Réponses aux reviews :

AsukaSL : Désolé, mais ce chapitre je l'ai fait venir vite quand même non ? Merci beaucoup pour tous ces compliments sa m'impressionne ! Lol, alors ce chapitre je l'aime déjà plus ! Gros Bisoux !

Ciçouille : Eh bien en fait mauvaise nouvelle, tu peux te douter de aui a tué Sakura dans ce chapitre, mais dans le soucis de posté vite… enfin tu verras par toi-même ! Bonne lecture !

Cral-killeuse : Eh bien j'espère que ton impatience est bien récompensé ! Gros bisoux et bonne lecture, c'est triste, c'est bientôt la fin…

SyaoSyao : Désolé de t'avoir fais attendre, mais vu que c'est très bientôt la fin je vous fait languir ! Eh bien pour avoir la réponses c'est bientôt, mais peut être à tu déjà trouver… ou peut etre tu te plante complèèèèètement ! A suivre, lol. Gros bisoux, là c'est important de bien comprendre, c'est bientôt la fin !

Miss Glitter : Merchi merchi bcp pour tous ses compliments ! Héhé, en tout cas je te souahite une bonne lecture et j'ai hate que tu poste enfin un new chapitre ! bisoux !

Ito : Lol, d'accord pourquoi pas, et moi comment pourrais-je t'appeler ? Ito-kun ? Ito-san ? Ito-chan ?Pour sa je devrais savoir ton âge lol, alors dis le moi ;-). Non s ava tu m'as complètement remotivé sur mon histoire lol et c'est hélas bientôt la fin ! Très bientôt ! Lol ne te donne pas autant de mal pour les reviews ! T'inquiète pas et avou que je l'ai posté vite ce chapitre ! Tu verra bien qui as tué Sakura ! Gros Bisoux et bonne lectuuuuure ! Merci beaucoup pour ta review elle m'as fait très plaisir !

Chapitre 17

Duel Amoureux !

Meiling, les yeux rouges, des gouttes de sueur tombants de son visage livide, observait son travail, ses herbes éparpillés ici et là, et la mixture qui était dans un grand bol blanc. Les larmes aux yeux, le dos en morceaux et les mains tremblantes, elle s'étala de tout son long par terre. Elle commença à somnoler quand la porte s'ouvrit sur son cousin. Il s'agenouilla près d'elle et demanda :

- Meiling ! Sa ne va pas ?

Elle se releva avec difficulté, tremblant de tous ses membres, utilisant ses dernières forces. D'une main elle replaça ses cheveux derrière sa tête et souffla :

- Shaolan… Quel est le groupe sanguin de Sakura ?

- Euh… Je le sais laisse moi réfléchir…

Il fixa le vide pendant de longues secondes, il se leva et fit quelques pas. Puis répondit :

- Sa y est je me souviens, A !

- Tu es sur ?

- Oui… Pourquoi, tu en as besoin ?

- Oui…

- Moi je suis de groupe O…

( Si si je vous assure j'ai vérifier c'est les bon groupe Sanguin mais Meiling je sais pas donc bah m'en voulez pas si c'est pas bon !) Meiling saisit un couteau avec détermination avant de dire :

- Eh bien moi c'est A aussi !

Shaolan aggripa soudainement le couteau et fixa Meiling dans les yeux :

- A voir ton regard on à l'impression que tu va te suicider… on a pas besoin de tellement de sang…

Meiling le regarda d'une manière vide et esquissa un sourire :

- Ecoute Shaolan… Il en faut quand même une grande dose de sang, mais aussi, après ce remède et Sakura ayant récupéré la vie, il n'y a plus rien qui ne m'attend sur cette terre… Je ne veux pas devoir me marier à toi, je ne veux pas vivre qu'avec des regrets et le souvenir d'un amour qui me brisera chaque jour plus le cœur…

Shaolan l'observa longuement dans les yeux, en effet, la jeune fille semblait dénuée de toute joie de vivre. D'un geste vif, il reprit le couteau et dit :

- Ecoute moi bien sombre idiote, tu n'es qu'au début de ta vie, tu ne peux pas assurer sa en étant si jeune. Donne moi ton bras, et on ne va pas faire sa comme des barbares ! On va appeler une infirmière qui va te faire une prise de sang et après tu iras dormir, le remède est prêt de toute façon non ?

