Examen rectal
Disclaimer : Tout est à JKR, sauf l'histoire carrément tordue, qui m'appartient.
Couple : SF/BZ. J'en ai jamais vu, alors j'innove, lol !
Résum : Depuis leur première année d'études, Blaise Zabini ne cesse de harceler Seamus Finnigan. Lorsque ce dernier se retrouve avec les cheveux blond platine suite à une blague de Zabini, trop, c'est trop ! Le serpentard ferait bien de se planquer, car Seamus est décidé à lui faire subir un examen rectal avec sa baguette !
Genre : Ignoble, vous êtes prévenus ! Accessoirement, rating Q…
Et un énorme MERCI pour vos rewiews !
°°°
Tout avait commencé lors de leur première année. A l'instar de Draco Malfoy et Harry Potter, Blaise Zabini et Seamus Finnigan s'étaient détestés d'emblée.
Et depuis, il ne se passait pas une semaine sans que le serpentard ne fasse une blague stupide ou méchante au gryffondor, devenu son souffre-douleur personnel. Et ça continuait ainsi chaque année scolaire, au grand amusement de la communauté reptilienne au grand complet.
Malgré ses cheveux roux et son caractère assez impulsif, Seamus était d'une timidité maladive. Il était aussi, à son grand désarroi, doté d'une petite taille et d'un corps chétif.
Mais il avait la chance extraordinaire d'avoir des amis fidèles et loyaux, et les mauvaises plaisanteries de Zabini ne restaient jamais impunies bien longtemps.
Les choses commencèrent à changer lors de leur sixième année. Le jeune homme maigre qui se désespérait de sa petite taille prit en quelques mois une douzaine de kilos (principalement du muscle) et une quinzaine de centimètres.
Le quidditch ne s'en porta que mieux. Seamus et Blaise faisaient désormais la même taille et quasiment le même poids.
Lorsqu'ils entrèrent en septième et dernière année d'études à Poudlard, il ne fallut pourtant guère de temps à Zabini pour recommencer ses mauvaises blagues.
Mais ce que le serpentard n'avait malheureusement pas compris, c'est que le caractère du gryffondor avait lui aussi évolué.
Lorsque Seamus se retrouva transformé pendant trois interminables heures en un magnifique setter irlandais, à la suite d'un « malencontreux » ajout d'ingrédient dans sa potion par un Zabini décidément bien négligent, il décida après avoir retrouvé forme humaine que c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
Coinçant le serpentard contre le mur à la sortie du cours de Potions, sous l'œil hilare de ses compagnons, il lui balança ses quatre vérités.
- Zabini ! Tu n'es qu'un immonde ver de terre ! Un pauvre con !
Rapprochant son visage de celui, pas rassuré du tout, de sa Némésis personnelle, il murmura avec un petit sourire sadique :
- Ecoute, espèce d'emmerdeur ! Je ne le répéterai pas deux fois… Tu me refais encore une seule de tes blagues débiles… ET JE TE FAIS UN EXAMEN RECTAL AVEC MA BAGUETTE, C'EST COMPRIS !
La dernière phrase avait littéralement été hurlée, et fit exploser de rire les lions. Les serpents, eux, ne goûtaient pas du tout la plaisanterie.
- Maintenant, ça suffit, Finnigan ! siffla Draco Malfoy. Tu le lâches immédiatement !
- Sinon tu feras quoi, la fouine ? rétorqua suavement Harry.
- La ferme, Potty ! Je ne t'adresse pas la parole !
La dispute menaçait sérieusement de s'envenimer entre les gryffondors et les serpentards, lorsque la porte des cachots s'ouvrit, laissant apparaître un Snape visiblement hors de lui.
- Messieurs et Mesdemoiselles ! Vous n'avez rien d'autre à faire ! Pas de cours ! hurla-t-il. Monsieur Finnigan, relâchez immédiatement Monsieur Zabini ! Et vingt points en moins pour Gryffondor pour usage de la violence envers un condisciple !
Seamus ôta sa main de la gorge de Blaise.
- N'oublie pas ce que je t'ai dit, murmura-t-il.
L'incident en resta la.
Mais Blaise ne décolérait pas. Il fallait qu'il se venge de cette humiliation.
