quel point cet énergumène peut se rendre insupportable ! jura t elle, en s'éloignant de la malade.
Ainsi, elle s'empressa de se vêtir et rejoignit son professeur.
-J'espère que cette vieille chouette ne vous a pas trop agacé ! s'exclama t il, d'un ton plus froid, en ouvrant la marche.
-Non, elle a été très gentille, répondit elle, légèrement surprise par son changement d'attitude.
Mais, elle avait été prévenue. Cet homme était sous les dires de l'infirmière un drôle de gugusse !
Il marchait vite. Il empruntait des couloirs que Miss Granger ne reconnaissait pas. Qu'elle détestait se sentir aussi faible !
-Pas si vite, haleta t elle, derrière lui.
-La voici ! fit il, en s'arrêtant net devant une statue représentant une femme connue du monde sorcier.
Hermione qui avait du accélérer le pas faillit heurter son aîné. Il leva le bras gauche en pierre, la statue pivota et fit place à une entrée.
-Nous sommes arrivés. Suivez-moi Miss Granger !
Ils empruntèrent un passage et débouchèrent sur un petit salon éclairé par le feu d'une cheminée.
-Installez-vous. Vos affaires vous ont été apportées dans votre nouvelle chambre. Pendant ce temps, je vais chercher le programme de première année. A mon retour, vous vous plongerez dans les livres. Vous devez revoir sept années de leçons. Il n'y a donc pas de temps a perdre ! ordonna t il, d'un ton sec.
Il disparut aussitôt, la laissant seule dans un endroit inconnu.
Elle avait envie de pleurer ne comprenant pas ce changement soudain chez lui. Elle se sentait plus que jamais abandonnée. Elle, qui devait et voulait être soutenu dans cette épreuve difficile, se retrouvait amnésique avec des gens et des lieux qui ne lui rappelaient rien. La seule chose a laquelle elle pensait c'était ses parents. Mais hélas, l'image qu'elle avait d'eux était vieille de sept ans. Ils devaient avoir bien changé.
Ainsi, elle se rattacha à Monsieur et madame Granger pour ne pas éclater en sanglots. Elle décida de ranger ses affaires pour vider son esprit. Et peut être que revoir ce qu'elle portait d'ordinaire susciterait en elle des bribes de souvenir.
Dix minutes passèrent. Hermione entendit le retour de son professeur. Un bruit lourd s'en suivit. Une tonne de livres jonchait la table du séjour.
-Avant toute chose Miss Granger, je dois vois informer sur la particularité de vos études. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous êtes une sorcière. Douée selon la plupart des gens.
-Selon tous, vous voulez dire Sévérus. Et en particulier selon vous, n'est ce pas ? questionna Dumbledore qui venait de faire son entrée. Vous auriez pu lui dire avec plus de tact.
En effet, Hermione affichait une expression abasourdie. Mais étrangement, elle n'était pas si surprise que cela.
-Vous allez mieux Miss Granger ? demanda le directeur. Désolée pour la délicatesse dont il a fait preuve. Ce n'a jamais été son point fort.
Le concerné émit un grognement avant d'ajouter, froidement :
-Miss Granger ! Mettez-vous au travail. Vous n'avez plus de temps a perdre ! Monsieur le Directeur, je dois vous parler.
Sans dire mot, elle se m'y à parcourir le premier livre sur la pile : Sorts et enchantements.
Les deux adultes s'écartèrent pour discuter librement.
-Cette après midi, je me suis entretenu avec Monsieur Potter et Monsieur Weasley.
-Et que vous leur avez dit ?
-Que Miss Granger avait été retrouvée, hier soir, errant dans les couloirs. Par vous. Vous l'avez amené auprès de Pompom qui a décelé une amnésie.
-Et qu'ont-ils dit ?
-S'ils pouvaient la voir. Bien évidemment, j'ai refusé en leur prétextant qu'un trop plein d'émotions pouvait être fatal pour Miss Granger. Ils ont compris. Ils m'ont demandé ensuite ou celle ci passerait le reste de sa convalescence. Je leur ai expliqué que la seule personne qui pouvait l'aider était vous.
-Vous leur avez mentionné sa cohabitation avec moi ?
-Non, j'ai seulement conclut en leur disant qu'elle serait surveillée et soutenue de près par Pompom et vous dans ses quartiers privés, aménagés spécialement pour cet effet.
-Ils ont du en faire une tête. Dommage que je ne fus pas, a ce moment la, dans votre bureau. Je me serais enchanté de les voir anéantis par cette tragique nouvelle.
-Ne soyez pas si aigri, Sévérus. Et montrez un peu plus de sympathie pour votre protégé. Je sais bien que vous êtes empli de remord mais ne soyez pas si désagréable avec elle. Apres tout, elle n'y est pour rien.
-Si elle n'avait pas fourré son nez de Miss je sais tout dans ma pensine, nous ne serions pas dans cette situation ! cracha t il plein de rancœur.
-Allons Sévérus ! Soyez à l'écoute et aux cotés de Miss Granger. C'est tout ce que je vous demande.
Sur ces mots, il les laissa seuls.
Sévérus se tourna vers son élève. Celle ci tournait, fascinée, les pages de son livre avec rapidité.
Elle n'avait qu'a lire l'intitulé et les premières phrases d'une leçon pour que le reste revienne à elle. Elle se souvenait de ses sorts. Parfaitement bien d'ailleurs. Elle eut si vite fini le premier livre qu'elle entama celui de défense contre les forces du mal sous les yeux étonnés du maître des potions.
-Vous avez déjà fini ce livre ? demanda, soupçonneux celui ci.
-Oui, c'est surprenant. Je me souviens mot pour mot de ces leçons.
Il s'assit en face d'elle et l'observa. Elle lisait, tournait les pages, lisait, refermait le livre et en commençait un autre.
Elle releva les yeux, dérangée par le poids du regard ténébreux de l'homme.
-Je m'excuse, Hermione. C'est en parti ma faute ce qui vous arrive. Je me sens tellement coupable, avoua t il, sincèrement.
Elle se leva, s'approcha de lui, lui tendit sa main et le fit se lever.
Et sans prévenir, elle se blottit contre lui. Il ne repoussa pas son geste de tendresse.
-J'accepte vos excuses.
Il resserra l'étreinte.
-Fini de réviser, dit il, en refermant le livre.
Ils étaient toujours l'un contre l'autre.
-Demain, je vous aiderai à revoir vos leçons. Allez vous coucher, maintenant. Il vous faut du repos.
Il se contraint à la lâcher. Sans rien ajouter d'autre, elle prit la direction de sa chambre et se plongea sous ses draps.
Elle s'endormit aussitôt.
A suivre !
Vous savez ce qu'il vous reste à faire !
A bientôt !