- Il manque juste 35 cl de sang…

- Allez, suis moi à l'infirmerie, et pense à des choses positives pour l'amour du ciel !


Meiling dormait profondément dans sa chambre, livide… Comme morte. Shaolan tenait à deux mains le bol de la mixture. Sakura devrait tout boire… Quelle goût infect cela devrait avoir… Kuroï l'attendait devant la chambre. Ils allumèrent des bougies et Xiaolang s'agenouilla près de la malade, posant le bol à côté de lui et prit une des mains de son aimée. Si glacé ! Il regarda sa poitrine, elle se soulevait à peine… Elle ne respirait quasiment plus. L'expression de son visage était crispée, elle semblait aussi blanche que les draps qui la recouvraient. Aurait-elle seulement la force de boire le remède ? Shaolan le pria de toutes ses forces, elle n'avait pas le droit de l'abandonner… Il serait si seul après, sans raison de vivre. Puis il pensa à Meiling, elle avait affirmé qu'on lui avait retiré l'amour de sa vie… il se mit à sa place et pensa bien tristement que si il devait être maintenant séparé de Sakura à jamais, il voudrait mourir, comme elle… Il secoua la tête, pour le moment il ne devait pas y penser et ne pas perdre une seconde. Il réveilla avec douceur Sakura. Celle-ci ouvrait à peine les yeux. Il la redressa dans le lit, mais comme un pantin ou une marionnette, elle tenait à peine. Il prit le breuvage et l'approcha de la bouche de Sakura en soufflant :

- Ecoute moi… Sakura c'est Shaolan… Bois, je t'en supplie, et tu guériras, on pourra enfin vivre ensemble, tu seras guéris à jamais !

Comme si elle avait voulu répondre, ses lèvres bougèrent, mais sans plus. Aucun son ne sortit et ses yeux semblaient fermés… Shaolan porta le bol à ses lèvres et fit tomber le remède avec précaution dans la bouche de la jeune femme avec beaucoup d'attention. Le remède tomba dans sa gorge sans que Sakura n'ait à faire aucun effort. Puis on eu dit qu'elle toussait, alors Shaolan fit une pause, et quand les minuscules sursauts furent terminés, il recommença son opération minutieuse dans un silence religieux. Derrière, Kuroï souriait. Un sourire en coin, presque moqueur, on aurait dit qu'il riait tranquillement dans son coin.


L'opération était finit depuis deux heures, Shaolan était partit s'assurer que Meiling dormait bien, puis était descendu dans le salon se reposé et se vidé l'esprit. Quand il entendit de tout petit pas. Il tourna paresseusement la tête et vit le petit de sa sœur Sheifa. Il tendait les bras vers lui en souriant. Il avait maintenant 6 ans. Il enlaça Shaolan au cou et demanda :

- Dis tonton Xiao…

- Hey ! Je t'avais déjà dit, c'est Shao, d'accord ?

- Mais après maman va encore me crier dessus… se plaint-il.

- Tu lui diras que c'était mon ordre. Alors mon neveux, que t'arrive t'il ?

- Tu sembles tellement triste en ce moment ! Et j'ai vu Meiling tout à l'heure ! Sa faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, elle est revenu de son voyage ?

- Oui… Elle est revenue… Et elle est très fatiguée !

- Toi aussi tu es fatigué ?

- On va dire sa… oui, je suis très fatigué c'est pour sa, mais je vais bien.

- … Menteur !

Shaolan sourit de plus belle, on ne pouvait rien cacher aux enfants, et sa il en avait bien conscience.

- On va dire que tout ne va pas très bien, mais on en reparlera quand tu seras plus grand…

Des pas pressé se firent entendre et Sheifa se montra. La mine contrariée, elle soupira :

- Te voilà toi, pas trop tôt !

