Coucou ! On est lundi, je publie !
Et voilà le seconde retenue avec Rogue, celle que vous attendez tous… Enfin si j'en crois les reviews… Le fameux plan de Ryry… et ses conséquences…
Bon alors, suis malade aujourd'hui, alors l'intro sera juste :
Rien à moi blablabla
Yaoi et LEMON ! Et oui, il est enfin là ! Donc, foutez-moi le camp tous ceux qui y voit quelque chose à redire. Je sais, je sais, suis pas gentille, mais suis trop malade pour être diplomate.
Pour tous ceux qui sont restés, bonne lecture !
Pour tous ceux qui non seulement me lisent, mais reviewent (merci, merci), les RAR sont à la fin.
Chapitre 5 : Aahh…
Harry affermit sa résolution sur le chemin des cachots, ou plutôt, il courut le plus vite possible pour ne pas avoir le temps de penser aux conséquences du plan qu'il avait ébauché. Il était déjà suffisamment terrifié comme ça. Mais, en bon gryffondor, il décida de ne pas laisser sa peur le diriger.
Prenant une dernière et profonde inspiration, il frappa à la porte du bureau de Rogue.
- « Entrez. Ah, Potter, vous daignez enfin vous joindre à moi ! La ponctualité est décidément votre principale qualité. », ironisa Rogue sans se lever de son fauteuil.
- « Excusez-moi, professeur. », dit humblement Harry en s'installant pour recommencer son recopiage, évitant soigneusement le regard de Rogue, de peur de perdre tout son courage, qu'il sentait fragile.
Une fois assis, il sortit sa baguette, la pointa sur lui et lança :
- « Apertus mentem »
Puis, la pointant discrètement sur Rogue, il lança :
- « Lectus mentem », pour compléter le sortilège de partage des pensées.
Normalement, ce sortilège était conçu pour être réciproque et par conséquent, il aurait fallu recommencer dans l'autre sens, pour que le partage soit effectif, mais en l'occurrence, Harry ne désirait pas entrer de nouveau dans l'intimité de l'esprit de son professeur comme un Legilimens, il voulait juste donner à Rogue la possibilité de lire en lui, de s'apercevoir qu'il ne le haïssait plus et même que…
Mais, il ne pouvait même plus faire semblant de copier quelque chose, tant l'idée qu'il ouvrait son esprit le terrifiait. Il essayait à toute force de contrôler ses pensées, de les filtrer, mais le sort ne fonctionnait pas ainsi. On ouvrait son esprit ou on le fermait, il n'y avait pas de demi-mesure. Harry devait abandonner tout contrôle conscient, Rogue percevrait toutes ses pensées, ou rien du tout. Harry prit une inspiration tremblante, et ferma les yeux. Il se détendit, ouvrant son esprit, et il eut l'impression de voir ses pensées s'échapper de lui pour aller envelopper Rogue de leurs volutes, mais il garda les yeux fermés, sachant qu'il se refermerait instinctivement comme une huître si par malheur il croisait son regard.
Il ne vit donc pas son professeur sursauter violemment, et ouvrir des yeux ronds en recevant ses premières pensées, en cherchant du regard une présence quelconque. Et commencer à se lever en voyant la posture de son élève. Et retomber sur son fauteuil, en murmurant :
- « Mais qu'est-ce que… ? », avant de s'interrompre pour mieux comprendre ce qui se passait dans son esprit.
Il se vit pleurant dans son fauteuil.
Il vit Harry relire ses parchemins, lire son histoire à lui Rogue, et il crispa les poings sans s'en rendre compte, retenant à grand peine un hurlement de rage.
