Blabla non pas d'Ivana mais d'Emma : Oui je me suis trompée parce que bien sur avait déjà ce pseudo enregistré, je suis cruche, je sais lol Ben je vous met le chapitre deux, vu que j'avais déjà écrit tout ça pour que ce soit assez clair pour tout le monde.

Disclamer : Je l'ai déjà dis au premier chapitre mais rien est à moi sauf ce qui a pu sortir de ma tête. Lol

Histoire : Apres HP4 mais spoiler tome 5 et 6. Nous connaissons dès à présent l'héritier. Voyons ce qu'il se passe en dehors de l'Ecosse.


Chap 2 : Un ange

Une magnifique nuit étoilée surplombée le château de l'école de Sorcellerie la plus populaire de toute la Grande-Bretagne. Dans son bureau, son vieux directeur scrutait le ciel avec tristesse. Il s'inquiétait pour l'avenir et surtout pour son jeune protégé, Harry Potter. Cornélius Fudge avait refusé de croire au retour du Mage Noir. C'est vrai, pourquoi le Ministre de la Magie croirait un jeune garçon qui a affronté Lord Voldemort par deux fois ? Pourquoi ne voulait-il pas admettre que la mort de Cédric Diggory avait été œuvrée par la baguette de l'héritier de Serpentard ?

Derrière ses lunettes demi-lune le regard toujours pétillant du vieil homme s'éteignait de plus en plus chaque jour. Les problèmes affluaient depuis la fin juin, depuis la finale de la Coupe de Feu, depuis que Harry était revenu du cimetière où reposait Tom Jedusor. Il soupira. Son Poste de président de Magenmageot ne tenait plus qu'à un fil et il s'inquiétait pour Poudlard. Le Département de la scolarité Magique étudiait son dossier depuis qu'il essayait de faire comprendre que Voldemort était de nouveau parmi nous. Tout le monde lui riait au nez malgré son immense notoriété. Le Minsitère et la presse le prenaient pour un vieux fou sénile. Ce comportement n'était pas digne d'un Directeur de Poudlard. Heureusement, son équipe pédagogique le soutenait. Heureusement qu'il avait des amis de confiance parmi le Minsitère. Sans cela, il ne savait pas s'il aurait craqué. Sa seule motivation était Harry.

Il se tourna vers son grand bureau recouvert d'une tonne de paperasse. Il n'y avait pratiquement que des lettres provenant du Minsitère. Il enleva ses lunettes et se frotta le visage. La fatigue venait lui titiller les yeux. Il n'avait pas dormi depuis plusieurs jours. Il ne pouvait pas dormir, c'était impossible avec tout ce qu'il y avait à faire. Il reposa ses lunettes sur son nez et aperçut une lettre n'ayant pas d'adresse de provenance. Il l'attrapa et observa son écriture. C'était celle de Molly Weasley. Il lut sa lettre avec attention sous la lumière d'une faible bougie.

Albus,

Arthur m'a annoncé que Dolores Ombrage était chargée de ton dossier concernant Poudlard. Tu sais combien cette femme est une vraie fouineuse ! De plus, c'est la plus fidèle employée de Fudge ! Il semblerait même qu'elle voudrait revoir tout le système pédagogique. Mais tu dois déjà être au courant de tout ça.

Arthur ne veut pas que je me fasse autant de soucis mais tout cela me dépasse. Nous sommes tous enfermés et mes enfants sont de plus en plus intenables. Et je parle de TOUS les enfants de cette maison !

Albus sourit, Molly faisait allusion à Sirius Black. L'ancien prisonnier d'Azkaban était toujours recherché par le Minsitère. Sans la preuve vivante que Peter Pettigrew était lui aussi de retour, Sirius était caché et surveillé. Il ne devait en aucun cas sortir mais depuis qu'il savait que son filleul était de nouveau exposé à la menace Voldemort, il ne pouvait plus tenir en place. Il se faisait du souci constamment malgré la présence de son meilleur ami, Remus Lupin. Il était le seul en mesure de le raisonner. Molly étant trop caractérielle et aussi impatiente que lui, ils se disputaient toujours au sujet du fils de James et Lily Potter. Molly le considérait comme son fils et de nature protectrice, elle n'arrivait pas non plus à oublier ce qu'il s'était passé quelques jours plutôt. Surtout que Ron son plus jeune fils était le meilleur ami de Harry et qu'il ne manquait pas de rappeler que lui aussi voudrait avoir de ses nouvelles. Seulement, toute communication avec le jeune sorcier était interdite pour sa sécurité et pour ne pas révéler l'endroit où Sirius se trouvait.