- Mais maman…

- … Ce n'est pas grave… Vous allez mieux seigneur Xiaolang ?

- Ne t'inquiète dont pas pour ton SEIGNEUR Sheifa ! Inquiète toi plutôt pour ton FRERE !

La mine sévère, Sheifa prit son enfant par la main et dit en repartant :

- J'ai beaucoup de chose à faire, désolé de ne pas pouvoir écouté plus longtemps votre éternel rengaines, seigneur !

- Sheifa ! Attend !

Elle se stoppa quelques secondes et se retourna :

- Quoi ?

- Je veux te parler… Toi et moi…

Elle soupira de plus belle et observa son frère. Il était tellement pâle…

- D'accord… Bon toi, va voir Machi et amuse toi avec elle, je reviens, ok mon ange ?

- Oui maman, à tout à l'heure tonton… Shao !

Sheifa mit les mains sur ses hanches mais ne dit rien, le regardant partir. Puis elle se tourna vers Shaolan et demanda :

- Oui, tu voulais me dire quoi ?

- Sheifa… Tu me manques…

La femme fut surprise. Ne comprenant pas vraiment le sens de la phrase de son frère.

- Je te…manque ?

Shaolan tapota la place à côté de lui sur le canapé pour lui dire de s'asseoir. Une fois chose faite, il s'exprima clairement en la regardant dans les yeux :

- Sheifa… Tu n'as pas l'impression qu'on est devenu des étranger l'un pour l'autre ? J'ai l'impression que tu es devenu une de mes servantes, mais je t'aime, je ne veux pas te perdre. Je te voie perdre chaque jour un peu plus de vitalité !

Les yeux de Sheifa se remplirent de larmes et elle craqua :

- Tu as raison Shaolan, je ne peux plus résister… je n'en peux plus tout court… j'ai l'impression que tout le monde me haït !

Shaolan la prit dans ses bras et la consola tendrement.

- Là… Du calme, je suis là, je t'aime grande sœur…

- Moi aussi je t'aime Shaolan ! Remonte voir Sakura, elle ne devrait pas tarder à se sentir mieux !

- Non, avant qu'elle ne se réveille en pleine forme il faut attendre 24 heures…

- J'espère que sa va marcher !

- Moi aussi… J'ai du sommeil à rattraper, je vais me coucher… Toi aussi repose toi… Tu as l'air exténué ! Dors Sheifa, repose toi… Dis toi, tout va bien !

Puis il lui offrit un énorme sourire, lui fit un petit baiser sur le front et monta se coucher.


24 heures plus tard, Shaolan se tenait au chevet de Sakura. L'air soucieux il observait la jeune fille dont les sourcils se froncèrent. Sa bouche se tordit puis lentement, très lentement, ses yeux s'ouvrirent complètement. Elle toussa fortement, puis se redressa soudainement, semblant s'éveiller d'un cauchemar. Elle reprit son souffle et remarqua Shaolan à côté d'elle. Elle lui sauta au cou en pleurant :

- Shaolan ! C'était si horrible !

- Là… Calme toi ! Tu es vivante ! Tu es enfin vivante !

Elle lui sourit, ses yeux émeraude brillaient de mille feux. Il était tellement heureux, jamais il n'aurait cru la voir à se point pleine de vie ! Elle rayonnait. Shaolan se sentait si heureux, comme dans un petit nuage. Ils s'embrassèrent longuement. Sa faisait tellement de temps que Shaolan attendait sa… Il avait goutté à ce bonheur bien des années auparavant, mais à cette époque était trop jeune pour s'en rendre compte. Meiling entra dans la chambre telle une pas réveillée et demanda la voix pâteuse :

- Alors, sa marche ?

Une voix joyeuse et accueillante la réveilla :

- Meiling !

Le regard de la jeune chinoise s'illumina :

- Sakura !

Elle courut dans ses bras. Les deux filles s'enlacèrent avec force, et Meiling demanda :

- Alors sa va mieux ?

- Oui… J'ai l'impression de sortir d'un cauchemar atroce… Je revis…

Shaolan sourit et dit tranquillement :

- C'est Meiling qui a composé le remède, sans elle tu ne serais plus là !