- « Je vais le tuer ce sale fouineur », grogna-t-il en se levant à moitié quand…
Il "entendit" Harry penser :
« Comment peut-on s'infliger pareille torture ? Pourquoi s'obliger à me faire croire qu'il me détestait ? Je m'aperçois que ma haine était purement réactive. Je ne le hais pas. Mais lui, qui aime-t-il en moi ? Harry ou James ? Je ne veux pas être un second James, mais je rêve de le voir sans ses cheveux ensorcelés, sans son rictus de dégoût… et quand je l'imagine ainsi, je le trouve beau. »
Rogue était si stupéfait qu'il retomba dans son fauteuil, les jambes coupées par l'émotion.
Il sentait la chaleur qui accompagnait le compliment de Harry. Il sentit aussi la gêne d' Harry à s'avouer cela. Il sentit son besoin désespéré d'amour, mais d'amour sincère dans le désert qu'avait fait Voldemort de sa vie. Il sentit sa colère contre lui de lui avoir fait subir tout cela sans raison. Il sentit aussi que Harry le comprenait malgré tout. Il sentit sa peur et sa honte de dévoiler ainsi ses pensées, mais aussi sa volonté de s'ouvrir à lui dans l'espoir d'être ainsi plus ou moins quitte avec lui, de se faire ainsi pardonner son indiscrétion involontaire de la veille.
Il le sentit essayer malgré cela de bloquer la pensée suivante, avant de renoncer de nouveau à combattre le sortilège et se livrer, honte et plaisir mêlés.
Et il vit ce dont Potter rêvait : être en sécurité dans les bras de quelqu'un, dans les bras d'un homme, dans ses bras à lui, Severus Rogue. Et quand il se vit dans l'esprit de Potter partager avec lui un baiser, quand il vit Potter ouvrir la bouche pour accueillir sa langue et gémir sous la caresse, il hurla :
- « FINITE INCANTATEM! »
Il ne connaissait pas le sort utilisé par Potter, mais il était impressionné par le courage de ce garçon, non, de ce jeune homme. Lui ouvrir ainsi son esprit, son cœur… Et Severus pleura, la tête dans les mains, devant ce cadeau qu'il n'avait jamais osé espérer tout en s'en languissant au plus profond de lui.
Troublé comme jamais parce qu'il n'avait depuis 20 ans reçu que de la haine d'autrui, ou au mieux de l'indifférence (Dumbledore étant un cas à part), Rogue resta longtemps prostré, secoué de sanglots et de frissons.
Harry eut ainsi le temps de se remettre de la fin brutal de l'échange télépathique, du poids de sa honte aussi, même si le rouge lui restait aux joues (je sens que je suis parti pour être pivoine jusqu'à la fin de mes jours tellement je suis gêné), enfin au moins de la partie de ce poids qui l'empêchait de se lever. Puis, il s'approcha sans bruit de son professeur, et, le cœur serré de le voir ainsi défait, lui qui par orgueil ne laissait jamais paraître la moindre émotion, il lui murmura doucement :
- « Pourquoi tu pleures, Severus ? »
(Il va me tuer : les pensées, le tutoiement, le prénom… Je suis suicidaire ou quoi ? En même temps, je ne peux quand même pas l'appeler Rogue ou professeur, ce serait glauque).
Comme celui-ci ne répondait pas, il lui mit une main sur l'épaule. Rogue tressaillit, mais refusa de bouger, et se recroquevilla même encore plus au fond de son fauteuil.
Harry le contourna pour se retrouver en face de lui, s'agenouilla, et essaya d'enlever les mains de Rogue crispées sur son visage pour pouvoir le regarder dans les yeux. Voyant que Rogue s'y opposait en silence de toutes ses forces, Harry s'exclama :
- « T'es pas sympa ! C'est assez dur comme ça pour moi, tu pourrais au moins me faciliter un peu les choses maintenant ! Regarde-moi. REGARDE-MOI ! »
- « Ne crie pas », murmura Severus, le tutoyant aussi sans s'en rendre compte.
- « Si tu ne veux pas que je crie, regarde-moi. », dit doucement Harry.
