Chapitre 15

La vérité

Dehors, les nuages déversaient leurs saoule, leurs larmes, leurs ragent et leurs pleurs, les éclairs zébraient le ciel par moment, exprimant révolte et puissance. Au centre de la pièce, dans un vase magnifique, couleur jade, y reposaient de petites branches de cerisiers. Le vent si fort à l'extérieur s'infiltra doucement dans la pièce, faisant murmurer comme une plainte. Les pétales de fleurs volèrent lentement pour tomber sur la petite table basse en verre. Et au moment où le dernier pétale tomba, un éclair déchira le ciel, faisait trembler tous les meubles. Un bébé cria de toutes ses forces. Des bruits précipités dans les escaliers, des bras rassurant l'entourèrent, une voix douce le rassura :

Mia… Tout doux…

Un second éclair, moins puissant, illumina la pièce. Eclairant une chevelure mauve qui se tourna vers le vase et lâcha un petit cri de stupeur. La branche de cerisier était morte, les pétales dispersé sa à et là, le bois noircit. Tomoyo ne comprit pas, cette magnifique branche avait été offerte par sa meilleure amie et cousine, avant son départ, avec la magie « flower », jetant un sort de bénédiction sur sa fille, et devant resté belle éternellement. Des larmes se mirent à coulé sur ses belles joues encore plus pâles que d'habitude. Son mari monta et la serra dans ses bras, la rassurant, comprenant ne serait-ce qu'en un coup d'œil sur le vase ce qui se passait. Un sentiment d'amertume profond vint lui transpercer le cœur.


Au manoir Li, le temps était le même. Dans une chambre sombre, illuminer que par quelques bougies, un grand fauve aux yeux or veillait sur une jeune femme, aux cheveux couleur miel, et dont les yeux vert ne pétillerait plus jamais. Kéro baissa la tête et gémit dans un petit cri animal. Il avait beau essayé de tenter de percer le mystère sur sa mort, il n'y arrivait pas, il ne savait rien. Il ne sentait plus rien qui ne flottait autour d'elle, plus aucune aura. Soudain, la chimère s'endormie, un bras se baissa. Un corps masculin, grand et assez musclée, habillé de manière oriental entra dans la pièce. Il s'assit sur une chaise et fixa la jeune femme, il ne détacha pas son regard d'elle, elle si pâle alors qu'elle était toujours si fraîche, elle… Le grand brun eu du mal à contenir ses larmes, respira un grand coup et plaça ses mains au dessus du corps inanimé. Au bout de ses doigts apparurent un halo doré, tandis que ses yeux fermés étaient concentrés, et son esprit absorbé par son sort.

Monsieur Xiaolang ! Un inconnu vous attend à l'entrer de la porte !

Il replia ses bras, et se leva silencieusement.

Merci Shefa…

Il lui décocha un regard en coin, elle rougit et baissa la tête. Il avança lentement dans le couloir, sa grande robe d'empereur sur lui. Il était majestueux, impressionnant tel un monarque. Shefa fut surprise, jamais son frère n'avait assumé, toujours il s'était comporté… normalement. Qu'est ce que la mort de son aimée avait déclenché dans sa tête ? Shaolan se tenait devant la portail, petite lunette à la Clow Lead sur le nez, il n'attendit pas que la servante ouvre la prote grâce au circuit automatique, il leva le bras et d'un cou la porte s'ouvirt, brusquement, en une bourrasque de vent. Il eu à peine le temps de reconnaître un Yukito surprit que celui-ci se transforma en Yué, le fixant dans le blanc des yeux ils s'affrontèrent dans un regard. Shaolan avait eu à se battre avec lui, il y a environ 8 ans, car il avait causé un tel chagrin à Sakura et tant de complications que Yué avait craqué. Mais Xioalang finit par remarquée l'inconnue à côté de Yué. Un grand prêtre, vêtue d'une longue cape aux signe oriental et occidental, la capuche rabattue sur la tête, mais tout laissant à revoir que c'était un homme. On en discernait de son visage que sa bouche et son menton. Xioalang l'observa longuement et demanda :

Qui êtes vous ?

L'inconnu dit sur un ton grave :

Nous sommes venu ici pour rencontrer l'empereur, et non pas un freluquet de ton genre…

Xioalang lui barra le passage d'un bras et répondit, en le fixant dans les yeux (enfin, même si il en les voyait pas !) :

C'est moi l'empereur.

Les traits du visage de l'homme capuché s'affaissèrent, mécontent du résultat trouver. Yué fixait avec insistance Xiaolang, cherchant à sonder son cœur, et n'y trouva qu'un grand vide, comblé d'amertume. Il les fit entrés, une servante s'occupa rapidement d'eux, et Xiaolang fit venir un théière, contenant du thé aux jasmins, bon pour apaiser les tensions. Ils s'installèrent dans un grand salon, Xiaolang sur un fauteuil-chaise à l'ancienne. Il allongea ses bras sur les longs acoudoir, et fixa à travers ses petites lunettes d'occasion les deux invités. Yué ne toucha pas à son thé et fixait férocement Xioalang, cherchant désespérément à décoder ce personnage complexe.