Enfin, nous savons que tu as des problèmes à régler, nous aussi la tuyauterie avance. C'est pas encore du luxe mais nous arriverons bientôt à gérer. Nous avons besoin de conseils encore.

Je pense que tu verras Arthur demain.

Nous t'embrassons.

Molly.

Les derniers mots de Molly étaient incompréhensibles, pour la simple et unique raison que cela ne devait pas se savoir en cas de détournement du courrier. Molly avait raison, il devait réunir l'Ordre du Phénix pour prendre connaissance de la situation depuis que le Mage noir était de retour. L'Ordre de Phénix est une société secrète fondée par lui-même au temps du premier règne de Voldemort. Elle regroupe de nombreux sorciers pour lutter contre les attentats organisés par les Partisans du descendant de Serpentard. Leur but était très utopique à l'époque, vaincre Lord Voldemort et ses idées noires. Aujourd'hui elle a été reconstituée pour connaître les déplacements du Tyran mais aussi pour protéger Harry. Cependant, L'Ordre ne comporte plus autant de fidèles à Dumbledore. Beaucoup trop ont été tués durant la première guerre et il est difficile de trouver de nouvelles recrues avec les contre-propos du Ministre. Le reste de l'Europe reste aussi suspicieux. La Grande-Bretagne avait trop d'influence sur les autres pays, ce que Dumbledore regrettait.

Il se prépara à répondre à la rouquine lorsque quelqu'un tapa à la porte. Il fut surpris. Il était presque minuit et il ne devait y avoir que Rusard qui arpentait les couloirs. Le toquement se fit plus fort. Albus se leva, méfiant et ouvrit d'un signe de main la porte. Il découvrit une femme aux lunettes rondes faisant ressortir ses yeux globuleux. Ses cheveux bruns et bouclés étaient recouverts d'une toque et elle était vêtue d'une robe de chambre de toutes les couleurs. Elle affichait une mine angoissée.

« Sibylle ? » Dit-il, étonnée. « Entrez. »

« Merci Monsieur le Directeur. »

Sa voix était aiguë comme si elle voulait refouler un sanglot. Il lui montra le siège en face de son bureau et referma la porte magiquement. Elle semblait gênée et distraite.

« Que se passe t-il ? » Fit-il d'une voix douce et apaisante.

Ils s'assirent en même temps. Le professeur Trelawney hésita un instant puis leva doucement son regard vers le directeur.

« Elle sera bientôt là. »

Dumbledore resta perplexe. Il était rare que le professeur de Divination s'exprime aussi peu. Il posa ses coudes sur son bureau et la regarda avec attention.

« Sibylle, expliquez donc à un vieillard fatigué ce qui se passe ? Je ne pense pas avoir réellement assimiler votre phrase. »

Son ton était doux avec une pointe de confusion. Sibylle s'assit au fond de son siège.

« Depuis plusieurs jours, les astres me parlent. » Murmura t-elle, inquiète. « Les Anciens ont ramené à la vie leur Gardienne. »

Le vieux directeur lui lança un regard interrogateur. Les Anciens ? Comment pouvait-elle être au courant de leur existence ? Aurait-elle eu une vision dont elle se souvenait ?

« Qu'est ce que cela veut dire Sibylle ? »

« Voilà le problème, monsieur. » Déclara t-elle, dépitée. « J'ai essayé de comprendre en consultant les feuilles de thé et mes différents bouquins. Je ne vois pas ce que sont ces Anciens et cette Gardienne. »

On lui avait donc transmit un message. Pas le même genre de message que d'habitude. Juste une phrase prononcée par les Anciens. Une phrase qui turlupinait cette femme qui avait toujours était considérée comme une escroc au près des élèves de Poudlard. Elle se pencha vers son bureau, regardant le vieil homme avec ses yeux globuleux.