Et cette fois, les mains de Severus se laissèrent écarter. Les mains de Harry les remplacèrent, et il repoussa délicatement les cheveux de Rogue, s'étonnant de les trouver si doux (le sort de rupture de Rogue avait été si puissant qu'il avait rompu aussi son propre sortilège auto-infligé) et suivant tendrement les contours du visage de Severus pour le décrisper, pour le révéler, enfin libre de tout masque.
Severus ne put s'empêcher de laisser un long soupir tremblant s'échapper de ses lèvres alors qu'il luttait pour ne pas s'enfuir et pour ne pas sauter sur le gryffondor, les deux possibilités tournant sans fin dans son esprit. Il posa ses mains sur celles de Harry pour les écarter doucement et les garda dans les siennes, baissant les yeux sur cette étrange image de leurs mains entremêlées.
- « Severus, tu te défiles encore. Regarde-moi. », murmura Harry en souriant.
Et Rogue accepta ce défi et posa un regard qui ne fuyait plus sur le jeune homme qui lui faisait face. Et son cœur faillit s'arrêter de battre : dans les yeux brillants de Harry, son âme se laissait voir, sans fard, sans feinte, et Rogue y lisait étonnement, peur, reste de gêne, mais aussi désir et… amour ?
- « Tes yeux sont si expressifs quand tu ne glaces pas ton regard. », dit Harry comme pour lui-même.
Et il vit l'effarement succéder dans les yeux si noirs de son vis-à-vis à toutes les autres émotions (peur, honte, incrédulité, peur , honte, désir, amour, peur, désir) qu'il y avait déjà lues, et il reprit dans ses mains le visage de Severus pour l'empêcher de bouger.
- « Ne t'enfuis pas ! »
Et Rogue, bouleversé par sa voix, par ses gestes, par ce qu'il lisait dans ses yeux, ne fuit pas. Au contraire, il s'abandonna, se noyant dans ces magnifiques yeux verts pleins de promesses et, face à ce sublime spectacle, son désir s'éveilla.
Harry garda les yeux grands ouverts, aimantant ceux de Severus comme pour les apprivoiser, cherchant à ce qu'ils n'expriment plus ni peur ni honte… et il y réussit si bien qu'à la fin, ce fut lui qui détourna les yeux, parce que les yeux noirs brillaient maintenant de désir, seulement de désir, et un désir si brûlant que Harry, de nouveau pivoine, s'en détourna, de peur de… s'y perdre, de sentir son corps aussi affamé que celui de son partenaire…
- « C'est toi qui te défiles cette fois. », murmura Rogue, et sa vois rauque rendit Harry encore plus rouge.
- « Non, si, enfin, c'est que… », bredouilla le gryffondor, avant d'inspirer un grand coup et de dire courageusement :
- « C'est que c'est si nouveau pour moi… »
"Nouveau" ? Il ne veut pas dire… Non ! Si ? Mais il a 21 ans , pensa Rogue, ne se rendant compte qu'il avait parlé à voix haute que quand Harry répliqua ses joues ayant inventé pour la circonstance une nouvelle teinte de rouge, au-delà de l'écarlate :
- « Il avait un peu autre chose à faire, genre sauver le monde ! »
- « Excusez-moi, Potter. », fit Rogue avec un petit geste d'apaisement.
- « Tutoie-moi et appelle-moi par mon prénom. », soupira le Survivant.
- « Excuse-moi, Harry », reprit Rogue, « mais c'est si inattendu pour moi, si… »
- « Nouveau ? », le coupa Harry en riant.
- « Oui, nouveau. Tu n'as pas idée… ! », répondit Rogue en riant à son tour.
Et son rire, dépourvu de son habituelle ironie, était si cristallin que Harry en cessa de rire lui-même pour mieux l'entendre, ravi.
- « Qu'est-ce qu'il y a ? », fit Rogue en s'arrêtant à son tour.
- « C'est la première fois que je t'entends rire… enfin rire vraiment. Tu es très beau quand tu ris », répondit Harry avec un grand sourire. « Et quand tu souris aussi », ajouta-t-il en voyant Rogue lui sourire timidement en retour.