La mine de Meiling s'assombrit subitement. Shaolan la regarda et se retint de soupirer. Sa pauvre cousine avait beaucoup perdu dans sa vie pour ce résultat, pour lui, il n'en doutait pas une seconde, et il savait qu'il devrait la soutenir à partir de maintenant. Puis il tourna son regard vers sa fleur de cerisier. Elle rayonnait de bonheur, elle revivait, tout simplement, et son sourire, son regard, avait beaucoup manqué au seigneur Xiaolang. On toqua trois coups à la porte, surprise, Shaolan dit :

- Entrez !

La silhouette grande et majestueuse de Kuroï entra dans la pièce. Toujours la capuche enfoncé sur la tête vers Sakura et ricana :

- La voilà réveillé notre chasseuse de carte… héhé…

Les yeux de Sakura s'agrandirent de surprise, sa y est, elle savait qui il était ! Alors qu'elle allait parler il la coupa en ricanant d'un air malsain :

- Oui Sakura, tu me reconnais enfin !

Il retira pour la première fois sa capuche. Des cheveux blonds en bataille, un léger air ténébreux dans cette tenue, ses yeux bleu pétillant de rire. Shaolan et Sakura s'exclamèrent :

- Mathieu !

Mathieu baissa les yeux en souriant puis demanda :

- Vous êtes… surpris ?

On avait du mal à distinguer la personnalité de Kuroï en Mathieu. Ni même le Mathieu que Sakura et Shaolan avait connu. Il semblait légèrement timide, plein de bienveillance. Arrivant à peine à articuler, Shaolan demanda :

- Mais… Comment es-tu arrivé ici ?

Mathieu, d'une manière gênée répondit :

- Bah… Je vous ai toujours caché que mon vrai nom, je me nomme Kuroï Akaki. Je suis prêtre de second rang à l'église de Kyoto, côté Est.

Sakura demanda, surprise jusqu'au bout :

- Mais… Euh… Tu savais qui j'étais, quand on sortait ensemble ?

- Bien sur, et je te protégeais avec les pouvoirs que j'avais de ce poison, du mieux que je pouvais. Mais tu es partit, et le poison, n'ayant plus de barrière s'est jeté sur toi et t'as dévorée. Alors j'ai retrouvé Yué, et je suis venu ici, en espérant qu'il ne serait pas trop tard, mais bon… Je vous laisse, je peux repartir maintenant.

Shaolan était bien d'accord avec sa, merci Mathieu, mais il avait bien vu dans ses yeux qu'il l'aimait encore. Par contre, Sakura semblait de l'avis contraire, elle se leva, le rattrapa par le bout du bras, près de la main. Mathieu se retourna lentement, surpris, puis rougit légèrement en voyant le contact qu'il avait avec la jeune femme. Il lui sourit et demanda :

- Qu'est ce qui t'arrive, Sakura ?

Elle rougit soudainement, surprise de sa réaction. Puis elle répondit en souriant à son tour :

- Bah… Reste encore un peu… Tu m'as sauvé la vie pendant si longtemps…

Il sourit et observa le visage rayonnant de Sakura et se tourna vers Shaolan pour demander :

- Mais… Sa te dérange toi Shaolan, non ?

Sakura se tourna vers son chéri, et sembla le supplier du regard. Meiling observa son cousin et le reconnut mort de jalousie. Sa serait un miracle si il acceptait. Shaolan soupira, en baissant les yeux :

- Pourquoi pas… Sa peut être sympa !

Une servante arriva, conduit Sakura pour la laver et l'habillé, s'assurer que tous en elle était ok. Kuroï dit qu'il devait prévenir son église, alors il s'éloigna. Meiling se rapprocha de son cousin et demanda :

- Tu ne voulais pas Shaolan, non ?

Il s'énerva lentement :

- Elle vient à peine de revenir à la vie, qu'il va encore falloir que je me batte pour qu'elle reste près de moi !

