Bonjour tout le monde !
Voici un nouveau chapitre un peu court, je l'admet. Mais ne vous en faites pas, je vous mettrai la suite aussi vite que je le pourrais. En tout cas, passez un bon moment à lire ce chapitre ! Mais avant, un grand merci à Orlina, Me, Creme de Moshi, Chaya, Virg05, Azuline-sama, Madame Boris Jardel, et Elfie pour vos reviews encourageantes !
Bonne lecture à tous !
Chapitre 8 : Rêve ou Passé ?
-Miss Granger ! Réveillez vous !
Sévérus était assis au bord du lit ou reposait sa protégée. Celle ci avait succombé immédiatement au charme de Morphée lorsqu'elle s'était abandonnée sous la douceur de la couverture. Elle avait fait un rêve. Que pouvait il signifier ? Etait ce une réminiscence de sa vie oubliée ?
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Elle s'avançait vers un homme entre deux rangées de tables. Il était sombre. Elle ne voyait pas son visage. Qui était il ? Elle s'approchait toujours vers lui, sure d'elle. Elle captura sa nuque dans ses bras. Soudain, le sol de déroba sous elle. Alors qu'elle s'apprêtait à l'embrasser, elle fut aspirer dans un tourbillon. Un épouvantable et interminable gouffre l'encerclant brutalement.
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Une image lui revint, lorsqu'elle repensa à ce passage onirique.
Un jour, quand elle était jeune, celle ci se trouvait dans la cuisine de ses parents. Elle devait avoir seulement sept ans. Mais malgré cet age si peu avancé, elle avait une soif de savoir, ce a quoi on la reconnaissait bien. Ainsi, elle s'avançait vers l'évier, les pieds glacés par le carrelage blanc, avec à la main une fine cordelette, a laquelle était attachée solidement une boucle d'oreille de poupée.
La veille, cette petite fille avait observé le plombier qu'avait engagé ses parents pour réparer l'énorme fuite d'eau inondant cette pièce à présent nettoyée. Elle avait découvert que de gros tuyaux pénétraient dans le mur sous l'évier. Ils avaient été cachés tout ce temps par le placard scellé. Etaient ils long ? Ou pouvaient ils aboutir ? Y avait il un monstre au bout de ces tuyaux comme l'avait raconté sa camarade de classe ? Elle n'en savait rien mais elle avait décidé de le découvrir.
Elle positionna une chaise devant l'évier pour y accéder facilement. Une fois penchée au-dessus, elle fit glisser le petit bijou dans le trou sombre ou s'écoulait d'ordinaire l'eau. Elle tint fermement l'extrémité du fil et ouvrit le robinet. La cascade d'eau accompagna le minuscule objet dans sa course. Le fil était peu à peu aspiré et tournoyait au rebord du trou de l'évier.
Elle ria intérieurement en rependant à cette anecdote juvénile. Elle savait à présent ce qu'avait enduré la pauvre boucle d'oreille de Vicky, la poupée de son enfance.
Sévérus l'entendit rire sous sa couverture. Il l'appela de nouveau doucement. Elle émit un gémissement. Elle ne voulait pas se lever. Elle tentait de se remémorer ce rêve qui pouvait signifier tant, dans le chemin des souvenirs envolés.
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Apres une longue descente dans ce tourbillon, elle atterrit dans une pièce. Toujours cet homme. Elle l'observa. Il vagabondait entre des tables. De la fumée s'échappait de chacune d'elle. Elle ne comprenait pas trop la signification de cela. D'où provenait-elle, cette fumée ? Les tables étaient vides. Comme les chaises rangées devant.