- « Cela aussi c'est nouveau pour moi. Personne ne m'a dit que j'étais beau depuis… très longtemps. »
- « C'est que tu ne fais rien pour non plus », fit remarquer Harry sans relever l'allusion à son père.
Il n'avait pas envie d'affronter le fantôme de son père, pas maintenant.
- « Je suis désolé », murmura Rogue, laissant Harry sans voix.
(Décidément, c'est le jour des nouveautés ! Je ne savais même pas que Rogue savait s'excuser.)
- « De quoi ? », demanda Harry d'une voix qui reflétait son émotion.
- « De tout. Je suis désolé de tant de choses que je ne sais pas par où commencer… »
- « Arrête. Je te pardonne. De tout. », le coupa Harry en mettant une main sur ses lèvres.
Ce contact les électrisa tous les deux et Harry, sentant sa main trembler, s'apprêtait à l'enlever pour masquer son trouble quand…
Rogue avait perdu le fil de ses pensées en sentant la main de Harry sur sa bouche. « Oh Merlin ! », fut la seule chose qu'il fut capable de penser. Puis, sentant Harry trembler, il se secoua mentalement : « Severus, c'est toi le plus vieux et le plus expérimenté, même si c'est pas très dur. Tu vas laisser longtemps ce gamin prendre toutes les initiatives ? » Alors, avec l'impression de se jeter d'une haut d'une falaise sans parachute, Rogue appuya ses lèvres sur les doigts de Harry et lui caressa la paume du bout de la langue. Il le sentit se raidir une demi-seconde, puis, avec un gémissement, Harry appuya à son tour sa paume contre ses lèvres. Severus prit alors cette main tremblante dans les siennes, et l'embrassa, la mordilla, la lécha, du bout des doigts au poignet, encore et encore, sans pouvoir se rassasier de la douceur de la peau du gryffondor, et ravi des gémissements que ses caresses lui arrachaient et qui lui redonnaient confiance. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas… Pourtant, il devait initier Harry… Il abandonna sa main, et le gryffondor émit un gémissement étonné qui se mua en soupir de plaisir quand Rogue trouva sa bouche. Emerveillé par la douceur des lèvres de Harry, Severus darda sa langue pour les caresser délcatement, et Harry, aussitôt, entrouvrit la bouche et laissa Rogue l'investir avec un soupir de satisfaction. Leurs langues se trouvèrent, s'apprivoisèrent, et Rogue, qui essayait pourtant de se contenir, fit se lever Harry pour pouvoir le prendre dans ses bras et le serrer tout contre lui. (Merlin ! Comme cette sensation lui avait manqué !) Il sentit Harry bouger et desserra aussitôt son étreinte, ne voulant forcer son aimé. Mais Harry ne se recula pas, il se décala juste un peu pour que leurs corps s'épousent mieux, glissant de lui-même une jambe entre celles de Severus (Oh, Merlin !) et remit de lui-même les bras de Rogue autour de sa taille, crochetant quant à lui les siens sur la nuque de son professeur, noyant ses doigts dans sa sombre chevelure.
(Je pourrais rester ainsi toute ma vie, pensa Rogue en serrant Harry tout contre lui, oui, rester ainsi mes bras autour de lui, ma langue dans sa bouche… Je ne veux rien de plus.) Mais, au moment même où il le pensait, il s'aperçut que son corps, lui, ne l'entendait pas de cette oreille. Son panatlon devenait inconfortablement étroit, surtout que Harry s'était mis à se frotter langoureusement contre lui…
(Il le fait exprès ou quoi ? Je vais le violer sur place, moi, s'il continue !) Et Rogue fit descendre ses mains le long du dos de Harry et s'empara de ses fesses (Oh Merlin !) pour l'empêcher de bouger. Mais Harry au contraire, gémit et se pressa de plus belle contre lui. (Non…) Rogue se détacha à regret de la bouche du gryffondor pour parler, sans réussir à aller au-delà du murmure :
- « Arrête, Harry, tu me rends fou. Je vais perdre le peu de contrôle qu'il me reste ! »
- « Mais pourquoi te contrôler ? », répliqua Harry en reprenant son manège.