- Rassure toi Shaolan, elle n'aime que toi, elle est juste reconnaissante à Kuroï de lui avoir sauvé la vie !

- J'espère…

- Kuroï… Cet homme est si bizarre…

- Je lui connais trois personnalité moi… Pfffff, quel mec étrange !

- J'te le fais pas dire, je le surveillerais !

Ils échangèrent un regard complice, leur mine grave se mit à rire. Shaolan lui assura en mettant une main sur la tête de la jeune femme :

- Je suis contente d'avoir enfin quelqu'un à qui parler, Meiling…

Le sourire de la jeune femme était tranquille et pour la première fois depuis son retour, une petite étincelle de joie de vivre brilla dans ses yeux.


Sakura était enfin prête, lavé, habillé, elle avait passé les quelques vérifications médicales, et tous ses membres étaient au top. Le remède était vraiment un des plus grands miracles du monde, sûrement. En sortant de la petite salle, elle vit dehors, sur la pelouse verte et fraîche, Kuroï, assit en tailleur, perdu dans ses pensées. Elle s'approcha silencieusement. Quand elle fut à sa hauteur il tourna tranquillement la tête vers elle et lui sourit. La jeune fille s'assit à côté de lui et demanda :

- Tu fais quoi là ?

- Ah… Je me reposais un peu ! Ces derniers jours on été éprouvant !

Son sourire était toujours gêné, Sakura n'avait pas l'impression d'être face à son ex qui était avare des médias. Elle lui demanda en observant le paysage devant elle :

- Pourquoi m'avoir caché ton identité ?

Kuroï baissa la tête et répondit :

- Je le devais… Je suis désolé c'était un ordre…

Le regard de Sakura devint légèrement triste et elle demanda :

- Alors… Sortir avec moi était aussi un ordre ?

- Non… Je… Enfin je… Je t'aimais vraiment… Mais… Enfin je ne peux rien te dire pour le moment, excuse moi Sakura…

- Pourquoi ?

Il répondit tristement :

- Un jour tu comprendras…

Et il la regarda dans les yeux. Sakura se sentit rougir alors elle détourna son regard.

- Je… ne t'imaginais pas une personnalité comme sa… Quand je t'ai connu tu semblais… différent…

- Ahah, oui sûrement, mais ce n'était pas vraiment moi… enfin sa aussi… Je ne peux rien te dire !

La jeune femme rit jaune :

- Sa aussi c'est frustrant !

Ses longs cheveux miel tout juste lavé étincelaient au soleil. Une lueur magnifique, tels ses yeux pleins de vitalité. Kuroï ne perdait pas une seconde de cette sublime image, comme si il ne le reverrait plus jamais. Se sentant observé, elle tourna son regard vers Kuroï, qui, se rendant compte de son attitude tourna sa tête à l'opposé, encore plus gêné. Il bredouilla :

- Shaolan doit t'attendre à l'intérieur… je… Je pence que vous devez avoir plein de choses à vous dire depuis tout ce temps…

- Tu vas faire quoi toi ?

- Resté ici, sa m'apaise…

Puis il leva son visage en l'air, la brise printanière fit onduler ses larges vêtements. Puis il murmura d'un ton apaisant :

- Qu'est ce que tu attends, va rejoindre celui que tu aimes…

Ces mots déchirèrent le cœur de Kuroï, mais il ne le montra pas. Il l'entendit partir en soufflant un bref « alors à tout à l'heure ». Puis il rouvrit les yeux et son visage s'assombrit, son regard devint triste et dans un gémissement de souffrance il murmura :

- Sakura…


La chasseuse de carte entra dans le grand manoir et entreprit de chercher Shaolan quand elle tomba sur un petit garçon qui l'observa de ses grands yeux. Puis elle s'exclama :

- Mais je te connais toi ! Tu es le petit de Sheifa que j'avais retrouvé dans un parc !

Le garçon chercha dans sa mémoire mais secoua la tête, signe qu'il n'avait qu'un vague souvenir. Il était timide et n'osait rien dire face à cette belle étrangère.

- Tu diras bonjour de ma part à ta mère !