Lors du match de quidditch Gryffondor/Serdaigle, il se glissa sournoisement dans les vestiaires des lions, et trouva les affaires personnelles de Seamus. Avec un sourire sadique, il remplaça le shampooing du jeune homme par une composition de son cru.
Blaise était comme beaucoup de serpentards… très doué en potions ! Et celle qu'il avait choisi n'agirait que 24 heures plus tard.
La tête de Finnigan allait être du plus haut comique !
§
Le lendemain, ce fut un hurlement d'horreur qui retentit dans le dortoir des gryffondors. Seamus traversa la salle commune comme une bombe pour filer dans la chambre du préfet en chef de sa maison.
Et un Harry totalement ahuri se retrouva devant un Finnigan aux cheveux d'un magnifique blond platine.
- Je vais le tuer ! hurlait Seamus. Ce coup-ci, je vais le tuer !
- Calme-toi, fit Harry d'un ton apaisant. Ce genre de potions n'a en général qu'un effet limité dans le temps.
- Oui, mais en attendant, c'est pas toi qui va devoir aller déjeuner avec cette tête !
Les deux amis discutèrent longuement. Harry parvint à calmer le bouillant irlandais.
Seamus descendit à la salle de réfectoire en gardant un air impassible. Ni les quolibets des serpentards, ni les regards amusés des Serdaigles, ni ceux, apitoyés, des Pouffsouffles ne parvinrent à entamer son imperturbable sang-froid.
Mais le jeune homme eut un sourire intérieur, en songeant que Zabini ne perdait rien pour attendre et que la vengeance méritait bien un peu de patience…
La chevelure reprit sa teinte normale, et au bout de quelques jours, Blaise relâcha sa surveillance, persuadé que le gryffy ne tenterait plus rien contre lui.
De ce fait, il s'attarda sous les douches un peu plus que nécessaire après le match Serpentard/Pouffsouffle.
Comment aurait-il pu imaginer ce qui l'attendait ?
Lorsqu'il sortit en sifflotant de la cabine, pour se retrouver dans les vestiaires apparemment déserts, il fut accueilli par un bref « Expelliarmus ! » qui le fit atterrir contre le mur et sombrer dans le néant.
Il se réveilla quelques minutes plus tard, sa serviette toujours autour des reins, la tête enfouie dans un oreiller et étendu à plat ventre sur un moelleux lit de plumes. Il se rendit compte avec effroi que ses poignets et ses chevilles étaient attachés aux montants du lit.
Tournant son visage sur la gauche, le serpentard glapit de terreur en croisant le regard malicieux d'un Seamus au comble de la joie.
- Coucou !
Blaise se sentit devenir livide. Inspectant le décor, il se demanda ou diable il se trouvait.
- C'est la salle sur demande, répondit Seamus, qui semblait lire dans ses pensées. Et crois-moi, mon petit serpent, personne ne viendra nous y déranger.
Zabini se sentit soudain très mal barré.
- Laisse-moi partir, Finnigan ! cria-t-il. Sinon tu me le paieras, je te le jure !
Sous l'œil horrifié du jeune homme, l'adolescent aux cheveux roux sortit de sa poche sa baguette magique.
- Tu te rappelles ce que je t'ai promis, Zabini ? fit-il avec un clin d'œil.
Blaise crut qu'il allait défaillir.
- Finnigan ! Tu ne vas pas faire ça !
- Je vais me gêner !
Blaise poussa un hurlement terrifié, et se débattit comme un forcené, mais les liens étaient solides.
- Tu vas te faire mal, petit serpent !
Le serpentard ferma les yeux lorsqu'il sentit l'autre adolescent lui ôter sa serviette de bain.
De longues minutes s'écoulèrent sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. Zabini s'attendait à hurler de douleur et… rien.
Rouvrant les yeux, il croisa le regard amusé de Seamus, assis à côté de lui.
- Tu as vraiment cru que j'allais t'enfoncer ma baguette dans le derrière ?
Blaise n'y comprenait plus rien.
- Mais je croyais que…
- Oh, j'en avais l'intention… quand j'étais en colère. Mais plus je regarde tes fesses superbes, plus je me dis que ce serait dommage !