- « Petit allumeur ! », grogna Rogue.
- « Parce que là tu crois que je t'allume ? », demanda Harry en rougissant très légèrement mais avec dans les yeux une étincelle qui alerta Rogue.
- « Qu'est-ce que… », commença-t-il avant d'être interrompu par une sensation étrange…
Harry faisait de la magie sans baguette ! Stupéfait, il regarda le gryffondor qui avait un petit sourire égrillard que Rogue comprit en s'apercevant qu'il était tout nu. Comme Harry. Son cœur en rata un battement. (Merlin qu'il est beau !) Et il empêchait sans même s'en rendre compte Harry de se coller à nouveau contre lui, ne pouvant détacher son regard de ce corps mince mais plus musclé qu'il ne l'avait imaginé, un corps d'homme et non plus de garçon, un corps couleur de miel. Très excitant… et très excité… et très rouge aussi, nota-t-il en arrivant au visage. Le sourire était toujours là, mais il s'était fait un peu incertain.
- « Tu es fâché ? », murmura Harry, « Ton visage s'est fermé. »
Rogue se rendit compte alors qu'il avait instinctivement repris son masque d'impassibilité, mais cette fois il ne cachait que son désir…
- « Non, je ne suis pas fâché », rassura-t-il son élève, « mais tu ne devrais jouer avec mes nerfs… C'est déjà difficile pour moi de ne pas te sauter dessus, même quand tu ne fais rien, alors quand tu fais ça… » et sa voix s'éteignit.
- « Mais je veux… »
- « Harry », le coupa Rogue, « tu ne sais pas… »
- « Si », dit Harry, en coupant à son tour la parole à son aîné, d'une voix ferme mais sans pouvoir s'empêcher de rougir.
(Oh Merlin ! J'adore quand il rougit comme ça ! Je l'envie de pouvoir exprimer ainsi ses émotions.)
- « Bien sûr », reprit Harry, je n'ai jamais… Mais bon, je ne suis pas complètement ignorant. Et puis, on est fait pareil, donc si je fais ça… », poursuivit-il en frottant sa jambe contre le bas-ventre de Rogue, « je suis à peu près sûr de l'effet que ça te fait. »
- « Harry… », haleta Rogue avant de s'écarter en tenant le gryffondor à bout de bras. « Bon, d'accord », reprit-il, « ça suffit. Tu l'auras voulu… Tu vas voir ce qu'il en coûte de jouer avec le feu ! »
- « Des promesses, toujours des promesses… », soupira Harry en souriant.
Le voir ainsi, toujours le rouge aux joues mais un sourire aux coins des lèvres, survolta Rogue qui prit Harry dans ses bras, pour le porter jusqu'à son bureau qu'il transforma en lit avec désinvolture.