Elle lui fit un dernier sourire et monta les escaliers. Elle se dirigea vers la chambre de Shaolan et toqua trois coups. Une voix ensommeillée lui répondit :

- Mmmmmh… Entrez…

Sakura entra, amusé. Shaolan était affalé sur son lit, les cheveux plus qu'en bataille –et encore ce mot et faible-, les yeux mi-clos, ses habits de seigneur aussi large que Kuroï flottant sur lui. Sakura rit et dit :

- Je suis désolé de réveiller ainsi mon doux seigneur !

Xiaolang se redressa et grommela en fronçant les sourcils :

- Je t'avais dit de ne pas m'appeler comme sa toi !

- Oh ! Désolé toi !

Elle s'assit à côté de lui et demanda :

- Je ne t'ai pas causé trop de soucis ?

Il lui prit le menton et claironna :

- Sûrement le plus gros de toute ma vie !

Sakura eu un sourire gênée tandis que Shaolan se perdait dans la contemplation de son visage. Il murmura « Je t'aime… » avant de l'embrasser. Il attendait ce moment depuis si longtemps ! Rien qu'à se contact, il se sentit apaisé de toutes les peines qu'il avait eu à supporter ses derniers temps et s'y adonna à fond, pensant, égoïstement :

« Tu n'es rien qu'à moi, petite fleur de cerisier, et pas à ce Mathieu ! Je ne laisserais pas un Mathieu te séparer encore une fois de moi ! »


Meiling s'était assoupis quelques minutes, et en se levant était partit prendre une bonne douche revigorante, pour oublier ses malheurs. Elle devait essayer d'y penser au minimum, déjà, son cousin lui avait bien remonté le moral. Sa phrase avait été très réconfortante. Elle voulait aller s'allonger dans l'herbe quand elle y vit Kuroï, elle hésita avant de se dire qu'il n'allait pas la manger. Elle s'approcha, et remarqua qu'il semblait endormie, les yeux fermé, la tête baissé, une expression paisible gravé sur le visage. Meiling qui imaginait le Kuroï à la capuche vieux, elle détailla bien son visage et le trouva beau et jeune. Sa voix n'était plus la même aussi, c'était trop étrange pour être normale. Ce jeune homme n'était pas le Kuroï agressif qui la traitait d'incapable, impossible. Plus elle l'observait, plus elle le trouvait charmant. Puis il sembla se rendre compte de sa présence et se réveilla tournant lentement la tête vers elle. Elle le taquina :

- Ce n'est pas prudent pour un mage de s'endormir et de ne pas se réveiller alors qu'une présence approche ?

- Ton aura n'était pas hostile c'est pour sa…

- Ah… D'accord, donc tu es vraiment un grand mage…

Il rougit face au compliment :

- Oh tu sais pas tant que sa…

- Et modeste avec sa… Je vais te dire quelque chose qui risque de te surprendre…

- Je t'écoute…

- Eh bien… Tu sembles avoir changé du tout au tout depuis que tu as retiré ta capuche !

- Oui… Je m'excuse pour l'attitude que j'ai eue envers toi, mais je vais te répondre la même chose qu'à Sakura, ceci est une grande histoire, tu comprendras plus tard ! Désolé…

Meiling acquiesça silencieusement. Puis le mage murmura :

- Je te sens rongé à l'intérieur de toi…

- Ah… Vraiment ?

- Oui… Tu te demandes ce que deviennent tes compagnons… Mei Sans Nom…

Meiling fut très surprise, comment connaissait il tout sa ? Il avait les yeux fermés. Meiling dit :

- Oui… Je me demande, tu pourrais m'aidez ?

- Bien sur… Regarde moi…

Kuroï pointa son regard droit dans les yeux de Meiling. Pour un japonais avoir des yeux aussi bleus et envoûtant était d'une rareté extrême. Puis, la vue devant elle changea lentement. Elle reconnu leur repère, sous terre. Elle reconnu certaines personnes qui s'y agitait. Elle vit Teï passé tout près d'elle, et s'éloigner pour aller s'agenouiller près d'une adulte aussi pâle que la Lune, allongée sur le sol. Il l'aggripa au épaules et la regarda.