« Je me suis dit que vous sauriez ce que cela signifiait ? Vous connaissez tellement de chose professeur. »

« Je vais réfléchir sur la question. » Répondit-il d'un ton flegmatique. « Allez vous reposer en attendant. »

Elle acquiesça, déçue. Elle se leva et se retira du bureau de son employeur, d'un pas lent. Dumbledore resta pensif. Il se tourna quelques instant plus tard vers sa grande bibliothèque renfermant des livres en tout genre. Il essayait de se rappeler si un de ses livres parlaient des Anciens. Seulement, c'était quasi-impossible selon lui car c'était trop dangereux de posséder un tel ouvrage, même à Poudlard. Son index posé sur son menton, il lisait les différents titres mais rien n'attirait son attention. D'autant plus que la lumière faible de la grande bougie s'éteignit. Il soupira et sortit sa baguette. Il prononça un faible « Lumos », la lumière sortit de l'extrémité de sa baguette et ….

« Par Merlin… » S'étonna le vieil homme en portant son autre main sur son cœur.

Devant lui était débout, une femme à la chevelure feue, au teint laiteux et aux yeux plus brillants que deux émeraudes. Elle était habillée d'une robe de sorcière noire et très élégante. Elle était plus petite et affichait un sourire nerveux sur son visage d'ange…C'est ça, il voyait un ange.

« Le Ministère a peut être raison, je suis fou. » Se dit-il à lui-même.

« Non, Monsieur. » Protesta telle d'une douce voix. « C'est difficile à croire mais je suis bien… »

« Je rêve peut-être ? » L'interrompit-il, brusquement.

Elle hocha négativement la tête. Elle ne se rappelait pas avoir vu son ancien directeur aussi nerveux, lui qui était toujours calme et serein, c'était plutôt anodin. Allait-il la croire ?

« C'est bien moi, Lily. »

Il se rappela soudainement la phrase de Sibylle Trelawney et ce pourquoi, il cherchait un bouquin. Il leva à nouveau son regard sur cette femme qui était morte, il y a 14 ans. Cette nuit d'Halloween, 1981. Il ne savait pas comment réagir. Il reprit son calme après quelques instant sous l'œil inquiet de la jeune femme. Après tout ce qu'il avait vu dans sa longue vie, cela n'était peut être pas un rêve.

« La Gardienne » Fit-il simplement.

« Oui. Je suis la Gardienne des Anciens. » Assura t-elle, mal à l'aise. « Je suis chargée à ce que la prophétie soit accomplie jusqu'au bout. »

Il ne dit rien, l'observant toujours avec un grand intérêt. Il se décida à bouger et s'assit derrière son bureau, sa baguette toujours en main. Il lui proposa de s'asseoir, ce qu'elle fit doucement. Il prononça une formule et la grande bougie se ralluma.

« Merci, professeur. »

« De quoi, exactement, Lily ? »

« De ne pas m'avoir pris pour un sbire de Voldemort. »

« J'avoue que je suis tellement surpris que je n'y aie même pas pensé. Si cela avait été le cas, je pense que vous m'auriez déjà tué. »

La jeune femme baissa les yeux, il sentit de la tristesse et de l'embarras émanés de son ancienne élève.

« Vous m'avez toujours surpris mais là, je dois dire que revenir dans le monde des vivants est très surréaliste. »

« C'est assez compliqué. »

« J'ai toute la nuit. » Dit-il en souriant.

Elle acquiesça et entama son récit en commençant par sa rencontre avec les Centaures dès sa première année à Poudlard. Ce sont eux qui lui ont appris sa destinée et l'existence de cette prophétie. Il avait été très dur pour elle, une gamine de 11 ans, de gober ce genre d'histoire. Une prophétie qui la concernait d'autant plus. Dumbledore fut surpris que cette prophétie que Sibylle lui avait annonçait quelques temps après la disparition du Mange Noir existait déjà depuis des siècles. Le Mal était déjà donc préconisé, cela l'intriguait beaucoup.

Elle lui raconta la partie de la prophétie qui a été effacé concernant son passage et celui de l'Héritier de l'Ancienne Magie. Il ne fut pas étonné de découvrir que ce n'était autre que James Potter. Harold Potter son grand-père lui avait confié ce lourd secret. Il était le dernier descendant à l'époque de Godric Gryffondor, l'élu des Anciens, mais il n'avait jamais vraiment fait le rapprochement avec Harry et son pire ennemi. Poudlard était donc une des causes de ce Mal. Il est vrai que les quatre directeurs ne s'étaient jamais vraiment entendus sur plusieurs points concernant l'équilibre de la Magie. Les ambitions et les idéologies étaient différentes pour les adolescents qui seraient envoyés dans les différentes maisons.