- « Je ne te savais pas si doué en métamorphose. »
- « Tu ignores encore beaucoup de choses à mon sujet. »
- « Je ne demande qu'à apprendre. »
Après cet échange murmuré, Rogue allongea Harry sur le lit et le dévora de baisers brûlants, pendant que ses mains se concentraient sur ses fesses. Harry gémissait, mais s'offrait aussi. D'ailleurs, il se retourna de lui-même sur le ventre, cambrant les hanches sans équivoque. Rogue était époustouflé par le cran du jeune homme qui n'était décidément pas un gryffondor pour rien. Très excité par ce qu'il voyait, il embrassa passionément Harry et inséra un doigt en lui. Harry poussa un petit cri, mais se cambra un peu plus. Et quand deux puis trois doigts furent en lui et que Rogue commença à les faire aller et venir doucement, Harry cria de douleur et de plaisir mêlés. Severus s'arrêta, mais Harry souffla :
- « Encore… je veux… plus… je te veux… toi. »
- « Mais, je ne veux pas te faire mal. »
- « S'il te plaît, je veux être tien. »
Severus cessa de résister, et, les mains sur les hanches de son amant, il entra en lui. Malgré sa douceur, Harry cria, mais ses hanches vinrent en même temps à la rencontre du sexe de son amant et, d'une voix tendue mais chargée de désir, il murmura encore et encore :
- « Severus… Severus… Severus… »
- « Oui Harry, dis encore mon prénom ! »
- « Severus ! »
- « Harry, amour, je te fais mal ! »
- « Non… si, mais c'est une douleur exquise… et ça va passer je le sais si tu… viens… Oh viens ! »
Et Severus entra complètement en lui. Puis, il resta immobile, pour laisser à Harry le temps de se faire à son intrusion. Il était impressionné : c'est lui qui dominait physiquement, mais il avait l'impression que c'était Harry qui décidait. Et il avait le cœur serré devant tant d'amour. Ce fut encore Harry qui lui demanda de bouger. Il le sentit remuer légèrement les hanches et entendit :
- « Severus, s'il te plaît… »
Il commença alors son mouvement, décidé à se contrôler strictement, mais les gémissements de Harry, son corps qui se cambrait sous ses caresses… C'en était trop. Il attrapa le sexe du gryffondor d'une main, l'autre était dans les cheveux noirs en bataille, sa bouche s'empara de celle de son amant et il débuta un va et vient rapide, violent, plus rapide, plus violent jusqu'à exploser tout au fond de son amant, le sentant se rendre aussi et dont il étouffa le cri sous un baiser.
Alors ?
Le plan de Harry, j'avais raison de le dire très gryffondor non ?
La suite lundi prochain.
Les RAR (par ordre alphabétique pour ne pas faire de jaloux et pour que vous trouviez la réponse à votre review facilement) :
Asuka Snape : Merci merci, je suis ravie que ça te plaise. Je sais, je suis sadique, mais bon, là ça va, non, ce coup-ci, je coupe pas en plein suspens… A lundi prochain j'espère !
Jenni944 : Alors, mon plan totalement gryffi t'a plu ? C'était pas de l'occlumencie, mais bon…
Kimmy Lyn : Lol !
La lectrice : La "bêtise" de Harry t'a plu ?
Lilou : Alors, foireux le plan de Harry ? Heureusement pour lui, ça marche, mais c'était risqué au moins disons. Enfin, je suis ravie que mon idée de Rogue et James te plaise, même si c'est vrai que j'ai l'esprit quelque peu tortueux. Sinon, là, j'ai été moins sadique je trouve. J'espère que ça t'a plu et je te remercie de tes encouragements et de tes compliments !
Lucy-hp : Tes idées étaient pas mal, que penses-tu de la mienne ?
Nanie nouche : J'ai mis mon armure ! Lol ! Mais bon là je suis moins méchante, non ? J'ai lu et reviewé une partie de ce que t'as écris, t'as vu ? Moi aussi j'adooore les reviews ! Quel auteur n'aime pas ça ? lol !
Nila : Merci, je suis ravie que tu aimes, et t'as vu, là je suis pas trop sadique, n'est-ce pas ?
Petite grenouille : Je t'adore ! Je suis ravie que tu ais eu ton permis, mazeltov ! Et je tenais à te dire que si tu ne peux pas t'empêcher de me dire à quel point je suis « une merveilleuse auteure », rassure-toi, je m'y ferai ! lol !
Unptitryri : J'adore ton pseudo ! Merci de tes compliments, et si tu aimes les HPSS, j'en publie une autre "Délire au citron", et lundi prochain j'en mets une troisième qui est déjà tapée, et j'en ai au moins trois autres sur le feu… Je suis devenue une inconditionnelle de ce couple ! lol !
Vif d'or : Merci ! A lundi j'espère !
Zaïka : Merci. Tu vois, même malade, je publie, alors, je suis encore pas complètement sadique. Lol !