Blaise sentit ses joues prendre une belle teinte cramoisie, qui s'accentua lorsque Seamus ajouta d'une voix particulièrement enjôleuse :
- En fait, il me vient l'envie d'utiliser un tout autre… instrument pour t'examiner.
Blaise déglutit avec difficulté. Le regard bleu de Seamus était si… troublant.
A sa grande honte, le serpentard sentit un certain durcissement dans son bas-ventre à l'idée de ce que le gryffy voulait lui faire subir.
Il referma les yeux, et tressaillit violemment en sentant le contact d'une bouche chaude sur ses fesses. Son érection doubla de volume et un gémissement lui échappa alors que la caresse s'accentuait.
Une langue mutine s'insinua dans son intimité, et l'amena subtilement au bord du plaisir.
- Oh, Merlin ! Seamus, détache-moi ! supplia Blaise.
- Pas si vite, mon petit serpent… Pas tout de suite…
Les lèvres du gryffondor se promenèrent sur la peau veloutée, mordillant le postérieur charnu avec délectation.
« Si j'avais su que ce serait aussi bon de me venger de lui, j'aurais fait ça avant ! songea Seamus. »
Il commençait à se sentir très à l'étroit dans ses vêtements, et s'en débarrassa rapidement.
Il prononça ensuite une brève formule, et Blaise se retrouva libre.
Le serpentard se jeta voracement sur les lèvres du gryffondor, et tous deux roulèrent sur le lit.
- Prêt pour votre examen, Signor Zabini ? demanda malicieusement Seamus.
- Plus que prêt, murmura Blaise tout contre ses lèvres. Tu es en train de me rendre dingue !
Avec douceur, Seamus écarta les cuisses de son compagnon, et marmonnant un bref sort de lubrification, se positionna à l'entrée de son intimité.
La chair élastique s'ouvrit sous l'intrusion de son membre gonflé de désir, et Blaise se mordit les lèvres pour ne pas crier de plaisir.
Seamus, capturant voracement les lèvres de son amant, amorça un sensuel mouvement de va-et-vient, frappant délicieusement la prostate très sensible de ce dernier.
- Oh, Merlin ! cria Blaise alors que des vagues de jouissance toujours plus puissantes le submergeaient. Plus fort, Seamus ! Prends-moi plus fort !
Le gryffondor obéit à cette supplique avec un enthousiasme non feint, augmentant la cadence de ses coups de boutoir dans le corps accueillant. Et bientôt les gémissements et les cris de plaisir se répondirent dans la salle, tandis qu'un violent orgasme secouait les deux amants.
§
Le lendemain, au petit déjeuner, ce fut un Seamus totalement béat qui vint s'asseoir à la table des gryffondors.
Un sourire agaçant au possible semblait ne pas vouloir quitter ses lèvres, et il n'entendait rien de ce que lui disaient ses compagnons. Harry le regarda avec curiosité, curiosité qui se mua en surprise lorsqu'il vit entrer Blaise Zabini dans le réfectoire.
Ce dernier semblait avoir… de la difficulté à marcher, mais ce qui stupéfia le survivant, ce fut le soudain rosissement de ses pommettes, et le petit signe discret qu'il fit à Seamus.
Harry vit avec intérêt que les joues de son ami avaient elles aussi pris une teinte d'un beau rouge carmin.
Cependant, la surprise du préfet en chef des gryffondors atteignit des sommets lorsqu'il remarqua le petit clin d'œil que son ami retourna à Blaise en réponse à son petit geste.
- Seamus… qu'est-ce qui s'est passé, au juste, hier soir, avec Zabini ? demanda-t-il d'un ton soupçonneux.
- Crois-moi, Harry, répondit le jeune irlandais avec un sourire extatique, tu ne veux pas vraiment le savoir…
Avec un haussement d'épaules et un sourire entendu, Harry se tourna vers la porte. Draco Malfoy, l'air hautain, marchait d'un pas martial vers la table des serpentards.
Le survivant fixa d'un œil intéressé les fesses fermes de son ennemi.
« Faudrait peut-être que je songe à faire un examen rectal à Malfoy, moi… »
FIN
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Je sais, je sais, mea culpa, je devrais avoir honte de faire des OS pareil ! C'est d'un goût extrêmement douteux, mais vous ne pouvez pas savoir ce que j'ai pu me marrer en écrivant ça !