Sa ne sert à rien Yué, arrête !

Yué lui jeta un bref regard dans le blanc des yeux puis prit sa tasse dans une main et en bue une gorgée, rivant de nouveau ses yeux sur l'empereur. Ils s'affrontèrent du regard quelque seconde et Xiaolang haussa les épaules avant de se tourner l'inconnu qui ne voulait pas retiré sa cape.

Vous ne retiré pas votre cape ? C'est la moindre des politesses.

C'est un droit de garder son identité cachée.

De visage oui, mais si vous ne me dîtes pas très vit qui vous êtes je ne vois pas l'intérêt de vous gardez dans cette maison !

L'inconnu soupira et se présenta :

Akaki Kuroï, je suis prêtre de second rang à l'église de Kyoto, côté Est.

Facile à dire, prouvez votre existence avec votre magie dans ce cas !

Kuroï se leva et d'un geste brusque rabattit son bras en l'air. Une énorme boule de feu sortit de sa main et descendit le long de sa cape sans la brûlé. Puis il se rassit tandis que Xiaolang fronçait les sourcils :

« Dans l'église de Kyoto Est ils vivent sous la coupe de Léviathan, dieu de l'eau et des profondeurs… De plus, Akaki Kurö signifiant en japonais (en gros) diable noir, drôle de nom pour un prête d'église… »

« Ne lui accorde en aucun cas ta confiance Shaolan… »

Les yeux de Xiaolang devinrent vides quelques instants et Yué sursauta en s'exclamant :

CLOW !

Xiaolang tourna lentement ses yeux et murmura :

De quoi parles-tu Yué ?

Cette aura…


Dans la chambre de la fleur de cerisier fanée, Kerberos se releva lentement et se tourna vers sa maîtresse, puis sentit une aura ! Une aura entourait la jeune fille, semblant le conservé de sa mort… Il essaya de la reconnaître et sursauta :

CLOW !


Xiaolang conservait une attitude calme, c'est à ce moment que Yué en fut certain :

La mentalité de Shaolan n'est pas ainsi…Clow que fais tu dans son corps ?

Kuroï eu un frisson le long de l'échine mais garda une apparence calme, de marbre.

Yué… Décidément tu réfléchis vraiment trop…

Vous êtes censé être réincarnée en deux corps !

Je suis un esprit Yué, juste une petite partie de moi-même.

Mais que fais tu dans le corps de cet assassin !

Assassin ? Yué, je crois que tu as mal compris l'histoire…

Ce n'est pas Shaolan qui a tué Sakura !

Xiaolang (Clow enfin bref) hocha lentement la tête de gauche à droite, puis se remit à fixé Yué :

La personne ayant tué la maîtresse des cartes est très puissants, même à moi il est impossible de savoir qui il est. Mais l'heure viendra, pour le moment, nous devons nous concentré sur la réanimation de Sakura !

Vous-même vous l'avez dit, vous n'êtes qu'un esprit…dit Kuroï, comment compter vous faire ?

Je fut quand même un grand magicien, j'ai un minimum de pouvoir en moi, mais celui ayant le plus de pouvoir ici, est bien ce jeune Li, il renferme en lui une réserve de pouvoirs à faire trembler tous les magiciens, ainsi que toute sa famille. Et son amour ne fera que décupler sa puissance. Mon esprit est juste ici pour l'aider à surmonter, aidez ses pouvoirs à se dévoiler. Ma mission sera bientôt achevée, rendons nous à sa chambre, et redonnons lui la vie !

Yué acquiesça, en souriant, car même si il n'appréciait de nouveau son ancien maître que pour quelques secondes, il était heureux de le retrouver !

Lentement Clow monta les escaliers, suivit de Yué, et d'un Kuroï semblant nerveux, murmurant :

Ce n'est pas bon d'invoquer les esprits pour cela… Pas bon du tout même ! Vous ne devriez pas !

Mais ils s'installèrent dans la chambre après de bref explications au fauve sacrée. Ils se concentrèrent, Clow ferma les yeux et libéra son pouvoir, avant de s'effacer dans un sourire pour laisser place à Shaolan. Les fines lunettes tombèrent à terre, et le regard ambré de Shaolan, plus sérieux et déterminé que jamais se porta à Sakura. Kuroï était dans un coin de la pièce, à l'ombre, observant. Soudain, l'aura autour de Shaolan se décupla par mille, une aura surpuissante qui en surpris plus d'un dans la pièce. Sakura vola en l'air, ses cheveux aux vents, entourer de milliers de plume d'ange… Shaolan l'observa tendrement et murmura :

Je t'aime…

Un grand flash envahit la pièce.

A suivre….