- Madame Kess ?

Aucune réponse. Il soupira et la reposa au sol. Elle était morte. Puis, il découvrit son enfant, âgé sûrement d'une douzaine d'année assis contre le mur, l'observant.

- Muto… je suis désolé…

- Dis Teï…

- Quoi ?

- C'est la fin… non ?

Teï gardait son air solennelle et sérieux en annonçant :

- Ne dis pas sa ! On en a connu plein des périodes comme sa ! On remontera la côte !

Muto, le regard vide répondit à Teï :

- Peut être, mais cette fois, à 32 ans ma mère n'as pas réussit à la remonté, la côte. D'autre gens vont mourir Teï…

Le regard de Teï se baissa, il posa une main protectrice sur Muto et souffla :

- Je suis désolé Muto… Je vais essayer de trouver une solution…

La vision disparue, Meiling avait les larmes aux yeux. Kuroï souffla doucement :

- Horrible, non ? Mais tu peux y remédier Meiling…

- Comment ?murmura Meiling.

- Tu es une Li…

- Et si il refuse mon argent ?

- Essaye… Teï n'est pas borné à ce point je pense…

- Merci…

Puis elle se redressa et partit en courant vers le domaine, sélectionna des serviteurs et leurs demanda d'allez chercher de l'argent sur son compte, beaucoup d'argent… Kuroï esquissa un sourire et soupira :

- Décidément, cette fille ne fais que le bien, elle à de la chance… Elle…


Teï était allongée dans son lit, la tête entre les mains. Des visions d'horreur l'envahissaient, il ne pouvait plus marcher dans la planque, il venait juste d'enterrer la mère de Muto, une des premières mortes, et la période était loin d'être finis. Il soupira de plus belle quand on frappa quelques coups à sa porte.

- Entrez…

Shè, une de ses coéquipières entra, un grand sac dans les mains. Elle le déposa sur le lit de Teï, et l'air grave dit d'un ton tranchant :

- Teï ! C'est la fin de la misère !

Teï se redressa subitement.

- Comment sa ?

- Ce sac est rempli d'argent…

- Qui l'as déposé ?

Shè ne répondit pas. Teï ouvrit le sac et hallucina face aux nombres de billet. Puis il les observa attentivement avant de « cracher » :

- Ce sont des billets de banque appartenant au Li…

Shè avoua :

- Une étrange jeune femme les à déposé sans rien dire, mais j'ai bien deviné que c'était Meiling Li…

Teï remit la liasse à l'intérieur du sac et répondit :

- Eh bien rend lui ! On n'a pas besoin des Li !

Muto écoutait à la porte, attentivement. Shè s'énerva :

- Ouvre les yeux Teï ! Regarde autour de toi merde ! Tu vas laisser tous ses gens crevé par pur égoïsme !

Muto entra et supplia :

- Teï… Ma mère est morte… Ne laisse pas d'autre mère mourir ainsi !

Teï soupira et abdiqua :

- D'accord, on garde, allez, on fonce achetez de la bouffe, réunis les troupes !

Shè sourit de tout son cœur et partit prévenir les autres. Teï s'assit sur son lit et observa le sac, avant de découvrir une petite feuille de papier qui dépassait d'une petite poche. Un mot…très bref…

« Pardonne moi Teï… Je ne t'envoi pas sa en gage d'excuse, mais je ne veux pas vous voir dans la misère, je tiens trop à vous… Maintenant je disparaît…»

Les regrets envahir Teï, une Li ? Et alors ? C'était elle qui avait voulut faire ce mal ? Sûrement pas. N'étais-ce pas elle-même qui les fuyait ? Et soudain il se sentit bien idiot. Il interpella Muto :

- Muto ! Fais appelez une missive, j'ai un courrier à faire partir au domaine Li !

Les yeux de Muto s'agrandir de surprise, puis il accepta en souriant :

- Bien chef !

Teï esquissa un sourire et soupira en regardant autour de lui. Seul les idiots ne change pas d'avis, non ?