Elle revint sur cette mystérieuse personne. Il continuait son chemin, en slalomant toujours aussi voluptueusement que cette fumée s'échappant de nulle part. Elle leva les yeux au plafond. Les nombreuses émanations grises se compactèrent au-dessus de leur tête formant un nuage qui devint argenté. Puis, brusquement, de fines lamelles argentées s'échappèrent de la masse grisâtre pour retomber sur elle. De nombreux fils argentés vinrent la chatouiller. L'homme vint vers elle lorsqu'il l'entendit rire. Elle ne recula pas. Il la fascinait. Il l'embrassa sauvagement. Les tables disparurent pour laisser place à un canapé de cuir face à une imposante cheminée de marbre. Du feu crépitait à l'intérieur. Toujours cette même fumée s'échappant de l'antre en feu, s'échouant dans ce magma d'argent flottant au-dessus d'eux.
Cet homme l'allongea sur le divan pour lui caresser chaque parcelle de son corps. Elle allait répondre à ses caresses lorsque celui ci s'évapora en fumée. Incrédule, elle se releva. Ou était il ? Elle leva ses yeux une nouvelle fois au plafond. Toujours ce bloc gris qui se faisait de plus en plus menaçant. Les fils argentés agiles, comme l'araignée tissant sa toile, se remirent à la chatouiller. Mais ses chatouilles devinrent des brûlures lorsque ceux ci vinrent lui frôler sa peau. Elle cria. Ils allaient bientôt l'attaquer. Et la crainte de la jeune fille se produisit. Les milliers de fils l'entourèrent violement et la soulevèrent du sol sans aucune délicatesse avant de la projeter loin a terre. Elle se cogna durement la tête contre la pierre avant de se réveiller de ce rêve flou et incompréhensible.
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-Hermione ! Il faut se lever maintenant !
Il l'entendit murmurer. Elle se retourna, les yeux clos, et lui fit face.
Il la regarda, endormie. Elle était si belle. Il lui caressa ses cheveux. Il s'en voudrait toute sa vie, si celle ci ne recouvrait jamais la mémoire. Elle n'avait vraiment pas mériter cela. La griffondor stoppa ses caresses en lui saisissant gentiment la main. Elle la captura chaleureusement dans la sienne. Elle ouvrit peu a peu les yeux.
-Bonjour professeur.
Elle se redressa en s'étirant après avoir lâché sa main.
-Je vais vous faire apporter votre petit déjeuner. Pendant ce temps, la salle de bain est à votre disposition.
Il sortit de sa chambre. Elle prit une douche et s'habilla avant de le rejoindre dans la salle à manger. Un plateau rempli de différents mets l'attendait. Affamée, elle prit de tous. Quand elle eut fini, le professeur lui expliqua le programme de la journée. Elle devait revoir les cours de potions de ces sept années oubliées avec son aide.
Ils s'installèrent dans le bureau aménagé pour l'occasion. Une gigantesque bibliothèque trônait contre le mur. Les quatre premières années furent revues rapidement. Comme la veille, elle se souvenait de tout dès le début de la leçon. Mais, quand ils allaient entamer le livre de cinquième année, un mal de tête la déstabilisa fortement. Elle porta sa main a sa tempe et lança une plainte de douleur.
Sévérus ferma brutalement le livre.
-Je vous ai assez fait travailler pour aujourd'hui ! Je n'aurais pas du, admit il.
-Non. Il faut que je continue. Je dois me souvenir de tout. Continuons ! fit elle, déterminée malgré son mal de tête.
Elle ouvra le livre tantôt refermé mais le professeur ne voulait pas céder aux caprices de la jeune femme. Il le referma aussitôt.
-Miss Granger, je ne tiens pas a hausser le ton. Vous reprendrez vos révisions demain. Pour le moment, allez vous aérer l'esprit et changer vous les idées. S'il vous plait, ordonna t il gentiment.
Il ne voulait pas utiliser la manière forte. Il se sentait assez coupable dans cette histoire. Il désirait se montrer attentif et doux avec son élève. L'aspect suppliant de son acte la persuaderai peut être à lui obéir. Il lui connaissait trop bien sa tendance a répondre face à un professeur autoritaire, froid et dénué de sentiments. Mais son stratagème marcha comme il le souhaitait. Face aux yeux semi-implorant de son aîné, elle céda.