Personne ne savait que James était cet élu, il n'y avait donc que la Gardienne qui pouvait le reconnaître, il serait celui dont elle tomberait amoureuse mais elle avoua que pour la réalisation de la Prophétie, il ne devait rien savoir. Cela aurait pu tout changer. Oui, tout. Il resta impassible. Si James avait su peut être que Harry aurait eu tout au long de sa jeunesse des parents et un parrain auprès de lui… C'est là, que la jeune femme déclara que s'il aurait su, le destin de leur fils et celui de Voldemort aurait été effectivement différent. L'un serait aujourd'hui toujours aussi fort, chaos et destruction régneraient, et l'autre n'aurait jamais pu le tuer. Personne n'aurait pu l'arrêter. Le directeur de Poudlard en déduit que la cicatrice de Harry était l'emblème de sa force. « Il le marquera de son égal… » De ce point de vue, c'était tout à fait clair. Il comprit également que la protection qu'avait reçu Harry avant que sa mère ne meure, était un acte de Haute Magie. L'Amour était un acte de Magie infaillible.

Mais pourquoi était-elle revenue à la vie ? Elle fut plus nerveuse. Tout était prévu et elle le savait que son mari et elle-même mourraient, il y a 14 ans. Si les Anciens l'avaient ramené à la vie c'était uniquement pour que la fin de la prophétie s'accomplisse mais aussi pour aider son fils à survivre. La Gardienne du Saut était donc la préservatrice de la paix en quelque sorte. Mais pourquoi être revenue çà la vie seulement maintenant ?

« Nous sommes liés à Voldemort. » Dit-elle, remuante. « Le fait qu'il soit ressuscité, nous avons ramené à la vie. »

Le vieil homme resta pensif. Ce que venait de dire Lily n'était pas improbable. Harry était aussi lié mais d'une autre manière. Un sentiment de malaise passa sur le visage ridé du directeur.

« Que deviendrez-vous le jour où Lord Voldemort sera vaincu ? »

« Je n'en sais malheureusement rien. » Répondit-elle tristement.

« Avez vous pensé à votre fils ? » Interrogea t-il, d'une voix douce.

Son regard portait vers la table. Il vit une larme coulait le long de sa joue, ce qui lui provoqua un pincement au cœur.

« Doit-il être au courant de votre présence ? »

« Je pense. » Espéra t-elle en essuyant ses larmes.

« C'est certainement à moi maintenant de vous racontez l'histoire d'un bébé qui fut nommé le Survivant. »

Elle sourit, heureusement de pouvoir connaître son fils et de tout ce qui avait pu ce passait en 14 ans. Albus Dumbledore lui raconta ce qui s'était produit après sa mort. L'enfermement de Sirius à Azkaban pour avoir été inculpé à la place de Peter. Que son fils alors a du alors vivre chez sa charmante sœur et son horrible mari. Sa rentrée à Poudlard. Sa première confrontation avec Voldemort. Ce qu'il avait appris de Tom Jedusor. Sa rencontre avec Remus Lupin et son parrain, puis sa désignation par la Coupe de Feu lors du Tournoi des Trois Sorciers qui avait eu lieu l'année passée.

Elle était triste. Comment avait-elle pu faire subir tout ceci à son fils ? Elle regrettait d'avoir été choisi par les Anciens, elle regrettait d'avoir menti à l'homme de sa vie et à ses amis. Dumbledore capta sa détresse et la mena vers la chambre qu'elle avait occupée lorsqu'elle avait été Préfète en chef lors de sa dernière année à Poudlard. Elle le remercia, et tellement affectée et épuiséepar ce qu'il venait de lui racontait, elle s'endormit emportée par Morphée.


Reviewez jeunes padawans ! (folie star wars dsl lol) Quand pensez vous ? Suis je tordue d'esprit ?

Il me semble que oui, mais est ce que ça tient la route ?

A bientot pour de nouvelles aventures ! ;)