Le lendemain, Meiling s'étirait en se levant, coiffa ses longs cheveux et s'observa rapidement dans le miroir. Pourquoi avait elle un bon pressentiment pour aujourd'hui ? Elle alla toquer à la porte de Sakura, pas de réponse ? Elle ouvrit la porte, personne. Elle devait être avec Shaolan. Les yeux mi-clos, en pyjama, une robe longue lui arrivant aux genoux, elle se dirigea vers la cuisine où le petit déjeuner très savoureux était déjà servit. Elle jeta un œil dehors par la baie vitré et remarqua que Kuroï semblait encore en pleine méditation. Quel jeune homme étrange… se dit elle. Puis elle haussa les épaules en buvant son thé, il était peut être spécial, mais loin d'être méchant. Sheifa arriva, suivit de son enfant. Le courrier en main elle regardait chaque lettre, les classant sur la table.

- Alors… Xiaolang, Xiaolang, la comptable, Futi…

Puis elle se stoppa sur une enveloppe légèrement sale et jaunie. Meiling leva les yeux vers elle et demanda :

- Quoi ?

- Tiens… c'est pour toi…

Puis elle recommença son tri après avoir tendu la lettre à Meiling. La jeune femme la tourna et retourna entre ses doigts, intrigué. Le papier était rêche, vieux. L'encre un peu à l'ancienne, écrit d'une manière maladroite mais harmonieuse malgré tout. Elle ouvrit et y trouva une feuille jaunie par le temps, à la matière tout aussi rêche. En observant l'enveloppe, elle avait remarqué qu'il n'y avait pas de timbre, l'enveloppe avait été déposé directement dans sa boîte aux lettre. Surprise, les cheveux en cascade sur ses épaules, elle commença la lecture :

« Chère Meiling Li,

Comment te remercier ? Tu viens de sauvez beaucoup de personne d'une mort certaine. J'aimerait te rencontrer, au moins une dernières fois. N'étais-ce pas toi qui fuyais tant les Li ? Je m'excuse, ton cœur est il déjà occupé par quelqu'un de ton domaine ? Fuyait tu un mariage qui a du se déroulé pendant ce cours laps de temps ? Je t'attends, toi-même tu sais où.

Teï. »

Ses yeux s'agrandirent de surprise, elle sauta de sa chaise en criant de joie. Kuroï débarqua en courant, surpris :

- Il se passe quoi ici ?

Sheifa haussa les épaules surprises. Shaolan et Sakura, tout deux encore à moitié endormit arrivèrent. Amusé par le comportement de sa cousine, Shaolan demanda :

- Que t'arrive t'il pour que tu sois si heureuse ?

- Teï m'a écrit ! Il veut me revoir ! Il veut me revoir !

Comment ne pas deviner que ce fameux Teï était la personne qu'elle aimait ? Sheifa jeta un regard complice à Shaolan, Kuroï un regard complice à Sakura, et tous sourire paisiblement. Heureux que tous se passe bien. Meiling planait sur un petit nuage, ses yeux n'exprimait rien d'autre que la vie elle-même. Elle se calma et serra la lettre contre son cœur, tout sourire en fermant les yeux. Tous l'observaient avec un sourire bienveillant, on aurait dit une petite fille de 6 ans avec son premier cadeau de Noël… Une vision de bonheur et d'innocence.

To Be Continued…


-Next Chapter-

AVOUEZ QUE VOUS L'ATTENDIEZ CE CHAPITRE HEIN ! Heureux ? Enfin un peu de joie et de bonheur dans ce monde de brut ! Mais qui à tué Sakura ? Alors là, le mystère plane, n'est ce pas ? Hihi, allez, c'est très très bientôt la fin, snif, triste, vive l'émotion lors du dernier chapitre j'vais être en larme ! Merci de continuer à me suivre ! J'exiges des reviewwww ! Si j'en ai moins de allez 5, vous pourrez lui dire bye bye, au chapitre qui sera sûrement… le dernier, que c'est triste à diiiiiiiire !

Bisoux !