-Bien ! Vous avez gagné. Je vais prendre l'air.
Elle se leva et s'apprêtait à quitter la pièce lorsqu'elle se retourna en sa direction avant de lui proposer :
-Voulez vous m'accompagner ?
Il accepta et la suivit. Un peu plus tôt, Hermione avait noté la présence d'un petit parc accessible par le salon. Une fontaine régnait au centre d'un jardin luxuriant. De nombreuses plantes et fleurs provenant de différentes origines peuplaient cette place. Un petit banc de bois, accolé à la source d'eau représentant deux anges, accueillit les deux protagonistes.
L'air était agréablement parfumé. Une légère brise soufflait faisant voleter des centaines de pétales de fleurs.
Elle s'adossa confortablement au banc et ferma les yeux. Son mal de tête l'abandonnait peu a peu laissant place à un sentiment de bien être.
Sévérus restait silencieux. Il fixait le petit arbuste devant lui, maussadement. Il ne se rendit compte de rien, pendant un bon moment, lorsque sa voisine posa sa tête contre son épaule. C'est à l'instant ou il sentit une main légèrement froide saisissant la sienne glacée que le maître des potions prit conscience de la position de sa protégée. Malgré les rayons de soleil transperçant par intermittence la masse nuageuse, elle frissonna. Le réflexe du professeur fut de l'accueillir chaudement contre lui, l'enveloppant dans sa cape noire. Un long silence s'installa. Seul le bruit des feuilles caressées par le souffle du vent perturbait la calme reposant de ces instants de tranquillité.
Enfin, la douce voix de la griffondor s'éleva à peine dans un murmure.
-Vous avez été si gentil avec moi. Vous êtes si attentionné, à l'écoute, patient, tendre dans vos gestes comme dans vos paroles. Que de qualités qui vous animent. Vos élèves doivent vraiment vous adorer.
Il toussa légèrement en entendant cette dernière phrase. Elle se redressa et ajouta, innocemment :
-Quelque chose ne va pas ?
-Rien. Je crois que je vais m'enrhumer si je reste ici. Venez avec moi. Nous serons plus a l'aise devant un bon feu de cheminée.
Il empoigna sa petite main et l'invita à s'installer confortablement devant l'antre de braises. D'un coup de baguette, une flamme embrasa le charbon. Peu de temps après, un bon feu reposait chaleureusement. Hermione observa la fumée s'échappant des flammes et se rappela subitement son rêve. Devait elle lui en parler ? Elle hésita quelques minutes avant de se décider. Alors qu'elle allait briser ce silence coutumier, il la devança et annonça :
-Je vais vous apporter votre déjeuner.
Il se leva avant de se diriger hors de la pièce mais son amante le stoppa dans son élan en saisissant son bras avec tendresse.
-Vous n'allez pas manger avec moi ? l'interrogea t elle, une lueur déçue et légèrement triste dans le regard.
Sévérus lui adressa un sourire et accepta.
-Bien, Miss Granger. Je reviens dans quelques minutes.
Il s'en alla dans la pièce à coté. Hermione reprit sa place devant la cheminée et se remémora chaque partie de son rêve. Il ne fallait pas l'oublier. Le moindre détail pourrait avoir une importance capitale. Il fallait absolument qu'elle retrouve la mémoire et qu'elle se souvienne de cette mystérieuse personne. Qui donc pouvait il bien être ? Si son rêve s'avérait entre véridique, la jeune femme devait avoir partagé bien plus qu'un simple baiser avec lui. Il fallait qu'elle l'interroge. Elle devait lui en parler. Peut être que lui connaît cette vérité oubliée.
Il devait savoir quelque chose. Sinon, le Directeur ne l'aurait pas désigner pour s'occuper d'elle. Il devait forcément y avoir une raison. C'était décidé ! A son retour, elle lui raconterait son rêve et l'interrogerait sur ce point.
A SUIVRE !
Voilà la fin de ce chapitre ! Qu'en pensez vous ?
Bisous
A bientôt !
